Le triangle de Karpman, à quoi aimez-vous jouer?

Le Triangle de Karpman et les enjeux de la relation
Tant que nous n’avons pas fait un réel travail sur nous-mêmes, nous jouons inconsciemment à des petits jeux dans nos attitudes relationnelles. C’est la théorie du triangle de Karpman.
Nous jouons, malgré nous, à manipuler et à être manipulé par l’autre. Nos relations passent alors de l’idylle au cauchemar sans que nous ayons vu le vent tourner.
La thérapie est un bon moyen de mettre à jour les jeux psychologiques et dévastateurs à l’œuvre mais vous pouvez, de façon autonome, commencer le débroussaillage seul.
Dès qu’une blessure est ravivée, vous adoptez une attitude défensive qui peut se caractériser par trois rôles principaux. Les trois rôles du triangle de karpman seront décrits plus bas dans l’article.
Ces rôles dans lesquels vous vous fondez jouent alors la partition à votre place: vous n’êtes plus aux commandes.(voir mon article précédent)
Un robot vous remplace, vous privant de votre libre arbitre et empêchant toute communication véritable avec l’autre.
La littérature et le cinéma regorgent de ces schémas dévastateurs. Il y en a toujours un que vous choisisse de préférence mais nous verrons plus loin que vous connaissez aussi la réplique des autres et que vous ne n’êtes pas figés dans un aspect.
Le triangle de Karpman et le méchant
Dans tous les contes de fées, on retrouve la sorcière ou un grand méchant loup.
En tant que grand méchant loup, c’est vous qui décidez et qui établissez les règles que vous pouvez changer à tous moments.
Vous n’hésitez pas à harceler et menacer s’il le faut. Certains de vos propos peuvent être humiliants ou dévalorisants pour votre interlocuteur.
Votre émotion préférée est la colère. Vous cherchez plutôt votre intérêt et un de vos objectifs est le pouvoir. Vous pouvez même aller jusqu’à l’assujettissement de l’autre.
Vous êtes parfois violent, voire machiavélique mais surtout très loin de vos émotions. Vous aimez bien jouer à terroriser votre monde et à vous faire obéir.
Vous êtes contrôlant et n’aimez pas être contredit. Vous aimez critiquer…pour le bien des autres évidemment, afin de les éduquer.
Vous n’êtes pas tendre quand vos ordres ne sont pas respectés à la lettre. D’ailleurs, vous surveillez attentivement le moindre écart de comportement pour intervenir sévèrement et punir.
L’histoire le dit rarement mais vous êtes un grand déçu de l’amour qui cherche à se venger d’une blessure que vous ne pouvez pas refermer.
Vous avez décidé de vous blinder pour ne plus sentir et vous avez du mal à sentir quand vous faites souffrir les autres. Retourner la colère contre vous-mêmes est aussi une option.
Vous êtes un grand donneur de leçons qui s’ignore et semer la polémique ou la zizanie est un petit passe-temps.
En tout état de cause, c’est vous qui avez raison. La négociation est rarement possible et les autres sons de cloche ne vous intéressent pas.
Dans le triangle de Karpman, vous êtes fier d’être un PERSECUTEUR.
Le triangle de Karpman et la souris sous la griffe du chat
Ce personnage n’existerait pas s’il ne rencontrait pas un partenaire idéal pour commettre ses méfaits.
En tant que partenaire idéal du Persécuteur, vous êtes malmené. Vous êtes plutôt gentil mais vous subissez sans comprendre toutes sortes d’agressions dont vous ne vous sentez pas responsable.
Tout est la faute des autres. Vous vous plaignez régulièrement des injustices. Vous est rarement autonome et avez besoin d’aide sans forcément en demander.
Sans le savoir, vous vous laissez maltraiter sans rien dire car vous n’avez pas une haute estime de vous-mêmes.
La dévalorisation est votre mode de fonctionnement. Vous cherchez cependant à attirer l’attention pour dénoncer toutes les horreurs que vous subissez.
Vous vous rebellez rarement et vous savez encaisser les coups en offrant contre mauvaise fortune bon cœur. Vous vous sentez contrôlé, incapable d’agir même si vous cherchez parfois à résister.
Il vous arrive de solliciter de l’aide mais vous n’écoutez pas les conseils car, au fond, vous pensez que personne ne peut vous comprendre ni vous aider.
Ce rôle, bien que douloureux est quand même confortable car il n’engendre aucune remise en question véritable.
En thérapie, vous aimez faire votre « marché ». Vous passez d’un thérapeute à l’autre avec l’espoir d’être sauvé mais sans avoir à vous impliquer dans la transformation.
Dès que le thérapie touche un point crucial, vous vous éclipsez en pensant que vous ne pouvez rien pour vous mais surtout que les thérapeutes ne sont pas de niveau.
Vous êtes VICTIME dans le triangle de Karpman. Je vous propose une petite séquence cartoon pour vous rappeler que ces deux rôles sont la base humoristique de certains dessins animés.
http://youtu.be/rdNdmc83xe4
Le triangle de Karpman et la bonne fée
Ce tableau ne serait pas complet sans un troisième personnage. On finirait par s’ennuyer de voir un méchant taper sur une pauvre petite chose.
Arrive alors en scène, une image parfaite sans un fil qui dépasse. La bonne fée, superman ou Zorro.
Honneur, prestige, altruisme, charisme et générosité sont vos attributs. Souvent sans peur et sans reproche, vous protégez, prévenez les dangers, conseillez et répandez la justice.
