Et si la procrastination était un outil de gestion du stress ?

La procrastination n’est pas forcément l’expression d’un stress
Le thème de ce mois-ci est « ralentir pour réussir ». Je me suis aperçue rapidement dans ma vie que, pour « réussir » ce que j’entreprends, je dois me concentrer sur l’essentiel.
Or l’essentiel, contrairement aux idées reçues, ne réside pas essentiellement dans la compétence et le travail bien fait. Il existe un facteur primordial à ne pas négliger : l’état dans lequel vous faites les choses conditionne leur résultat.
Alors ralentir, pourquoi pas, du moment que le ralentissement vous permet de changer d’état. Je me souviens il y a des années d’un ami qui avait perdu son smartphone dans un taxi à Bali.
La première chose que je lui ai conseillé de faire c’est une courte méditation (ralentir donc) pour modifier son état intérieur car dans le stress, rien ne peut se résoudre.
Au moment où il sortait de sa méditation, l’hôtel recevait un coup de fil du chauffeur de taxi qui venait de trouver un téléphone dans son taxi !
Cet article est écrit dans le cadre de la Croisée des blogs de développement personnel.org. Elle est organisée par Alexandre (le véritable créateur des Croisées) du blog c’éclair.
L’idée de ralentir le rythme ou le temps m’a fait immédiatement penser à deux sujets qui y sont rattachés :
- Le premier : la procrastination, car remettre au lendemain, n’est ce pas une façon de ralentir ?
- Le second : ralentir le temps est directement associé à une petite glande située au niveau du cou.
Cette dernière fabrique des hormones permettant d’accélérer ou ralentir le métabolisme ainsi que la vitesse du processus de croissance.
Il s’agit de la thyroïde, en lien avec l’hypophyse (et l’hypothalamus) qui aide à la stimuler ou la ralentir selon les besoins. C’est ce dont je vais vous parler maintenant.
Vous verrez, en fin d’article, comment la procrastination peut réellement répondre à un besoin de ralentir en évitant d’attaquer sa thyroïde.
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Stress, temps et thyroïde
Pour en revenir à cette petite glande, c’est elle qui fournit à l’organisme l’énergie dont il a besoin et qui régule les organes pour qu’ils fonctionnent à la vitesse adaptée.
De façon générale, les hormones thyroïdiennes permettent de réguler:
- Le rythme cardiaque
- La pression artérielle
- La sudation
Elles ont le pouvoir de vous faire fonctionner en sur-régime ou à la vitesse d’un escargot. Ainsi ralentir pour réussir n’est pas qu’une gestion de volonté et de vitesse d’action, c’est aussi toute une modification physiologique qui s’opère en vous.
Lorsque la glande thyroïde est trop active (hyperthyroïdie), vous voulez faire tout très vite.
C’est souvent le résultat d’un traumatisme non conscient (dans votre propre vie ou transmis par l’arbre généalogique) où il a fallu faire vite pour survivre et rester en vie.
C’est le cas chez certains animaux où la portée est trop nombreuse. Il faut se dépêcher d’attraper une mamelle car il n’y en a pas pour tout le monde.
Vous pouvez aussi vouloir accélérer le temps pour être plus grand, plus âgé, plus instruit, pour être accepté, pour voir se rapprocher un événement heureux, pour éviter de sentir quelque chose de désagréable ou d’angoissant, pour être en lien ou se sentir appartenir.
Dans le cas de l’hypothyroïdie, c’est l’inverse, la thyroïde ralentit. C’est aussi le résultat d’une mémoire ou d’un traumatisme où il aurait fallu plus de temps pour pouvoir agir et ainsi éviter le pire.
Il peut s’agir d’une sanction pour ne pas avoir fait quelque chose à temps ou la nécessité d’avoir plus de temps pour faire mieux les choses et donc être mieux accepté, devenir meilleur, se sentir appartenir…
Si vous (ou dans votre famille) avez ou avez eu des soucis de thyroïde, sachez que la première direction à prendre est de repérer vos réactions face à la notion de temps. Tout est une question de perception très subjective :
- ou bien vous avez vécu des situations stressantes et marquantes où « il faut aller vite ».
- ou bien vous avez expérimenté des situations stressantes ou vous avez pensé « j’ai besoin de plus temps ».
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Quelques notions de décodage biologique
Ce qui est formidable, au niveau de votre corps, c’est que la biologie s’adapte. La maladie (dans le cas de la thyroïde par exemple) est un ressenti non conscient qui s’incarne dans la biologie.
