Pourquoi les moines se marient…

Peut-on réussir sa vie seul ?
Cet article est proposé dans le cadre de la Croisée des blogs organisée en Janvier 2012 sur le blog de Michael sur http://www.mon-couple-heureux.com/a-la-croisee-des-blogs-2012/
Je me suis demandée à quel domaine pouvait s’appliquer cette question. Réussir sa vie, pour moi ne put parler que des deux grands facteurs de réussite: l’amour et le travail.
Réussir seul et amour ne me paraissant pas très compatibles, j’ai poursuivi ma réflexion du côté de la réussite au travail.
J’ai balayé le domaine sportif où réussir seul est synonyme de bon classement, et qui dit classement dit compétition donc les autres.
Dans une entreprise qui achète mes services je ne suis pas seul car j’ai un patron et des co-travailleurs avec moi.
J’en étais au self-made man et sa dépendance à ses clients quand l’image du moine que nous avions rencontré lors d’un voyage en Thaïlande au temple de Jade a surgi dans mon esprit.
Ah, me suis-je dit, c’est peut-être un domaine où l’on peut réussir seul, même si les moines œuvrent pour le bien de tous les êtres.
Dans la communion avec le divin, mon « partenaire » n’est pas humain.
Mis à part l’aide dont j’ai éventuellement besoin sous forme d’enseignements, je peux être seul sur ma voie de réalisation et y parvenir.
Les mauvaises raisons qui poussent à réussir seul sa vie spirituelle
Marc-Alain Descamps, philosophe, psychologue et psychanalyse français s’amuse à démanteler avec vigueur les pièges de la quête du divin.
Comme l’être humain est divisé en de nombreuses facettes, la spiritualité étant l’une d’elles, par conséquent, tous ses aspects psychologiques non résolus vont se transposer dans ce domaine.
Son mental va choisir la voie qui lui permet de camoufler les parties sombres de son être dans un justificatif spirituel pour ne pas avoir à les travailler.
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Celui qui est coupé de ses sensations et de ses émotions va choisir la voie du renoncement et du détachement en croyant le vivre alors qu’il ignore totalement la réalité de ses attachements.
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Celui qui n’a jamais eu le droit d’exister ni de place dans sa vie va choisir l’humilité sans savoir qu’il n’ a, en fait d’humilité, qu’une très mauvaise estime de lui-même.
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Celui qui a peur de la foule et ne sait pas s’inscrire dans la société va devenir ermite et fuir les hommes (et les femmes) au nom de l’esprit.
- Le sadomasochiste et l’anorexique vont peaufiner les ascèses du corps.
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Ceux qui sont divisés intérieurement et n’ont pas accès à leur inconscient vont confondre les ombres de leur mental avec le diable en personne .
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Les grands frustrés choisiront la voie zen et la contrainte des pratiques sans jamais travailler leur colère au nom de la rigueur de la voie.
Réussir sa vie…des grands mystiques dénoncent.
Jack Kornfield dans son étonnant ouvrage «après l’extase, la lessive» nous démontre avec beaucoup d’humour comment des êtres spirituels ayant atteint des états avancés de réalisation se retrouvent impuissants à vivre dans la société avec les paramètres relationnels.
Nos réalisations et nos prises de conscience nous dévoilent la réalité du monde, elles apportent des changements mais elles passent.
Nous savons tous qu’après la lune de miel, il y a le mariage et qu’après les élections, la dure tâche de gouverner. Dans la vie spirituelle, il en va de même : après l’extase, il y a la lessive. »
Daniel Odier, écrivain français et spécialiste de la voie shivaïte s’élève lui aussi contre « le grand sommeil des éveillés ».
Chögyam Trungpa Rinpoche, considéré comme une grande réincarnation de la lignée bouddhiste Kagyu (très présente en France) a fondé en Ecosse le premier centre de pratique bouddhiste tibétain en Occident.
C’est au sortir d’une méditation qu’il su qu’il était temps d’abandonner ses vœux monastiques pour devenir un enseignant laïc et se marier.
Son cas n’est pas unique dans cette voie d’éveil.
Un peu à l’inverse des Thaïlandais qui envoient les jeunes prendre l’habit du moine au moins une fois dans leur vie sous forme d’une ordination temporaire, il n’est pas rare qu’au terme de vingt ans de retraite , un moine se voit envoyer dans le monde vivre une vie « ordinaire » afin de mettre en pratique les révélations de sa méditation.