Vous êtes toujours bourré de bonnes intentions. Disons le tout de suite, vous avez le beau rôle. On ne peut rien vous reprocher…sauf peut-être une légère ingérence que l’on vous pardonne facilement.
Vous agissez sans qu’on vous le demande et sans vérifier si c’est le bon moment pour l’autre. Vous êtes assez sûr de vous-mêmes au point de ne pas imaginer qu’en agissant ainsi vous empêchez l’autre de trouver ses propres ressources.
Vous arrive-t-il de venir en aide spontanément à des personnes qui n’ont pas fait de demande d’aide explicite ?
Vous sentez-vous incapable de résister à proposer vos services lorsque quelqu’un de votre entourage éprouve des difficultés à se débrouiller seul ?
Êtes-vous agacé lorsqu’une personne refuse de mettre en pratique vos conseils afin de mieux se plaindre que rien ne fonctionne ?
Vous arrive t-il d’être épuisé et d’aller bien au-delà de vos capacités d’endurance avec un fond de colère contre vous-mêmes car vous ne vous êtes pas respecté?
Avez-vous en charge des personnes autour de vous aux prises avec des dépendances, alcool, drogues ou médicaments?
Avez-vous tendance à vous sacrifier et à voler au secours des autres quitte à laisser de côté vos propres besoins et désirs?
Vous sentez-vous régulièrement irremplaçable et indispensable en sachant mieux que quiconque ce qu’il faut faire ?
Si vous avez du prendre soin des autres plutôt que de vous-mêmes quand vous étiez enfant, par conséquence, vous préférez aider plutôt que d’accepter de ressentir l’inconfort que vous procure la détresse de l’autre…
Vous êtes le SAUVETEUR du triangle de Karpman
Les trois pôles du triangle de Karpman
Ces trois rôles ont été mis en évidence par Karpman dans les années 60 et représente un outil extrêmement efficace de l’analyse transactionnelle.
Ce petit jeu est une forme de danse ou de transe où personne n’est réellement lui-même.
- Le Persécuteur a besoin d’une victime
- Le Sauveteur a besoin d’une victime
- La Victime a besoin des deux.
Dans cette valse à trois, chacun a une place bien définie avec ses qualités et ses défauts :
- Le Sauveteur est bon et généreux
- La Victime est irréprochable, elle n’y est pour rien
- Le Persécuteur est droit, il a raison et il peut même s’appuyer sur la loi.
La seule chose que ces trois personnages du triangle de Karpman ont en commun: ils ne sont pas satisfaits de leur vie.
Allez, je vous lance un petit test :
Si vous vous plaignez…vous êtes ________________
Si vous êtes sûr de vos droits…vous êtes ________________
Si vous êtes toujours zen quoiqu’il arrive …vous êtes ______________
Je vous propose en images quelques petits scénarios très représentatifs du triangle de Karpman que l’on trouve dans ce merveilleux film « Oui mais « .
Dans ce court extrait, vous aurez la panoplie des rôles présentés et je suis certaine que vous allez reconnaître des proches…pas vous bien sûr!
Vous avez du mal à vous reconnaître ? Voici quelques phrases usuelles pour mieux vous repérer sur le triangle de Karpman et repérer aussi vos funestes partenaires :
La victime du triangle de Karpman
- Je fais tout bien et il n’arrête pas de me critiquer.
- Je ne sais plus quoi faire, j’ai tout essayé.
- Pour toi c’est facile, moi c’est compliqué
- Ma fille ne vient jamais me voir.
- Le monde est cruel
- Personne ne peut m’aider
- Vous savez ce n’est pas de ma faute, parce que …
- Je suis débordé de travail, je ne vais pas m’en sortir.
- C’est affreux ce qui m’arrive !
Le Persécuteur du triangle de Karpman
- Je n’aime pas du tout ce qui vient de se passer…
- Je me demande si j’ai bien fait de faire appel à vous.
- Tu est vraiment nul ! je ne suis pas sûr que tu sois compétent.
- Je me suis fâchée avec lui parce que …
- Ça ne va pas se passer comme ça
- Vous n’en seriez pas là si vous m’aviez écouté
- Je ne veux pas vous blesser, mais je vais être franc avec vous…
- Le mien (mon mari, mon point de vue, mon 4X4) est mieux que le votre
Le sauveteur du triangle de Karpman
- Je me charge de tout
- Racontez moi vos difficultés, je vous comprends
- A votre place, je ferais…
- Reposez-vous sur moi, je suis costaud
- Vous avez l’air fatigué. Qu’est ce qui ne va pas ?
- J’essaie seulement de vous aider
Je vais vous raconter une petite scénette de triangle de Karpman à laquelle j’ai assisté hier à Toulon dans les toilettes de la galerie marchande.
La scène se passe dans la file d’attente. Trois personnages se rencontrent sur les pointes abstraites d’un triangle :
Une femme enceinte A s’approche sans rien dire mais en hurlant intérieurement : je suis petite, pas bien, regardez mon état, laissez moi passer devant vous. Vous l’avez reconnue, c’est une victime.
Elle ne fait pas de demande car elle est coupable dans son état d’avoir à passer devant les autres. Elle est dépendante du bon vouloir des autres car elle ne croit pas qu’elle mérite un régime de faveur.
Comme rien n’est exprimé, la personne suivante rentre dans les toilettes comme si rien ne s’était passé.
Une 2ème femme B s’adresse gentiment à la femme enceinte en lui disant qu’elle doit passer devant elle. C’est son sauveteur qui s’active quand elle s’aperçoit que la première personne ne l’a pas laissée passer. La femme enceinte passe aux toilettes.
