Pour réussir sa vie, trois raisons de ne pas passer à l’action

Passer à l’action pour réussir sa vie, un remède un peu simpliste

Et si vous vous préoccupiez aussi de votre état intérieur avant de penser à réussir sa vie ?


Cet article fait suite à « Comment être heureux quand on souffre », au chapitre passer à l’action.


Mathieu du blog « penser et agir » nous pose la question :Comment faites-vous pour savoir qu’il est temps de passer à l’action? Cet article est écrit dans le cadre de la croisée des blogs de développement personnel.org


A cette question, mon aspect masculin répond : c’est après avoir franchi les étapes A B et C, en fonction de l’avancement du projet, lorsque tous les ingrédients sont réunis, que passer à l’action va enfin porter ses fruits .


C’est une voie bien balisée mais vous avez probablement remarqué que vos efforts n’étaient pas toujours couronnés de succès.


Vous avez appliqué toutes les stratégies que vous avez trouvées sur le web mais vous n’avez pas résolu l’équation reproductible à souhait où:

passer à l’action = réussir sa vie.


Parfois, au contraire, vous ne faites rien de particulier et tout fonctionne sans accroc et sans effort. Vous êtes heureux, vous ne pensez même pas à ce que signifie « réussir sa vie »


Ma part féminine, de son côté, répond: c’est au moment où vous en avez l’intuition que vous pouvez passer à l’action. Vous ne savez pas pourquoi mais vous sentez que c’est le bon moment.


Mes deux cerveaux réunis répondent, ce n’est pas quand, mais dans quel état on doit passer à l’action pour espérer obtenir le résultat escompté. En fait, mieux que passer à l’action, cherchez à mener l’action juste.


Or, pour mener une action juste, vous devez savoir dans quel état vous êtes au moment où vous semez les graines. Votre état du moment détermine grandement le goût des fruits de votre action.


Vous devez savoir si vous êtes en train de passer à l’action ou si vous êtes en pleine réactivité.


1-Evitez de passer à l’action en réaction à une situation


Si vous êtes confus et n’avez pas une idée claire de l’action à poser, c’est que vous résistez à ce qui se passe.


Vous refusez la situation parce que ce n’est pas ce que vous voulez.


Si vous ne savez pas si vous êtes prêt, si vous piétinez parce que ça n’avance pas, c’est probablement que vous cherchez à fuir un état intérieur.


Petit résumé des épisodes antérieurs:


Révisons le processus en 7 étapes de l’article précédent  dans l’exemple d’un cadre affectif :


Est-ce le moment de rencontrer quelqu’un, êtes-vous prêt à passer à l’action pour mettre en place un projet relationnel ?


Fermez les yeux. Que ressentez-vous par rapport à votre projet ? Vous êtes seul et vous aimeriez vivre avec quelqu’un ?


Posez-vous la question de façon plus précise :Vous sentez-vous seul en ce moment précis ?


Si c’est le thème de l’argent qui vous préoccupe, posez-vous la question : à cette seconde précise, ai-je une insécurité financière ?


Vous êtes mal non pas parce que vous êtes seuls mais parce que vous résistez à la situation d’être seul pour le moment.


Vous êtes seul c’est un fait, mais vous n’avez pas encore accepté la situation.


Tirez les rideaux, vous n’êtes pas du tout dans un instant présent qui serait pure solitude, vous êtes dans un tunnel que vous avez appelé « marre d’être seul »et ça fait longtemps que ça dure ! (vous pouvez faire l’exercice avec un tunnel nommé « marre d’être pauvre »).


Remettez-vous à respirer et mesurez depuis combien de temps le malaise dure. Acceptez que pour le moment ce soit votre présent.


Ne tombez pas dans le vulgaire piège de répondre, ça fait longtemps que c’est comme ça.


Jusqu’ici vous étiez en résistance (marre de) et pas dans l’acceptation que c’est ainsi pour le moment, ni dans le lâcher prise qui permet de faire évoluer les situations.


En d’autres termes, la résistance vous faisait stagner dans la difficulté de la solitude ou de la pauvreté.


Observez-vous, quel type d’émotion êtes-vous en train de vivre, que ressentez-vous? Peur, tristesse, colère, abandon, rejet, solitude, isolement…


Rappelez-vous que cet état est sans doute un état du passé de votre enfant blessé.


Ce que vous prenez pour une solitude d’adulte est en fait une solitude d’enfant qui vous vient de très loin et qui frappe à votre porte d’adulte pour que vous en preniez conscience.


C’est à l’enfant en vous que vous résistez. Acceptez quelques instants de ressentir la solitude de l’enfant. Accordez-lui d’être le témoin de ce que cet enfant a vécu.


Revenez ensuite à aujourd’hui et demandez-vous quelle action serait juste pour sortir de la situation d’être seul?


Sortir, aller voir des amis, vous inscrire sur un site, faire un speed-dating, vous inscrire sur OVS (on va sortir) ?


Si vous êtes dans une insécurité financière, c’est peut-être faire un crédit ou demander une rallonge de crédit.


Si vous posez tous ces actes sans vous connecter à votre émotion d’abord, vous êtes en réaction et pas dans passer à l’action.


Vous vous faites croire qu’en allant en boite, que vous allez éradiquer la solitude de l’enfant que vous étiez.


Vous espérez, en faisant un crédit, sortir d’une insécurité ou d’une peur du lendemain que vous aviez quand vous étiez petit.


La vie que vous menez n’est pas responsable de votre état, c’est votre état qui est responsable de votre vie. Votre solitude (ou votre insécurité pour le cas des finances) vient d’avant. Jusqu’ici, vous n’avez fait qu’y résister.

2-Évitez de passer à l’action dans un fort état émotionnel


Lorsque quelque chose ne fonctionne pas dans votre vie, c’est que vous êtes court-circuité par une mémoire ou une croyance (non consciente) qui se traduit par un état émotionnel.


Si quelqu’un vient de vous quitter ou si vous venez de quitter quelqu’un, vous allez vivre un moment de solitude, la perte de la présence de l’autre etc.


Si l’état persiste et si la solitude s’installe, c’est que vous êtes en pleine turbulence émotionnelle non consciente.

Calmer la tempête avant de passer à l’action, un secret pour réussir sa vie.


Ce n’est pas le moment d’écouter les autres et les conseils qu’on va vous donner pour vous réconcilier, divorcer ou chercher une autre relation.


