Peut-on guérir un perfectionniste avec Ho’oponopono ?

Je ne vais pas parler ici du perfectionniste de base, c’est à dire de celui qui trouve un réel plaisir dans l’effort du travail bien fait. Il n’est pas parfait et il le sait.
Je vais plutôt vous parler de la compulsion à la perfection, celle qui fait que vous n’êtes jamais satisfait de vous, des autres ou de votre travail.
Je vous expliquerai aussi ce que vous pouvez faire à ce propos avec la méthode hawaïenne Ho’oponopono.
Vous avez tous un perfectionniste à l’intérieur!
Le désir de perfection est celui qui vous pousse à vous comparer et à juger votre valeur en essayant d’atteindre des buts irréalistes.
C’est aussi celui qui vous laisse sans repos tant que la tâche n’est pas accomplie, dans une tension vers sa réalisation.
A priori, un perfectionniste ne cherche pas à guérir de sa compulsion car il la trouve positive, ce sont plutôt les autres qui ne sont pas assez travailleurs !
Mais d’abord, à quoi cela sert-il de vouloir être parfait, sans défaut et sans tache, si on garde présent à l’esprit que la perfection est totalement subjective ?
Comme toute compulsion, l’objectif premier est de se sentir mieux.
C’est un véritable paradoxe: vous voulez être parfait afin de vous sentir bien et d‘être heureux.
Or, nous allons le voir, être perfectionniste (à l’extrême) vous condamne à ne pas l’être.
Comme un acteur qui s’imprègne de son rôle avant de le jouer, j’ai une petite tendance, ces derniers articles, à expérimenter pour moi ce que je vous écris.
D’ordinaire, je publie mon article en fin de semaine afin qu’il soit prêt le lundi. Cette fois-ci, je n’ai pas procrastiné mais cela n’a pas été possible.
Je me suis vue prise dans un désir de perfection à garder mon cap alors que les circonstances ne le permettaient pas.
Le beau temps étant de retour en Thaïlande, j’ai du choisir entre profiter de la vie et boucler mon article à tous prix dans les temps.
Je me suis bien battue et il semblerait que j’aie gagné la manche sur mon petit intégriste perfectionniste intérieur…quoique la matière me résiste encore ce matin!
Cet article est écrit pour la croisée des Blogs de Régis du blog « moment présent », sur le thème : éloge de l’imperfection.
Je vais vous parler des 6 plaies du perfectionniste que j’ai pu relever sur moi-même et quelques proches !
1°) Un perfectionniste ne vit pas dans le présent
En tant que perfectionniste, vous n’êtes jamais tout à fait là : vous œuvrez pour le futur et vous inquiétez déjà des résultats à venir.
Vous critiquez, vous vous jugez vous-même tout en remâchant ce qui n’a pas été parfait dans le passé.
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« Si les gens vous jugent, laissez-les continuer à être parfaits »
Vous tentez de faire correspondre une image parfaite connue ou sublimée (passée ou irréelle) que vous avez en tête avec le présent sans vous soucier de ce que vous propose la vie ici et maintenant.
Vous êtes propulsé en permanence dans ce qui doit être plutôt que dans ce qui est. Or, il n’y a qu’un seul instant où vous pouvez être heureux, c’est maintenant!
2°)Le perfectionniste est un tyran impitoyable pour lui-même
Vous vous mettez la barre à une hauteur inaccessible: vous vous jugez donc en permanence de ne pas l’atteindre.
Vous avez l’art de vous empoisonner la vie tout en faisant tout terriblement bien et mieux que les autres!
En tant que perfectionniste, vous trouvez que vous ne progressez pas assez vite. Vous êtes un véritable intégriste surtout lors d’un apprentissage.
Vous vous en voulez de ne pas maîtriser assez vite une nouvelle technique et vous vous mettez une pression constante qui n’est pas sans effets sur votre corps.
Bien entendu, un perfectionniste ne fait pas ou peu d’erreurs. Vous êtes compétent même si vous vous inquiétez de ne pas l’être.