Une porte des toilettes s’ouvre, ça devrait être à B d’aller aux toilettes mais elle se fait aussitôt griller la place par une personne C très loin derrière dans la file et qui double tout le monde pour s’engouffrer dans les toilettes vides.
C arrive à temps, c’était la pointe manquante du triangle de karpman, le Persécuteur.
J’étais émerveillée par la finesse du scénario. C’est dans ce genre de situation qu’on peut apercevoir derrière les rideaux de l’injustice, la perfection de la vie.
Évidemment, j’étais seule à avoir cette vision.
Le Sauveteur ne sait pas qu’elle offre une place qu’on lui a certainement prise quand elle était enfant par un petit frère ou une petite sœur. Répondre aux besoins des autres l’empêche de s’en souvenir.
Heureusement le Persécuteur C le lui rappelle !
C a appris à se comporter sans considération des autres. Elle s’occupe de son besoin, ce qui lui fait sans doute oublier ses propres misères. Pendant qu’elle gagne quelques places, elle a l’impression de gagner et de se sentir forte.
Avec un peu de conscience, le scénario pourrait s’arrêter là. Chacun reconnaitrait ce qui le fait souffrir dans la situation.
Ce n’est pourtant pas la suite du film. Le triangle de Karpman tourne. Les rôles s’inversent. Peut-être connaissez-vous mieux cette histoire de triangle:
« La mère (Sauveteur) : Regarde cette nouvelle chemise que j’ai acheté pour toi, elle te plait ? Le fils (Persécuteur, en colère après sa mère) : Tu sais bien que j’ai horreur du bleu ! La mère (Victime du fils) : De toute façon, j’ai toujours tort avec toi Le père (Sauveteur de la mère et Persécuteur du fils) : Comment oses-tu parler ainsi à ta mère. Va dans ta chambre sans diner.
Le fils (Victime puis Persécuteur, boudant dans sa chambre) : Ils me disent d’être francs puis ils me punissent. La mère (Sauveteur du fils, lui amenant un plateau repas en cachette du père) : Ne le dis pas à ton père. Tu ne devrais pas t’énerver ainsi pour une chemise.
La mère (Persécuteur du père) : Tu es trop sévère avec ton fils. Je parie qu’il te déteste maintenant. Le père (Victime de sa femme) : Je croyais t’aider et voilà que tu me grondes. »
A quoi cela sert-il de jouer à des petits jeux au lieu tout simplement d‘être heureux ?
Parce que votre conscience est divisée et que les blessures de la petite enfance sont refoulées.
La vie ne vous apporte pas ce que vous demandez, elle vous apporte ce à quoi vous vibrez même si vous ne le savez pas.
Rentrer en contact avec les humains ravive les blessures afin que vous puissiez les identifier et vous en libérer.
Jouer au triangle de Karpman vous fait croire que le problème est actuel alors qu’il n’est qu’une mise en scène d’évènements douloureux du passé.
Repérer les petits jeux devient alors votre priorité afin de « descendre du train » ou du triangle lorsque vous êtes embarqués.
Mais alors, me direz-vous, comment se sort-on de là? Rassurez-vous, il y a des solutions. Elle sont de l’ordre du travail intérieur et permettent de retrouver des relations harmonieuses. Nous en reparlerons.
Et vous, avez-vous un rôle favori? Laissez un commentaire!

Bonjour Hannah,
Je trouve que cet article était très intéressant, je pense que les relations humaines sont assez complexe à analyser dans le fond. En tout cas, j’aime beaucoup ton style d’écriture, bravo à toi pour ce partage 🙂
A bientôt
Yannick
Merci Yannick pour ton commentaire.
les relations sont complexes mais y a t-il quelque chose
de plus intéressant que cela?
Bonjour Hannah, partout où la vie m’a conduit, j’ai toujours vu les relations humaines comme épuisantes car on a tous des choses anciennes à régler.Pour moi la seule façon de guérir de ces trois personnages qui ne me conviennent plus a été de chercher qui j’étais et pour cela être seul permet d’avoir un certain recul sur soi et sur les autres.
Aujourd’hui, je suis comme au centre du triangle, plus de manipulation dans un sens ou dans un autre. J’observe la vie qui m’apparaît autrement et je nettoie avec Ho’oponopono le plus possible.
zenie
Bonjour Zénie,
C’est effectivement une façon de sortir du triangle infernal
mais ça ne veut pas encore dire que c’est tout à fait réglé.
Le fait de nettoyer toutes tes mémoires te permettra sans doute d’attirer
quelqu’un de différent dans ta vie
L’autre nom de ce mode de relation est « le triangle infernal »
Simplement parce que si vous êtes dedans, vous êtes tour à tour sur une pointe et puis sur une autre, selon les circonstances. Ça tourne comme un moteur rotatif et qui distille les poisons de la relation.
Il porte bien son nom!
ce qui est formidable, c’est qu’on ne le vit pas que dans la relation affective.
On peut le vivre sur les lieux de travail, avec des amis (?) avec nos enfants,
avec le plombier…bref il y a toujours quelqu’un dans notre entourage pour
jouer avec nous.
Ouille, on n’est pas très fier des rôles que l’on joue inconsciemment dans notre petite vie traditionnelle.
Je n’ose pas trop être persécuteur (la peur d’être grondé) mais je l’ai trop été sans m’en rendre compte.
Alors je joue plutôt la victime (c’est bon d’être innocent).
J’aimerai bien être sauveteur mais difficile de garder la neutralité utile telle celle d’un coach !
