Mourir à soi-même, la belle affaire…nouvelle leçon sur la signification des couleurs

Mourir à soi-même, un thème morbide?
Pas du tout comme vous allez vous en apercevoir dans l’article. Mourir à soi-même est un véritable art de vivre.
Je sais que certains aiment les histoires initiatiques et les histoires à succès.
J’imagine que » apprendre à mourir » n’est pas la première leçon à laquelle vous pensez.
Cet article est écrit dans le cadre de l’évènement interblogueur organisé par Philippe du blog Apprendre sur soi et avancer sur le thème « Pour apprendre à bien vivre, apprenez à bien mourir».
Au risque de vous décevoir, je vais plutôt vous parler d’histoires où ça ne fonctionne pas dans votre vie.(en apparence). Cet espace où la réussite ne prend pas, c’est ce que j’appelle le carré vide du pousse-pousse.
Peut-être connaissez-vous ce jeu d’enfant où vous déplacez des cases de façon à les ranger dans l’ordre ou obtenir une image.
Pour pouvoir obtenir l’image que vous voulez, vous jouez avec un espace vide (en blanc sur la photo ci-dessous). Par ce point de fuite qu’est la case vide, le jeu de l’égo qui comptabilise les points gagnés ne s’applique plus.
.
Vous avez beau faire tout ce qu’il faut, redoubler d’efforts, maintenir des intentions, rien n’y fait : vous faites un pas en avant et régulièrement, tout est à recommencer.
Je ne sais pas dans quel domaine cela s’applique pour vous (peut-être réussissez-vous à échapper à cette loi?) mais pour ma part, je me suis beaucoup battu avec la santé et l’image du corps.
Mourir à soi-même c’est tous les jours
Pour d’autres c’est au niveau:
- du travail
- de l’argent
- des relations affectives
- de la famille en général
- des enfants
- des parents
- de la fratrie
- de l’apprentissage
- de l’image de soi
- de la confiance
- de la matière
- de la conscience
- de la foi
- du territoire
- du droit à l’existence
- des dépendances
- de l’autorité
- de la faim
- du froid
- de l’engagement
- de l’injustice
- de la trahison
- de la précarité
- de l’abandon
et la liste n’est pas exhaustive.
C’est un peu comme si dans certains domaines, toutes les recettes qui fonctionnent pour les autres ne s’appliquaient pas à votre vie.
Le but, vous vous en doutez n’est pas d’arriver à résoudre un problème mais de l’utiliser comme guide et comme chemin d’éveil.
En apparence, c’est une voie où vous semblez perdre plutôt que gagner. Du point de vue de votre Soi, c’est là où s’arrête le jeu de l’ égo.
Il est des domaines dans votre vie où l’égo n’arrive ni à se gargariser de réussites ni à utiliser ses échecs comme tremplins vers de futures réussites.
Même des personnes influentes dans le développement personnel comme Anthony Robbins partent chercher des réponses chez les maîtres en Inde quand ils arrivent à bout de leurs ressources positives.
L’unité de la vie inclut le positif et le négatif, le noir, le blanc, le yin et le yang, la vie et la mort. Se couper de la mort par exemple est une façon d’amputer la vie.
Dans le domaine où ça ne fonctionne pas dans votre vie, vous êtes obligé de plier un genou à terre.
Signification des couleurs: le violet,mourir à soi-même.
.
Dans mon système de couleurs, il est donc question de la couleur violette. Ne pas y arriver vous oblige à reconnaître une autorité plus forte que la vôtre, un os dans la moulinette de votre efficacité.
Si vous suivez avec beaucoup d’attention le chemin que vous propose ce dysfonctionnement, vous êtes à la veille de grandes révélations mais pas au sens où le mental l’entend. C’est le bon côté de mourir à soi-même!
Mourir à soi-même et l’exemple d’une rupture.
Si c’est vous qui cassez la relation, vous êtes à court terme prêt pour d’autres aventures ou d ‘autres élans du cœur.
Si c’est vous qui êtes lâché, c’est une autre histoire. Le festival des blessures et des défenses va commencer.
Tout espoir de réussite et de bonheur s’effondre et même si vous cultivez un faux espoir pendant quelques temps, vous allez être obligé de constater au fil des ans que la séparation est une réalité.
Il y a un conflit entre ce que vous voulez et ce qui est. Tant que vous êtes seul dans la course, vous pouvez croire que c’est une question de temps et de stratégie.
.
Lorsque votre désir implique quelqu’un qui ne veut pas, ce qui est devient la priorité à regarder dans votre vie. Et dans ce qui est, l’autre n’est pas.
Force est d’admettre que la vie ne considère pas votre bonheur à deux comme une priorité.
Savoir choisir ses priorités est une des particularités de la couleur violette. Pas juste décider pour votre vie mais savoir réajuster les priorités en fonction de ce qui est.
Le violet est la couleur du père, du patriarche qui a fait toutes ses expériences et se sent prêt à partir quand ce sera le moment en emportant avec lui toutes les réalisations de son cœur.
Pour revenir à l’exemple de la séparation, à ce moment-là, vous avez quelques options :
- mourir (de chagrin ou autre)
- fermer son cœur (tout en restant vivant)
- partir dans la transe de la sublimation (mais comment saurez-vous que vous n’êtes pas reparti dans un faux espoir ou un déni total de vos besoins ?)
- mourir à soi-même
Je n’ai pas écrit renoncer car on peut renoncer à une carrière (par amour), on peut renoncer à reprendre un morceau de gâteau mais renoncer à une histoire d’amour sans faire d’histoires alors que c’est la personne la plus importante dans votre vie, j’ai des doutes.
La littérature et les faits divers sont remplis d’horreurs de ce qu’on fait quand on ne veut pas renoncer et qu’on ne sait pas qu’il faut mourir à soi-même.
Si vous êtes confronté à l’épreuve de ne pas vivre l’histoire d’amour de vos rêves, il y a sans doute de multiples raisons qui font que vous n’obtenez pas ce que vous voulez dans votre vie mais vous n’êtes pas en état de les entendre.
Si l’amour de votre vie ne répond pas présent, c’est le désespoir profond, l’angoisse ou la rage, les trois réponses émotionnelles de base. Autrement, vous pouvez vous défendre en disant que ce n’est pas si grave…
J’ai longuement décrit les étapes du deuil et les couleurs qui y sont associées mais aujourd’hui, je voudrais vous présenter la voie royale : mourir à soi-même.
Mourir à soi-même mais dans quel domaine?
Si vous tapez ce mot-clé dans Google, vous allez voir que les trois premières pages sont des réponses bibliques. Nous sommes au cœur d’un sujet éminemment profond.
.
Si le fait de rater l’amour de votre vie ne vous est jamais arrivé, vous allez vivre les affres de la séparation de plein d’autres manières, sans pour autant que ce soit un drame:
- quand vos enfants vont quitter la maison
- lorsque vos parents vont mourir
- quand vous partirez à la retraite
- si vous devez quitter votre maison
- si vous devez changer de pays
- si vous vous séparez de vos biens
- si on vous les vole etc.
Toutes ces expériences sont souvent vécues comme des pertes au niveau de l’inconscient.
Chaque fois que vous devez vous séparer de quelque chose, d’une habitude, d’une plage de vie ou de quelqu’un, il ne vous reste qu’une piste à suivre : miser sur vous, et mourir à celui (qui est l’autre vous) qui veut maintenir la situation telle qu’elle était.
On croit toujours maîtriser ce type situation de perte et la maîtrise est encore un des attributs du violet. Mais est ce bien le cas?
Mourir à soi même et les étapes du deuil
Même si vous traversez quelques étapes du deuil, il reste toujours celle de mourir à soi-même et c’est une des raisons pour laquelle il est difficile de faire son deuil.
En réalité, au niveau inconscient, vous n’arrivez pas à dépasser cet événement car vous n’avez pas décidé qu’il fallait mourir à soi-même.
Les premières fois, il peut être important de se faire accompagner et guider vers la nouvelle naissance qui suit immanquablement un deuil réussi.
.
Il est important de développer une foi dans le fait que la vie (et l’amour) sont plus forts que la mort. Puis on s’habitue à mourir à soi-même. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’on y prend plaisir …
Les bouddhistes sont d’accord pour énoncer que la seule certitude que vous ayez sur terre, c’est que vous allez mourir. La mort fait donc partie de la vie sinon elle serait totalement absurde.
Qu’est ce que mourir à soi-même ?