Mais cela vous coûte très cher en énergie et en stress.
Vous êtes fatigué. Exceptionnellement vous devriez vous coucher tôt mais le travail prévu doit être fait ce soir coûte que coûte.
Vous vous assimilez à une machine qui doit fonctionner à tous prix en oubliant que vous faites partie de la nature. Vous voulez fonctionner à plein régime.
Or ce n’est pas possible, vous avez un corps et des limites. Vous n’êtes pas Superman, vous Êtes seulement.
Est-ce que la montagne est parfaite ? Elle est tout simplement.
3°) Un perfectionniste a raison
Si vous êtes aux prises avec un (ou une) perfectionniste, sachez qu’il (elle) a toujours raison.
Il n’y a qu’une voie, celle des choses bien faites et bien évidemment, il n’y a qu’une seule manière de faire, la sienne!
Autant dire qu’il (elle)n’est pas facile à vivre. Il (elle) sait faire vivre l’enfer aux autres en n’acceptant pas un autre monde que le sien, celui des choses bien faites.
Il (elle) ne supporte pas les erreurs des autres car cela lui rappelle qu’il (elle) est aussi faillible. Et cela n’est pas envisageable!
4°) Le perfectionniste est un lâche qui s’ignore
Bien que très bon…vous prenez rarement des risques, surtout quand vous n’êtes pas certain de réussir.
Vous attendez d’être prêt et cela peut prendre…des années. En attendant, vous ne faites rien ou pas grand chose mais vous vous formez!
Dans cette longue attente, vous avez le temps de juger ceux qui prennent des risques!
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« Personne n’est parfait, c’est pour cela qu’il y a des gommes au bout des crayons »
Vous préférez ne rien tenter plutôt que d’être médiocre. Ne vous y méprenez pas, je parle des autres bien entendu:
même si vous vous croyez brouillon et bordélique, vous cachez sans doute en vous un petit perfectionniste qui s’ignore.
5°) Le perfectionniste n’est pas vivant
Si vous êtes perfectionniste, vous ne supportez pas les changements de programme car vous n’êtes pas certain d’être parfait dans le nouveau scénario.
Vous n’avez pas eu le temps de vous préparer et vous ne pouvez pas vous reposer sur une avant-première.
Toute dérogation à la règle établie est une menace à votre contrôle. C’est la raison pour laquelle vous avez parfois du mal à changer d’avis :
cela demande trop de réajustements et d’imprévus qui risquent de vous surprendre et auxquels vous ne saurez pas répondre spontanément.
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Votre perfectionnisme se manifeste en général par de l’insatisfaction chronique et de la colère.
Ce que vous bridez en fait, c’est le vivant. Vous évitez soigneusement l’ajustement créateur. Vous vous privez aussi de varier vos ressentis.
En résumé, vous emprisonnez votre féminin au sens propre ou au sens figuré. Le monde émotionnel vous terrorise car, en un instant tout votre monde pourrait s’écrouler.
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Quand tout est en ordre, vous vous sentez en sécurité. Le problème c’est que ça ne reste pas en ordre très longtemps !
Le jour passe à la nuit, la propreté à la poussière, l’été à l’hiver, les enfants deviennent adultes, les cochons d’inde et les canaris meurent avant vous etc….
6°) Le perfectionniste projette ses ombres
En tant que perfectionniste, vous oscillez entre « dévalo » et survalorisation de vous-même .
Vous vous voyez parfois proches de la perfection, très au-dessus de l’humanité, puis dans l’instant suivant un imposteur incapable.
Comment se fait-il que vous arriviez à vous sentir ainsi supérieur?
En projetant vos ombres sur les autres. Tout le monde projette bien entendu mais le perfectionniste ne sait pas qu’il le fait.
Si vous pouviez voir vos ombres, vous trouveriez des blessures tapies dans les coins. Dans ces conditions, il vaut mieux s’occuper des défauts des autres!
