Itinérance intime dans le désert tunisien

Aujourd’hui je laisse la parole à Alain, mon époux, qui partage aujourd’hui sa passion.
C’est le désert tunisien.
Il n’est pas loin de 6h du matin. C’est la lumière du jour qui me réveille. La lueur du soleil levant commence à éclairer le décor.
Il fait encore un peu frais et quelques bans de brume s’effilochent laissant sur le sable la précieuse rosée.
Hier soir j’ai placé ma couche, protégée à mi-hauteur d’une dune. D’ici je domine la petite plaine enserrée au creux d’un cordon dunaire où fourmillent parmi les buissons, des gerboises en quête de quelques graines.
Elles laisseront bientôt place aux lézards chasseurs de mouches. Des graines, des mouches, mais où suis-je donc ?
En plein cœur du désert du Sahara, dans le Grand Erg sud Tunisien, à environ 150 km de toute habitation stable.
Personne donc pour nourrir ces petites bêtes à part les dromadaires de la caravane.
Des années d’expérience dans le désert tunisien
Ce qui m’a le plus surpris lors de mon premier séjour dans le désert, voici maintenant bientôt 20 ans, c’est le foisonnement de la vie. Invisible le jour –ou presque- la nuit elle s’épanouit.
Des petites souris aux gerboises en passant par les oiseaux nocturnes, des chacals à la recherche d’une charogne jusqu’aux antilopes, tout ce monde s’active la nuit.
Il faut dire qu’en octobre les journées sont encore bien chaudes et les nuits douces.
Le soleil pointe maintenant derrière les dunes à l’est. Méditer devant ce lever de l’astre du jour et se nourrir de son «prana» (énergie vitale universelle) est mon premier objectif.
Je plie rapidement ma couverture, mon duvet et mon matelas et monte au sommet de la dune. Emmitouflé dans ma parka je reste ainsi quelques minutes à jouir du spectacle.
Le soutien des bédouins dans le désert tunisien
Plus bas dans la cuvette dunaire, j’entends les bédouins qui reviennent en chantant d’aller chercher leurs chameaux.
D’autres ont allumé le feu et préparé le petit déjeuner pour le groupe.
Chacun a plié son paquetage et/ou sa tente. Le rendez vous pour le petit déjeuner rassemble tout le monde autour de la galette.
Ce «pain» que les bédouins préparent et cuisent dans les braises chaque matin. Délicieux !
Pendant que nous nous régalons, les bédouins ont rassemblé tous les bagages et organisent la caravane.
Nous les aidons à charger les dromadaires. Chacun fait le plein de sa gourde, il faut boire beaucoup dans le désert.
A quoi occupe t-on son temps dans le désert tunisien ?
Un temps de centrage en groupe permet d’être conscient du sens de notre présence dans cette immensité.
Nous partons avant huit heures pour profiter des heures les plus fraiches.
La randonnée au pas des chameaux est entrecoupée de quelques haltes, jusque vers 13 heures.
Survient un moment très épique : la construction de la grande tente bédouine. Tous les hommes s’y mettent. Allez planter des piquets dans du sable ! …
Pendant ce temps les femmes cherchent le bois mort autour des buissons. Le bois qui servira à cuire le repas que les bédouins vont nous préparer.
Abrités du soleil nous pouvons savourer la salade berbère à base de crudités (choux vert, tomate, citron).
Manger frais quand il fait plus de 35° est un luxe et un vrai plaisir qui redonne du tonus.
C’est le temps du repos et aussi le temps de partager les expériences de la matinée autour d’un thé de plantes digestives.
Chacun peut poser ses difficultés comme ses bonheurs. La cohésion du groupe se construit dans ces moments de partages que nous animons Hannah et moi.
Les nuits fraîches du désert tunisien
Le soleil décline et c’est le moment de choisir le lieu où passer la nuit.
De préférence à mi-hauteur d’une dune, le plus à plat possible et la tête tournée vers l’est ou le nord.
Certain choisissent de se regrouper et créent comme un dortoir à ciel ouvert, d’autres s’isolent selon leur besoin.