C’est un peu se dédoubler: il y a la personne qui veut que la situation ou le projet demeure et il y a celle qui reste avec la perte.
Nous avons vu avec le projet sens que vous êtes programmés à vouloir ce que vos parents voulaient pour vous ou à réparer leurs schémas non résolus.
Il est normal qu’une scission se fasse par rapport à ce que vous croyez être vos objectifs de vie et que vous tombiez sur un os en matière d’objectif réussi.
Un os salvateur qui vous rappelle à l’ordre en vous exhortant à Être qui vous êtes et pas ce que vous croyez être, vouloir et devenir.
Mais qui êtes-vous ?
Les maîtres indiens disent que vous êtes déjà la totalité. C’est sans doute vrai mais ils omettent peut-être de dire : en graine !
Cette Être d’éternité en vous, c’est souvent au moment où vous devez mourir à vous-mêmes que vous le rencontrez.
C’est l’autre vous-même dans la quiétude du fond de l’océan qui ne se laisse pas perturber par les vagues en surface.
Avoir pratiqué la méditation et faire un travail sur soi aident à trouver ce véritable vous-même, celui qui ne veut rien, celui qui Est.
Dans l’exercice d’équilibriste qu’est le fait de mourir à soi-même, vous devez rester concentré sur celui qui n’a pas ce qu’il veut et celui qui reste.
C’est un peu comme en méditation, il y a celui qui attrape les pensées et celui qui lui dit qu’il n’est pas intéressé par les pensées. Au-delà de la dualité, il y a l’Être dont je parle, celui qui observe ce petit jeu, celui qui ne dit rien.
Se dédoubler c’est comme craquer à l’intérieur, déchirer le cocon qui permet au papillon de s’envoler.
Mourir à soi-même, c’est rester centré sur les différentes parties de soi en jeu sans s’en dissocier. Ne pas plonger totalement dans la torture émotionnelle de celui qui n’aura pas ce qu’il veut.
C’est aussi rester en contact avec celui qui pense que la vie n’aura plus de sens après cela et laisser le grand écart s’installer jusqu’à ce que ça craque et que vous puissiez découvrir qu’il y a bien quelqu’un d’autre au-delà de tout cela qui lui, n’a rien à dire et ne pense rien.
Un Être dénué d’objectifs et de représentations, en apparence transparent et pourtant bien là! C’est de cet Être-là dont parlait Gurdjieff quand il parlait de cultiver l’essence qui permet de traverser la mort.
.
Chaque séparation, chaque perte est une approche de la mort. A chaque opportunité, vous trouvez cet Être en vous dénué d’adjectif ou de personnalisation. Mourir à soi-même, c’est mourir à une partie de soi.
Vous étiez la femme de..
le fils de…
l’ami de…
Il vous est désormais difficile de vous définir par rapport à cette personne qui est partie ou vous a quitté.
Après l’habitude de dire je suis sa mère, son compagnon, sa sœur, je suis mariée, je suis architecte, il reste » je suis « mais n’était-ce pas là tout l’objectif de la manœuvre ?
L’exercice est délicat et plus facile à dire qu’à faire. Si c’était facile, ça ne s’appellerait pas mourir à soi-même! Pensez-y à deux fois la prochaine fois que vous portez la couleur violette.
Mais avez-vous le choix lorsque vous êtes soumis à un changement non désiré ?
A force de perdre et d’accepter de perdre plutôt que d’être tendu vers le fait de gagner, vous allez faire grandir cet Être.
.
Mourir à soi-même peut aussi être mourir!
En fait, il y a bien un jour où vous allez avoir à accepter de perdre votre corps et votre souffle.
Heureusement qu’entre-temps, vous aurez eu la chance de vieillir, de perdre vos amis, une partie de votre famille, de perdre l’élasticité de votre corps, la couleur de vos cheveux etc. afin de vous être préparé à l’avance.
Si vous n’avez pas exercé la mort et le fait de mourir à soi-même avant de quitter cette terre, vous allez vouloir vous défendre une dernière fois et partir dans la lutte.
Sans cette connaissance, vous allez suivre ce qui s’en va au lieu de vous concentrer sur l’observateur qui regarde tout s’en aller.
Au moment de mourir véritablement, vous aurez l’habitude de ne pas être identifié à vos émotions, votre peur de mourir, votre nom, votre prénom et votre corps.
Où s’en va l’observateur au moment de la mort ? Vous le verrez bien. Les bouddhistes ont l’habitude de dire que le moment de la mort est une grande opportunité d’éveil.
.
Sous cet angle, cela devient très compréhensible. Les maîtres tibétains et tantriques envoient des arcs-en-ciel au moment de leur mort afin de signifier la présence de leur Être au moment de la mort.
C’est un clin d’œil du vivant au moment où vous vous y attendez le moins.
Ce qui est certain, c’est que vous aurez cette expérience à passer et que la vie aura tout fait pour vous y préparer. Mais, vous, serez-vous prêt ?
Vous voulez réagir? Connaissez-vous cette expérience de mourir à soi-même? Avez-vous déjà senti cette impression de mourir avant de renaître? laissez un commentaire.
D’autres articles sur la signification des couleurs:
Comment vous habiller pour votre prise de parole en public?( bleu)
Quelle chemise mettre pour parler d’amour? (rouge et vert)
Trouver la paix grâce au langage des couleurs (jaune et vert)
Le noir et le blanc : les étapes du deuil en psychologie des couleurs
Psychologie des couleurs : vivre en Thaïlande et sortir des conditionnements (fuchsia)
Procrastination: perdre ou gagner du temps? (or ou doré)
Langage des couleurs: je passe à la télé demain, devinez la couleur! (jaune d’or)

Je crois (c’est déjà un grand pas) que je vais … relire le texte demain, parce que maintenant, je ne suis pas assez « pris » par ce que je lis.
Je comprends « en gros » (en très gros, de manière très brute), mais je vais avoir besoin de beaucoup de temps pour arriver à voir cela plus « finement »…
Belle soirée, Dame Hannah…
Bonjour Eric,
C’est un article interblogueur sur la mort…pas un thème facile.
Les bouddhistes disent qu’il faut une vie pour se préparer à la
mort mais le chemin n’est pas toujours très balisé au niveau
concret.
C’est donc un essai à mi chemin entre travail thérapeutique et
travail spirituel.
Bonsoir Hannah,
Et merci pour ce très, très bel article.
La mort est là, à chaque inspiration ce pourrait être la dernière, non ? Mais nous l’oublions, nous l’occultons…. La mort fait partie de la vie, nous occupe peu dans la jeunesse puis dès qu’on avance en âge, que les pertes arrivent (parents, amis) nous commençons à remarquer sa présence et son inéluctabilité. Un peu comme notre ombre, elle nous suit pas à pas mais nous l’oublions, nous l’oublions…
Alors, elle se rappelle à nous à travers toutes les situations de pertes comme tu le dis si bien. La maladie même passagère nous confronte à la perte de la santé, au fait de ne plus pouvoir faire les mêmes gestes qu’ avant, au vide, à la solitude, aux changements du corps qui se rappelle à notre bon souvenir par la douleur et à la peur de mourir.
Le chômage confronte à la perte de l’identité que nous renvoyait notre emploi et aux liens sociaux qui se délittent. Toutes ces situations, de même que le divorce, la rupture amoureuse sont des crises de croissance de l’Etre, du Soi, et passent par la mort à soi-même. Nous sommes confrontés à la finitude, à l’effondrement de ce qui était une partie de nous et qu’il faut laisser partir… ou accompagner jusqu’au suicide réel ou différé.
La fin du voyage est la même pour tout le monde et la vie est magique en ce qu’elle nous propose d’apprendre avant d’arriver au terme à faire encore et encore des répétitions dans toutes sortes de situations pour arriver plus léger, peut-être un peu plus prêt et moins anxieux par rapport à ce grand moment.
J’ai vécu plusieurs morts dans différents domaines (famille, amis, travail, amour…) et ce qui m’a étonnée surtout au début, c’était justement la renaissance, la reconstruction, le fait d’y être arrivée (quelquefois avec une aide thérapeutique) d’avoir traversé l’épreuve aussi dure soit-elle et d’en sortir grandie. Je suis ressortie de ces moments délicats avec une plus grande confiance dans ce processus de mort et renaissance.
Le bouddhisme avec son concept d’impermanence m’a aussi aidé à accepter certaines situations même si dans la tourmente émotionnelle je perdais souvent de vue tout ce que je savais dans un premier temps. Je dirais que certaines pratiques sont comme des pierres au milieu du torrent, elles permettent de reprendre pied et souffle dans ces situations délicates que la vie nous fait traverser.