Ce thème était aussi au cœur du film « samsara » de Nalin Pan dans une scène mythique où le moine s’effondre lorsqu’il comprend qu’il n’a pas à choisir entre une vie monastique et une vie de famille mais que son malaise résulte d’une profonde division dont il n’est pas venu à bout malgré ses années de méditation.
Qu’y a t-il donc de si essentiel dans la vie relationnelle ? Est-ce cela réussir sa vie?
- La mise en pratique.
- L’exercice du cœur en temps réel, (la méditation n’étant que les gammes) et la confrontation avec notre égo.
La spécificité de notre incarnation sur terre est la projection en trois dimensions de tout ce que nous sommes à l’intérieur et que nous ignorons.
Que ce soit nos ombres ou nos lumières, nous les projetons à l’extérieur sous forme de situations, de relations ou de personnes avec lesquelles nous entretenons un lien afin de les « travailler » , de les conscientiser, de les aimer et de les unifier en nous.
Quelle merveilleuse mise en scène qu’une relation avec ou sans enfants pour nous révéler tout ce que nous pensions avoir déjà nettoyé ? A l’aube de ce 21 ème siècle, nous avons le choix de vivre en société et en partenariat avec les autres non pas pour survivre comme au début de l’humanité mais pour s’éveiller ensemble.
Si du point de vue de l’esprit, nous sommes les multiples facettes d’un tout, alors nous détenons tous un morceau d’unité que nous pouvons partager, échanger afin d’agrandir notre vision et notre réalisation.
Pourquoi réussir sa vie seul quand l’autre a justement ce qui me fait défaut ? Chacun a la place où il excelle en inter-dépendance et co-création avec le reste de l’humanité. On peut rêver, n’est-ce pas?
Conclusion
Et pourtant ce sujet est au cœur de notre actualité. Sur le plan économique la Chine ne cesse d’allonger des fonds afin d’éviter un effondrement de l’économie mondiale avec ce singulier adage :
A quoi cela nous sert-il d’être les maîtres du monde si nous sommes tout seuls à jouer dans la course ? »
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La Thaïlande vous intéresse? Voyez cet article, au pays des bouddhas

Bonjour Hannah,
Ah j’adore ton article !
Parfait les pièges de la quête du divin, après l’extase la lessive, le grand sommeil des éveillés. il faut que je lise ces auteurs.
Je reconnais mon chemin, les pièges, puisque comme je le raconte dans un de mes articles, j’ai connu des éveils, l’extase mystique et je sais où se trouve les pièges.
En fait on peut être dans un « sortilège » spirituel tout comme matériel.
J’ai dû faire la lessive après l’extase c’est clair…et elle n’est pas terminée. Elle ne le sera jamais d’ailleurs.
Mais je trouve très intéressant la confrontation à son égo, avec amour bien sûr et amusement même car sinon c’est encore un piège.
C’est bien pour cela que j’ai choisi les contes de fées car ils relient matière et esprit avec leur simplicité.
Merci pour ton bel article
Elisandre
Bonsoir Elisandre,
Tu as raison, mon article parle bien des sortilèges spirituels. je l’ai présenté à la croisée des blogs de développement personnel.org. Ton approche pique aussi ma curiosité. Pour ce qui est des livres que je présente, Daniel Odier a écrit pas mal de livres dont son premier « tantra » qui parle de l’amour absolu. Je le trouve passionnant en tant qu’écrivain mais aussi en tant qu’humain. Je l’ai suivi une dizaine d’années.
Quand je serai sortie des contingences de blog (installation du pdf à télécharger!) j’aimerais en savoir plus sur ta vision.
Merci pour ta participation hannah. 🙂
C’est un plaisir, sans ton initiative cet article n’aurait pas vu le jour!