Un perfectionniste ne veut pas se regarder comme un enfant blessé et mal aimé.
Pourtant le lien est assez direct : pourquoi vouloir être parfait ? Pour être à l’aise, remarqué et aimé.
Pourquoi avez-vous encore besoin d’être remarqué et aimé ? Parce que vous ne l’avez pas été à l’âge où vous en aviez besoin : les toutes premières années de votre vie.
Un perfectionniste se construit dans l’enfance.
Revenons un peu au passé: vos parents étaient occupés, il y avait vos frères et sœurs, leur travail, leurs soucis d’argent , leurs affaires de couple et leurs conflits non résolus.
Vous avez fait une relation de transitivité très infantile : je ne suis ni remarqué ni aimé comme je le voudrais. Il doit y avoir quelque chose qui cloche chez moi.
Si je fais les choses comme mes parents veulent (d’ailleurs que veulent-ils?), ils vont me remarquer et m’aimer. J’accepte qu’ils me mettent la pression.
Comme mes efforts n’ont pas l’air de porter leurs fruits, (c’est normal, il y a toujours mes frères et sœurs, les affaires de couple, les parents de mes parents , les histoires d’argent et leurs conflits non résolus), c’est que je n’en ai pas fait assez.
Il faut que j’en fasse plus. C’est ainsi que se construit l’échelle de la perfection.
Elle s’enracine sur un manque d’amour et une négligence de vos besoins vitaux que sont aussi le regard, la communication, le soin, la douceur, la chaleur, l’écoute…
Si je caricature ce qui se passe dans un psychisme d’enfant, c’est un peu comme s’il pensait qu’être parfait, pour être certain de se faire aimer, c’est ne pas embêter ses parents.
Dans une tête d’enfant, ne pas embêter sa mère, c’est être SUPER-BEBE: c’est ne pas avoir mal aux dents au milieu de la nuit et ne pas salir ses couches.
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Si je pousse un peu l’absurde, c’est savoir se faire chauffer un biberon la nuit pour ne pas la réveiller, savoir se réconforter tout seul quand les parents sont fatigués.
Vous comprenez que, transposé trente ans plus tard, cela reste un exploit inaccessible et que toute tentative de pouvoir le faire est vaine.
Je serais heureux si…, je serai heureux quand…
Vous continuez à projeter sur le monde entier une mère qui ne va pas être contente si vous n’êtes pas un bébé parfait qui fait ses nuits et qui n’embête pas la galerie avec ses incessants besoins.
Quelques années plus tard, cela se traduit par; mon boss ne va pas être content si je ne fais pas d’heures sup et que je ne travaille pas le weekend sur ce dossier.
Mon mari ne sera pas content si je n’ai pas rangé la maison et que je cherche du travail (ou que je n’en ai pas trouvé).
Je ne suis pas content(e) de moi si je n’ai pas …
Ma femme ne sera pas contente si je n’invite pas sa famille pendant l’été. Mes enfants ne seront ps contents si je ne leur achète pas des jeans Diesel etc…
Comment sortir du cycle enfermant du perfectionnisme?
En redevenant vivant ! Et comment fait-on cela? D’abord en prenant conscience de la façon dont vous vous y prenez pour juger ce que vous faites et ce que vous devriez faire.
- Mesurez que vous avez du mal à être vivant et spontané et que vous faites passer le travail avant le besoin d’être heureux.
- Voyez en quoi vous faites passer votre désir d’avoir une belle image avant le désir d’être heureux.
Voici une recette des accords toltèques: être impeccable plutôt que parfait.
Être impeccable cela signifie être au plus vrai, au plus honnête de ce que vous avez fait, pourquoi vous l’avez fait et dans quel état vous l’avez fait.
Prenons l’exemple de votre rapport à votre corps. Vous vous trouvez trop gros, trop maigre, trop vieux, trop ridé, disproportionné, sans taille, trop de ventre, sans rondeurs?