Bonsoir Patrick,
Un coach est nécessairement un sauveteur dans l’âme.
En général son travail intérieur et sa connaissance de la
relation d’aide est assez aboutie pour qu’il ne tombe pas
dans la marmite de Karpman!
comme tout cela est vrai!
issue d’une très grande fratrie et étant la 2ème arrivée, maman me racontais qu’à ma naissance déjà elle me retrouva dans mon berceau, entièrement recouverte par les chaussures de toute la famille que ma grande soeur de 2 ans avait amassée sur moi pour me faire disparaitre!! et depuis, je ne me souviens pas d’une once de gentillesse de sa part!
elle est au commande de toute la fratrie et les autres, ses victimes sont tous à sa botte jusqu’à présent sauf moi, qui à force de m’opposer et de prendre la défense de tous les autres , elle parvins à leur faire croire que je suis la méchante!! ce qui me sauva croyai je c’était la fuite!! je comprend à présent que c’était une mauvaise solution!
aujourd’hui j’ai 66 ans, j’ai une grande fille et je suis loin d’eux mais malheureuse et comme l’on dit les absents ont toujours tord.elle en a 68 ans , jamais mariée car dit elle à qui veut l’entendre pour venir en aide aux autres, passe son temps à distribuer les bons et les mauvais points aux uns et aux autres qui ont tous ratés leur vie car trop accrochés à elle !! un véritable massacre!! à présent elleessaie de reproduit la même choses avec mes neuveux et nièces. ma fille commence à voir plus clair dans son jeu, puisse t il être de même des autres!!
Bonjour Maya,
Le problème n’est pas le persécuteur. Il y en a partout et il y en
aura toujours.
La difficulté c’est de ne pas tomber dans ses griffes et déjouer le système en
ne se sentant pas victime. La laisser être et faire sa vie ailleurs.
Bonjour Hannah
Très intéressant ! Je ne connaissais pas du tout ce triangle de Karpman. Cela me fait un peu penser au « Syndrome de Tarzan » mais c’est bien plus complet.
Je savais que j’avais des comportements un peu « particuliers ». Ton article va me permettre de « creuser » et va me donner à réfléchir.
Elisabeth
bonsoir Elisabeth,
Il y a effectivement un lien entre le triangle de Karpman
et les dépendances. Dans le syndrome de Tarzan, on
comprend qu’il y a bien ces trois positions mais il n’est pas
toujours spécifié que les rôles tournent!
Une victime a du mal à croire qu’elle se transforme en bourreau.
Merci Hannah pour ce bel article.
Aaaah le fameux triangle de Karpman. Le mieux, c’est faire le repérage de la situation et d’en sortir. J’ai bien appris la leçon et au fil du temps, j’y arrive assez vite.
Je me suis formée à la CNV (Communication Non Violente de Marshall Rosenberg) qui m’a bien aidée à cela, tant pour les triangles extérieurs, que ceux que je me mets encore parfois intérieurement.
En fait, je m’aperçois que je fais comme le cheval qui, dans ses gênes, fuit le danger…
donc, fuir le danger de s’enliser dans le triangle et dire STOP, là, je ne joue pas !!
à bientôt 😉
Bonjour Monique,
La fuite est effectivement un sauve-qui-peut.
il est bon d’arrêter l’hémorragie dans un premier
temps et se mettre à l’abri;
Bien sur, ça ne suffit pas, être loin ne signifie
pas avoir réglé le triangle.
pour arrêter de jouer, il faut connaître ses blessures.
Je me sent les 3 à la fois, au quotidien en version light et parfois au grand cinéma !!
Il y a du boulot, pour 2013… Que reste t-il après???
Biz Sabrina
Après le triangle, c’est la paix et des relations plus harmonieuses
où les blessures ne sont plus réactivées de la même manière.
Bonjour et bonne année Hannah.
Encore un bel article sur la relation Victime, bourreau, sauveur.
Je ne savais pas que cela s’appelait le triangle de Karpman.
Si j’ai une seule remarque à faire c’est que tes articles sont trop longs pour que je puisse les lire en entier.
Dommage !
Mais la qualité est là !
Bonsoir Michel,
Oui je sais, mes articles sont très longs.
Je me soigne mais c’est pas gagné. J’ai
trop de choses à dire et je ne sais pas fractionner.
je me retrouve dans ce triangle de Karpman avec une forte résonnance avec l’enfance …grand merci pour cet article qui met en Lumiere mon mode de communication ,
Bonjour
Oui, c’est bien dans l’enfance que s’enracinent ces jeux de pouvoir.
Bonjour Hannah,
Article toujours aussi intéressant. Je n’avais jamais imaginé les rôles de chacun sous cet angle et leur importance. Comme la plupart des lecteurs, je me suis retrouvée à travers les 3 rôles. Voilà encore de quoi me pencher pour m’améliorer!
Merci et à bientôt 😉
Bonjour Alexandra,
N’as tu pas trouvé un rôle que tu affectionnais particulièrement?
Bonsoir Hannah,
Un très intéressant article bien étayé sur les forces inconscientes à l’oeuvre dans les relations humaines !
Les vidéos aussi sont très didactiques pour bien réaliser ces mécanismes, exemples à l’appui 🙂
J’observe souvent que les êtres qui s’enferment dans le rôle de victime évitent d’entamer une relation d’aide (thérapeute, coach, enseignant…) qui leur permettrait d’en sortir, ou y mettent fin quand ils approchent du but.