Ainsi, dans le corps, chaque organe a une fonction biologique:
- l’estomac digère
- les poumons respirent
- les os soutiennent le corps
- l’épiderme permet de toucher
- le larynx d’exprimer, demander de l’aide
- le rectum d’évacuer, libérer
Lorsque vous vivez un conflit interne avec une émotion (que vous ne sentez pas ou dont vous ne savez que faire), votre biologie est touchée. Le plus étonnant, c’est que le cerveau ne fait pas la distinction entre un conflit biologique et un conflit émotionnel.
Par exemple, votre estomac sera touché si vous mangez un met indigeste mais il sera également touché si vous ne digérez pas le comportement d’un de vos proches à votre égard ou si vous êtes écœuré par les actes d’un illustre inconnu.
Ainsi, selon votre ressenti purement subjectif :
- si vous vous sentez seul et isolé, c’est l’épiderme qui sera touché
- si vous n’osez pas demander, ce sera le larynx
- si vous vous sentez souillé par un propos blessant, ce sera le derme
- si vous vous sentez bousculé ou au contraire, impatient, ce sera la thyroïde.
Comme un enfant qui prend tout au premier degré, le symptôme dans votre corps, se présente comme une solution temporaire à votre problème.
Dans un conflit de séparation par exemple, l’eczéma va faire en sorte que les cellules superficielles de la peau soient éliminées dans le but d’améliorer le contact dans plus de proximité.
Il diminue ainsi la distance entre votre peau et celle de la personne dont vous vous sentez séparé.
Si c’est au niveau du sein que vous fabriquez trop de cellules, l’idée est de fabriquer plus de lait, et ainsi de nourrir d’avantage celui, celle que l’on croit en danger ;
Si vous avez plus de nausée et de vomissement, cela permet symboliquement d’éliminer plus de contrariété indigeste etc.
Que vous soyez le genre de personne qui accélère ou qui ralentit, c’est votre thyroïde qui va exprimer votre problématique au temps.
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La forme que prend la pathologie n’est jamais le fruit du hasard. Le cerveau va ainsi modifier le fonctionnement de l’organe qui paraît le plus approprié pour répondre aux besoins du moment.
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« Nous ne sommes pas là pour guérir de nos maladies, mais nos maladies sont là pour nous guérir ». Carl Gustav Jung
Les maladies sont là pour vous guérir… mais vous guérir de quoi? En général, de quelque chose qui est caché, invisible, inconscient. Il s’agit souvent d’un choc émotionnel oublié ou d’une mémoire transmise par vos ancêtres et dont vous ne connaissez même pas l’origine.
La maladie n’est qu’une réaction, elle n’est pas un problème en soi. C’est un peu comme la procrastination, ce n’est pas le feu dans la maison mais la sirène du détecteur de fumée. Le véritable problème est caché par la maladie ou la procrastination.
Imaginez par exemple qu’une femme souffre en apparence de stérilité. La stérilité n’est pas le problème, c’est juste une réaction. Qu’est ce qui peut bien être un problème transmis par les ancêtres et dont la stérilité serait une forme de solution, une réparation ?
Sans doute des mémoires d’enfants qui n’ont pas survécu et qui ont généré beaucoup de souffrances dans la famille.
Puisque dans la mémoire, les enfants meurent, en étant stérile, cette femme n’aura pas à souffrir d’une perte dont il est difficile de se remettre.
Vous comprenez comment, dans toute maladie, le corps tente de trouver une solution à un problème beaucoup plus vaste derrière le symptôme apparent. La stérilité est alors vécue comme une gestion du stress (venant des ancêtres) plutôt que comme un problème!
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Accélérer ou ralentir, les conflits liés à la thyroïde.
Les dysfonctionnements de la thyroïde signent souvent l’impuissance devant une situation. Voici quelques raisons qui sont à l’origine des pathologies de la thyroïde :
- impuissance face au danger (ex un enfant tombe et vous n’avez pas eu le temps d’intervenir)
- il y a un danger qu’on voit venir, il faudrait agir vite mais on se sent impuissant à régler le problème.
- il y a une urgence et personne ne fait rien
- il y a plusieurs urgences en même temps à traiter
- impossible de s’organiser
- trop de fatigue pour assumer
- peur de l’étranglement
- impatience, on veut tout, tout de suite
- assister à un conflit alors qu’on est très jeune, on ne veut pas prendre parti mais il faudrait agir car la situation est dangereuse et on est trop petit.