Votre solitude d’enfant ou votre sentiment d’abandon, de trahison vient de se mélanger à la séparation que vous vivez adulte.


En fait, vous n’êtes plus en état de savoir s’il faut faire le deuil de la relation ou chercher la réconciliation.


Vous devez d’abord démêler les émotions.


Vous êtes hors course, vous venez de tomber sur une blessure ! Le jeu est arrêté temporairement pour que vous puissiez vous recentrer sur votre moment présent : vous n’êtes plus en état d’agir.


Il se passe quelque chose en vous que vous ne maîtrisez pas et qui demande à être vécu.


Si vous persistez dans l’action, vous allez le faire du haut de la blessure et de la résistance à la blessure et vos actes seront irrémédiables.


Vous voudriez passer à l’action, dans la certitude que le problème vient de l’extérieur et qu’il est à régler au présent.


Voici un conte initiatique soufi sur les mauvaises raisons de passer à l’action.

Le fils de Nasreddine avait treize ans. Il était tellement complexé qu’il refusait de sortir de la maison. Son père lui répétait toujours qu’il ne faut pas écouter ce que disent les gens parce qu’ils critiquent souvent à tort et à travers, mais le fils ne voulait rien entendre.

Nasreddine dit alors à son fils :« Demain, tu viendras avec moi au marché. »
Fort tôt le matin, ils quittèrent la maison. Nasreddine Hodja marchait tranquillement avec, à côté de lui, son fils monté sur l’âne. Deux hommes passèrent à ce moment.

– Non mais regardez ça, dit l’un d’eux, voyez comment on éduque les enfants de nos jours : le jeune profite de l’âne alors que le vieil homme s’épuise à marcher !

Ayant entendu cela, Nasreddine et son fils échangèrent leurs places. Quelques minutes plus tard, ils croisèrent à nouveau deux passants.

– Quelle honte, dit l’un d’eux, ce père indigne est tranquillement sur son âne alors que son pauvre fils est obligé de marcher à grands pas pour rester à sa hauteur !

Nasreddine et son fils décidèrent alors de s’installer tous les deux sur l’âne. Un groupe de trois femmes ne tarda pas à croiser leur route.

– C’est terrible, dit l’une d’elles, cette bête va bientôt mourir sous le poids de ces deux fous !

Cette fois, Nasreddine et son fils se mirent à marcher tous les deux à côté de l’âne.

– Idiots ! s’exclama un autre passant. Pourquoi marchez-vous sous cette chaleur alors que vous avez votre âne pour vous porter ?

Ne sachant plus que faire, le père et le fils rentrèrent chez eux.

– Tu vois, dit Nasreddine à son fils, n’hésite pas à agir comme tu l’entends, puisque de toute façon tu ne réussiras jamais à plaire à tout le monde !

Le cinquième jour, Nasreddine et son fils arrivèrent au marché portant l’âne sur leurs épaules. Les hommes éclatèrent de rire :« Regardez ces deux fous ; il faut les enfermer. Ce sont eux qui portent l’âne au lieu de monter sur son dos.»

Et Nasreddine Hodja dit à son fils :« As-tu bien entendu? Quoi que tu fasses dans ta vie, les gens trouveront toujours à redire et à critiquer. Il ne faut pas écouter ce que disent les gens. »



Si vous passez à l’action en fonction de ce que les autres attendent de vous…ou des conseils que vous recevez, vous êtes dans la réaction.


Vous êtes seuls à savoir ce qu’il est juste de faire, une fois dégagé de votre état émotionnel.


3- Évitez de passer  à l’action dans un sauvetage


Bonne nouvelle, vous n’êtes pas responsable des états intérieur de l’autre. Ça, c’est l’antidote de la culpabilité.


Vous y parviendrez si vous avez  réussi l’étape qui consiste à vous occuper de vos états intérieurs.


Une fois que vous avez compris que vos états (ceux qui existent à l’intérieur de vous sous forme de mémoires) sont déclenchés par des situations mais qu’ils n’ont rien à voir avec les situations… vous pouvez faire l’équation inverse.


Ce n’est pas parce que vous déclenchez des états chez quelqu’un que vous êtes responsable de son état intérieur.


Cela ne veut pas dire que vous pouvez en toute impunité faire du mal aux autres en pensant que c’est leur problème.


Vous pouvez être présent, ouvert, compatissant, à l’écoute mais en aucun cas coupable ou responsable de leur état.


Une fois que vous avez appris à lâcher prise pour vous-mêmes, vous savez que c’est une ressource que les autres peuvent développer. Ils sont libres d’apprendre ou pas qu’ils sont responsables de leurs états intérieurs.


Vous savez que vous n’êtes pas la cause, juste celui ou celle qui appuie sur le bouton déclencheur des émotions des autres.


Réussir sa vie, c’est ne pas vous sentir coupable et arrêter de passer votre temps à secourir tous les hérissons qui s’aventurent sur le bord de la route.


Vous retrouvez le plaisir de la spontanéité et vous arrêtez de marcher sur des œufs par peur d’écraser quelqu’un ou de vous attirer les foudres.


En accord avec les Toltèques


Le quatrième accord toltèque nous dit : faites toujours de votre mieux. Cela ne signifie pas, soyez un gentil petit garçon ou une jolie fifille et faites comme il faut.


Il est plutôt question de poser des actes justes qui ne soient pas en réaction à vos émotions.


Posez des actes qui vont dans le sens de ce que vous voulez pour votre vie, seulement quand vous êtes sortis du tunnel.


Les seuls actes que vous ayez à regretter sont ceux que vous avez  posés en état d’ivresse émotionnelle.


Ce sont aussi ceux que vous n’avez pas posés parce que pris dans l’inhibition d’une résistance à ce qui est ou pris dans la violence de la réactivité.


C’est souvent à cet instant précis que vous vous fâchez définitivement avec quelqu’un, que vous rompez une relation, que vous prenez votre sac pour aller vivre à Ouagadougou ou que vous mettez un poing dans la figure.


C’est aussi à cet instant précis que vous achetez une entreprise qui stagne ou que vous faites des choix incohérents.


Vivre l’instant présent et le 4 ème accord toltèque


Le moment présent, quel qu’il soit n’est jamais l’ennemi à abattre puisqu’il est votre seule source de vie.


Si votre présent est un état émotionnel, occupez-vous de votre état.