Car renoncer à son statut de victime, c’est aussi sortir des relations de pouvoir que ces jeux permettent d’entretenir, et il faut du courage pour s’affranchir de ces besoins primordiaux ancrés en nous, et vivre de façon consciente et non plus inconsciente. C’est pourtant la plus belle des réalisations personnelles !
Merci pour cet article, et belle soirée !
Brenda
Bonjour Brenda,
C’est très juste à propos des victimes, elles sont persuadées
qu’aucune aide véritable est possible, ce qui les enferme
encore plus. Cette quête de pouvoir nous permet justement
de ne pas sentir nos blessures profondes.
Bonsoir Hannah,
Tres intéressant, je ne connaissais pas le triangle de Karpman ?
Mais cela me fait penser au livre de Guy Corneau » Victime des autres , Bourreau de soi même »
Le jeu des ombres et de lumière.
Bonne soirée
Charlotte
Bonjour Charlotte,
C’est juste, on est tour à tout le bourreau, la victime et le sauveteur
dans une même personne avec cependant un petit penchant pour un de ces
trois rôles.
Salut Hannah,
Merci pour l’article très intéressant, j’apprends beaucoup avec ton blog. Je me retrouve bien dans le rôle du sauveteur et un petit peu dans celui de la victime. Avant la méditation il y a 2 ans, j’étais à fond dans le rôle de la victime.
Voila maintenant un nouveau regard sur les différentes scènes quotidienne et les messages reçus de mes lecteurs. A+
Bonjour Jonathan,
le plus difficile à décrotter parmi ce schéma c’est bien sur le
sauveteur car il est perçu comme positif et on ne change pas une
équipe qui gagne. On retrouve les sauveteurs dans tous les corps
de métier liés au soin, à la thérapie, la médecine, la relation
d’aide, les assistantes sociales, les pompiers etc…
Bonjour Hannah,
Je connaissais ce triangle sous le nom de « triangle émotionnel », et pour rester au centre, ce qui est un travail de chaque instant, je m’applique à l’authenticité…
Et dès que l’on prend conscience que l’on est dans un des 3 schémas, le changement s’opère…Soyons attentifs!
Super article, Merci
Mariette
Bonjour Mariette,
On l’appelle aussi le triangle infernal et il porte bien son nom!
la conscience du schéma rend vigilant! Le désir d’avoir des relations saines aussi.
Beau témoignage mariette. Merci
bonjour Hannah et bonjour à toutes et tous,
Très intéressant ! Dommage qu’il n’y ait pas de petits exercices pour en sortir ? S’il y en a je suis preneuse…Je suis en majorité Sauveur et parfois victime, c’est en réfléchissant à diverses scènes et en se posant je pense qu’on s’en aperçoit, même si ce n’est pas évident. Cela me fait penser et me ramène encore une fois à « la pleine conscience » et le moment présent. En étant là à ce que l’on fait et dit on est conscient et on peut rajuster certaines choses et comportements. Merci pour toutes ces informations enrichissantes. Bonne continuation, toujours dans la lumière et l’amour.
Bonjour Anna,
le premier exercice est le repérage. Confronter les phrases-
types des personnages à nos propres rôles pour en prendre
conscience. Comme le dit Arnaud, le savoir et se faire
prendre dedans est une autre paire de manches. Il n’y a pas vraiment
de petits exercices…plutôt des gros, c’est le propre
de la relation d’aide, apprendre à déjouer les systèmes.
Bonjour Hannah
Effectivement c’est le triangle infernal et je reconnais assez bien la personne que j’étais il y a quelques décennies heureusement une analyse et des tas de séminaires plus loin il n’en reste rien, ouf ! mais autour de moi je note combien le trio fonctionne à fond les manettes
C’est épuisant mais avant de s’en rendre compte on s’offre souvent une dépression dans le meilleur des cas ou une maladie plus grave dans le pire des cas
Bonjour Sylviane,
Tu as raison, les dégâts peuvent être colossaux et pourrir
toutes les relations. Comme on est dans le domaine de l’affect,
le stress généré peut réellement entraîner des maladies.
C’est la base relationnelle de toutes les dépendances.
Bonjour Hannah, et tous ceux et celles qui te suivent 😉
Magnifique article, très agréable à lire qui résonne en moi car j’ai eu la chance de pratiquer … à force et à force de pratiquer … il est possible de se lasser, et c’est là le Top …
Oui, ces rôles qui tirent vers le pas…sé … Sé …pas … le top, plutôt le bas et pourtant, c’est bien de savoir car ainsi, cela permet de savoir ce que l’on ne veut plus et de passer à autre chose
Je te rejoins pour ce qui est « d’être heureux », et là c’est donné à tout le Monde et les chemins pour y arriver sont uniques pour chacun et pourtant … tout comme ceux de Rome … Ils peuvent mener aux Bonheur 😉
Merveilleuse Jour… Née et Merci encore
Sophie de Toulouse
Bonjour Sophie,
Comprendre que nos comportements dans les relations sont souvent basées
sur des souffrances passées est un grand pas en thérapie.
Bonjour Hannah ,
C’est durant la thérapie avec vous que j’ai pu mesurer à Quel point je jouais à ce petit jeu.
L’égo en prend un sacré coup!
Savoir que l’on joue à cela est une chose.Se faire prendre en direct en thérapie de groupe en est une autre.C’est hyper douloureux à traverser mais franchement ca vaut le coup.La vie se transforme tellement quand on accepte de regarder et de sentir les choses en face.
Merci de partager cette intelligence .