- si on avait agi plus vite …
- si on avait compris plus vite…
- il faut se dépêcher de vivre comme si la mort était proche
Il est important de distinguer les deux façons de se comporter face au temps:
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1- Hyperthyroïdie
C’est le besoin d’aller plus vite et d’augmenter le métabolisme du corps qui génère des situations où il est question de :
- Une plus grande vivacité et efficacité de la personne ( au détriment de son bien-être)
- Un besoin de se nourrir avant les autres (comme si sa vie en dépendait)
- Un besoin de fuir en cas d’agression
- Pouvoir se dégager rapidement (comme si on avait peur d’être entravé)
- Être plus efficace pour accomplir toutes les tâches.(être soi ne suffit pas, il faut être bon voire exceptionnel)
- Pouvoir tout assumer, même ce qui paraît au-dessus de ses forces
- Être plus rapide que les autres
- Accélérer alors que tout semble fonctionner au ralenti (impatience chronique)
- Peur d’arriver en retard, il faut se dépêcher (même s’il n’y a aucun danger à la clé)
- Faire vite à la place des autres (qui répond à une urgence interne mais qui n’a rien à voir avec la situation réelle)
- Tout est au ralenti alors qu’on se sent hyper actif
- Anxiété, agitation, irritabilité
Voici un exemple tiré des expériences de Christian Flèche :
Une personne a été licenciée et est obsédée par le fait de retrouver un travail. Elle ne dort plus, ne mange plus. Elle est dans cette urgence, dans ce comportement non voulu, non choisi qui se décide en elle.
C’est la plainte dans le corps, dans le comportement, dans l’émotion à travers l’envahissement de l’impatience. Dans ce cas, l’élimination du problème, le fait de trouver des solutions rapidement semble vitale.
La croyance est « si je reste trop longtemps en contact avec le problème, je ne vais pas survivre ».
A partir de cette croyance là, on va chercher à quel moment l’inconscient a mis en place cette croyance, car toute croyance a une histoire.
Pour le cas présenté, la croyance remonte à la naissance de la personne qui s’est déroulée dans un contexte d’angoisse de la mère liée à un délai trop long entre la perte des eaux et l’arrivée à l’hôpital pour accoucher. « Il faut faire vite pour survivre ».
L’expérience vécue a donné cette croyance et cette croyance n’est plus jamais remise en question. L’expérience s’est généralisée dans tous les actes de la vie (trouver un travail, une compagne, une maison, …) et se solde souvent par une hyperthyroïdie.
Christian Flèche
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2- Hypothyroïdie
C’est le besoin de ralentir le métabolisme car on se sent débordé
L’hypothyroïdie est souvent le résultat d’une usure de la thyroïde : le conflit interne lié au temps (à l’urgence et à l’impuissance) à trop duré sans trouver de résolution.
L’hypothyroïdie est aussi parfois la phase de réparation d’une hyperthyroïdie où il fallait faire vite pour réussir, survivre ou sauver quelque chose ou quelqu’un. Le corps bascule dans la pathologie inverse pour se réguler.
Souvent, c’est l’expression d’un conflit actif dans lequel on s’est senti impuissant même en faisant le plus vite possible avec la sensation de « je n’y arriverai jamais ».
Les situations et ressentis liés à l’hypothyroïdie :
- Vouloir être né plus tôt
- Regrets, nostalgie
- Se sentir incompris, pas reconnu, vite découragé
- Auto-dévalorisation
- Arrive toujours en retard ou parfois toujours en avance (il lui faut plus de temps)
- N’a pas assez de temps pour tout faire
- Se sent vite dépassé par les évènements
- Tout va trop vite
- Il faut faire vite mais on n’y arrive pas
- Culpabilité à ne pas être efficace
- Perte de mémoire
- Victime (qui s’ignore) face aux évènements
- Lenteur, sensation d’inefficacité, confusion (même si c’est faux)
- Avoir la ferme intention d’y arriver mais sans résultat
- Attendre toujours le dernier moment pour faire les choses et s’en vouloir de ne pas y arriver (on y vient à la procrastination!)
- Peur d’avoir à se battre et se sentir impuissant (alors qu’il n’y a aucun danger)
- Prise de poids, frilosité
- Asthénie
Voici un autre exemple (d’hypothyroïdie cette fois) tiré des expériences de Christian Flèche :
Une dame souffre d’hypothyroïdie. La question à se poser est : en quoi est-ce la solution à une situation stressante? Elle retrouve après investigation une scène d’enfant où elle fait du vélo, mais les freins ne fonctionnent plus.
Elle est dans une descente et le vélo va vite, beaucoup trop vite et elle se retrouve dans les ronces.
Son père se précipite vers elle et la gronde en la giflant. Elle a eu peur et se sent si triste quand son papa lui crie dessus. Si seulement elle avait pu ralentir ce vélo, tout cela ne serait pas arrivé.
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Je voudrais en profiter pour vous parler d’un cas spécial, la thyroïdite de Hashimoto.