La nature m’inspire énormément et je suis le parcours des saisons en me disant à chaque fois que même s’il y a un hiver, le printemps est derrière, encore invisible mais prêt à surgir. Tout a un sens, même nos pertes les plus inconsolables. Toutes ces morts je les ressens aujourd’hui comme un art nécessaire du dépouillement qui m’apprend à chaque fois qui je suis, qui me rapproche du dépouillement total et de l’abandon nécessaire auquel j’aurai à faire face au moment ultime.
Serais-je prête, je l’ignore ? En tout cas, j’aurai bien répété et je répète toujours, car ce n’est pas fini, le théâtre est ouvert et la pièce se joue encore … !!!
Suzon
Bonjour Suzon,
Merci pour ce profond commentaire.
Lorsqu’on devient familier avec la mort, c’est souvent qu’on a commencé
sa vie avec, même avant la naissance.
Les récentes découvertes parlent de plus de 20% de grossesses gémellaires
avec perte d’un jumeau avant la naissance sans que personne n’en ait
connaissance.
Connaître la mort avant la vie crée un chemin pour les individus qui le
vivent, un rappel que les deux sont liés.
Les morts qui suivent s’inscrivent dans la dynamique de ce premier deuil
avec le lot d’interrogations qu’il contient et le sens profond qu’il y a à trouver.
Ton texte me fait penser que tu es familière de la mort.
Bonjour Hannah,
Article très profond qui dépasse largement le seuil de ma connaissance ou de mon expérience.
Aujourd’hui, je suis sorti de la croyance que la mort est quelque chose de difficile.
Le bébé qui nait vit la mort de la matrice et cela doit représenter pour lui une des pires expériences en terme de ressenti de quitter le monde aquatique pour rentrer dans le monde aérien. Alors que vu de l’extérieur, il s’agit d’un moment de grand bonheur.
La personne qui meurt vit un moment extatique (si je m’en réfère aux témoignages des NDE) de connexion à l’Amour alors que vu de l’extérieur, c’est un des pires cauchemars qui soit.
En fait, ce n’est qu’une question de contraste, de niveau de conscience ou de point de vue.
Et c’est le niveau d’intensité qui change.
Pour moi, la vie est une succession de morts et de renaissances.
Et le procédé alchimique m’aide à y croire.
Dans chaque mort symbolique, il y a le germe de la Vie.
Vis une merveilleuse journée.
Maxime
Bonjour Maxime,
Dans mon système de couleurs, la naissance est blanc
et la mort noire.
on se réjouit d’une naissance et on pleure quand c’est l’heure de la
mort.
Je me demande parfois, tel que tu le décris si vu de l’intérieur,
on aurait pas envie de pleurer au moment où on s’incarne, où notre Esprit
se rétrécit pour expérimenter la matière, un peu comme rentrer dans un
vêtement trop petit qu’est le corps du bébé.
Les orthodoxes disent « renaître à la vie éternelle » quand quelqu’un meurt
et franchement, vu de l’intérieur, je ne vois pas ce qu’il y a de triste à
retourner à la « maison »!
Bonjour Hannah,
Là, tu t’attaques à un gros morceau, mais essentiel pour bien vivre! Et ton approche de mourir à soi-même est très pertinente. L’attachement aux choses, personnes, travail est pense t-on normal et nous nous identifions tellement à ce que l’on croit être…Comme tu l’expliques bien,mourir à soi-même arrive souvent quand une perte vient bousculer nos croyances. Lorsque j’ai du laisser la maison où j’avais élevé mes enfants, la mère que j’étais et le nid que j’avais, tout cela s’effondrait…Ce fut douloureux mais la renaissance ne fut que meilleure!
Bonjour Nicole,
Oui, c’est un gros morceau.
Quitter une maison est un véritable deuil
à faire, c’est une racine, une sécurité, une
mère de substitution!
Bonjour Hannah
Cet article résonne, vibre en moi.
En effet, j’ai entamé un travail de libération des attachements et depuis plus de 3 ans maintenant.
Je suis rentrée dans un processus de mort et de renaissance. Parfois cela se passe sans douleur physique lorsque je suis vraiment prête à quitter, mais parfois cela se traduit par des symptômes physique, voir même des douleurs ou des malaises que je soigne au fur et à mesure que la situation le réclame.
Une fois la mort passée, c’est comme si j’avais libéré en moi un espace qui se transmute. Et une nouvelle énergie s’installe et c’est reparti pour un tour.
Actuellement, j’essaye de vendre ma maison. Je suis donc en train de couper progressivement tous les attachements liés à celle ci.
Et bien c’est surprenant, dès qu’il y a une visite voir même des propositions d’achat, c’est une étape qui ressemble à une petite mort.
Merci pour ce partage.
Bien affectueusement
Bonjour Brigitte,
Quitter une maison, c’est comme quitter une mère,
c’est le réveil de gros attachements.
Il est normal que tous les obstacles se présentent
les uns derrière les autres et en ce moment, c’est très chaud!
Sans compter que cela n’implique pas que ta personne!
OUI c’est bien vrai, car à chaque visite ou investigation, cela fait bouger aussi mes enfants.
Des émotions sortent, des malaises se présentent.
J’ai hâte de te voir à la fin du mois pour travailler sur ces points.
Merci pour ton article et surtout pour cet échange
bien à toi
Bonjour Brigitte,
Nous sommes dans une année où toutes les vieilles histoires
peuvent trouver un apaisement. 2013 est une année 6, c’est
à dire un chemin de coeur.
Pas étonnant que toutes les blessures soient ravivées afin
d’être acceptées et unifiées en nous.
Bonjour Hannah,
Pas de hasard… Je me lève en pensant à quelque chose et voilà que je commence ma journée en lisant ton article !
« Mourir à l’ancien pour renaître au nouveau » (ou « Tuer le vieil homme », en moi, je vous rassure !) sont des choses que je dois accomplir… du point de vue de la numérologie car je suis dans l’année du grand nettoyage.
Il s’agit bien de cette idée là sur la mort ? Laisser partir des « morceaux de soi » ou des mémoires et, du coup, devenir une personne un peu différente et plus spirituelle à chaque fois ?
Et je ne suis pas certaine d’avoir bien compris pour la couleur violette. Si je décide d’en porter, est-ce que ça signifie que je cherche (inconsciemment ou non) à faire le deuil de quelque chose ?
A bientôt : )
PS : Je t’attends si tu as le temps de venir présenter la méthode Tipi à mes lecteurs ; )
bonjour Nathalie,
Le grand nettoyage de l’année 9?
Porter la couleur violette, c’est aller dans le sens
de se préparer à mourir.
Le violet a aussi d’autres significations comme le
désir de « couper » avec une situation ou une personne.
C’est aussi le symbole de l’enseignement, de l’autorité
et des priorités que l’on choisit dans sa vie.
Tu sais que mon livre sur les couleurs sort en juin…
A la fin j’ai mis un index pour choisir la couleur à porter
en fonction de ce qu’on veut travailler ou installer dans sa vie.
Bonjour Hannah, je crois que la Vie m’apprend à mourir à moi même un peu plus chaque jour. Ne rien vouloir et accepter ce qui arrive comme le meilleur chemin pour évoluer. Ne rien juger, juste observer que ce qui arrive est ce dont les gens ont besoin pour évoluer eux aussi. Arrêter de réfléchir, écouter son inspiration et laisser l’action se faire.
zenie
Bonjour Zénie,
Oui la vie nous pousse à mourir à nous-même sauf
que lorsqu’on tombe sur un gros attachement, ça ne se
fait pas naturellement.
L’égo a beaucoup de force et de très bons arguments.
Les bouddhistes sont spécialistes pour baliser la
route de l’égo et de l’éveil. Connaître à fond son
mental est une longue pratique.
Très prenant,…je vais devoir le relire quelques fosi,…..Merci Hannah pour m’ouvrir l’esprit comme tu le fais,…c’est un grand cadeau que de pouvoir lire ce blog!!!!!!!!!!!
Bonjour Nadia,
Oui, ce n’est pas un article facile.
De temps en temps, j’aime bien aller au-delà
des petit remèdes pour aller mieux!
Salut Hannah,
Merci pour cet article très intéressant. Je l’ai relu plusieurs fois pour bien me l’imprégner et saisir ce que tu entends par « mourir à soi-même ». Si j’ai bien compris, c’est une partie de notre ego qui disparaît. Et cela concerne une partie qui pose bien des difficultés, cela serait trop facile sinon 😉 Et la mort est « réussie » lorsqu’on a authentiquement lâcher prise avec ça, et ce n’est pas de la tarte !