Je tiens à dire et c’est important pour le futur thérapeute que je suis que la prise de conscience ne suffit pas il faut agir.
Arnaud
Bonjour Arnaud,
Tu as raison, connaître le triangle de Karpman ne suffit pas.
il faut savoir se reconnaître dedans et c’est souvent par un
regard extérieur qu’on peut en prendre conscience…si on
l’accepte bien sur!
Bonjour Hannah,
J’avais déjà étudié le triangle de KARPMAN en Relation d’Aide et cet article tombe vraiment « à pic » et ce n’est pas un hasard pour justement éclairer une amie qui a besoin de cette ouverture et cela est un très bon rappel pour moi et me permettre avec le recul de voir le chemin parcouru.
Je t’en remercie très sincèrement
Christiane
Bonjour Christiane,
Oui, c’est un grand écueil dans la relation thérapeutique et il
faut de l’entrainement pour le déjouer!
Bonjour Hannah,
Je connais bien sûr le triangle, mais je n’avais jamais lu un article aussi détaillé et clair l’expliquant.
On peut sortir de ce triangle, par la pratique de notre cher Ho’oponopono, ou, du moins, s’en donner l’illusion… parce que les ornières sont profondes !
Merci et à bientôt !
Bonjour Bernadette,
Pour ce qui est des ornières profondes, tu as parfaitement raison.
Même averti, on peut se retrouver coincé dedans sans s’en apercevoir!
Salut Hannah la belle – Tu as récupéré ?
Le « C’est dans ce genre de situation qu’on peut apercevoir derrière les rideaux de l’injustice, la perfection de la vie. » J’adore, c’est justement lorsque nos ns apercevons de la limitation de notre personnage que nous pouvons apprécier la perfection de la vie. Maintenant la vie est subtile, nous aimons faire des caricatures, mais, le triangle de Karpman est un triangle où chaque pôle communique, ainsi la victime ne supportant pas ses sensations de victime aura besoin d’un bourreau pour le culpabiliser, ainsi la victime passera bourreau et prendra un justicier justice en lui demandant d’être sauveur. Cela ne s’arrête pas là, le bourreau sous le joug des deux passera victime et le sauveur devra maintenir le bourreau sous sa coupe pour garder la sympathie. Il passera ainsi… Bourreau. Et la victime bourreau dans le remords devra passer sauveur. Comme quoi la vie est vraiment parfaite. Lol.
Bonjour Didier,
j’ai encore un peu les yeux plein de Thaïlande mais je n’ai pas besoin
du décalage horaire pour mal dormir 😉
Oui c’est bien un triangle infernal où on croit s’en sortir en changeant
de rôle mais qui emboucane les relations si on n’en est pas conscient.
J’ai quand même l’impression qu’un des trois personnages nous colle particulièrement
à la peau…en tous cas, je connais le mien!
Coucou Hannah,
C’est sûr qu’en se cantonnant dans l’un on croit éviter les autres. Et puis nous pouvons bien avoir nos préférences tout de même. Perso. si je regarde my life, n’est-ce pas, je remarque que suivant les contextes je vais être soit l’un soit l’autre. Je remarque aussi qu’il y a toujours de frustrant dans l’un ou l’autre. Exemple, si tu n’es que victime un moment donné cela va être trop et il va falloir utiliser le compère ou le « con père », si c’est un protecteur. Con père pourquoi ? Par ce que si nous prenons le bon, la démystification est trop grande bien sûr. Je remarque que ce triangle vient obligatoirement avec la déresponsabilisation de ses émotions. Ensuite, nous devons composé suivant les situations. Après, derrière tu sais bien, il y a le vide, il faut bien le stabiliser quand on a l’impression de ne plus exister dedans. Alors les rôles se distribuent. Bises
Elle est bonne celle du con-père!
Je comprends très bien qu’on fait une association
entre le vide (l’espace) et le manque, ce qui fait
qu’on préfère se battre toute une vie dans des relations
médiocres plutôt que d’approcher de ce vide.
Bonjour Hannah,
C’est toujours un plaisir de te lire car c’est fouillé complet détaillé et de plus superbement illustré .Je voulais t’apporter , à toi et tous les autres thérapeutes qui te suivent un complément que tu dois sûrement connaître: Il s’agit du » triangle thérapeutique « de Patricia Coosman, qui est l’antithèse du triangle dramatique.
Ce triangle est inversé avec 3 pôles (appelés les 3 P) ,Puissance,Permission,Protection .Elle explique que le moyen de sortir du triangle dramatique, c’est de se brancher (en AT) sur l’adulte en donnant la place au Parent Normatif positif (PNF+), au Parent Nourricier positif (PNR+) et à l’Enfant Libre(EL+).Bref le pôle de la Puissance c’est l’enfant Libre +(EL+), le Pôle de Permission c’est le Parent nourricier+(PNR+) et le pôle de Protection c’est le Parent Normatif+(PNF+). En thérapie il suffit de faire travailler chaque pôle du triangle dramatique par les 3 pôles du triangle inversé, c’est à dire: la victime par le pôle Permission,le Persécuteur par le pôle Puissance, le Sauveur par le pôle Protection. La clef c’est la reformulation.
A bientôt de te lire, Dominique.
Bonsoir Dominique,
Oui je connais le triangle thérapeutique.
J’ai voulu commencer par l’identification
du triangle avant de passer aux solutions 😉
L’analyse transactionnelle a des petits
trésors comme cela à offrir.
Merci Hannah
pour cette explication claire des rôles que nous jouons dans les relations.
En prendre conscience c’est bien, mais y a t’ il de méthodes pour s’en sortir?