Tout d’abord parce que c’est une pathologie qui circule dans ma famille et surtout parce ce symptôme est l’expression d’une double problématique : accélérer et ralentir en même temps !
Ex : au moment de l’accouchement, il faut faire vite à partir du moment où la future mère a perdu les eaux, et en même temps ralentir le moment de la délivrance si le trajet est trop long.
Lors d’une naissance difficile, il faut faire vite pour que le bébé ne souffre pas trop et en même temps, ce dernier ressent l’émotion de sa mère qui ne va pas y arriver.
Selon mon expérience, les problèmes de thyroïde vous viennent de vos ancêtres. Vous héritez de leurs caractéristiques:
- physiques
- psychiques
- socio-culturelles
- lieux de vie
- métiers
- dons
mais aussi de leurs conseils en survie dans votre propre biologie!
Votre cerveau archaïque traite la réalité comme si vous étiez toujours confronté à la vie sauvage de la préhistoire et aux horreurs du moyen-âge.
En fait, les maladies, les troubles psychiques et les blocages psychologiques sont la conséquence d’un « malentendu entre la pensée humaine contemporaine et les réflexes de votre cerveau archaïque d’hier portant les mémoires de vos ancêtres ».
Voici ci-dessous une liste des problèmes possibles transgénérationnels auxquels étaient confrontés vos ancêtres: vous pouvez avoir hérité de leur problématique au temps alors que les dangers mortels sont aujourd’hui très réduits.
Ceci peut expliquer en partie pourquoi vous développez une pathologie de la thyroïde pour un événement plus anodin contemporain qui n’a rien de grave ni d’urgent.
C’est parce que ce terrain était déjà miné par vos ancêtres qui ont enduré des souffrances liées à la rapidité nécessaire ou au besoin de temps supplémentaire. Ce peut être à propos de:
- Les récoltes (faire vite sinon la récolte est perdue), peur de la famine
- Les accouchements (faire vite pour trouver une sage-femme, ralentir la naissance)
- Lors des avortements, faire vite avant qu’il ne mette en danger la vie de la mère.
- Les épidémies qu’on ne savait pas guérir, faire vite en cas de contamination pour ne pas infecter toute la famille
- Être plus rapide que les autres pendant les période de restrictions pour ne pas mourir de faim
- La nécessite de s’exiler en temps de guerre, agir vite, urgence à fuir tout en voulant rester pour ne pas perdre ses biens
- La guerre, les camps, accélérer le temps quand c’est insupportable
- Ralentir la vie lorsqu’on doit partir au front pour passer plus de temps avec ses proches.
- Les tremblements de terre, les bombes : faire vite pour retrouver les personnes en vie.
Bien évidemment, si vous portez certaines de ces mémoires ancestrales, vous ne développerez pas nécessairement de pathologie dans votre corps.
Pourtant, comme cette femme qui paniquait lorsqu’elle a été licenciée, vous angoissez régulièrement à propos de:
- Attraper une maladie même si vous êtes en bonne santé
- Mourir de faim simplement parce que vous êtes en insécurité financière
- Peur d’être contaminé
- Peur de ne pas survivre à un accouchement ou a une opération malgré la sécurité médicale d’aujourd’hui
- Peur de perdre un proche simplement parce qu’il rentre à l’hôpital
- Peur de perde un membre de votre famille simplement parce qu’il prend l’avion
etc…
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Vous croyez dur comme fer que le problème qui vous préoccupe est au présent alors que ce sont souvent la plupart du temps des réminiscences de votre cerveau archaïque et des craintes que portaient vos ancêtres.
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Alors quelles solutions si vous avez un problème au temps ?
1°) Pister votre désir de perfection, souvent lié à la procrastination.
Vouloir être parfait ou faire quelque chose parfaitement est une des raisons pour lesquelles vous aimeriez avoir plus de temps, et pour laquelle vous procrastinez régulièrement.
Il est naturel de vouloir bien faire les choses mais le désir de perfection cache une vraie problématique à l’autorité.
Contrairement à ce que vous vous racontez, ce n’est jamais pour vous-mêmes que vous désirez être parfait : c’est toujours pour quelque chose ou pour quelqu’un.
Ou vous redoutez la sanction, le rejet et la critique ou vous recherchez la validation, la reconnaissance et l’amour.
Si vous arrivez de l’enfance avec une blessure ou un manque, aucun travail parfait ne vous donnera l’amour que vous n’avez pas reçu ni n’effacera les coups que vous avez reçus.
Si c’est la perfection qui vous anime, procrastiner, gagner du temps et retarder le produit final afin qu’il soit meilleur est une perte de temps.