Être perfectionniste, c’est tenter de façon très assidue de modifier ce qui vous déplait, puis de laisser tomber, puis d’y revenir, puis d’arrêter etc…
C’est aussi passer votre temps à juger vos efforts inutiles, votre inadéquation, votre manque de persévérance etc…
Être impeccable signifie être présent au moment où vous mangez, au moment où vous décidez de faire du sport ou pas, de prendre soin de votre alimentation ou pas.
Vous pouvez ainsi mesurer votre état émotionnel et éviter de manger compulsivement par exemple en traitant votre émotion d’abord.
Lorsque vous n’arrivez pas à vous satisfaire d’avoir été honnête et impeccable et que le jugement reprend le dessus, faites ho’oponopono. (voir explications plus bas)
Votre problème principal aujourd’hui est le JUGEMENT:
- envers vous-mêmes,
- votre corps,
- les autres et la vie.
- envers ce que vous faites et
- ce que les autres ne font pas,
- ce que les média font et
- ce que le gouvernement ne fait pas…
Arrêter la critique avec Ho’oponopono.
Puisque vous jugez chez les autres ce qui n’est pas en place chez vous, attrapez vous la main dans le sac en flagrant délit de jugement. Vous venez de tomber sur une de vos difficultés non conscientes.
Prenons un exemple : vous trouvez que vous n’avez pas un corps parfait : vous vous infligez des régimes draconiens puis un laxisme chaotique.
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Vous surveillez votre corps, celui des autres, vous le jugez ( en positif ou en négatif), le condamnez, le maltraitez.
Lorsque vous croisez quelqu’un dans le rue, vous jugez s’il est trop gros, trop laid ou trop maigre.
Pourquoi ne pas en profiter pour nettoyer votre désir de perfection du corps avec ces 4 petites phrases:
- Je suis désolé
- S’il te plaît pardonne-moi
- Je te remercie
- Je t’aime
Avec la situation en question, voilà ce que ça pourrait donner:
- Je suis désolée d’avoir cette difficulté que je juge chez l’autre. Je ne suis certainement pas au clair avec l’image de mon corps.
- S’il te plait pardonne-moi d’avoir ignoré ce que je porte dans mon inconscient. C’est peut être le rappel de quelqu’un de ma famille, ma difficulté avec la nourriture, une blessure au corps.
A la mémoire qui s’est manifestée et a réactivé mon jugement : je te remercie de me montrer à quel point je ne suis pas au clair avec ce que je juge chez l’autre.
- Je te remercie aussi de me donner une occasion de nettoyer mon rapport au corps et à la nourriture sachant que cela a peut-être commencé dans les premiers mois de ma vie.
En vous adressant à la mémoire qui vous fait rencontrer une problématique de même nature chez l’autre.
- Je t’aime.
Si vous pratiquez assez longtemps cette méthode, vous ne finirez pas parfait mais vous atteindrez l’état zéro :
celui où vous ne vous posez plus de questions et où vous ne cherchez plus de réponses. Vous êtes. Vous êtes en lien avec vous-mêmes, les autres, l’univers et le tout.
Je ne résiste pas à vous parler d’un mendiant dans la rue de Chaweng à Koh Samui (Thaïlande).
ll a en tout et pour tout un tronc, deux bras, quelques morceaux de jambes et doit mesurer à peu près 50 centimètres de hauteur.
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Impossible de le rater tellement son accueil est généreux. Il capte le regard des passants (il est aussi muet) pour mendier et rayonne la joie de vivre au point qu’on se sent mieux après lui avoir parlé.
Comment est-ce possible ? Il est au meilleur de lui-même dans son corps imparfait. L’état zéro, je suis sure qu’il connait. Quelle leçon !
Vous aussi, vous pouvez être aimant et ouvert. Même à votre corps imparfait !
La semaine prochaine, je continue avec le petit jumeau du perfectionniste : l’hyper responsable. Je sais, ce n’est pas vous mais attendez de me lire !
Avez-vous vous aussi un petit côté perfectionniste? Vous êtes-vous reconnu quelque part? Racontez!