Une petite tente offre un confort certain, mais dormir à la belle étoile est une expérience fantastique dans ce lieu hors du commun.
Que dis-je la belle étoile ! … Des myriades d’étoiles ! …
A 150 km de tout lieu habité, il n’y a pas de pollution lumineuse pour gêner le spectacle de la voie lactée et de nombreuses autres figures astrales.
Sitôt le lieu de la chambre choisi nous nous retrouvons pour approfondir cette « Itinérance Intime » qui allie la marche au concept de « Marcher vers Soi ».
Chaque fin de journée un atelier est proposé qui développe la capacité à l’autonomie devant les grands choix de vie auquel chacun est confronté.
C’est aussi l’heure de partager avec les autres l’avancée de sa quête car le désert révèle les aspirations secrètes.
Cela va d’exercices de sophrologie à des pratiques chamaniques en passant par le Jeu du Tao ou des méditations guidées.
Tout dépend des expériences de la journée.
Les réjouissances dans le désert tunisien
Pendant ce temps, les bédouins ont préparé le repas. Le soir, c’est chaud ! Couscous ou ragout, c’est toujours végétarien et précédé d’une soupe, la «Chorba» à base d’orge grillé.
Autour du feu central, les bédouins se sont mis à chanter et à danser. Ils jouent de la musique avec un fifre et rythment à l’aide d’une grande cuvette transformée en tambourin.
Leur entrain est communicatif ! Bientôt nombreux sont ceux qui entrent dans la danse. D’autres sortent les carnets de chants et s’alternent les couplets berbères et européens.
La fatigue et le froid qui tombe invitent rapidement à rejoindre l’espace nuit préparé un peu plus tôt. Heureux ceux qui sont guidés par les bandes fluorescentes de leur sac ou leur tente!
Je m’enfonce dans mon duvet et profite de cet espace loin de tout tumulte. Le silence profond me permet de toucher à cette dimension de moi même ou je trouve la paix.
Et je m’endors heureux …Demain, nous arrivons à la montagne sacrée en plein cœur du désert.
Du haut de celle-ci, nous pourrons contempler l’horizon en un cercle complet comme le Petit Prince sur sa planète.
Et vous, que vous inspire le désert tunisien ?
Vous rêvez d’aventure extrême mais vous hésitez encore. Vos peurs pèsent désormais moins lourd que vos aspirations?
Vous rêvez de faire une pause mais vous disposez de peu de temps?
Votre soif de nouveauté l’emporte aujourd’hui sur la tranquillité des habitudes. Vous êtes prêts à vous lancer en toute sécurité?
Vous aimeriez ne plus vous reconnaître et vous rencontrer enfin? Je vous propose une minute de vidéo désert. Le bruit du vent est authentique!
Laissez-moi vos impressions dans un commentaire et si vous souhaitez en savoir plus, téléchargez le pdf ci-dessous, j’y explique en détail le contenu de cette expérience .
Cliquez ici pour télécharger le PDF

Bonjour,
Je ne suis jamais allée dans le désert Tunisien je me suis contenté des lieux touristiques.
Je ne suis pas particulièrement attirée par le désert mais je ne dis pas qu’un jour je ne tente pas l’expérience avec une personne bien aguerrie.
Le retour en soi peut se faire partout mais il est vrai que certains lieux sont plus propices.
Bonne journée.
Danièle
Bonjour Danièle,
Nous avons fait une pause par rapport au désert afin d’expérimenter d’autres terres mais le « rien » plein du désert nous attiré à nouveau. Il y a si peu de sollicitations extérieures que l’essentiel du voyage se fait dans la profondeur et la météo intérieure. C’est bien sûr l’occasion de se libérer de pas mal de peurs et de projections car le désert est véritablement accueillant contre toute attente.
Bonjour Dorian,
Je comprends ton attrait pour l’Asie, nous y allons au moins une fois par an. L’Inde est un grand moment! Le désert c’est plutôt un recentrage, une façon d’être travaillé dans le corps et dans l’esprit rapidement et durablement. Cela faisait quelques années que nous avions interrompu à cause des évènements de l’Afrique du Nord et là va savoir, on a senti le feu vert à l’intérieur…
Bonsoir Dorian,
C’est la profusion de bonnes étoiles dans ce décor!