2°) Affranchissez-vous du temps terrestre
Le temps est un problème purement terrestre 3D. Au niveau des rêves, il n’existe pas, vous mélangez allègrement tous les temps et toutes les époques au sein du même rêve.
En plein cœur d’une méditation, vous n’êtes plus assujetti au temps, il n’a plus lieu d’être. Au niveau du cœur, le temps n’a plus aucune importance non plus.
Souvenez-vous que le temps n’existait pas lorsque vous étiez enfant, il vous a été transmis.
Si vous avez la chance d’avoir des enfants ou des petits enfants en bas âge, vous allez comprendre très vite que le temps est un concept non intégré chez eux.
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Il se stabilise vers 7ans. En maternelle l’apprentissage de « hier, aujourd’hui et demain » n’est pas simple et nécessite un long martelage !
Un enfant est en même temps alerte et méditatif, tout se joue au présent, il n’y a pas de passé et pas de futur.
Par la méditation ou l’espace du cœur, vous pouvez retrouver l’innocence de l’enfant qui rêve et qui n’a pas la notion du temps.
Une fois que vous en êtes dégagé, retournez à votre ouvrage, vous aurez changé d’état et vous aurez dissous le stress au temps.
3°) Faites une séance de thérapie quantique
Il est aussi possible de se faire aider, surtout lorsque la problématique au temps génère des émotions et vous empêche de réussir dans vos entreprises.
Si vous êtes plutôt du genre à avoir besoin de plus de temps, la procrastination ne va faire que retarder le problème.
Vous pensez gagner du temps et gérer le stress en repoussant votre tâche au lendemain ou à la Saint Glinglin mais vous ignorez les raisons qui vous font procrastiner et qui peuvent être :
- Un réel besoin de prendre du temps pour prendre soin de vous-mêmes, dans ce cas, faites-le vraiment, ne restez pas devant l’ordi à lire des mails tout en évitant de vous mettre à l’essentiel.
- Un besoin de récréation pour oublier toutes vos frustrations d’enfant liées à l’école, aux devoirs et aux obligations. Prenez une demi heure toutes les 2 heures pour jouer et remettez-vous au travail.
- Acceptez de sentir l’état d’impuissance et de soumission dans lequel la tâche que vous avez à faire vous plonge. Tout cela peut se travailler rapidement en séance.
- Acceptez de sentir le malaise lié au fait que vous n’êtes pas certain(e) de réussir la dite tâche sans l’aide d’une personne compétente. Vous ne pouvez pas tout savoir, allez chercher de l’aide plutôt que de regarder la télé en attendant.
- Demandez-vous si repousser la tâche n’est pas une façon d’attirer sur vous une sanction qui pourtant vous terrifie. Si vous procrastinez à propos du paiement de la facture l’électricité, vous n’aurez plus de chauffage et serez soumis à des mauvais traitements.
Surtout, n’oubliez pas que c’est une partie de vous restée enfant qui cherche à gérer son stress en faisant l’autruche. Traiter et libérer l’enfant blessé en vous est vraiment un des objectifs de la thérapie et des thérapies quantiques comme la technique TIPI.
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En résumé, procrastination ou pas, développez un observateur qui se regarde lui-même en train de faire ou de ne pas faire ce qu’il a à faire!
Apprenez à écouter les parts de vous-même en conflit interne (la part qui veut travailler et celle qui cherche à ralentir le temps) et donnez du temps à chacune d’elles comme on traite équanimement deux de ses enfants.
Accordez une heure à chaque enfant intérieur (j’espère que vous n’en avez que deux en matière de travail;-)
Ainsi, vous pourrez gérer le stress de celle qui veut travailler en accélérant le travail pendant une heure. Puis, vous gérez le stress de celle qui veut ralentir en lui demandant ce qu’elle veut vraiment faire pendant une heure .
Ne « baffez » pas la part de vous qui se roule dans la procrastination, elle ne fait que gérer un stress oublié que vous auriez grand intérêt à ramener à la surface pour vous en libérer.
Et vous, comment ça se passe avec le temps? Tout très vite? Pas assez de temps ou les deux à la fois? Laissez un commentaire!
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Procrastination: Êtes-vous un adepte sans le savoir?
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Procrastination: perdre ou gagner du temps?
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Bonsoir Hannah
ton article est très intéressant comme d’habitude surtout en ces périodes de forte chaleur où on se sent fatigué, sans énergie, etc……
Le plus difficile est de trouver l’équilibre entre vouloir trop faire très vite et à l’inverse ne rien faire, tout repousser au lendemain, au surlendemain.