Bonsoir à toutes et à tous
A la lecture de cet article je dirai tout d’abord
que la vie monastique contrairement à ce que beaucoup pensent n’est pas vie de solitude au sens je suis tout seul
il y a l’énergie de groupe et l’égrégore énergétique créé par les moines en méditation est une force qui anime tous les moines
de plus ils travaillent souvent sur des exercices tantriques qui augmentent l’énergie vitale
j’ai eu l’occasion de participer à des méditations des moines de Gyuto (ceux qui en chantant arrivent à dédoubler leur voix avec une puissance dans les graves impressionnante
a ce sujet j’ai acheté leur CD mais çà n’a rien à voir avec le fait de les entendre méditer en live
en plus j’étais au 1 er rang donc plus près pour ressentir l’énergie dispensée
bref un souvenir inoubliable
un peu comme les tambours chamaniques … bon je m’éloigne un peu ce n’est pas du même registre
pour conclure je vais poster cet article sur mon blog car je l’ai beaucoup apprécié
quelqu’un connait les moines de gyuto ?
si oui je souhaite avoir leur avis sur leurs chants
andré tanzi
http://www.idees-detentes.com
Bonsoir André,tu n’as pas fait de fausses manips. C’est akismet qui détourne les commentaires pour éviter les spams. Or je ne travaille que les week ends donc je suis peu disponible les vendredis,samedis et dimanches mais libre le reste de la semaine…je n’ai pas rencontré les moines de Gyuto mais j’ai beaucoup fréquenté les centres bouddhistes français Dagpo et Karma Migyur Ling. Par contre, j’ai appris à travailler la voix de pharynx (qu’utilisent les moines de Gyuto et les Monghols) avec un chamane qui, lui avait appris auprès d’eux.
Bonjour à toutes et à tous
j’ai déjà écrit un commentaire sur cet article mais j’ai du faire une fausse manip il n’apparait pas
eh oui quand la vie nous a déçu quand les facteurs de réussite comme le travail et l’amour ne nous ont pas convaincu
la solution est elle dans l’isolement d’une vie spirituelle à la « mode » moine ?
Pour moi c’est une solution possible
sachant que si il y a l’isolement dans la vie des moines ils forment un égrégore vibratoire qui les relie ensemble
et donc moins seul d’une certaine façon
çà me fait penser aux moines de Gyuto (ceux qui récitent des mantras avec une voix très grave et dédoublée)
vu ce qu’ils dégagent au niveau énergétique je pense qu’ils peuvent accéder à des plans de conscience que nous ne pouvons atteindre
par contre pour ce qui est de la vie sociale comme nous la conaisspns là je pense que c’est plus difficile
autre solutin de la voie moniacale c’est par vocation
genre boddhisatva ou appel de Dieu directement
au fait qui d’entre vous connais les moines de Gyuto
ils m’ont vraiement impressionné quand je les ai vus lors d’un déplacement à paris
en plus j’étais au 1 er rang donc j’ai pu me rendre compmte de la puissance de leur mantras
j’aimerai bien partgaer avec vous sur ce sujet
donc si quelqu’un connait ?
je suis preneur
andré tanzi
http://www.idees-detentes.com
Bonsoir André,
Je suis ravie de cet échange de liens. Pour ma part, j’aimerais que tu m’inscrives aussi sur ta blog roll et que mon nom apparaisse au début de l’article comme tu l’as fait pour d’autres. En échange, je rajoute un lien au bas de mon article sur forme sante ideale pour dire qu’il peut aussi être lu sur idees-detentes.com.
bonjour hannah
désolé pour cette confusion ce n’était pas volontaire bien sur
je corrige tout de suite mes erreurs
au début je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’un article sur un festival de blog
bref encore désolé
bonne journée
« Pourquoi réussir seul quand l’autre a justement ce qui me fait défaut ? »
C’est peut-être là le point de désaccord !
Comment être sur que l’autre a bien ce qui me « comblera » : au sens » fera le complément de mon être » ?
Et n’a-t-on pas souvent autant de déceptions que pour celui qui reste vraiment seul ?
Pour André, j’ai depuis longtemps un CD des moines de Gyuto, et lorsque je l’écoute je ressens comme une plongée dans l' »être ».
Bonsoir Chris,
Tu as raison, on ne sait jamais à quoi s’attendre dans la relation.
L’intérêt cependant, c’est d’accepter ce que me renvoie l’autre au niveau de mes projections non conscientes.
La sensation de manque vient souvent de l’enfance. Il serait illusoire de croire qu’un(e) conjoint (e) puisse combler ce manque.
Pour se sentir enrichi dans la relation, il est urgent de passer au stade de l’interdépendance, c’est à dire sortir de la dépendance.