Le moment présent n’est pas une solution d’attente en vue de jours meilleurs, il ne peut pas y avoir de futur si vous n’êtes pas dans le présent dans une action cohérente avec vos désirs.


Ne confondez pas instant présent et résistance à l’instant présent !


Voici quelques effets immédiats si vous prenez soin de votre état intérieur :

  • Diminution du stress
  • Déblocage inattendu de la situation
  • Capacité à agir
  • Retrouver le calme intérieur
  • Attirer du nouveau dans notre vie

et pourquoi pas…réussir sa vie!

Et vous, avez-vous déjà résisté à l’action pour vous occuper d’un état intérieur? Commentez!




Hannah

62 commentaires

  1. zenie le 16 septembre 2012 à 22 h 15 min

    Bonsoir Hannah, prendre soin de mon état intérieur est la chose à laquelle j’attache le plus d’importance depuis un moment.

    Pour moi c’était avant tout une question de survie car je suis tombée dans deux histoires d’amour où j’éprouvais un attachement incontrôlable pour la personne et je ne maîtrisais absolument rien.A partir de là tout n’est que souffrance et tu as l’impression d’être tombée dans un trou noir, isolée de tout car personne ne te comprend vraiment, tu as l’impression d’être tout seul au milieu de la tempête qui dure, qui dure…tout en faisant comme si tout allait bien pour ne pas polluer les autres avec ta merde du moment.

    Une fois sortie de ce merdier, la première chose à faire est de se protéger et la deuxième est de comprendre comment tu fonctionnes pour limiter les dégâts à l’avenir. Ce que je retiens, c’est que rien n’est simple dans les émotions.

    zenie



    • adminhannah le 18 septembre 2012 à 20 h 54 min

      Bonsoir Zénie,
      A propos des émotions, tu as raison, c’est comme pour
      apprendre à conduire, il y a des techniques qui aident
      à surfer sans se faire engloutir.
      Se mettre à l’abri est une bonne chose pour se remettre
      de ses blessures et puis un jour, on sort de la peur, dans
      un nouvel espace intérieur qui permet de rester face à l’autre
      sans se laisser déstabiliser.
      On ne croise plus du tout le même type de personnes qui nous
      ont fait souffrir ou plutôt qui ont révélé notre blessure d’enfant.



      • zenie le 18 septembre 2012 à 22 h 55 min

        Bonsoir Hannah, ces attachements incontrôlables viennent de l’enfance ?
        Moi j’en ai déduis qu’il y avait des forces contre lesquelles j’étais impuissante et que je devais apprendre à devenir plus forte dans ma tête pour pouvoir les combattre.

        zenie



        • adminhannah le 19 septembre 2012 à 8 h 18 min

          Oui Zénie,
          Tu sais avec quelle force un bébé est capable de s’agripper à un doigt
          d’adulte le jour même de sa naissance? Et bien c’est un peu pareil au
          niveau affectif, il a cette me^me force d’attachement qui lui permet
          de se mettre en lien avec les humains de son monde.
          Lorsque la réponse parentale n’est pas à la hauteur, soit parce que les
          parents sont absents(mais surtout la mère à cet âge-là), soit parce qu’ils
          ont d’autres enfants dont ils doivent s’occuper ou parce qu’ils souffrent
          eux-mêmes de blessures telles qu’ils ont du refouler leur capacité
          aimante pour ne pas trop souffrir, bref, quand le bébé n’obtient pas
          la réponse attendue, il finit en grandissant par se couper de ses élans
          affectifs pour ne pas souffrir de la non réponse.
          Or, dans une rencontre amoureuse, les refoulements sont temporairement levés.
          On retrouve donc sa capacité aimante de façon brutale et on l’investit
          sur un amoureux en pensant que c’est la seule personne au monde dont nous
          avions besoin.
          Or, dans cette capacité aimante, il y a certes une adulte mais aussi beaucoup
          de cet enfant et ce bébé que nous étions. Nous sommes donc fragiles, vulnérables
          et souvent, nous nous comportons en véritable enfant. C’est pour cela que les
          blessures infligées dans une relation nous touchent tant, elles viennent
          raviver l’enfant blessé.
          Il n’y a qu’une seule personne au monde que nous aurions voulu avoir enfant
          pour nous tout seul, c’est notre mère.C’est un peu comme si nous demandions
          à notre homme de remplacer la mère que nous n’avons pas eue.
          Bien sur il ne peut pas, sans compter qu’il a lui aussi ses blessures ravivées.
          Bref, ceci est valable pour les hommes aussi .
          C’est là qu’interviennent le développement personnel et surtout la thérapie,
          même brève, pour dissocier l’enfant qui souffre de l’adulte tout à fait capable
          d’être dans un lien affectif.
          Bon je t’ai fait une réponse un peu longue mais cela vaut la peine de se pencher
          dessus lorsqu’on décide à nouveau de s’engager avec quelqu’un.



          • zenie le 19 septembre 2012 à 8 h 57 min

            Merci Hannah, j’aime les réponses longues, mon esprit a besoin de détails et ce que tu as écrit m’éclaire beaucoup. Dans ma première histoire, je me souviens que je me réveillais la nuit pour pleurer, je comprends mieux maintenant le rapport comme un bébé qui pleure la nuit.
            Merci beaucoup.

            zenie



            • adminhannah le 19 septembre 2012 à 14 h 25 min

              oui Zénie, c’est important cette prise de conscience sinon on
              passe des années de sa vie à se protéger pout ne pas souffrir
              au lieu d’aller de l’avant vers l’accomplissement de nos désirs



              • zenie le 21 septembre 2012 à 5 h 53 min

                Bonjour Hannah, le fait de revivre ses souffrances de l’enfant a quel but ? Les guérir, les comprendre, voir la vie autrement ?

                zenie



                • adminhannah le 21 septembre 2012 à 7 h 54 min

                  En fait Zénie, c’est pour les vivre et pas les revivre.
                  Les traumas de l’enfance sont protégés par une immunité psychique
                  qui d’un côté nous protège de trop d’émotions destructrices,
                  mais de l’autre réduit notre espace de conscience; Un peu comme
                  comme les globules blancs qui empêchent les bactéries de détruire le corps.
                  Les traumas sont comme enfermés dans une banque et nous sont rendus
                  à la majorité!
                  La vie spirituelle a pour but de nous rendre »entiers ». Dès que nous
                  sommes en âge de le supporter, la vie nous rejoue les films refoulés
                  afin que nous puissions les vivre en conscience et retrouver notre
                  entièreté.
                  C’est valable pour tout le monde mais, au moment où la vie nous rejoue
                  le film, comme il est un peu différent, personne ne le reconnaît et
                  croît que c’est une épreuve ou une tuile qui vient de Dieu, du diable
                  ou de l’injustice des humains.