Chacun peut essayer de faire au mieux selon sa situation professionnelle, familiale, son environnement, ses contraintes, ses obligations, etc…..
Il faut peut être se laisser du temps pour ne rien faire, et parfois les solutions arrivent, les choses se font sans qu’on se démène pour cela.
Je voulais te demander : j’ai lu dans un article : les vacances sont faites aussi pour ne rien faire, car bien souvent on veut partir, recevoir des amis, la familles, sortir, faire la fête, etc… et on est souvent fatigué quand on reprend le travail.
est ce que profiter de soi, prendre le temps de se reposer, de se relaxer, de ralentir pendant les vacances peut être un beau programme pour les vacances.
Car souvent quand arrivent les vacances, je prévois plein de choses à faire (à la maison, à l’extérieur, des sorties, etc….) et je reprends le travail sans être vraiment reposée…
qu’en penses tu ?
merci de ta réponse
amicalement
Jacqueline
Bonjour Jacqueline,
Pour moi , les vacances c’est fait pour devenir vacant, c’est
à dire se vider de toute préoccupation mentale, à vouloir gagner de l’argent,
être efficace et régler des problèmes…inutiles qui souvent ne sont pas les nôtres.
On peut ne rien faire en vacances et rester stressé. On peut aussi être hyper actif
et pourtant rester vacant.
Une retraite en méditation de 8 jours peut être aussi efficace qu’un mois de vacances!
Bonjour Hannah ! Justement je suis dans ma période articles gestion du temps et anti procrastination. Outre la thérapie quantique il y a des méthodes toutes simples pour arriver à faire ce que l’on veut sans être submergé par le stress, la procrastination et les tâches que l’on nous imposent ou qui s’imposent à nous.
Bien sûr, quant on sait gérer son temps on est moins stressé.
Bonjour Michel,
Ce n’est pas facile l’été quand il fait chaud de ne pas faire un peu comme
cet ours! Bravo si tu es un expert un gestion du temps.
Bonjour Hannah
merci pour cet article intéressant
pour ma part, je dois me battre en permanence pour ne pas tomber dans l’anorexie mentale; je vis cette lutte comme une procrastination de ma « vraie vie », celle qui consisterait à ne plus vivre selon ce que j’ai appris (qui m’apporte une certaine sécurité matérielle et une zone de confort)) mais selon mon identité réelle (voilée par ce conflit intérieur).
Je serais heureuse de savoir si vous proposez des thérapies pour cette version particulière de procrastination: peur de la vie car la vie est imparfaite et sujette au rejet et à la critique d’autrui ?
merci pour votre réponse
Bien à vous
Bonjour Florence,
A partir du moment où la peur est réelle et génère des émotions et
des ressentis, alors oui, c’est possible de le travailler.
Tant qu’on vit un réel malaise ,ça se travaille, c’est lorsqu’on est coupé de
tout et qu’on n’éprouve rien que c’est difficile à traiter.
test
bonjour hannah, j’ai bien compris, je suis OK sur tout ce qui est dit, je suis actuellement en plein demenagement avec 1 mari malade qui n’a plus la possibilité de m’aider, je dois tout gerer, ce n’est pas simple, mais je me suis trouvé la force de le faire, je ne m’en croyais pas capable et tout s’organise très bien. Je prends dans la journée des petits temps d’arrêts , je me pose et le soir seance de yoga puis EFT et je finis par 1 meditation, tout cela me permet de rester à peu près calme, par contre, je n’arrive tjrs pas à dormir, certaines nuits, pas du tout, 1 autre 1h, ou 2h , je ne depasse jamais les 3h en cas de bonne nuit pour moi.
Je me deamande parfois comment j’arrive à tenir, mais , je tiens, je suis hyper dynamique, et j’accèpte ce manque de sommeil qui dure depuis 34ans, la naissance de ma 2eme fille. Il y a surement à chercher là dedans, c’est ce que je fais seule, mais c’est compliqué tout ça,j’ai tellement d’autres choses à faire,je ‘accorde tt de même du temps pour mes recherches.
Voila, merci pour ces articles qui arrivent souvent à point nommés. Bonne vacances à tous. Anna
Bonjour Hannah, merci pour cet article qui vient marteler mon problème de procrastination, non que je sois inactif, mais parce que je suis capable de repousser aux calendes grecques un travail qui me prend le chou! Tes explications sur l’hyper et hypothyroïdie sont très éclairantes et je vais mettre ce lien de page sur FaceBook! Je sais que de nombreuses personnes souffrent de ce dérangement et cherchent davantage dans le climat la réponse qu’elles ont apparemment dans leurs propres mémoires!
Bonnes vacances!