L’article est tellement vrai et je vois ma mère dans tout ce qu’il est écrit. J’aimerais bien lui faire part de cet article mais je m’imagine pas le choc qu’elle pourrait avoir en se voyant ainsi décrite et c’est si direct et sans détour. Ça bien plusieurs années que ma relation mère/fille que j’ai avec une mère perfectionnisme n’est pas des plus fameuses.
Sa méthode, son raisonnement, ses critiques, reproches et toutes ses peurs qu’elle a de mal paraître et + ++. .. et longtemps j’ai cru que je n’étais pas grand chose à ses yeux et elle me disait et me dit toujours encore qu’elle aimerait dont ça que j’aie plus de ressemblances avec sa personnalité à elle et des comportements similaires aux siens. Et moi nonnnnnnnnnn, je le vois bien que ce n’est pas tout à fait normal et j’en ai même décidé de m’inscrire à un cours de psychologie et travail social pour mieux comprendre les comportements humains.
Être en meilleure position pour comprendre mon comportement, mes carences et les régler et en même temps, j’en ferai mon travail quand j’aurai obtenu mon diplôme.
Les fausses croyances-équations, les croyances innées non-résorbés à l’âge adulte font un mal considérable à soi-même et à l’entourage.
Bel article est très véridique… Bravo
En lisant l’article je me suis reconnue sur certains points, on me dit et je m’en rends compte que je suis perfectionniste, je suis exigente même très exigente envers moi-même et je trouve super ce que font les autres.
Un travail fini on me dit c’est super je réponds non il y a encore un petit truc ici. Je reconnais que ça m’empoisonne la vie parce que je mets beaucoup de temps avec toute la volonté du monde à vouloir terminé plus tôt. Une fois terminé je ne cesse d’y penser en me disant que j’aurais pu faire autre chose ou autrement..
Merci
Bonjour Halima,
Oui c’est tout à fait la description d’une perfectionniste.
ce qui se cache derrière bien sur c’est pas le droit à l’erreur
quand nous sommes petits ou l’obligation de nous
débrouiller touts seuls alors que nous aurions besoin
d’apprentissage et de soutien.La peur du rejet nous
pousse à chercher la perfection afin de ne jamais être
soulis aux critiques et au jugement.
Bonjour Chantale,
Oui un travail sur soi aide à lâcher les attachements névrotiques que
l’on entretient avec certains membres de notre famille afin de les
fluidifier et les apaiser. Nous restons longtemps dans l’exigence qu’ils
changent .
Le travail sur la valeur de soi est long mais finit par porter ses fruits.
Bonne chance avec vos études. N »hésitez pas à venir poser des questions.
Bonjour Hannah,
Je me suis finalement décidée à faire lire ton article à ma mère… Elle s’est reconnue tout de suite et à dit: c’est vrai et même pour son enfance et ses parents où elle se sentait toujours dans l’obligation de performer pour être meilleure que ses frères et ses soeurs et ainsi se démarquer ou plutôt se faire remarquer.
Je suis contente parce qu’elle a eu une belle réaction et pas fâchée du tout et elle a compris bien des choses. Étant désormais retraitée, elle a bien lu ce pourquoi elle avait tant de difficultés avec ses collègues de travail etc… Comment ça pouvait être agaçant et/ou insultant de toujours avoir une Miss Perfection pour reprendre le travail qu’elle jugeait pas à son goût.