Si je ne me suis pas trompé dans ma description, j’ai vécu quelques petites morts et je réalise qu’il m’en reste d’autres à venir pour pouvoir « être » et rayonner en paix et arrêter de fouiller un peu partout !
La vie m’envoie vivre un peu partout dans le monde sans difficulté. Sans vraiment chercher, les opportunités viennent d’elles-mêmes, j’ai déjà plusieurs choix pour 2014 ! Par contre, pour trouver l’âme soeur ou gagner de l’argent, la vie ne m’envoie pas grand-chose. Tes articles me sont très utiles pour voir les choses sont un autre angle, je ne l’avais pas vu avant mais je réalise que cela correspond justement à mon arbre généalogique avec plein de célibataires (pas par choix) et la peur de manquer à plusieurs étages dans l’arbre. Plein de morts m’attendent donc ! La vie va tôt ou tard m’y amener de toute façon !
Merci pour les articles toujours très intéressants. Sans vouloir faire de la flatterie, ton blog est celui qui m’est le plus utile parmi les innombrables qui existent donc ne t’arrête pas d’écrire 😉 A+
Bonjour Jonathan,
Je crois que tu as très bien compris de quoi il s’agit.
ce sont les séparations et les deuils bien sur qui nous amènent
le plus facilement sur le terrain de mourir à soi-même mais
parfois c’est le fait de vieillir ou de tomber malade.
Je ne sais pas si tu as le dernier article sur le projet-sens
mais il n’est pas rare que vivre à l’étranger fasse partie
du projet sens de nos parents…
Pour trouver l’âme-soeur, au lieu de regarder le fait que la
vie ne l’amène pas, il faut regarder ce que la vie t’amène.
Je suppose que tu as quelqu’un dans ta vie, de façon permanente
ou ponctuelle.
C’est l’épluchage de ce que tu vis quand tu es dans une relation
amoureuse qui permet de travailler sur une future rencontre
telle que tu en as envie.
Pour ce qui est de l’argent, il faut regarder à qui te sert le fait
de manquer d’argent.
il y a souvent dans nos vies une équation directe entre l’argent et
l’amour.
Coucou Hannah,
Je te remercie pour ta réponse qui est précieuse, elle vient parfaitement s’imbriquer avec le livre des accords Toltèque dont je prépare la chronique.
Tout cela a fait comme un éclair dans ma tête. Je vois tout le théatre de ma vie avec les différents rôles dont j’ai parfaitement appris le jeu. Je vois comment cela s’emboîte très bien avec les membres de ma famille et comment la loi d’attraction m’amène ce qu’elle m’amène. Je vois comment les « problèmes » de procrastination sont reliés à des histoires, à des trucs que j’y crois encore. En tout cas, une partie de moi y croit encore et s’exprime en n’étant pas d’accord et la machine se grippe ! Différents ego se battent entre eux.
C’est un très beau spectacle théatral qui s’apprécie avec légereté sous cet angle !
Bonne journée à toi et merci pour tes messages très utiles qui font avancer !
Bonjour Jonathan ,
La procrastination est une défense formidable.
Elle permet de mettre en scène une énergie tournée contre soi-même sous la
forme de « je fais pas ce qui faut pour » avec une tension à vouloir le faire malgré tout.
On pourrait croire que c’est la tension et la procrastination qui génèrent le malaise alors
qu’en fait c’est le malaise en nous (qui date) qui fait qu’on cherche à lui donner une
forme au présent afin d’avoir un vrai justificatif à notre malaise.
C’est le signe qu’une grosse mémoire est à l’œuvre. Croire qu’il y a un problème au
présent serait un leurre!
Ton merveilleux article tombe à pic ( comme (l’homme!), j’ai commencé un travail violet ( prof de techno), et je me sens loin de mes cours ( rouge!) , il semble donc qu’une activité va mourir…Je crois que je suis contente BIZ et merci pour cette belle écriture .
Tu veux dire que tu abandonnes l’idée de reprendre
ton activité de prof de techno?
Non , je veux dire que l’accompagnement individuel , des adultes dans les cours de couture m’est très pénibles , une sorte d’allergie grandissante , pire un très violent rejet…
J’aimerai me consacrer uniquement à mon nouveau projet ,au collège ( prof de techno).
Que faire pour la violente réaction , vais je devenir insupportable et vilaine ?
Biz
Tu veux dire que ce n’est pas nourrissant pour toi les adultes?
Les ados du collège correspondent mieux à ton tempérament printemps?
Certains adultes sont nourrissants , mais un petit nombre cherchent du maternage et c’est là la colère!!
Pour les ados c’est vrai , j’aime , ils sont drôles et rafraîchissant.
biz A+
Oui et quand on est en colère on se défend…
parce le maternage nous rappelle la blessure à
la mère qui ne nous a pas maternée.
Bonjour Hannah
Je tiens tout d’abord a te remercier pour cet article qui m’a fait réagir, j’ai commencé a penser vraiment a la mort après la naissance de mon bébé il y a tout juste un an, je ne sais pas pourquoi mais ça ma pris du temps pour m’habituer a la présence de ma toute petite fille, on peut dire que la vie peut basculer nos vie tout comme la mort, que pensez vous ???
Bonjour Mona,
Si c’est la naissance de ton enfant qui ramène l’idée
de la mort c’est que, ta mémoire cellulaire de ta vie intra-utérine
et des premiers mois de ta vie de bébé en sont porteuses.
C’est exactement le propos de la méthode Tipi.
On ne pense pas à la mort si elle n’est pas déjà ancrée en nous,
soit par le projet sens de nos parents, soit par des fausses couches
de notre mère avant ou après notre naissance, soit par notre
naissance difficile ou des petites morts dans la mémoire cellulaire
de la vie intra-utérine.
Bonjour Hannah,
Je ne connaissais pas ce terme: « mourir à soi même », mais à chaque séparations, pertes, changement dans ma vie impliquant des chagrins, des départs définitifs de proches, des douleurs, des remises en questions importantes je pensais : » voilà une petite mort »
Maintenant, je pense à la mort tous les jours comme un stimulant à la vie !
Bien amicalement,
Christine
Bonjour Christine,
Il n’y a rien de morbide à cela. A partir de 45 ans à peu près,
on prend conscience qu’on jour on va mourir. Avant, on se sent
immortel, ça parait tellement loin!
C’est l’âge aussi où on commence à baisser au niveau de la vue.
Il faut de la conscience et des pratiques pour conserver sa vue de
près sans lunettes car envisager la mort crée un conflit au niveau
de la vision.
je ne suis pas certaine que ce soit juste du au manque d’élasticité
du cristallin!
Si la mort « définitive » est regardée et acceptée comme une vérité ultime (ici-bas), alors il devient possible de mourir à soi -même plusieurs fois dans une vie.
Cela se transforme en expériences (souvent douloureuses).
Et aussi en opportunités nouvelles.
Bonjour jean-Luc,
Oui on peut regarder l’exercice par les deux bouts.
Au niveau de la compréhension, je suis persuadée qu’il
est possible d’accepter la mort définitive. mais comme
on parle de quelque chose ne nous n’avons pas expérimenté
dans cette vie, nous ne pouvons pas être rassuré par le mental
qui compare ce qu’il connaît.
Dans certains rêves où on est condamné à mourir ou quelqu’un
cherche à nous tuer, on comprend que, du point de vue du mental,
il y aura toujours des peurs face à la mort, même si on sait
que ce n’est qu’un passage.
Je suis pas certaine que l’égo puisse un jour accepter de mourir,
et l’égo, on va se le traîner encore un certain temps!
Bonjour Hannah,
wahooo quel article !!! C’est un cadeau d’une telle importance.
Il tombe à pic ( comme l’homme de Sabrina hi hi!).
Oui il tombe à pic car j’ai à mourir à moi meme dans un domaine bien précis (bien sur mourir à soi meme est vaste mais là il y a le sujet du moment).
Vouloir vouloir vouloir une relation amoureuse et la vie dit NON!!! Donc mourir à moi meme est accepter cela et regarder ce qui est !
En faisant cela je pense que toute l’energie que je brule consciemment et inconsciemment pour trouver la relation va servir à autre chose.Cet autre chose qui doit me mener vers moi.
Ce n’est pas la première fois que je dois mourir à moi meme ! c’est un exercice compliqué! Ca va bien rentrer.