  2. Jonathan le 17 septembre 2012 à 7 h 15 min

    Merci pour l’article très intéressant, j’apprécie de te lire en trouvant de beaux compléments aux enseignements que je suis. En effet, c’est vraiment quand on se fait prendre par le ressentie qu’on fait bêtises en faisant ou ne faisant pas des choses qui auraient été évidente en temps de calme intérieur. Une fois l’émotion repartie, on le regrette en voyant plus clairement les choses avec un angle de vue élargie. Sous le coup de l’émotion, c’est très rétrécie, il n’y a plus que cet objet dans notre champs de conscience et plus tout le reste que ce soit dans le négatif ou le positif.

    A l’inverse en ne suivant pas le ressentie, on passe un « sale moment » quand ça arrive avec des sensations, des images mentales, la petite voie dans la tête qui essaye de nous convaincre mais ensuite c’est la satisfaction de ne pas s’être laissé prendre et d’avoir fait ce qui était le plus approprié (ne pas avoir suivi l’émotion).
    Comme pour tout, le plus dur est le début, et après c’est un peu moins difficile de rester là en observateur du brouahahah intérieur.
    Malgré tout, je sais que tout peux arriver avec de nouvelles circonstances et une moindre vigilance et voila que ça repart pour un tour lol.
    A+ et bon courage à tout le monde pour ne plus suivre son ressentie, pour ne plus le prendre pour la réalité. C’est une indication mais rien de plus.



    • adminhannah le 18 septembre 2012 à 21 h 02 min

      Bonsoir Jonathan,
      Comme tu le dis, le développement personnel, la thérapie et la spiritualité
      peuvent faire bon ménage car tous trois peuvent mener à la paix intérieure.
      J’aime bien ce que tu dis à propos de ne plus suivre son ressenti car il
      peut être totalement induit par le mental.
      Alors si on ne peut plus se fier à ce qu’on sent… mais qui sent?



      • Jonathan le 20 septembre 2012 à 9 h 48 min

        Merci pour la question très intéressante. Je dirais que nous sommes fait d’un corps en constante transformation selon d’innombrables paramètres dont certains ont plus d’impacts comme ce qu’on ingurgite, l’exercice physique de se corps, sa génétique, les chocs passés (maladie, accident), etc….

        Au sein de se corps, il y a comme un écran de cinéma vierge. Certains appellent cela le champ de conscience, d’autres notre vrai nature selon les traditions. C’est cela qui permet de sentir car sans écran pour projeter le film, alors pas de film possible.

        Le grand problème pour beaucoup d’entre nous est de prendre le film projeté sur l’écran pour la réalité et non pas comme un film justement. Le monde peut alors passer très vite selon le film qui se déroule en monde merveilleux ou en enfer sur terre.

        Tous ces films sont de bons indicateurs des nœuds en nous, car en permanence même en méditation, nous expérimentons d’innombrables choses sans qu’il ne se passe rien (c’est plutôt assez calme) puis soudainement un événement déclenche un film sur l’écran et c’est partie pour tout un jeu de réactions.

        Le film n’est pas fiable car il s’est construit au fil du temps pour assuré notre survie, pas pour nous apporter la paix et la sérénité. Il est donc adapté pour des décisions de survies mais dans notre monde actuelle, ce n’est vraiment pas le plus approprié bien que cela reste extrêmement facile de se faire attraper. Notre génétique ne suivant pas le rythme de la rapide transformation du monde.

        Je termine par une citation du Dalaï-Lama « ne pas se laisser aller à ses tendances est aussi difficile que de monter une lourde pierre au sommet de la montagne, alors que se laisser aller à ses tendances est aussi facile que de laisser tomber cette lourde pierre du sommet de la montagne. » ……………….
        A+



        • adminhannah le 20 septembre 2012 à 13 h 59 min

          Merci Jonathan pour ton commentaire riche.
          Il est très difficile d’expliquer que ce que
          nous vivons est un film. C’est véritablement
          la matérialisation de notre espace intérieur
          et de notre taux vibratoire du moment.
          Il est très réconfortant de croire qu’on peut
          changer le film en agissant sur le monde.
          C’est comme vouloir sauter dans l’écran quand
          on a au cinéma.
          Il est aussi très décourageant de voir que rien
          ne change et que c’est toujours le même film qui passe.
          pourtant, dans les deux cas, on finit assis sur son
          fauteuil.
          Le vrai changement s’opère à l’intérieur.
          Alors seulement, le film extérieur change.



  3. Nathalie le 17 septembre 2012 à 7 h 24 min

    Bonjour Hannah,
    Et merci pour cet article très très aidant.
    La difficulté pour moi a longtemps consisté à identifier l’adulte que je suis devenue qui a le pouvoir d’être le témoin de l’enfant que j’ai été. La confusion des deux est le piège dans lequel je suis souvent tombée.
    2 phrases de ton article m’ont plus particulièrement frappée:

    Acceptez quelques instants de ressentir la solitude de l’enfant. Accordez-lui d’être le témoin de ce que cet enfant a vécu. et

    La vie que vous menez n’est pas responsable de votre état, c’est votre état qui est responsable de votre vie.
    En lisant ton article, je me suis accordé un instant de compréhension sur la petite fille que j’ai été qui vivait un quotidien où amour et trahison étaient confondus.
    Et voilà, j’ai compris, senti, accepté que ce qui m’arrive aujourd’hui est complètement conditionné par la croyance de cette petite fille. Il est donc temps que je lui propose autre chose.
    Merci pour ton article tombé dans ma boîte de réception ce matin, comme un cadeau, pour arrêter dès maintenant d’endurer la trahison pour être aimée 🙂 !



    • adminhannah le 19 septembre 2012 à 8 h 36 min

      Bonjour Nathalie,
      Bravo pour ton analyse.
      Il est possible d’aller plus loin…la trahison n’est
      pas tout à fait une blessure en soi, elle fait partie
      de notre système de défense, la blessure est un cran en-dessous.