JN
Bonsoir Jean-Noël,
Ce sont les femmes qui souffrent majoritairement de la thyroïde
et le climat n’est pas pour grand chose à part le climat
familial;-)
Hello Hannah,
C’est « chaud » comme article.
Hypo, Hyper, je navigue entre les deux, selon les circonstances.
C’est assez étrange, super hypo en situations de stress, et hyper, en situations de survies.
L’impression de ne jamais avoir suffisamment de temps et la capacité de « gérer » une situation de crise en 2/2.
Super strange !
En surpoids, plus jeune, ma tyroide a été testée comme paresseuse.
Aujourd’hui, je n’en sais rien.
Ton article « tape » directement dans mes difficultés actuelles, la volonté d’avancer coute que coute, dans une terreur de l’avenir, et l’inconnu total qui me fait m’interroger sur mes compétences qu’elles quelles soient.
La procrastination est une grande amie, un gyrophare, qui quand elle pointe le bout de son nez m’alerte.
Aujourd’hui, j’en joue, notamment avec ma famille.
J’ai un peu d’espace pour dire euh, pas maintenant, et choisir mon temps de réponse.
Un moment où c’est ok pour moi.
Curieusement, après lecture de ton article, ma prise de « contrôle », me semble juste une gestion du stress.
Bises
Delphine
Bonsoir Delphine,
Tu as raison, contrôler n’a jamais fait partie de la guérison,
c’est une façon de repousser le problème à plus tard!
Bonjour Hannah,
Je suis bien heureuse de lire ce point de vue sur la procrastination, que je ne combats pas pour ma part.
J’avoue même que j’aime ça.
Et ta démonstration me convient, procrastiner a sa raison d’être parfois très utile.
Hier j’ai passé une heure avec une lectrice au téléphone(coaching) et je lui tenais à peu près ce discours aussi.
Les symptômes sont des révélateurs et des cadeaux à interpréter.
Cessez de vous battre !
Entre problème de poids et thyroïde, je retrouve parfaitement ce que tu dis.
Je vais lui dire de venir te lire, car elle avait de la peine à être d’accord !
Marie.
Bonjour Marie,
Moi aussi j’en ai un peu marre de lire sur les blogs
que la procrastination est une mauvaise habitude qui
s’enraye avec quelques techniques et un peu de volonté 😉
Bonjour!
Je comprends enfin d’où vient ma thyroïdite,et mon hypothyroïdie, qui m’ont pourri la vie pendant 15 ans.
M’obligeant à prendre un traitement, qui a détraqué mon métabolisme, et que j’ai décidé d’arrêter progressivement, tout en me faisant suivre par un Anatomiste, qui me fait du bien!
C’est lui qui m’a expliqué, que je suis née, que ma croissance s’est arrêtée,et qu’il y a une raison à cela!le fait de ne pas être désirée et le manque d’amour!
Le fait d’être dévaluée, critiquée, jamais comme il faut, à l’image de…. d’être manipulée et modelée selon une éducation erronée, qui voit le mal partout, m’a rendu coléreuse mais soumise!
Voir venir les évènements, sans pouvoir me révolter et réagir, parce qu’il en était pas question!, je n’étais pas assez armée, a provoqué des ressentis violents, impossible pour moi à exprimer, parce que là encore l’éducation veut que…
A l’adolescence,le peu de confrontation à la discussion, engendrait des disputes et des cris de colères qui m’ont détruit le foie!
Je fais une cirrhose colérique, depuis quelques mois! Le beau résultat de bientôt 47 ans!
L’impossibilité à 20 ans, quand on souhaite se réaliser, de solutionner des problèmes qui mettaient des barrières à l’évolution de ma propre vie,me sentir piégée, par des personnes,en qui j’espérais pouvoir faire confiance et qui soit-disant, voulaient mon bonheur, mais qui ont tout fait,pour que je ne puisse pas prendre mon envol, et continuaient de tirer les ficelles dans mon dos, n’ont fait qu’exacerber ma RANCUNE, et me rendre négative!
Cette rancune qui m’a poussé à consulter! il était temps! Enfin j’ai compris!
Cependant, il y a cette procrastination, qui me tient aujourd’hui, qui me dit à quoi bon! J »aimerai me réaliser d’avantage,mais je bloque par peur de revivre des choses douloureuses sûrement!
Depuis que l’Anatomiste travaille sur ma thyroïde, je ne ressent plus ce besoin d’être en sur régime, d’être partout sur tous les fronts. Mais,je retiens actuellement une phrase sur laquelle je réfléchie, parce qu’elle me touche: » On va toujours trop loin,pour des personnes qui ne vont nulle part! »
Mon rythme a été mis à la baisse, sans que je me sente fatiguée pour autant, mais sabote aussi en même temps mes projets!