Merci Hannah
En fait, la vie amène autre chose pendant ce temps -là
mais on est tellement obnubilé par ce qu’on veut ardemment
qu’on ne comprend pas que c’est la réponse.
la réponse de là où on en est bien sur, pas la réponse
directe à notre demande.
Mais je confirme c’est un exercice compliqué,
d’ailleurs certains sont obligés de s’y reprendre
à plusieurs fois pour lire l’article!
Si je puis me permettre . Arnaud , ce qui doit mourir chez toi c’est « vouloir » , c’est un ego qui revendique . Arrête de vouloir et sens ce que ça fait de ne pas avoir , d’être démuni et déçu . . Je t’embrasse .
Toi aussi je t’embrasse Hannah , j’ai traversé une belle tempête avec la déception , le jour est plus clair maintenant . Je te laisse le soin de lire Colossiens (3 -1,5) et je vais repasser mettre un commentaire pour cet article costaud .
Tu veux dire qu’il a fallu mourir à quelque chose…tu peux préciser?
Oui Hannah , il a fallu d’abord reconnaître ce qu’a été la violence du mental de ma mère dans sa « dévoration » et sans que mon père intervienne , me laissant à sa merci . Mon père n’a jamais été de mon côté . Une partie de l’égo revendiquait le père comme la petite fille qui » veut « encore et ça créait une tension à cause du manque du père et je n’ai eu qu’à reconnaître que j’ai été démunie face cette violence et que j’ai été déçue de la « collaboration » de mon père . Alors j’ai senti . Et j’ai senti aussi que dans ma ferveur mystique il y avait une partie qui appartient au petit moi qui s’est trouvé démuni . Et lorsque j’ai posé mon front sur la croix , ce n’était plus pour demander à être protégée de ça , mais pour être consolée . Et là , mes représentations et mes illusions se sont éteintes . Ce qui meurt , c’est ce qui reste encore d’exigence , d’idéal et d’imaginaire. Aujourd’hui , je prends de la force.et tout doit mourir .
Bonjour Marhthine en paix,
Totalement d’accord avec toi , c’est exactement à cela que je meurs , je le sens et c’est douloureux ( affreusement) et dans un meme temps je sens que c’est la bonne voie et que je vais en tirer bénéfice.
Merci Marhhthhhine
Je t’embrasse too
Arnaud
Mourir à soi-même est toujours la bonne voie,
la mort (le passage dans une autre dimension) c’est bien
l’aboutissement de la vie?
Franchement je ne vois pas une autre réponse que OUI Hannah.
Si on me dit NON alors je ne vois pas ou serait le sens à tout cela!
Puis je dire que ce que m’apporte comme réponse la vie n’est qu’une étape pour finalement acceder à ma demande initial du couple à condition que j’accepte la réponse actuelle??? Ca m’arrangerait hi hi!! sauf si la vie à mieux pour moi que le couple!!! si c’est le cas je prends!!
En ce qui concerne la mort du corps je me suis toujours demandé pourquoi j’étais si à l’aise avec ce moment de vie là ?
Comme tu le sais j’ai fais une quarantaine de métiers dans ma vie dont une période comme aide soignant dans un centre de soins palliatifs.
J’ai toujours été intrigué du pourquoi lorsqu’il y avait un décès et que je devais faire la toilette mortuaire du défunt avant qu’on fasse la mise en bière je me sentais si à l’aise,si à ma place, je dirais pas du plaisir mais presque!
Laver avec douceur et respect ces corps furent des moments incroyables d’amour j’oserais dire.Presque plus que lorsque je le faisais de leur vivant???
Etre présent au gens de la famille qui pleuraient aussi me donnait quelques choses d’agréable.Ca peut paraitre choquant mais vraiment je ressentais ca.
Je rejoins ce que tu disais dans une de tes réponses, comme ci le fait de mourir était une bonne nouvelle.
Bonjour Arnaud,
Je pense au très beau film japonais « departures »
http://youtu.be/UiyFeT0Tpkk
un des plus beau film jamais vus sur la mort.
Ah ouiiiii !! ce film qu’on a vu pendant un stage?
Oui c’est ca exactement .Ce film m’avait touché énormement car vraiment il montrait completement comment j’avais vecu mon experience.
Magnifique film à ne pas rater!
C’est un film sur l’amour plus fort que la mort.
Je cite : « Puis je dire que ce que m’apporte comme réponse la vie n’est qu’une étape pour finalement acceder à ma demande initial du couple à condition que j’accepte la réponse actuelle? »
Arnaud, la vie elle te montre que lorsque tu es dans le » vouloir », tu es dans une tension et c’est la tension qui fait mal , c’est la lutte qui est douloureuse .Quand tu es dans le « vouloir » tu n’es pas présent à toi même. Il s’agit d’accepter que la réalité de « pas de couple , pas de relation » , n’est pas celle que tu voudrais . Tu as un chagrin d’amour ? ! alors vis le pleinement ,deviens conscient de ce qui te sépare de l’amour, laisse mourir le chagrin et laisse vivre l’amour , car seul l’amour ne meurt jamais .
Yeessssss ! merci Marhthine
Je t’adore de prendre soin de moi comme ca!
Ecoute Martine j’ai l’impression que je suis en train de gagner ce combat là! C’est génial , je me sens d’une légèrete incroyable!!!
Ce que tu écris est d’une justesse incroyable dans ce que je vis
Merci Marhthine
Tu sais quoi ? Je me sens heureux là c’est wahoooooo
Je t’embrasse fort
Arnaud
Arnaud , c’est bien que Hannah vienne réajuster avec le chagrin d’amour …d’enfant . Ya pas à combattre , juste à accompagner ce petit garçon qui a tellement , tellement mais tellement de chagrin …laisse le pleurer . ça fait 2 jours que la petite fille pleure en moi , ça va , ca vient , c’est là . Je laisse sortir , ça pleure .C’est l’idéalisation qui meurt .Eh bien qu’elle meure , et que ça pleure .
Martine tes mots percutent mon coeur, tu parles à ce petit garcon en direct et je pleure là en direct.
Martine ( Alain et Hannah le savent ), il a versé des océans de larmes ce petit Arnaud et il en a encore tant.D’ailleurs le désert tunisien s’en souviens !
c’est ca mourir à soi meme et la bataille sera gagné.
Merci Martine
je t’embrasse fort
Toi aussi n’est ce pas tu as un chagrin d’amour…d’enfant.
Hannah si c’est à moi que tu poses la question , je te dirai que « CHAGRIN » est le titre du film de mon existence . Avec ce que j’ai versé de larmes , je pourrais faire fleurir le désert . Une partie du moins , et toi l’autre partie 🙂
C’est pas très vendeur comme titre de film!:-)
Bonjour Hannah,
Mourir à soi-même pour renaître au nouveau. Ce n’est pas évident de mourir à ce qu’on connaît, aussi pénible la réalité soit-elle.
Comme il a été dit, c’est un gros morceau, un sujet pas facile.
Toutefois, je me rends compte que ce sont toujours des «maîtres» quelque part qui sont là pour éclairer les gens sur ces questions. Tu le dis : même Anthony Robbins, qui je crois est une personne d’action et non une personne statique, va voir des maîtres…
Mais ces maîtres bouddhistes ou autres, que font-ils de leur journée? Sont-ils en méditation, au plus profond d’eux-mêmes en permanence? De quoi vivent-ils? de l’air du temps et d’eau fraîche? De rien du tout à part du moment présent? Sont-ils incarnés ou font-ils partie d’une dimension autre que notre monde?
Que connaissent-ils de la réalité des gens qui doivent travailler pour gagner de l’argent pour manger et se payer un toit? Je suis toujours perplexe devant la question des maîtres et de leur mode de vie…
Amicalement,
Sco!
Bonjour Sco!
Les véritables maîtres ont une fonction protection.
ans les livres d’Alexandra David-neel, elle raconte
que l’aura d’un maître peut protéger tout un village.
Les moines Tibétains qui vont méditer sur les lieux
où il y a eu des massacres nettoient les mémoires et
libèrent les « âmes errantes ».
Les Tibétains par exemple ont une fonction enseignante.
Lorsqu’ils méditent ils font monter le taux vibratoire
de la salle, de la ville etc…ils aident ainsi les
individus à se dégager de leurs attachements.
Lorsque Amma vient à Toulon par exemple, le premier jour
on la sent dans la salle du Zénith. le deuxième jour on la
sent dans toute la ville.
pour ce qui est de la vraie vie qu’il faut gagner , les
Tibétains ont bien compris qu’il fallait mettre leur
réalisation à l’épreuve.