Que de souffrances dans les couples autour de moi!
Nicole
Bonjour Nicole,
Heureusement il y a des solutions. Elle sont plus du domaine de
la thérapie que du développement personnel mais connaître son schéma
et ne pas lui obéir est déjà un exercice que l’on peut faire seul.
Bon matin Hannah
C’est clair net et précis, je me retrouve dans deux pôles.
Je ressens physiquement, moralement ces rôles.
La vie m’y ramène toujours, me donne l’occasion dans la vie de tous les jours pour le dépassement de soi , grandir.
Merci pour l’explication de ces jeux et les exemples.
Bonne journée Hannah.
Bonjour Lucille,
En fait, nous jouons les trois rôles même si
nous pensons échapper au troisième. cela dépend des circonstances.
Bonjour Hannah
j’ai vu le film , je l’ai en cassette de revoir un extrait m’a donné envie de me replonger dedans ….j’aime ta façon de l’expliquer, je me sens girouette, je prends un des rôles dès que je suis dans la défensive, celui qui me colle à la peau c’est le sauveur……j’ai choisi d’être thérapeute j’ai dû apprendre à ne pas obéir à ce schéma..c’est un travail en soi et je rencontre d’autres thérapeutes quand j’estime que c’est nécessaire…. comme tu le dis si bien heureusement qu’il il y a des solutions…..
Dominique
Bonjour Dominique,
Ce film est une véritable perle qui n’a pas pris une
ride. j’ai du le voir 5 ou 6 fois avec toujours le même plaisir.
came parait très sain d’aller voir des confrères quand on est
coincé dans un schéma, c’est signe que nous continuons à avancer.
Bonjour Hannah,
Comme le précédent cet article est fort intéressant et bien sur j’ai un rôle favori ; la peur d’aimer et d’être aimée (abandon, rejet !!!???) a fait que j’ai rencontré un homme en 93 et qu’au bout de 15 années, après que j’ai tout fait pour qu’il s’en aille, j’ai enfin compris pourquoi j’agissais ainsi. Cela fait 4 ans que je suis seule, j’apprends à me reconstruire, sans lui, et surtout à ne plus confondre le passé et le présent, ce qui n’est pas chose facile, c’est bien ancré dans les mémoires… mais j’y arriverai, d’ailleurs je suis au bout du chemin !
Merci et que cette nouvelle année nous apporte le meilleur
Au plaisir de lire les nouveaux articles qui nous apprenne sur nos blessures d’enfance, tout de même quel gâchis et perte de temps si nous en avions connaissance avant…
Anne-Marie
Bonsoir Anne-Marie,
L’important c’est d’avoir commencé le travail et
de sentir chaque jour que le poids du passé s’allège.
Le triangle de Karpman devrait être enseigné à
l’école, on gagnerait beaucoup de temps à apprendre
des choses utiles.
Tout à fait d’accord, il serait vraiment judicieux que certaines matières disparaissent des bancs des écoles pour faire place, comme vous le dites si bien, à des nouvelles plus utiles… Après on se plaint que les élèves ne s’intéressent plus à rien et je les comprends oh combien ! Tout le système scolaire est à revoir
Heureusement que d’autres y travaillent et nous permettent d’avancer autrement et mieux !
Bonne soirée Hannah
Bonjour Hannah,
encore un article intéressant, ce fameux triangle dramatique est vraiment présent dans les relations humaines et il est vrai qu’il faut prendre du recul pour identifier le costume que l’on s’approprie. C’est tout le travail de l’autonomie… un long chemin !
Bonsoir Dominique,
Merci pour ton commentaire.
il y a effectivement un lien entre Le triangle
et la dépendance. Cela nous ramène aux premières
années de la vie et aux besoins non satisfaits.
Merci Sofia pour votre commentaire.
C’est le problème du sauveteur, il ne sait pas s’occuper
de lui aussi bien que des autres. Résultat, il n’est pas
satisfait non plus bien qu’il ait le beau rôle.
Merci Geneviève,
L’égo n’aime pas tellement se reconnaitre dans le triangle de Karpman.
La conscience de nos schémas est une première étape importante avant de pouvoir
sortir du triangle.
Bonjour Hannah,
Grâce à cette belle explication et ces beaux scénarios je peux maintenant reconnaître les différents rôles que j’occupe à différents moments de ma journée !!
C’est toujours bien « d’en prendre conscience », le premier pas vers le changement !
Merci encore.
A bientôt,
Brice
Bonsoir Brice,
Une fois qu’on a l’oeil exercé, on s’aperçoit que tout le monde
autour de nous joue à ce petit jeu et essaie de nous entraîner
dans le triangle infernal.
Bonsoir Hannah,
Etre dans le triangle et s’en apercevoir, sortir voir ne pas rentrer dans le triangle, c’est l’objectif pour vivre des relations vraies.
Après ton article et ta mise en lumière, je vois que c’est un petit jeu que je pratiquais souvent sans m’en apercevoir. Et je change de rôle.
Merci
Bonsoir Anne,
Je vois que tu as su trouvé un gravatar…
Nous aimons tous jouer à ce petit jeu
parce que, pendant que nous sommes
occupés à souffrir en 2013, nous pouvons
plus facilement nous éloigner de nos vraies
blessures!
Bonsoir,
Je ne connaissais pas le triangle de Karpman.
En tout cas, je ne suis pas du tout «régulièrement irremplaçable et indispensable en sachant mieux que quiconque ce qu’il faut faire». Les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient indispensables.