  4. Danièle de Forme et bien-être le 17 septembre 2012 à 7 h 34 min

    Bonjour,
    J’ai bien aimé ton histoire qui reflète exactement ce qui se passe dans la vie de tous les jours. Ce qui compte le plus est de faire ce qui nous plait vraiment car on trouve toujours la force d’aller jusqu’au bout si l’on aime ce que l’on fait.
    A bientôt.
    Danièle



    • adminhannah le 19 septembre 2012 à 8 h 35 min

      Bonjour Danièle et merci de ton commentaire
      Si on faisait un sondage auprès des gens qui nous connaissent, la
      moitié serait d’accord avec nos propos et l’autre moitié serait
      plutôt dans la critique, il ne nous reste que le choix de savoir qui
      on veut écouter!



  5. Arnaud le 17 septembre 2012 à 9 h 00 min

    Bonjour Hannah,
    Je sais que tes articles sont le fruit de toutes ces années de travail sur toi!
    Je suis toujours impressionné de ta capacité à le mettre en mots avec une telle précision et une certaine exhaustivité!
    Bravo et merci
    Arnaud



    • adminhannah le 19 septembre 2012 à 8 h 33 min

      Bonjour Arnaud,
      Ce ne sont pas des discours nouveaux pour toi qui les entends
      régulièrement mais ça vaut la peine de les écrire pour y
      revenir surtout quand le sujet nous touche ;-)!



      • Arnaud le 19 septembre 2012 à 10 h 10 min

        Oui tout à fait !
        Et ça m’amène à t’écrire cela:
        En ce moment comme tu le sais je me suis créé du temps et donc je suis beaucoup dans l’introspection.
        Je repense à toutes ces années de thérapie avec Alain et toi et je mesure désormais beaucoup mieux votre action.
        J’ai déblayé pas mal de chose donc je sors un peu des projections sur vous.
        Le travail de thérapeute commence à etre plus clair.
        Je repense à des situations et je me rends compte maintenant du pourquoi du comment de vos attitudes.Chose impossible quand le client à la tete dans le guidon.

        Je trouve fabuleux que le thérapeute ayant fait un tel travail sur lui , il ne tombe pas (ou peu) dans le piège projectif , et donc il puisse laisser glisser les evenements , les mots qu’il reçoit car il sait qui il est ( pas le mental).Il offre une surface projective à son client le temps que celui ci fasse son chemin sans que cela lui coute.Je trouve cela magique.

        J’ai hate d’arriver à un tel niveau.
        Je l’expérimente dans mon quotidien à un niveau amical et je constate que quand je laisse l’autre s’exprimer ( dans son inconscience) sans me battre pour lui expliquer qu’il n’est pas conscient et bien il s’appaise et me le dit ( « Arnaud ça m’a détendu de te voir »)

        Avant je me battais pour dire ma vérité comme si ma vie en dépendait ! Désormais je sais que je ne suis pas mon mental donc ce que je suis ne crains absolument rien!



        • adminhannah le 19 septembre 2012 à 14 h 24 min

          Bravo Arnaud, ça avance!



          • Arnaud le 19 septembre 2012 à 16 h 01 min

            Oui c’est l’impression que j’ai et c’est vraiment bon!

            Ta validation me touche le coeur!

            Merci Hannah



            • adminhannah le 19 septembre 2012 à 16 h 15 min

              Je pense que tes lectures t’aident aussi à prendre de la hauteur.
              La thérapie c’est une chose mais si ce n’est pas remis
              dans la dimension de l’Être dans la recherche de la Paix,
              ça ne mène pas assez loin.



              • Arnaud le 19 septembre 2012 à 19 h 32 min

                Oui je pense que je peux lire désormais et integrer ces lectures parce que j’ai fais le boulot en théraoie.
                sans ce travail grossier au départ si éprouvant car encore sous le choc de l’enfance je n’aurais pas pu me mettre à ces lectures ou juste en surface!
                Maintenant je peux faire de la chirurgie on va dire.

                Je suis d’accord avec toi que la thérapie c’est vraiment interressant mais je constate aussi que celui qui se contente de cela et ne prend pas en compte sa nature divine ne pourra jamais trouver la paix véritable.
                A un moment donné pleurer ses traumatismes et les sentir ne suffit plus, il faut prendre conscience de sa propre essence.
                Et je le redis cela fut possible pour moi car avec votre accompagnement bienveillant j’ai d’abord pris soin du petit Arnaud tant traumatise dans cette vie



  6. Régis le 17 septembre 2012 à 9 h 21 min

    Magnifique article! En effet le 4àme accord toltèque est propice à aller dans l’action et non al réaction avec centrage et dans l’instant présent



    • adminhannah le 19 septembre 2012 à 19 h 19 min

      Merci Régis pour ce rappel à l’instant présent.



  7. danielle BEN YAMIN le 17 septembre 2012 à 9 h 29 min

    TOUT ARRIVE A TEMPS
    le conte initiatique a permis une réponse à des questionnements venus de l’extérieur
    Le reste est un véritable hymne à l’amour de nous mêmes et des autres :
    « aimes ton prochain comme toi même »
    merci infiniment
    Danielle



    • adminhannah le 19 septembre 2012 à 8 h 30 min

      Bonjour Danièle,
      les petites histoires soufies sont toujours très parlantes.
      J’en mettrai régulièrement dans mes articles car elles
      touchent immédiatement notre inconscient, avant même que
      notre mental ne s’en empare!



  8. Sabrina le 17 septembre 2012 à 10 h 59 min

    Coucou,
    Dans l’attente d’une réponse à un dossier ( VAE), je m’occupe de l’extérieur : Comment ?
    Je crée pour moi un chemisier super féminin et aussi une veste de tailleur … bref des pièces longues à réaliser, … pour l’instant , je n’ai pas hâte d’avoir ma réponse! Biz A + Sabrina



    • adminhannah le 19 septembre 2012 à 8 h 29 min

      Bonjour Sabrina, je ne sais pas ce qu’est un dossier VAE.
      Quant au super tailleur que tu te confectionnes, je veux
      voir la photo avec toi dedans!