Après 20 ans de méditation, il n’est pas rare qu’un moine
se voit envoyer dans le monde par son maître pour aller se
marier et faire des enfants!
Bonsoir Sco,
Dès qu’ont évoquent les maitres j’ai tout mon corps qui frémit alors je me permets un petit commentaire suite à ta lecture.
J’ai eu le plaisir d’en cotoyer en Inde et aussi ponctuellement en France.A chaque fois la sensation était incroyable.Je peux tu dire que je sentais que c’était pas un humain comme les autres.C’est impossible de mettre des mots la dessus , c’est une chose à vivre.
Je n’ai aucun doute sur leur connaissance de la réalité du commun des mortels et je pense qu’ils s’incarnent pour nous aider vraiment.
J’ai passé notamment du temps avec Sathya sai baba dans son ashram et aussi avec sa réincarnation au Népal Sanjay sai baba.J’ai assisté à tellement de choses invraisemblables que le doute n’existe plus pour moi sur leur dimension Divine.
Je suis marqué par une réponse de Sai baba à ma question : » Baba quel est la différence entre toi et moi? » Réponse: » Je suis Dieu , tu es Dieu , moi je le sais , pas toi! »
Toute ma quete tourne autour de cette réponse.Je n’ai aucun doute sur ma divinité, à moi de faire ce qu’il faut pour le réaliser.
Cordialement
Arnaud
Bonjour Hannah et Arnaud,
Merci pour vos réponses respectives. Ça répond à ma question. Les maîtres servent à faire du nettoyage et nous en avons bien besoin. Je suis surprise d’apprendre que des maîtres sont envoyés parmi le vrai «monde» pour se marier et faire des enfants : c’est quelque chose de concret du monde terrestre! Et s’ils ont des enfants, ils doivent bien les nourrir d’autre chose que de méditation et de contemplation à coeur de jour!
Merci aussi, Arnaud, de me parler de ton expérience parmi les maîtres. J’aime bien ta citation à la fin. Je l’ai déjà lue quelque part, mais ça doit être différent lorsque c’est un maître qui te la dis en personne.
Je te souhaite un bon cheminement vers ta divinité.
Comme disent les anglais : you made my day!
Amicalement,
Sco! 😉
Bonjour Sco,
Je suis ravi que tu apprecies ma réponse.Tu as remis dix sous dans la boite alors je repars hi hi! c’est plus fort que moi ca me fait vibrer.
Je pense que les maitres sont comme chaque humain ils ont une mission sur terre.
Eux ils la connaissent très tot ( en général enfant ), par exemple Sathya Sai Baba matérialisait des stylos et des cahiers pour les camarades du village et très tot il a affirmé qu’il était la réincarnation de Shirdi Sai baba.Aujourd’hui c’est Sanjay ( 23 ans) au Népal qui s’est affirmé la réincarnation de Sathya.
Je peux te dire , moi qui ai la particularité d’etre hyper sensible et de ressentir les moindres détails , que il n’y a aucun doute.Quand je suis à coté de Sanjay , dans l’énergie c’est pour moi comme ci c’était Sathya.C’est frissonnant , mais ca non plus je ne peux te l’expliquer.
Leur mission est de nous montrer la voie pour aller vers nous meme je pense.
Quand a leur pouvoir j’ai assisté a tant de miracles hallucinants que le doute n’existe pas pour moi.Ils expliquent qu’ils font ces miracles pour faire venir qui ils decident de faire venir pour leur faire passer le message qu’ils sont venus enseigner.
Personnellement il y a avant ma rencontre avec Sathya et après dans ma vie.Quand je suis parti le voir , c’était un matin, j’avais revé de lui , j’ai decidé de tout quitté , tout donner, tout vendre et prendre un billet aller simple.C’est ce que j’ai fais et depuis ma vie est bouleversée. Avant je me foutais de la vie , je me mettais en danger et je crois que je cherchais à mourir.Depuis que je l’ai rencontré , j’ai eu toutes les réponses à mes questions existentielles et j’adore vivre.
Oui Sco une phrase comme celle là quand tu là recois d’un maitre c’est inimaginable en direct ce que ca fait.D’ailleurs tout ce que tu recois d’un maitre en direct est un truc de dingue!!
Je te souhaite de vivre ca un jour.
Profites il y en a en ce moment des maitres.
Je ne savais pas Sco que des maitres avait des enfants!!!!???
moi tout ceux que j’ai rencontré n’en avait pas!! Sathya , Sanjay , Amma, et aussi un maitre canadien dont j’ai oublié le nom( un peu le physique du comédien dans la ligne verte) et aussi un maitre indien qui gardait le silence depuis 17 ans à l’époque( il m’avait invité à dejeuner à sa table et par ecrit me disait qu’il était tombé amoureux du silence.Ce repas je m’en souviendrais toute ma vie, c’était étrange d’etre à ses cotés , c’était puissant.D’autant qu’il m’avait fait demandé je ne sais pourquoi parmis les centaines de personne qui était aux courmettes!!!.je dis à l’époque car c’était en 2001 et je vivais au courmettes ( centre d’accueil à but spirituel ).j’ai oublié leur nom car j’étais un peu à l’ouest à l’époque.Bref aucun n’avait d’enfant.
merci pour ton souhait Sco
Je te souhaite le meilleur pour toi aussi
What means » you made my day » in french please?
Avec tout mon coeur Sco
Arnaud
Bonjour Arnaud,
Je viens de réaliser que j’avais mal lu la réponse d’Hannah à mon commentaire. Je croyais qu’elle disait que des maîtres étaient envoyés parmi le «monde ordinaire» pour avoir des enfants. Ce sont des maîtres qui envoyaient des moines parmi «le monde ordinaire» (mes excuses). Je ne connais aucun maître personnellement.; je n’ai donc pas beaucoup d’informations à ce sujet…
Je suis désolée si j’ai induit des personnes en erreur… Les maîtres n’ont probablement pas d’enfants…
Quant à l’expression : «you made my day», au sens littéral, ce serait «tu as fait ma journée». Puisque cette traduction n’a pas vraiment de sens, l’expression se traduit selon le contexte. Ici, dans mon commentaire ci-dessus, c’est comme si je t’avais dit : «ta réponse illumine ma journée» ou quelque chose du genre.
Dans un autre contexte, si tu fais un compliment à quelqu’un et que cette personne te répond : «you made my day», je traduirais par : «ton compliment me fait vraiment plaisir». En gros, on dit cela lorsque quelqu’un dit ou fait quelque chose qui plaît à l’autre. Voilà.
Namasté,
Sco!
P.S. Je suis certaine que tu sais que ça veut dire : je salue le divin en toi!
Bonjour Sco!
Il y a des maîtres aussi qui ont des enfants.
C’est sans doute pour indiquer à leurs disciples
que l’amour se vit aussi dans le monde.
Parfois aussi (les yogis dans la tradition bouddhiste)
les maîtres font des enfants pour engendrer de futurs
maîtres.
Des enfants qui naissent avec moins de bazar des parents
et un projet sens réduit à devenir un maître parce que
les parents ont peu de conflits non résolus, ça aide pour
l’éveil!
Bonjour Sco,
Wahooo! quelle jolie expression que » tu illumines ma journée ».Merci Sco,je vais l’utiliser désormais « you made my day.
Oui je connais la signification de Namasté.
Figures toi que c’est mon ami « Amir » , le premier devot de sanjay Sai Baba » a Katmandou qui me l’a apprise.Je lui demandais pourquoi les Népalais se disaient Namasté?Sa réponse fut : » Je reconnais en toi toutes les qualités divines ».Wahooo magnifique comme bonjour!
Namasté chère Sco
Cordialement Arnaud
Bonjour Arnaud,
Je ne sais pas si c’est du même maître que l’on parle mais il y a un maître
indien je crois qui a arrêté de parler à ses disciples.
Il s’est aperçu que les paroles alimentent beaucoup le mental alors que
le silence est plus proche de l’état d’éveil.
Comme c’est la présence du maître qui offre l’espace de l’éveil, il a décidé
de ne plus parler car, de toutes façons, ça n’aidait pas les disciples sur le chemin!
Les bouddhistes, eux ont mis comme pilier de l’éveil le « dharma » c’est à dire
la voie mais aussi les enseignements donc ils parlent!