On est d’accord que pour relativiser la déficience parentale ,on investit dans l’idéalisation de l’autre . Si chacun pouvait reconnaître que l’autre est « autre » , il n’y aurait plus de conflit :).
De quelle façon j’ai besoin de l’autre ? Comment je l’investis? La sempiternelle question de l’idéalisation . L’autre est toujours un potentiel idéal , quel qu’il soit , de la mère 🙂 On met de la mère partout , on investit ce rêve d’être comblé , au chaud , douillet , pas de conflit , tout sucre , tout miel , miam !! L’autre est toujours un potentiel nourricier .Et dans une relation à 2 c’est toujours comme ça que ça fonctionne , non ?
Alors oui , je valide comme tu le dis Hannah , l’urgence de passer au stade de l’interdépendance .
Aimons -nous les uns les autres et soyons au service les uns des autres , je suis prête :).
Bonsoir Martine,
Je pense que l’autre peut être plus qu’un potentiel nourricier, un véritable compagnon qui me fait découvrir justement qu’il est quelqu’un d’autre que ce que mon mental aimerait qu’il soit. C’est ça l’amour aussi.
Oui Hannah , je suis d’accord avec ça . Ma difficulté reste que « nourricier » ou « unique et particulier » , l’autre , je le rêve quand même . Est-il vrai ?
Oui, l’autre, je le rêve jusqu’à ce qu’il fasse ou dise quelque chose qui me dérange. Si, à ce moment là, je ne cherche pas à le contrôler mais que je cherche en moi seulement les causes de mon malaise, alors l’autre devient bien quelqu’un d’autre. Je peux dire que j’ai réussi à l’accepter comme il était, et l’acceptation est un premier pas vers l’amour.
Allô Hannah,
Je comprends et en même temps je ne comprends pas la vie des moines. En tant qu’êtres humains, nous sommes venus ici dans un corps physique pour mener une vie terrestre d’êtres humains, avec ce que ça comporte. Nous avons fait ce choix à un moment donné. Nous avons choisi d’être incarné.
D’accord, nous sommes d’abord des êtres spirituels venus ici pour mener une vie terrestre. En «se retirant du monde ordinaire» pour n’être qu’avec leur spiritualité, les moines ne sont pas seuls.
Ils vivent ensemble sous un même toit dans un monastère.
Qu’est-ce que les moines fuient par rapport au monde ordinaire? Qu’est-ce que les gens ordinaires fuient par rapport aux moines?
J’ose une réponse : les moines fuient en partie leur incarnation terrestre tandis que les gens ordinaires fuient en partie la spiritualité. C’est ma vision.
Je n’ai jamais rencontré de moines et je n’ai pas fait non plus ton cheminement pour comprendre.
Trop de spiritualité et pas assez d’incarnation versus pas assez de spiritualité et trop d’incarnation. Dans un cas comme dans l’autre, tant le moine que la personne ordinaire ont besoin des autres.
Namasté!
Sco!
Bonjour Sco!
Tu sais que nous avons quelques petites heures de décalage avec toi ici donc tes 2 commentaires sont arrivés au milieu de la nuit!
Je suis assez d’accord avec le fait que beaucoup se lancent dans la vie spirituelle par fuite e l’incarnation d’où le coup de pied au c…l des maîtres pour envoyer leur disciple dans la vie incarnée. A l’inverse les Thaïlandais , au lieu de faire l’armée obligatoire, font un séjour obligatoire chez les moines, ce qui les branche sur la possibilité d’une vie spirituelle. Je ne connais pas d’autre religion qui fait ça!
Bonjour Hannah,
Merci pour ton article. Personne ne peut réussir seul, nous sommes tous interdépendants les uns des autres. Même le moine sur la voie de l’accomplissement à besoin d’un environnement extérieur calme et propice. Cela ne dépend pas que de lui. Les enseignements suivis par le moine proviennent d’autres moines qui eux-mêmes ont suivis des enseignements. Le Buddha lui-même a suivi des enseignements avant de découvrir l’éveil. Tout comme ton blog existe car quelqu’un a inventé l’internet grâce d’autres avant ont inventés l’informatique. L’informatique qui n’a put exister parce que l’électricité a été inventé, etc….. C’est un peu bête de croire que l’on a fait si ou ça seul lol.