Disons que certaines personnes et choses n’ont plus d’ importance, je prends le temps d’expliquer de façon subliminale, et que plus rien ne me touche,et je réagis à mon avantage ou pas du tout!
J’observe aussi les réactions des gens que cela touche.
C’est de l’ indifférence, qui vient naturellement, pour des évènements que je supportais mal avant, et qui m’auraient fait bondir!
Aujourd’hui, si je m’énerve ou m’angoisse, mon foie, me rappelle à l’ordre, alors je rentre dans un état de réflexion et je ne réagis plus sur le coup de la colère comme avant, c’est presque miraculeux, mon état change doucement!
Peut-être est-ce ainsi que je soigne tout ce qui a blessé mon enfance et adolescence!
Merci Sandra pour ce témoignage.
La vie ne vous a pas épargné.
Je vous rassure cependant sur une chose.
Il n’est plus nécessaire de revivre les traumas
aujourd’hui pour s’en libérer. Les thérapies
quantiques ont laissé derrière elles la psychanalyse
devenue presque obsolète.
Si je comprends bien, vous gérez le stress grâce
à la procrastination.;-) Cela aussi peut se travailler
sans danger.
Bonjour Hannah
Une de mes meilleures amies a eu un cancer de la thyroïde avec une récidive quelque temps après et le décodage biologique s’adapte parfaitement à son cas
Quant à la procrastination mot à la mode sur la Toile je suis arrivée à la conclusion au bout de pas mal d’années de travail intensif sans droit (que je ne me donnais pas bien sûr) à m’arrêter et à prendre du bon temps que c’est non seulement un besoin physique mais aussi une nécessité pour garder un esprit sain et serein. Donc, en résumé, le dimanche n’est plus le jour où je travaille comme une malade mais le jour de repos obligatoire, je procrastine à l’aise et en suis ravie et tu vas rire puisque tu sais que je suis à la retraite mais quand arrive le samedi soir je suis toute guillerette parce que le lendemain c’est dimanche, jour officiel pour « glander » à mon aise.
Donc, oui la procrastination est une nécessité et quand on est passionné par quelque chose on ne remet pas au lendemain ce que nous avons à faire, on le fait
En ce qui me concerne, chère Hannah,
Avec avidité, j’ai lu et relue… ton article apportant un éclairage sur un sujet qui ne m’était pas familier jusqu’à ce jour.
Les mémoires : j’apprends à l’admettre.
La procrastination : c’est une « petite » ou »grosse » bête que chacun se doit d’apprivoiser.
Sans être dans la procrastination, 10 fois ce soir je suis interrompue pour arriver enfin à te répondre.
Comment expliquer ceci ?
Pas facile de comprendre les signes que la vie nous envoie…
Participation modeste mais qui vient du cœur.
Est-ce là mon chemin ?
Hélène
Bonjour Hélène,
J’avais un peu négligé les commentaires dans la préparation
de ma formation on line…
Les mémoires en ce moment, difficile de les éviter!
LA procrastination étant à 90% l’expression d’une peur, il
est plusss question d’apprendre à la débrancher qu’à l’apprivoiser,
elle n’est pas une fatalité.
Je viens juste de lire cet excellent article, le 28 août§ Ce n’est pas de la procrastination : j’étais en vacances ou en déplacement. Et puis je suis ou j’étais un hyperthyroïdien. Mon père était obsédé par le temps, il regardait sans cesse la pendule. Ma mère lui chantait une vieille chanson « ah si l’on pouvait arrêter les aiguilles ». Cette ambiance a déteint sur moi. Quand j’étais petit, et même longtemps après, parfois encore maintenant, j’avais peur d’être en retard ; « serais en retard » était mon leitmotiv. Cela s’est traduit par une accélération du rythme cardiaque.
En regardant objectivement mon présent, en laissant mon père avec sa pendule, tout s’améliore.
Bonjour Marcel(?)
L’hyperthyroidie c’est exactement cela, il faut tout faire vite.
Le stress est dans le corps. Pour le déloger, il ne faut pas
s’empêcher de regarder la pendule mais sentir dans le corps ce que ça fait
que de regarder la pendule…
Après, lorsqu’on prend la voiture, on s’interdit de regarder l’heure car
les jeux sont faits, l’heure à laquelle on est parti détermine l’heure d’arriver….
c’est vrai en 3D mais ce n’est pas vrai dans l’espace quantique.
Dans ce dernier, si vous êtes zen, vous arrivez à ralentir le temps qui
n’est qu’une invention terrestre.