J’espère vraiment que les prochaines années feront que notre relation mère/fille soit beaucoup plus agréable qu’auparavant. Générer une telle frustration, d’insatisfaction etc… ce n’est pas drôle pour elle non-plus et je pense bien qu’elle en a beaucoup souffert. Le lâcher-prise des choses ou situations auxquels elle n’a aucun contrôle, au lieu de se tourner en bourrique, toute seule. J’étais avec elle cette fin de semaine pour lui rendre visite avec mon fils et je ne voulais pas la faire fâcher, l’irriter ou l’énerver mais mon fils lui !!! … ouffff, la grand-maman était rendue impatiente à vouloir tout contrôler et gérer tout tout tout. Je l’ai regardé et lui ai dit: on respirrrrrrrre …..lentement. Oui, tu as raison maman mais il a 9 ans, il n’a pas ta logique à toi, ta manière à toi de comment tu voudrais si ou ça. La fille qui donne des conseils d’auto-contrôle à sa mère
Elle a beaucoup d’autres belles qualités et elle m’a montré et appris beaucoup. Désormais, ont s’ajustent au lieu de rester fâchée l’une contre l’autre, durant de longues semaines.
Merci encore et sûrement que tu vas y avoir été pour un petit quelque chose dans l’amélioration de notre relation.
Chantale
Bonjour Chantale,
C’est formidable de trouver un lien d’entente dans la conscience
avec sa mère, ce n’est pas toujours possible.
Retrouver un lien satisfaisant avec ses parents est le premier
palier par exemple d’une thérapie réussie.
on sort un peu de l’exigence que notre mère soit différente, on
lâche donc la colère de la voir telle qu’elle est et on se désidentifie
de la peur qu’on sentait , enfant.
Lorsque tu vois que ce qu’elle dit à ton fils t’active, souviens-toi
que tu viens de te projeter dans ton fils, comme s’il était toi , petite,
afin que tu te souvienne vraiment de ce que tu as vécu et que tu deviennes
une bonne mère pour cette petite fille.
Bonjour Hannah et bonjour à tous. Vrai,vrai le « coup du perfectionnisme » Arrivée à un age certain c’est pourtant mon cas,Depuis que je fréquente une association philosophique, je travaille à me défaire de cela. C’est très difficile,car depuis mon enfance une mère exigente,a toujours brimé mes désirs. Jamais satisfaite du résultat, meme adulte déçue du choix mariage,déçue des situations. Rien pour aider.
Vos conseils sont les bienvenus. Ho »oponopono je connais, ça m’apporte le pardon pour ces choses du passé.
Merci beaucoup et a bientot Claudinette
Bonjour Claudinette,
Merci de votre témoignage.
Notre relation parentale a la vie dure. Nous avons intégré en nous
nos parents au point de continuer à entretenir du bazar avec eux alors
qu’ils ont quitté cette terre depuis longtemps.
Ho’oponopono est parfait pour nettoyer l’arbre et la transmission
aux autres générations.
Bonjour,
Je lis toujours avec plaisir vos articles très enrichissants, avec lesquels je suis souvent en accord. J’ai une fois pris conscience que le perfectionnisme était un tyran pour soi et pour les autres. Mon perfectionnisme vient de mon éducation, avec des parents critiques et perpétuellement insatisfaits, Des enseignants qui n’avait que « peut mieux faire » comme aiguillon. Prise de conscience ne rime pas forcément avec guérison, je suis sur le chemin et les choses s’améliorent. Je tente d’inverser la tendance professionnellement en prenant le contre pied de tout ce que j’ai vécu comme jugements et critiques, de pas assez ceci et du trop cela. Votre article tombe à pic, car me voilà au prise avec une violente crise de perfectionnisme, je ne suis une fois de plus pas satisfaite de mon travail, sans votre message, je n’aurai pas le reflexe de mettre en place quelques ronde d’EFT sur ce sujet, que j’ai déjà longuement travaillé, mais pas suffisamment apparemment.
Bonjour Eva,
L’insatisfaction est une émotion donc, au lieu de prendre au sérieux ce
que raconte l’insatisfaction (qui dit que nous n’avons pas fait ce qu’il faut
ou comme il faut), nous pouvons nettoyer immédiatement l’émotion que
ce soit avec l’eft ou Ho’oponopono. Le but étant de retrouver un état de paix,
même si le travail n’est pas parfait.