Aaaah, l’appel du désert !
Je n’oublierai jamais ton anniversaire fêté au coeur du désert marocain.
Tes yeux d’enfant comme des braises éclairés par le feu et les moments de partage dans la nudité du désert.
Je porte en moi à chaque pas,les vérités que j’y ai rencontrées et suis aujourd’hui, sans aucun doute, pleinement devenue la personne que j’y ai rencontré.
Le désert tunisien m’est encore inconnu. Ceux que j’ai parcouru étaient plus pierreux que de sable.
Elles m’appelent, les nuits du désert, et,leurs pluies d’étoiles.
J’y reviendrai…
Merci, Alain, merci Hannah, pour ce bel article découvert à 6h du matin.
J’aime commencer cette journée en marchant dans vos pas…
Bonsoir Nathalie,
C’est vrai que nous en avons vécu deux ensemble et pas des moindres!
Le désert tunisien est d’une grande douceur comme celui du Sinaï.
Je crois que rien n’est plus jamais plus pareil après une quête de
vision dans le désert. En octobre, c’est un bonheur!
Bonjour Hannah et Alain, merci pour cet article et pour le pdf, j’ai bien aimé.
Les insolations sont elles fréquentes?
zenie
Coucou zenie , les insolations sont plus fréquentes en méditerranée que dans le désert ! 🙂
Sans doute car on se protège moins que dans le désert!
Bonsoir Zénie
Si tu vas sur notre site taodyssee.com tu verras une photo où je suis habillée désert, tu comprendras que l’insolation, c’est juste pas possible, tout le monde a un chech sur la tête.
Bonjour Alain,et Hannah
Merci pour votre article,j’ai l ‘impression d’y être;trop court!!!!
Le bruit du vent ,laisse notre cerveau voyager…Le désert Tunisien est certainement très bien,je suis attiré par l’inde depuis petite…
Faire ces voyages avec vous doit faire grandir,et se reconnaître,j’en suis persuadée.
bises à vous deux.Bea
Bonsoir Béatrice,
Je te recommande d’abord l’Afrique, c’est une étape avant l’Inde.
Cela fait des années que j’ai envie de partir avec vous dans le désert , mais jamais je n’en aurai les moyens:-) Je continue de rêver… Le désert me fait peur à tout point de vue, mais m’attire comme-ci il fallait que je passe par loin pour continuer mon chemin…
Bernadette
Bernadette, comme le dit Arnaud, il va falloir faire du magicien la-dessus si c’est un vrai désir…
Coucou Alain,
Merci pour ce recit de comment tu vis la chose!
C’est très jolie et ça ressemble vraiment à ce que j’ai vécu avec vous il y a 3 ans sauf que il me manquait la conscience!
Le prochain sera encore meilleur avec celle ci!
Aujourd’hui je ne sais absolument pas si j’aurais le temps et l’argent pour venir mais je peux vous dire que je vais faire chauffer le magicien en moi ! J’y serais j’y serais j’y serais!!!!!
UN petit aparté pour Bernadette : Chère Bernadette, il y a 3 ans , 2 jours avant le départ je ne savais pas que j’irai avec mes amis dans le désert! Pas l’argent, le travail etc etc….Dans le week end Thérapie Alain me dit: » Arnaud tu viens avec nous? Moi Heuuuuu!! beinnn non! Je peux pas!!! Ha bon pourquoi???? etc etc etc…..2 jours après j’étais dans l’avion!!!! Une succesion de petit miracle ont opéré!!!!
Là je dois repartir bosser mais je pourrais te raconter tout ça plus précisemment….
Voilà très chère, crois y ……
Arnaud
Bonsoir Arnaud
Il n’y a plus qu’à Arnaud, prochain départ fin octobre 2012!
J’ai plus de chance de gagner à la loterie!. Et puis quand on ne vit pas seul, il faut savoir partager ses désirs…
Bonjour Bernadette,
Pas facile effectivement. Dis-moi, on connaît plusieurs Bernadette, laquelle es tu ?