  9. Anne-Marie le 17 septembre 2012 à 14 h 59 min

    En réponse à cet article, chère Hannah, j’ai comme l’impression de ne pas être passée à l’action au bon moment, car depuis je vis très mal la nouvelle situation et suis dans une profonde tristesse que j’ai du mal à évaluer ou savoir d’où elle vient (de mon enfance bien sur).
    En effet en février j’ai fait appel à une personne qui pouvait avoir accès aux mémoires Akashiques dans lesquelles le mot REJET était inscrit (régler ce problème dans cette vie) et il m’était donc conseillé de quitter la loge où ma fille et moi vivions depuis 7 ans (au début avec mon ex, Jean-Claude, qu depuis nous a abandonnées) dans des énergies négatives ; je l’ai décidé et tout s’est déclenché pour notre départ.
    Ce que je ne comprend pas c’est pourquoi j’ai tant de mal à quitter ce passé, n’ai je pas fait une erreur, je n’avais pas spécialement envie de partir, mais pour me reconstruire cela semblait nécessaire…
    Je suis un peu perdue à l’heure actuelle car je n’ai pas complétement démanagé de la loge, mais tout de même nous y vivons depuis plus d’une semaine et c’est dur, je pleure tout le temps ; peut être me faut-il un temps d’adaptation ? J’ai toujours des sentiments pour mon ex, qui est lui aussi un peu perdu de ne plus nous voir ?
    De toute façon, je ne peux plus revenir en arrière et je pense que nous ne pouvions vivre ainsi, j’ai préféré prendre la décision d’une vraie séparation, et le reste on verra ! (il a bien fait le choix d’aller vers la facilité et donc une autre famille de subtitution, dès que les problèmes sont apparus après 15 ans de vie commune).
    Voilà, les questions que je me pose.
    Belle journée à toi Hannah et chapeau pour ces articles pertinents qui parlent à notre âme.
    AM



    • adminhannah le 19 septembre 2012 à 8 h 28 min

      Bonjour Anne-Marie,
      Lorsqu’on a l’énergie pour prendre une décision et que tout se met en place pour qu’on puisse le faire, c’est
      que c’est la chose à faire sinon on n’a pas l’énergie, tout est freiné etc.. donc pas d’erreur sur la
      décision.
      Je suis obligée de faire un point sur la phrase « nous a abandonnées ». On ne peut pas abandonner un adulte. Un adulte
      a toujours de la ressource , que ce soit, en lui-même, dans sa famille ou auprès de l’état qui a malgré tout
      un aspect social pour les drames familiaux. Par contre, il a abandonné sa fille pour le moment, ça c’est juste.
      Si tu te mets dans le même paquet que ta fille, tu vas te croire sans défense et fragile alors que c’est toi
      l’adulte et ta fille a besoin de le sentir. Si c’est déjà ce que tu vis, pas de souci mais fais attention à
      ce que tu mets dans tes mots…les enfants sont sensibles à ce genre de propos même si tu les écris et qu’elle
      ne t’entend pas les prononcer. Les enfants sont clair-audients!
      Cette confusion te ramène à ton enfance et tu t’es projeté tout naturellement dans ta fille comme si c’était
      toi qu’on abandonnait.
      Il est bien question d’abandon mais, avant de continuer plus loin par rapport à ton commentaire, j’ai besoin de
      savoir si tu es consciente d’avoir été en quelque sorte abandonnée, enfant par ta mère, même si ce n’était
      pas volontaire de sa part?



  10. Jean le 17 septembre 2012 à 15 h 08 min

    Bonjour Hannah,
    Je partage entièrement ton point de vue, il y a souvent des raisons de ne pas passer à l’action. Surtout quand il s’agit de ré-action par rapport à des ressentis, des impressions, ou des croyances. D’un autre côté, la part « féminine » peut très bien fonctionner et nous indiquer intuitivement le « bon moment » de passer à l’action. Finalement, ce n’est qu’a posteriori qu’on saura si c’était le bon moment ou pas. Je pense qu’on ne peut édicter aucune règle. Et surtout pas en matière de « réussite de sa vie ».



    • adminhannah le 18 septembre 2012 à 21 h 35 min

      Bonsoir Jean et merci de ton passage,
      C’est cela qui est passionnant, les règles du jeu changent
      sans cesse, ce qui fonctionnait hier ne répond plus: il est
      nécessaire de s’ajuster à chaque instant pour garder la fluidité.
      Dès qu’on rentre dans la purée de pois émotionnelle, on
      perd la connexion et nos actions ne sont plus alignées.



  11. Aude le 17 septembre 2012 à 16 h 41 min

    Merci hannah j’avais justement besoin de cet article aujourd’hui, il tombe à pic



    • adminhannah le 18 septembre 2012 à 8 h 49 min

      Bonjour Aude,
      C’est le petit coup de fouet du lundi matin!



  12. delphine le 17 septembre 2012 à 19 h 55 min

    Hello Hannah,

    Merci pour cet article, c’est une éclaircie dans les nuages.



    • adminhannah le 18 septembre 2012 à 8 h 45 min

      Bonjour Delphine,
      De quelle couleur sont tes nuages en ce moment?



      • delphine le 18 septembre 2012 à 8 h 56 min

        Bonjour Hannah,

        Ils sont de cette drôle de couleur qui n’en est pas une, au crépuscule, lorsque le soleil les traverse, juste avant de s’en aller 😉
        Entre l’argenté et le doré, le gris, le bleu, entre lumière et obscurité.

        Entre inertie et procrastination, envie désirs, peurs.

        Et cette partie de moi qui lorsqu’elle se lance dans quelque chose à l’impression que tout va trop vite, qu’elle va rater le coche, ne pas être prête à temps, ne pas faire ce qu’il faut au bon moment 🙂



        • adminhannah le 18 septembre 2012 à 21 h 30 min

          Cette partie en toi Delphine s’appelle le mental!
          Comme tu n’es pas ton mental, il n’y a pas de raison
          que tu n’y arrives pas.



  13. Didier Thiellet le 17 septembre 2012 à 22 h 14 min

    V’là t’y pas notre Hannah qui se met à causer. Bas les mouches, mes seigneurs, elle a des choses à dire. Moi j’aime bien quand tu cognes un peu, t’as du punch. A+ Didier



    • adminhannah le 18 septembre 2012 à 8 h 43 min

      Bonjour Didier,
      Pour une fois j’ai attendu la dernière minute pour publier mon article entre le big bang de la rentrée et un gros bug informatique. Je craignais les plug-ins explosifs donc ça n’a pas manqué, la peur crée!
      Je vois au titre de ton article qu’on est parti dans une même direction… J’aime bien de temps en temps donner un coup de pied dans la fourmilière de l’aspect  » petites fleurs dans la prairie »
      Du développement personnel touristique.