Je ne donne plus de conseils à ceux qui n’en demandent pas, et ce, depuis un moment, même si je pense savoir quel est le problème… quoique ce matin, j’ai envoyé un message à quelqu’un en lui suggérant quelque chose au sujet de son alimentation et cette personne ne m’avait rien demandé. J’ai eu une petite rechute.
Amicalement,
Sco! 🙂
Bonsoir Sco!
C’est pas facile de lâcher le sauveteur!
En tant que thérapeute, c’est la plus
grosse des peaux de bananes sur lesquelles
on dérape!
heureusement, on tombe sur des clients
victimes et persécuteurs pour nous
rappeler à l’ordre!
Bonjour Hannah,
Ce triangle est très intéressant, maintenant je comprends mieux pourquoi je joue au sauveteur. Un petit frère est arrivé 10 ans après moi et j’étais la troisième. Je faisais tout bien (du point de vue de ma mère) ce qui me valorisait. Mon petit frère est arrivé et ma mère m’a envoyé en pension. Aucun regret puisque j’étais bien. J’ai toujours eu beaucoup d’affinité avec mon petit frére, je n’ai jamais été jalouse bien au contraire rien n’était trop beau pour lui.
Mais je viens de comprendre qu’en fait j’ai palier ce manque de ma mère par une aide excessive vers les autres; Encore maintenant , je ne peux pas m’en empêcher. Où est la solution? Comment puis-je me mettre en retrait et me retenir d’aider même si on ne me le demande pas?
Merci et bonne journée
Bel article, bien illustré. Tellement bien d’ailleurs que plein de personnes se sont reconnues et ont écrit des commentaires… C’est dire la prévalent de ce schéma….
Évidemment, il faut prendre le temps de le lire, ce qui est facile compte tenu de ton écriture agréable.
Oui, le triangle tourne car on porte les empreintes des trois rôles dans sa jeunesse, on peut donc tous les jouer potentiellement, même si certains sont plus présents que d’autres… Bien vu.
Alors coté nettoyage du passé, rien de tel que le mettre à la poubelle ! Certaines victimes ne voudront pas, c’est leur problème…
Au fait, à propos de l’injustice, je trouve que lorsqu’on juge les autres injustes, c’est nous qui le sommes. Tout simplement parce qu’on voudrait qu’ils se comportent avec notre vision de la justice, alors qu’ils se comportent avec la leur et que nous trouvons injuste qu’on nous impose une vision différente de la justice.
Amuse toi bien!
stephane
Bonsoir Stéphane,
C’est très juste, on ne juge que là où n’est pas clair soi-même
sinon on n’a rien à dire. Partir en guerre contre les injustices
est un système de défense pour ne pas s’occuper de la façon dont
on pense qu’on a été injustement traité. Ce n’est pas seulement
parce qu’on est injuste soi-même.Parfois, on l’a vraiment été , enfant
mais on préfère ne pas s’en souvenir.
Bonsoir Hannah,
Une perle magnifique, cet article.
Merci de l’avoir écrit 🙂
Comme d’habitude, il est superbement documenté.
Je vais le relire à tête reposée.
Je vois que nous avons cet intérêt pour les jeux de pouvoir en commun.
Alain, en séance, avait l’habitude de nous mettre un gyrophare sur la tête quand le sauveur se manifestait.
Il l’a toujours?
Le film « Oui, mais », c’est un de mes films de chevet.
J’y consacre un chapitre dans http://www.qualite-relationnelle.com/wp-content/uploads/2011/01/Vie-de-Maxime.pdf
j’adore entre autre l’expression « la télécommande à changer les autres » et « Si l’égoïsme, c’était plutôt de voler à l’autre sa responsabilité ».
Victime « professionnelle », puis sauveur (je ne suis pas formé comme coach Transurfing par hasard ;)), je m’exerce aujourd’hui à passer dans le rôle d’observateur (base du Transurfing) en étant à l’écoute de mes ressentis afin de développer les 3 P : Puissance, Permission et Protection.
Un de mes objectifs avec mon blog est d’offrir à mes lecteurs des repères pour justement repérer et expérimenter des techniques pour sortir de ces jeux générateurs d’énormément de violence inconsciente et qui bouffent les relations.
J’ai pu tester avec JJ Crévecoeur une autre approche des jeux de pouvoir que celle du triangle de Karpman.
Cette approche est basée sur les ressentis et sur l’origine des peurs inconscientes qui sont à la base de ces jeux.
Ce que je trouve intéressant, c’est que les prises de conscience passent par le corps et non par le mental.
Permets-moi enfin de te signaler ainsi qu’à tes lecteurs un livre de référence sur le triangle de Karpman : »Déjouer les pièges de la mauvaise foi et de la manipulation » de Pierre Agnèse et Jérôme Lefeuvre. Pierre et Jérôme ont travaillé en direct avec Steven B.Karpman pour la rédaction de ce livre. Steven en a même rédigé la préface.
Enfin, je ne résiste pas au plaisir de partager cet extrait page 198 du livre de Guy Corneau « Victime des autres, Bourreau de soi-même » déjà cité dans un précédent commentaire :
> La Victime est manipulée par la honte et la peur de s’affirmer
> Le Persécuteur est manipulé par la colère et par la peur de montrer sa vulnérabilité
> Le Sauveur est manipulé par la culpabilité et la peur de faire de la peine aux autres en posant un limite.
> En ce sens, lorsqu’on se trouve prisonnier de ces rôles, on est à la fois victime et bourreau de soi-même.
Vis une merveilleuse soirée.
Maxime