Je n’ai jamais mis les pieds dans le désert donc je ne connais pas du tout. En tout cas, le récit donne envie de tenter l’aventure. C’est génial pour se retrouver confronté à soi-même 😉
Bonsoir Jonathan,
Comme il n’y a pas ou peu de sollicitations extérieures, c’est fou ce que les gens arrivent à matérialiser de leur monde intérieur sur le désert… souvent des peurs mais de la magie aussi!
Bonjour Hannah,
Je rêve de faire ça depuis des années …
Peut-être avec vous …
En tous cas, ça me rappelle ce rêve encore inassouvi…
Merci pour ça
Luc Mister-no-stress
Bonsoir Luc,
Si c’est un véritable désir, tu vas trouver à le matérialiser!
Hannah , Ahlhain 🙂
C’est bien dans le désert où l’homme a toujours été conduit pour y rencontrer l’Esprit , toute les Ecritures Saintes en témoignent . C’est avec une pleine confiance et une grande sécurité qu’on peut vous suivre . Ton article , Alain est des plus motivants et ton expérience du désert , très rassurante . Alors , emmenez nous dans l’aventure , pour un voyage à 360° de visu , là où le vent raconte l’histoire des hommes et là où on découvre la carte du trésor qui mène droit au coeur , même si cette carte existe sous d’autres cieux , en faire l’expérience avec vous comme guides dans le désert , est une bénédiction 🙂 .
Une petite prière quand même , Alain , n’abandonne pas le projet « Compostelle » , je referais bien le chemin 40 ans après 🙂
Merci pour cet article inspirant .
A bientôt
Je vais lui transmettre ton vœu pour le chemin de Compostelle!
Bonjour à tous les deux,
Je n’ai fait qu’une petite virée dans le désert, comme tout touriste normal qui se respecte ; je n’en ai donc aucune expérience.
Cependant, à la lecture du récit d’Alain, il me semble que je ne fais pas une découverte, que c’est comme ça qu’il faut le pratiquer pour l’apprécier. Réminiscences d’une vie antérieure ? Il me semblait pourtant que mon ancrage était asiatique… 😀
Merci pour ce récit et la vidéo.
Bien amicalement,
Jean-Louis
Bonsoir jean-Louis,
Une semaine dans le désert c’est vraiment différent d’une petite virée. Ça se voit dans les yeux, le désert travaille le corps et ramène de la lumière dans les yeux.
Bonjour Hannah !
Je connais un peu le désert Tunisien car je suis de cette nationalité et je vie en Tunisie. Merci quand même pour la petite vidéo.
On va dire que c’est la partie de Tunisie que nous connaissons le mieux, presque à la dune près!
Bonjour tout le monde.
Je ne connais pas le désert tunisien.
Et, au risque de choquer, j’avoue tout de go ne pas avoir envie de faire connaissance.
Ho, pas pour des raisons « nationales » (on pourrait croire que je n’aimerais pas le pays), ou pour des raisons « pratiques » (on pourrait penser que j’ai besoin d’un certain confort)…
Pour une raison de santé, tout simplement : je ne supporte pas une température de plus de 25°C.
Hier, en Belgique, le thermomètre est monté (très temporairement, heureusement) jusque 29, et j’étais à peu près autant en pleine forme qu’une serpillère mouillée abandonnée dans un coin.
Alors, 35°C, je n’essaie même pas d’y penser !
Mais, bon, si l’on veut m’envoyer dans un désert norvégien, suédois, danois, voire sibérien, ma foi, j’y survivrai probablement mieux…
😉
Belle soirée…
Bonsoir Eric,
Effectivement, tu peux choisir une destination comme l’Irlande, tu as le frais et l’humide assuré!A cette époque ci de l’année (octobre), la température est très acceptable mais très fraîche la nuit et cette alternance n’est pas désagréable.
Bonjour,
J’ai une autre approche du désert: en 1977 j’ai travaillé en Arabie Saoudite (beaucoup de sable) où j’ai pris conscience de ce danger pour la planète. En Tunisie le fléau avance, aussi, et sur place quand vous prenez le temps d’en parler on vous explique: pour vous c’est le paradis, mais pour nous qui y vivons ça devient l’enfer.