  14. Frederic le 17 septembre 2012 à 22 h 18 min

    Bonjour Hannah

    Sur le fonds, je suis d’accord avec toi mais certaines personnes ne passeront jamais à l’action car elles n’arrivent pas à trouver la paix intérieur.

    Et c’est personne devrait se forcer à l’action pour éviter la spirale négative et les regrets.



    • adminhannah le 18 septembre 2012 à 8 h 21 min

      Bonjour Frédéric
      C’est certain que dans un premier temps il y a des actes à poser dans l’urgence des décisions à prendre.petit à petit on peut apprendre à changer d’état avant de poser un acte afin que les résultats aient une véritable satisfaction



  15. Joëlle le 18 septembre 2012 à 13 h 48 min

    Bonjour Hannah,

    Merci pour ce partage.. Mon enfant intérieur adore les contes!
    Ce conte initiatique illustre bien ce pouvoir de passer (ou pas) à l’action sous l’influence du regard des autres..
    Ne pas paraître parfait aux yeux des autres, tout un programme..ça me parle!
    J’aime ressentir que j’agis de la manière la plus juste avec l’intention la plus pure en fonction du moment présent. Ce n’est pas toujours facile de ne pas se laisser chahuter émotionnellement mais en tout cas, en cas de doute j’écoute mon coeur.
    Belle journée.



    • adminhannah le 18 septembre 2012 à 21 h 28 min

      bonsoir Joëlle,
      Le coeur ne parle pas très fort, c’est pour cela que la petite voix
      est recouverte par la grosse voix du mental qui commente chaque
      instant de notre vie. Ce que les passants symbolisent dans ce conte,
      c’est aussi la voix de notre propre mental qui juge et compare sans cesse.



  16. Magalie le 18 septembre 2012 à 17 h 42 min

    Tout simplement merci Hannah!
    J’aime ta façon d’aborder les choses, elles me poussent à toujours plus réfléchir sur moi. Et qui sait un jour à trouver l’aponie et l’ataraxie!



    • adminhannah le 18 septembre 2012 à 21 h 26 min

      Bonsoir Magalie,
      C’est un objectif à cultiver, trouver la paix du corps… et celle de l’esprit aussi.
      il n’y a aucune raison de ne pas l’atteindre, notre but sur terre n’est pas
      de souffrir, c’est une étape qui permet d’installer la conscience et le coeur
      mais le but, c’est le plaisir de vivre et c’est pour cette vie!



  17. Hérault le 20 septembre 2012 à 11 h 03 min

    Bonjour Hannah,

    Encore un document à lire et à relire. J’aime beaucoup tous tes écrits qui m’aident dans ma vie de tous les jours. Au début j’ai essayée d’avaler le maximum et je me demandais comment j’arriverais à assimiler, le Ho’oponopono a été le plus dur, car j’avais beaucoup de choses au fond de moi et par tes écrits je me suis rendue compte que j’étais bloquée à cette petite fille que j’aimais beaucoup et qui voulant faire toujours plaisir se taisait et ne faisait rien pour elle.

    Donc grâce à tout ce que je lis , je mets en pratique et j’aime toujours cette petite fille que j’étais, mais je pense qu’à 60 ans il est temps de voir la vie dont j’ai envie même si ce n’est pas facile avec ma file malade.

    Ton article me réconforte car j’ai toujours pris le temps d’analyser avant de foncer, et on me disait laxiste alors que moi je savais que si je fonçais j’allais dans le mur. Je suis contente de voir que j’étais dans le vrai.

    Continue à nous mettre des articles aussi intéressant et qui me font avancés même si une grande partie de ma vie est finie

    Merci

    Nicole



    • adminhannah le 20 septembre 2012 à 13 h 53 min

      Bonjour Nicole,
      Ça c’est une vraie croyance que la vie est en partie finie à 60 ans. Jusque tardivement, nous vivons le fruit
      de nos attachements, de nos blessures, de nos identifications. Les causes de nos blessures sont envolées depuis
      très longtemps, mais nous parvenons à les faire revivre en nous indéfiniment.
      La vraie ne commence lorsqu’on se met à être dans le vivant de l’instant et qu’on est sorti de la survie.
      Donc, Nicole, si ça se trouve, ta vraie vie a à peine commencé!



  18. adminhannah le 20 septembre 2012 à 14 h 02 min

    Bonjour Sofia,
    Tout vient à point à qui sait attendre…
    et profite de l’attente pour nettoyer ses
    mémoires traumatiques, ses croyances toxiques
    son regard et ses jugements sur la vie,
    pour prendre son enfant intérieur par la main
    et l’aider à traverser les espaces souffrants
    qu’il a occultés pour pouvoir avancer.
    Alors oui, tout vient à point mais, en faisant
    cela, notre taux vibratoire a changé.
    Bravo pour votre parcours.



  19. zenie le 21 septembre 2012 à 10 h 24 min

    Rebonjour Hannah, j’ai de la culpabilité à te demander des choses (parce que j’ai toujours embêté les gens avec mes questions ) et en même temps je sens que tu peux m’aider à avancer. Je devine aussi que tu es très occupée donc n’hésites pas à me dire stop, je comprendrais.

    Quand tu parles que le but c’est d’être « entier », c’est dans le sens d’avoir toutes les pièces du puzzle de sa vie de maintenant ?
    ou entier par rapport à toutes les vies antérieures ?
    Avant j’étais obsédée par la question  » qu’est ce que je fais ici ? « , la question m’intéresse toujours beaucoup mais j’ai appris à être patiente et à découvrir les choses les unes après les autres. Tu peux m’éclairer ?

    zenie



    • adminhannah le 21 septembre 2012 à 13 h 01 min

      Oui Zénie, je parle de la vie maintenant.
      Les vies antérieures sont une notion difficile à
      aborder car sujettes à beaucoup de croyances.
      Pour celui qui y croit, les vies antérieures existent,
      pour celui qui n’y croit pas, les vies antérieures
      n’existent pas et les deux ont raison!
      Tant que nous avons des traumas enclavés dans notre
      inconscient, nous avons des zones d’ombre dans notre
      vie d’adulte où notre libre arbitre semble limité
      ainsi que notre capacité créative à expérimenter.
      Redevenir entier, c’est redevenir capable de tout vivre
      surtout les relations avec les humains sans être obligé
      de se freiner, de se protéger, de contrôler dans le désir
      d’éviter de toucher des zones sensibles.
      Il y a deux pistes dans la vie: vivre ce qu’on aime et
      éviter de souffrir. Ces deux pistes sont incompatibles
      et devine quelle est celle que nous privilégions?
      PS: pas besoin d’être coupable, si je suis disponible
      je réponds, si le suis moins, ça prend plus de temps!