Bonjour Hannah, j’ai un grand coté perfectionniste mais qui ne me rend plus obsédée par certaines choses comme avant,.On va dire que c’est moins agressif. Le fait d’arrêter de juger en permanence, l’acceptation de soi en totalité, ho’oponopono bien sûr et la vie dans l’ici et maintenant viennent adoucir grandement tout ça pour n’en garder que le meilleur.
zenie
Bonjour Zénie,
C’est certain qu’au départ il vaut mieux être un peu perfectionniste si
on veut être un bon prof de maths! Après, il n’y a plus qu’à désamorcer
les mauvaises raisons pour lesquelles on était perfectionniste!
Bonjour,
Vraiment intéressant cet article !
Le perfectionnisme est vraiment une plaie pour beaucoup de monde…
Personnellement, ce sont les animaux en particuliers les chevaux qui m’ont obliger à travailler sur mon perfectionnisme et pas mal d’autres défauts, d’ailleurs. ^^
J’ai hâte de lire le prochain article !
Au plaisir !
Bonjour Freddy,
J’aimerais en savoir plus la façon dont les chevaux vous ont aidé à faire
un travail sur vous-mêmes. ça me paraît passionnant!
Bonjour Hanna,
Et bien en fait, j’ai travaillé avec les chevaux pendant pas mal d’années (et travaille sur un projet en rapport), avec pour objectif de progresser et de devenir assez bon cavalier. L’entraînement m’a appris plusieurs choses :
– Il faut savoir se contenter de peu, avant de pouvoir obtenir beaucoup.
– On n’obtient pas toujours ce que l’on veux.
– Rien ai acquis, si l’on veux conserver ce que l’on a, il faut avoir une certaine constance dans le travail.
Travailler avec du vivant oblige à composer pour réussir à atteindre son objectif.
Ce qui fait que l’on est obligé d’adoucir le côté perfectionniste que l’on peut avoir… et tout les autres défauts…
En conclusion, je dirais que je dois quasiment tout aux animaux en général, ils m’ont fait grandir et évoluer sur bien des points de vue.
Voilà ! ^^
Bonjour Freddy,
C’est cela qui est formidable, quel que soit le métier
qu’on choisit, c’est toujours la bonne voie pour faire
un travail sur soi.
La présence des animaux aide à développer le
coeur tout autant que les humains.
Bravo Hannah ! encore une fois en plein dans le mille comme on dit !! mon portrait tout craché, à croire que c’est toi qui m’a faite ! je suis « soufflée » bravo !!
Bonjour Christine,
La question est, comment fais tu maintenant pour t’en dégager?
Beaucoup de séances d’EFT et Ho’ponopono car gros traumatisme dû à une mère qui ne m’a jamais aimée ni soutenue – je me suis donc persuadée pendant plus de 50 ans que j’étais NULLE puisqu’incapable d’attirer l’amour et l’attention de ma mère…
j’ai compris maintenant que ce n’est pas moi la responsable et j’y travaille mais c’est lon, très long…
En ce moment, les grosses blessures trouvent une résolution plus
facilement, pour beaucoup c’est l’heure de la guérison, donc pas si long!
J’ai eu été !! Et maintenant j’applique ‘vivre ici et maintenant en accord avec l’univers!! Il y a eu des chutes,…il y en aura d’autres, mais ouf ce que l’on se sent bien !! Rien à prouver à qui que ce soit, ni à soi-même, être simplement !
Bonjour Josiane,
Oui, oser être soi sans la pression intérieure ni le regard des autres,
c’est un sacré bout de chemin!
Bonjour Hannah,
Encore un très bon article. Merci.
Joyeux anniversaire.
Bises.
Gilbert
Merci Gilbert, nous avons fêté cela en grande pompe
sur la petite île thaïlandaise avec un petit orchestre
particulier!
Merci pour cet article. Je me suis reconnue. Sur la méthode ho oponopono, comment pourrait-on l’appliquer à la phobie sociale ? le blog est vraiment très riche
Bonjour Moskita,
Pour les phobies sociales, je recommande plutôt Tipi.