En novembre dernier j’ai refait un passage à Nefta, et près de Douz, (Sabria), devenues « portes du désert », et qui font peur jusqu’à Gabès. Aucune solution pour la population: lutter un temps puis abandonner le village aux sables.
J’ai trouvé affichée dans l’hôtel à Tunis où j’ai passé une nuit avant de rentrer, une carte de 1948 où le Sud était criblé de villages! Il en reste actuellement 4 ou 5% ?
Je me déplace et séjourne toujours avec respect dans le désert: c’est un cimetière. Celui-ci commence à la pointe ouest de la Mauritanie et se termine aux confins de la Mongolie. Sans interruption. Et il n’a pas plus de trois mille ans. Les pyramides ont été construites en pleine verdure, l’Egypte était l’un des premiers fournisseurs de blé pour Rome (avec la Sicile) au temps de César. Tout a changé très vite, culture sur brûlis et élevage forcené ont tout détruit. Alors au moins un four solaire pour ce genre de méharée permettrait d’utiliser l’énergie inépuisable de la région, plutôt que de prélever les maigres et précieux restes végétaux qui appartiennent aux (rares) autochtones.
D’autant plus que cette énergie permet, avec le matériel adéquat, de faire fondre ce sable par quantité et le mouler en matériaux de construction, méthode mise au point avec le concours de l’EPFL. 35 années de réflexion ont porté leurs fruits.
La biosphère en a sérieusement besoin.
Bonsoir Yves
C’est bien de donner aussi le point de vue de la planète plutôt que celui du touriste. Douz c’est exactement notre point de départ. Nous allons sans doute trouver du changement si le désert avance sur les terres.
Bonjour Hannah et Alain,
Je ne suis pas du genre à partir à l’aventure. Mais en lisant ce récit et en regardant les images, j’ai presque le goût d’y aller. Je suis plutôt d’une «petite nature» au niveau de l’endurance à la chaleur et je crois que ce ne serait vraiment pas facile.
L’impression qu’on doit avoir dans le désert d’être face à soi-même dans un genre de «néant» doit être une expérience formidable!
Merci à vous deux,
Amicalement,
Sco! 🙂
Bonsoir Sco!
Curieusement fin octobre ce n’est pas si chaud. L’alternance avec le frais de la nuit est très supportable. Le désert est plutôt accueillant, parfois même plus que l’accueil dans certaines familles …if you know what I mean! Dans le rien du désert , il est facile de voir nos propres créations, elles nous sautent littéralement à la figure car il y a peu d’objets pour détourner notre attention.
Bonsoir Hannah,
I know what you mean! Oui, le rien du désert doit être fascinant. Peu de choses pour détourner notre attention. J’aime bien cette idée. J’essaie d’ailleurs de «faire un peu de désert» chez moi, mais je n’ai pas encore réussi…
Bonjour Sco!
Faire le désert chez moi, est aussi au programme pour me préparer au vrai désert. Je vais m’attaquer à la cave comme si c’était vrai que 2012 est la fin d’un monde tel que nous l’avons vécu. Je vais trier ce que j’amène dans le nouveau monde, ce que je jette,troque ou vends!
Bonjour Hannah,
Merci pour ce beau partage sur le desert.
Pour y avoir travaillé pendant 1 an environ (en Oman), je confirme que le désert a quelque chose de magique.
D’être seul au milieu de nul part à n’avoir que du sable, des dunes ou des rochers autour, c’est quelque chose, et on se rend compte qu’on est tout petit, et qu’en même temps, on fait partie de ce truc (en tous cas c’était mon expérience).
Ce qui me plaisait aussi c’est d’écouter le silence. Par moment c’était tellement silencieux que les oreilles en bourdonnaient. 🙂
Et comme tu dis, il y plein de vie dedans: le désert est loin d’être desert.
🙂
Merci Philippe pour ce partage . Le désert est vraiment une experience unique et on est souvent surpris du bien être qu’on y ressent malgré les appréhensions. Le silence est effectivement la cerise sur le gâteau quand le vent s’apaise. Et puis il y a le ciel étoile de la nuit !