      • zenie le 21 septembre 2012 à 15 h 21 min

        Merci Hannah, quand tu as fait l’article sur les chemins de vie, tu m’as dit que j’étais une équilibriste et c’est vrai, je veux éviter de souffrir mais d’un autre coté je veux faire ce que j’aime, d’où la complexité car en voulant faire ce que tu aimes, tôt ou tard tu souffres mais au moins tu avances !

        zenie



        • adminhannah le 21 septembre 2012 à 19 h 48 min

          Oui Zénie, on peut décider de prendre des risques calculés: se lancer
          dans la vie et les relations tout en sachant que si une
          blessure se manifeste, il y a des moyens de la travailler,
          de se faire aider, de libérer l’enfant en nous qui souffre
          encore.



  20. domi le 22 septembre 2012 à 7 h 34 min

    merci pour cet article qui vient confirmer ce que je traverse là et qui me rassure vis à vis de mes choix face à la situation que je vis : ne pas agir dans une réactivité, ni dans un état émotionnel, ni dans un sauvetage ! oui, c’est tout à fait ça ! je suis en fait face à un ultimatum, mon appart est mis en vente et je dois le libérer d’ici la mi décembre, depuis la mi avril je cherche un autre lieu mais je traverse en même temps de grands mouvements intérieurs émotionnels, avec beaucoup d’insécurité intérieure et donc une compulsion à faire, à réagir pour vite trouver un appart, pour surtout sortir de ce supplément d’insécurité extérieure car les semaines passent et rien de sympas côté appart ne se présente !! donc tout y est : la réaction, l’émotion et le sauvetage, mais je vois et sens, aussi, et me décale de tout ça en restant centré dans le corps et le coeur, faisant face au mental et à tout ce qu’il raconte et qui sonne les alarmes 24 sur 24 ! résultat, je laisse dire mais je garde mon cap : me réunir en ce voeux d’être à nouveau en un lieu de vie accueillant, et je laisse le temps oeuvrer en moi, avec détente et confiance, biensûr le mental s’agite et cherche à avoir le dernier mot, mais je garde la main !! tout cela ne m’empêche pas de poursuivre mes recherches sur le net, par agences et sur les journaux locaux, mais j’accompagne ma demande par de la conscience et de la détente car je sens bien que c’est par là que se situe le chemin qui va me mener à ce lieu à venir où je vais pouvoir me poser, aprés ce travail en profondeur à voir et à sentir au lieu de faire par peur !! patience paisible et attention, ça finit toujours par payer, avoir la foi en ce qui est au-delà de ce qui se raconte !! bises du coeur . domi .



    • adminhannah le 22 septembre 2012 à 13 h 33 min

      Bonjour Domi,
      C’est toujours un gros déménagement intérieur les changements de maison!
      Quand nous étions à Belgentier, nous avons cherché pendant trois mois
      à trouver une maison sur Gap, rien n’y faisait.
      Nous avons alors décidé de donner notre préavis et nous mettre en insécurité.
      la maison a été trouvée en quinze jours.
      Comme tu parles d’insécurité et de compulsion à faire, je vois que tu es
      sur la bonne piste en te détendant et en prenant le temps de choisir
      un endroit qui corresponde vraiment à tes besoins.
      Dans quel coin cherches-tu?



      • domi le 23 septembre 2012 à 14 h 37 min

        je cherche sur hyères, carqueiranne, le pradet, la farlède, la londe, etc, mais pas facile ! je reste confiant car je bosse dure à l’intérieur donc l’extérieur va suivre ! question de temps, espérons que le timing soit bon !! bises du coeur . domi .



        • adminhannah le 23 septembre 2012 à 15 h 03 min

          Ça ne peut être que le bon timing puisque c’est la vie qui t’envoie l’obligation de partir.



  21. Tom le 24 septembre 2012 à 10 h 02 min

    Bonjour hannah,

    Il y a quelques mois j’ai repris le sport en club régulièrement. J’ai mis quasi 2 ans avant de m’inscrire et pourtant j’y ai pensé tous les jours ( c’était devenu un vrai casse-tête). Je me suis fais violence pour faire le premier cours. En lisant ta liste des effets immédiats : moins de stress, déblocage, capacité d’agir, libérer son esprit, passer à autre chose… C’est tout à fait ça. Quel bien fou mais quand j’y pense quelle perte de temps…



    • adminhannah le 24 septembre 2012 à 12 h 12 min

      Bonjour Tom,
      Il me semble que tu t’es battu avec la procrastination!
      Les causes ne sont pas aussi légères et ne se débloquent
      pas avec quelques recettes « coup de pied au cul » comme
      on le lit souvent.
      Là, j’ai écrit un article pour dire : Ne vous précipitez
      pas dans l’action » mais je crois que tu as plutôt intérêt
      à lire celui-ci:
      https://www.new.forme-sante-ideale.com/procrastination-etes-vous-adepte-sans-savoir/



  22. marina le 16 octobre 2012 à 8 h 20 min

    Prendre soin de son état intérieur….Quel doux conseil que je ne cesse de mettre en pratique (du moins, le plus possible), rester à l’écoute de ce qui se passe au fond de moi, de mes émotions, avant de passer à l’action…Tout simplement pour savoir si l’action posée va être « juste » ou pas.
    Ton article est très intéressant et nous permet de faire ce petit rappel qui nous aide à aller dans la bonne direction!Merci



    • adminhannah le 16 octobre 2012 à 20 h 54 min

      Bonsoir Marina,
      Merci de ton commentaire. Rester à l’écoute de soi même
      dans la tourmente émotionnelle est le fruit d’un long
      travail. Chez les Chrétiens, c’est la maitrise de soi
      est le premier fruit de l’Esprit.