Bonjour Hannah,
Je ne sais pas si c’est lui !! A l’époque je ne savais pas l’importance que ca avait de l’approcher ,au point de ne pas retenir son nom.
Par contre oui en sa présence je sentais un truc indescriptible et tout ces jours en sa compagnie restent dans ma mémoire.Je pense avoir recu son enseignement sans un mot.
Il répondait parfois avec des petits papiers .Il disait que il voulait faire l’expèrience du silence pour quelques jours seulement et que il n’était plus jamais sorti du silence tellement c’était bon.
Ce repas avec lui c’est comme si j’y étais encore .
Bonjour Arnaud et Sco!
Selon la physique quantique, tout se résume à un
assemblage de carbone, hydrogène, oxygène et azote,
que ce soit la matière ou un être vivant.
pur la psychologie quantique, tout est fait de même
substance.
La matière est donc de l’esprit densifié, il n’y a
donc aucun opprobre à aller dans la vie faire des enfants.
C’est le thème du film « samsara »
Bonjour Hannah,
Vaste sujet dont parle, en permanence Emaho, lors de ses séminaires. Comme tous le monde j’ai déjà vécu ces différentes morts inconsciemment lors de séparation ou perte de quelque chose où quelqu’un. Mais là où ça devient intéressant c’est quand on meurt à soi-même en DIRECT LIVE !!! Depuis que j’ai un peu plus de conscience qu’avant je peux le faire et je constate que c’est encore plus libérateur que lorsque c’est inconscient, par contre cette expérience est loin d’être confortable ! J’ai décidé, il y a quelques mois de faire le deuil de mon histoire avec le père de mon fils. En décodage, pendant 4 jours et 4 nuits, j’ai travaillé. Il y avait des choses très claires et puis d’autres très sombres avec même une amnésie totale de plus d’un an de ma vie… J’ai pleuré pendant 4 jours et 4 nuits et enfin j’ai lâché. J’ai compris que cet homme faisait partie de mon histoire et que vouloir l’oublier ne servait à rien, voir empirait les choses alors j’ai accepté d’accueillir cela dans mon cœur et juste voir que j’avais vécu ça à ce moment là et qu’aujourd’hui était une autre vie. Ma vision a changé vis à vis de moi et de lui et c’est léger, du coup tout change autour évidemment. Maintenant le gros boulot c’est faire le deuil de l’amour de ma mère que j’aurai voulu avoir et que je n’ai pas eu. Là c’est une autre paire de manches car comme elle n’est pas passée de l’autre côté, je trouve que c’est dur. Quand je crois que j’ai avancé, il y a toujours un truc pour me dire que : peut être va-t-elle changer ?…. et paf !…. évidemment non…. alors là je vois que le deuil n’est pas fait ! Une solution pour moi Hannah ?????
Bises.
Bonjour Laure,
Tu t’attaques au plus gros morceau de ton histoire avec ta mère.
C’est pareil pour tout le monde, même ceux qui ont une bonne relation
avec leur mère.
Nous sommes attachés à elle depuis notre première cellule et quitter
l’exigence d’avoir une mère comme on l’aurait désirée est un travail
de longue haleine.
Parfois on pense en avoir fait le tour et on retrouve un morceau non
travaillé de la mère chez une sœur, une amie, un frère mieux loti.
Couper les fils un par un c’est exactement ce qu’il faut faire.
C’est souvent avec le père ou la mère de nos enfants que se cachent les
plus gros attachements à la mère, un peu comme si tout le monde se
mariait sans le savoir avec sa mère!
Bonjour Hannah , bonjour Laure
Ô combien Hannah a raison avec ce « pareil pour tout le monde » et ce gros morceau que représente le mental de la mère 🙂 Tu l’as souvent dit , un attachement ne casse pas d’un coup comme ça . Il s’effiloche et un beau jour il cède . Et moi , je peux sentir qu’avec ma mère c’est une toile d’araignée . Et ce que tu dis là Hannah : »… un peu comme si tout le monde se mariait sans le savoir avec sa mère! » si ça pouvait rentrer dans la conscience de ce monde ça ferait de la clarté pour cette nouvelle loi sur le mariage homo .Bref , c’est pas le sujet .
Laure , notre relation à l’idéalisation de la mère c’est quelque chose qui nous pousse à vouloir vivre et conforter une perspective existentielle qui nous maintient dans un reflet narcissique. Une recherche de ce qui va nous combler narcissiquement , comme si on était dans un oeuf , où tout ton investissement te revient et te profite pleinement . C’est pourquoi , de mon expérience présente , le chagrin et la déception sont plutôt une libération de l’idéalisation . Un fil de la toile , qui lâche . Et parfois tous ces fils , ça me semble sans fin . Presque envie d’y mettre le feu tiens ! Mais là , si tu n’as pas conscience de ce qui meurt , si tu n’as pas pu identifier avant la source de la souffrance , c pas bon . Hannah corrige moi si je me trompe .
Ce dont je suis consciente aujourd’hui c’est que pour moi , il ne s’agit pas de vivre le deuil de ce qu’on n’a pas eu , mais de vivre tous les deuils successifs de cette idéalisation à la mère .De mon point de vue , le chagrin est dans la perte de cette idéalisation . C’est l’idéalisation qui m’a fait survivre et qui continue à courir dans mon existence . Il me faut encore du temps pour considérer un jour ma mère comme elle a été .C’est en connexion totale avec ce qu’elle aurait dû être et ce qu’elle aurait pu être .
Hannah dit « Un peu comme si tout le monde se mariait sans le savoir avec sa mère! » Tout est dit . Chacun investit l’autre avec ce rêve de ce qu’aurait pu être sa mère. Soit en l’incarnant , càd : » je suis la mère que j’aurais dû avoir » ( c pour moi) , ou alors en laissant flotter ce rapport d’idéalisation à la mère , qui nous porte « ailleurs » . Et cet ailleurs , Hannah m’en a donné une juste définition un jour , cet ailleurs est fondamentalement avec la mère qu’on n’a pas eue . Cette mère rêvée on la met en représentation dans un objet . Alors Laure , le deuil des idéaux …. tant que je ne vais pas me reconnaître physiquement dans le corps comme étant de l’AMOUR , eh bien cet amour , je vais le mettre du côté de ce que je n’ai pas reçu . Et j’arrête là pour ne pas remplir 20 pages , je parlerai une autre fois de comment je faisais vivre et j’associais à l’Esprit et à Marie l’amour que je n’avais pas reçu ou l’amour que j’aurais dû avoir . Bise à vous deux
Bonjour Hannah,
Merci pour ce bel article. Sujet en effet ardu mais passionnant et tellement important à appréhender de son vivant si je puis dire.
En centre de rééducation après mon accident, je détestais la psychologue incompétente et incompréhensible qui me parlait de « faire mon deuil ». Je n’aime toujours pas cette expression qui ne correspond à rien pour moi. Celle de « mourir à soi-même » me parle beaucoup plus. Et je vois très bien dans ma vie les périodes où je l’ai fait.
Bien à toi.
Bonjour Jean et merci de ton commentaire.
Les problèmes de santé sont d’excellents sujets
pour mourir à soi-même. En cas de maladie grave, il y a même
urgence à mourir à soi-même si on ne veut pas mourir tout court!
Je crois que cette notion de mourir à soi-même autant du ressort
de la voie spirituelle que de la psychologie.
Bonsoir Katia,
C’est un sujet déroutant. Il parle de ce qui se passe
lorsqu’on lâche le contrôle. Je ne pense pas que tout le
monde s’incarne pour les mêmes raisons. p
Pour certains c’est installer la lumière à l’endroit où la matière est très dense.
C’est une manière de laisser la terre plus propre en
partant qu’on ne l’a trouvée en entrant. le nettoyage
Ho’oponopono aide à cela.
Pour d’autres, c’est pour vivre quelques expériences,
comme la maternité, l’amour etc…
On vient souvent ré-expérimenter des situations qui nous
ont posé problème comme l’injustice avec le désir de
trouver enfin une autre issue, la paix.
C’est une école où nous pouvons exercer notre coeur et
comme le disait Gurdjieff cultiver la partie de nous qui n’est
pas soumise à la mort.
Mourir c’est changer de dimension comme dans le film « no solar ».
Subir des petites morts et mourir à soi-même permet d’apprivoiser
le concept et se tenir prêt à ne pas se prendre pour quelqu’un
au moment du grand saut.
Si àa remue, c’est bon signe!