Le but d’une retraite est d’avoir les meilleures conditions possibles pour méditer et apprendre à se connaître, à voir son mental partir dans toutes les directions lol. Comme pour un sportif de haut niveau qui fait des exercices physiques, travaille son mental, fait attention à sa diététique pour être dans les meilleurs conditions le jour de la compétition 😉
Se couper du monde, c’est être seul face à soi-même. C’est savoir se regarder, s’observer pour ne plus alimenter notre mode de réaction par rapport aux pensées. En mode classique, c’est je lis un truc ou j’entends un truc ET BOOM, pleins de pensées arrivent sur le mode : je suis d’accord là, pas d’accord là, blablablabla
Le but de l’éveil est très simple, c’est éteindre tout ces feux intérieurs. C’est se ficher la paix à soi-même lol. C’est prendre chaque instant tel qu’il est ni plus, ni moins. C’est ne plus alimenter les concepts mentaux, ne plus réagir sur le mode, ça s’est bien je prends ou bien ça je ne veux pas, je rejette et j’évite. La réalité ultimement est neutre, c’est notre esprit qui crée toutes les névroses et les projections inutiles. Il suffit d’observer ce que l’on ressent quand on est face par exemple à un beau paysage, on le savoure et c’est tout.
Pour reprendre une citation de Za Rinpoche: « Il n’y a aucun chemin pour atteindre le bonheur, le bonheur lui-même est le chemin »
Après pour un moine, s’il se marie c’est très bien sinon c’est très bien aussi. J’ai eu la chance d’en côtoyer et ils sont extraordinaires car ils sont ancrés dans l’instant présent, pleins d’humour et toujours spontanées, il n’y a plus de calculs mentaux. C’est vraiment très inspirant et ça donne la voie à suivre 😉
Il y a des gens dans notre vie qui sont identiques sans être des moines. Pour être ainsi, c’est à la fois très simple et compliqué car on n’a jamais vécu ainsi. ll faut beaucoup de détâchement par rapport à soi. C’est un entrainement et en même temps un pur bonheur au quotidien de ne plus se prendre au sérieux et vivre sa vie 😉
Merci Jonathan pour tes longues explications.
Tu l’as bien décrit, là où les éveillés sont, ils n’y a plus de qualificatifs mentaux pour déterminer si ils sont dépendants, inter dépendants ou quelque autre étiquette. Ce moine que tu vois en photo est un éveillé que nous avons rencontré à Chang Mai et qui rayonne ce que tu expliques: la vie dans l’instant.
Ce qui est formidable aujourd’hui, c’est que nous pouvons les approcher même en France et suivre leurs enseignements. As tu un lama racine en France?
Bonjour Hannah,
Je suis encore un grand novice en ayant démarré et découvert la méditation en décembre 2010. Je n’ai également passé que 4 mois en France depuis ce moment donc je n’ai pas de Lama racine. Celui par lequel j’ai vraiment tout appris, c’est Bruno Lallement, tu en as peut-être déjà entendu parler. J’ai suivi et suis encore tous ces enseignements donc on peut dire que c’est comme mon Lama racine lol. C’est d’un nouveau genre comme tout ce fait par internet. C’était parfait comme je vis au Japon sans bien maîtriser la langue 😉
J’ai eu l’occasion de pratiquer le Zazen en France et de visiter quelques temples au Japon et en France pour de plus courte expérience « réel ».
Et toi, qui est ton Lama racine?
C’est Sogyal que l’on voit dans le film « little buddha » mais j’ai longtemeps suivi les enseignements à Montchardon et Dagpo. Est-ce que le Japon est vivable après Fukushima?
Pas de souci au Japon, je sais pas de tout ce qui se passe à Fukushima. Mais dans ma vie de tous les jours à Osaka, rien à changer, c’est comme avant le tremblement de terre 😉
Bon dimanche 😉
Bonjour Hannah, je découvre ton article aujourd’hui. je crois que l’on a tous un chemin à suivre qui nous est propre et c’est à nous seul de le trouver avec tout ce que l’on est à l’intérieur.
zenie
Bonsoir Zénie et merci de ton passage sur mon blog.
Tu as raison mais parfois y a pas de mal à se faire aider… jusqu’à ce que ce soit bien clair qu’on peut le faire tout seul!