« Mourir à soi-même est toujours la bonne voie,la mort (le passage dans une autre dimension) c’est bien
l’aboutissement de la vie? »
Tu as bien dit Hannah .:) La direction de survie nous a déjà demandés beaucoup d’efforts , aussi, toutes ces petites morts de l’ego ne sont pas des tortures . Il a fallu en faire du travail pour voir tous ces conflits à l’intérieur et avoir de bons outils et les bonnes personnes sur le chemin, pour élaguer toute cette broussaille et pour moi j’ai encore du travail sur la planche . Mais je vois ce qui meurt et ce qui vient de naître , même si j’en ai pas encore fini avec ma mère , les attachements psychiques sont les plus robustes n’est ce pas ! ?! . Je vais devoir revoir le film « intelligence artificielle » pour vérifier que le travail a été bien fait .:)
Oui, la scène de l’abandon est une bonne scène témoin
pour savoir si nos émotions sont en place. Ceci dit,
parfois un mère abandonne son enfant en pensant qu’il sera
en sécurité loin d’elle. Du coup la scène du film ne
touche pas!
Bonjour Katia
La réponse d’Hannah est très claire même si je me demande si on arrive réellement à être prêt pour ce moment là car personne ne connaît le moment de sa mort , même si certains peuvent s’asseoir et l’attendre .Une chose m’a toujours tourmentée jusqu’à aujourd’hui , c’est ce que dit le Christ sur la croix » Mon Dieu pourquoi m’as -tu abandonné » ? Je me suis toujours demandée ce qui avait bien pu faire dire ça à Jésus , Lui qui avait accédé à l’union totale au Père . Hannah , tu aurais une idée ?
Quand à l’image du labyrinthe Katia , il y a bien une sortie , mais elle est par le haut , non pas en se collant des ailes artificielles comme Icare mais en devenant complètements libres de nos conditionnements et de nos idéalisations. La route est longue 🙂 au plaisir –
Je crois que le Christ (et celui en nous) a colonisé de sa lumière
tous les endroit où l’égo humain peut se perdre, afin qu’il sache que Je Suis
est partout, même dans la peur de l’abandon.
J’imagine qu’au moment de la mort, s’identifier à Je Suis plutôt qu’au corps
qui meurt est un exercice de haut vol et nécessite d’avoir beaucoup pratiqué
la présence Je Suis. Il est normal que la peur de se retrouver seul au milieu
de nulle part soit plus puissante que jamais. Ainsi, au moment de la mort si cela
nous arrive, nous nous souviendrons que le Christ est passé par cette peur e
l’abandon qui est toute humaine.
🙂 Hannah , on peut dire que tu es vraiment branchée . J’étais dans cette méditation de Jésus en même temps que dans l’écoute du ressenti de l’abandon de mon propre père quand il me laisse à la merci de ma mère . J’étais là avec en fond les chants de Taizé jusqu’à un : » Nothing can ever comme beetween us and the love of God » … et soudain c’est venu à ma conscience . Si le père n’est pas de mon côté , c’est soit qu’il m’a abandonnée soit qu’il est de tous les côtés . Et quand j’arrive ici tu as écrit ce que je viens de conscientiser 🙂 trop fort ! Oui , JE SUIS est partout . Une fraction de seconde ,pour le Christ tout n’était peut être pas rendu de la représentation du Père puis Il a pu mourir en disant » Tout est accompli » . Tout rendre pour que l’union soit faite, lâcher le peu qui reste qui dissocie du Père et mourir complètement .
Si donc la Lumière du Christ a colonisé comme tu dis tous les endroits où l’égo humain peut se perdre , il est donc logique que ce corps ressuscite , car il n’y a toujours eu que ce corps . Pour sentir le vivant il nous faut ce corps … et si la résurrection existe c’est bien logique aussi que ce soit à partir de ce corps . Give me Jesus 🙂
Bonjour Hannah
Très bel article comme d’habitude
« Mourir à soi-même » sans une aide extérieure est un exercice très difficile mais le renaissance n’en est que plus belle quand on prend conscience de la nécessité de le faire
Sans connaître cette expression , j’ai fait cette expérience à plusieurs reprises , mais spécialement à l’occasion d’une rupture ; il m’a fallu 7 ans pour vraiment en sortir et pour devenir « moi » mais j’en ai tiré beaucoup de leçons et cette expérience m’a fait faire un pas de géant
Merci pour cet article
Amitiés
Janine
Merci Janine pour ton commentaire.
7 ans c’est un bon chiffre pour venir à bout
d’un très gros attachement.
Quand on a une ligne de vie et une pratique,
on peut faire pas mal de travail tout seul.
Il est bon que l’aide vienne comme la cerise
sur le gâteau plutôt que comme la bouée de sauvetage
mais trouver son chemin seul n’est pas possible
pour tout le monde.
Merci Hannah pour cet article très éclairant.
Mourir à soi-même est sans aucun doute pour moi l’exercice le plus périlleux et le plus exigeant
que la vie nous propose…
A force de vivre des deuils réels ou symboliques s’est installée en moi une sorte d’acceptation et
d' »habitude » si j’ose dire.
Mais le plus important à souligner, et tu le dis dans ton article, est qu’après chaque mort, il y a une
renaissance.
Bonjour Roseline,
il y a des vies comme cela où la mort est très
présente.
Ce sont des chemins de vie qui interrogent plus
que les autres l’amour plus fort que la mort.
Bonsoir Hannah,
Quelle participation, dites-moi !! Un grand merci.
Et en plus je vois que ça crée beaucoup de réactions, et que tu touches, une fois de plus quelque chose de juste qui parle à beaucoup. 🙂
Mourir à soi n’est en effet pas un exercice facile, et pourtant des deuils, comme tu dis, on en vit beaucoup durant notre vie. Pour ma part c’était beaucoup les déménagements, en France ou même à travers le monde.
J’aime bien aussi quand tu parles de l’observateur en soi-même, qui « est » simplement.
🙂
Merci Hannah pour cet article qui m’a aussitôt fait penser à ceci :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Jean 12/24.
J’ai déménagé 19 fois depuis que je suis sur cette terre (France et étranger) et cela fut souvent un arrachement ; mais c’est, en partie, ce qui m’a fait évoluer sur mon chemin de vie.
Et puis, avoir travailler le détachement m’aide beaucoup.
Quant à utiliser ses échecs comme tremplins vers de futures réussites, nous devrions tous avoir à l’esprit que le petit enfant, qui n’a pas encore de « mental », tombera environ 2000 fois avant de réussir à marcher.
A très bientôt.
Philippe.
Bonjour Didier,
Encore une fois 100 pour 100 d’accord avec tes écrits ! C’est vraiment chouette pour moi de te lire.
cordialement
Arnaud
Bonjour Hannah,
Est-ce que la mort n’est tout simplement pas un point de vue de l’égo ?
Car on pourrait considérer que tout meurt à chaque instant, étant donné que tout change sans cesse et que chaque chose est en perpétuel mouvement.
N’est-ce pas là encore un problème de perception ?
Car il faut dire que tous autant que nous sommes, nous avons beaucoup de mal à accepter tout ce qui survient dans notre vie, et la mort nous oblige à un moment donné à lâcher ce à quoi nous nous agrippons. Peut-être que si nous étions plus conscient et étions plus ouvert, le changement (la mort) ne serait pas aussi radical pour nous.
Bonjour Fabrice,
Oui, lorsqu’on n’a pas appris à mourir avant à ce que la vie propose,
on est très démuni et dans la peur lorsque la mort survient.
C’est bien sur un point de vue de l’égo mais, tant qu’on n’est pas
éveillé, on se prend pour son mental.
Il suffit de faire un rêve où on croit qu’on va mourir pour s’apercevoir
que nous sommes très identifiés à la peur de la mort, au niveau personnel
mais aussi au niveau de la société. La croyance de la difficulté de la mort
est ancrée en nous depuis que nous sommes nés. Sortir de ce conditionnement demande
un réel travail, à mon avis, pas juste savoir que la mort n’est qu’un passage.
Bonjour Hannah,
Pas simple ce sujet et j’ai eu pas mal de difficultés à l’écrire.
Je comprends ce que tu veux dire par mourir à soi-même, et comme les deux sont liés j’aurai tendance personnellement à voir plus la naissance à son Soi profond se profiler au fur et à mesure que l’on quitte les couches du Moi (ego), des petites morts pour enlever les couches de l’ego, elles sont nombreuses, car il en tient une sacrée couche celui-là.
Amitiés
Valérie
Bonjour Valérie,
Oui, pas un sujet facile, je vais aller voir
comment ce sujet t’a inspiré.