C’est plus rapide et très approprié pour les peurs et
les phobies.
(…) »Vous préférez ne rien tenter plutôt que d’être médiocre.
Quand tout est en ordre, vous vous sentez en sécurité. Le problème c’est que ça ne reste pas en ordre très longtemps ! »(…)
Bonjour Hannah !
J’ai été interpellée par ton article.
Et pourtant, si tu interrogeais les quelques personnes qui évoluent dans mon entourage, tu y trouverais beaucoup de qualificatifs, mais pas celui de PERFECTIONNISTE.
Je suis plus du genre à procrastiner, ou à ne pas tenter.
Question rangement c’est tout ou rien dans les extrêmes.
Quand je me « jette » dans quelque chose, c’est toujours en totalité.
Récemment, au cours d’un projet qui me tient particulièrement à cœur, je me suis soumise à la critique.
J’ai créé un retour, comment dire violent par rapport à l’implication émotionnelle.
Ma première réaction a été l’envie d’en finir, comme si soudainement, j’étais devenue ce projet et que le retour était en quelque sorte une peine de mort.
Enfant, j’étais une sorte de petit prodige, réussissant tout sans trop vraiment m’en rendre compte, jusqu’à ce que je perçoive l’impact sur mes parents.
C’est là, que j’ai mis une tension à réussir.
C’est devenu mon qualificatif en quelque sorte.
Puis je me suis rendue compte que ce n’était jamais suffisant.
Quoi que je fasse, il y avait toujours un point noir.
J’ai lâché l’affaire, certaine intellectuellement que « y arriver » ne m’apporterais pas l’amour de mes parents.
Et j’ai basculé dans » l’inverse » surtout ne rien réussir et que l »on » attende rien de moi.
Aujourd’hui, j’apprends à m’impliquer à nouveau. A quelque part reprendre ma vie en main.
Moi.
Je dirais bien sans tensions, sauf que je la revisite à chaque fois.
Dans pourquoi je le fais, ou pourquoi je ne le fais pas.
Dans mon univers idéal, j’ai cette capacité à faire le tri.
Dans la vrai vie, j’apprends à faire le tri.
Je ne sais pas vraiment si mon commentaire est pertinent.
J’ai retroussé mes manches.
Pour moi, la perfection, c’est cet instant, ou je me dis: je suis bien!
Ou le moment où je commence à me battre pour moi et ce en quoi je crois.
Bref, touchée par ton article.
Je t’embrasse.
Delphine
Delphine,
Je me reconnais très bien dans ce que tu dis:
« Et j’ai basculé dans l’inverse » surtout ne rien réussir et que l’on » attende rien de moi. » .
C’est salutaire je trouve cette période d’absence pour se retrouver enfin, plus tard.
Merci, Delphine, pour cette description si claire.
Pascale
Bonjour Pascale,
ne rien réussir est une survie intéressante,
l’aiguillon parental finit par baisser les bras
mais du point de vue des dommages collatéraux
dans notre vie, ça se paye très cher car le cerveau
a pris le pli de ne rien réussir!
Bonjour Delphine,
Écrire est souvent un travail de perfectionniste.
Accepter d’y retourner plusieurs fois, c’est un
bon travail pour toi.
Chez moi le perfectionnisme a été long à mettre
en place, c’est pourquoi je ne me sens pas dans la
névrose que j’ai décrite mais plutôt dans la prochaine à
venir: l’hyper responsable
Pour faire un article, j’y retourne plusieurs fois alors que quand j’étais
jeune il fallait que ce soit bon du premier jet ou rien.
Je crois que tu peux y retourner dans le perfectionnisme maintenant,
il sera plus aligné.
L’écriture va t’y aider
oui Hannah
je me reconnais dans ce que tu décris, enfin avant j’étais comme ça , quand j’étais plus jeune.
je voulais que tout soit parfait, pas de désordre dans la maison, faire absolument ce qu’il fallait pour que tout soit comme je le voulais et aussi pour que les autres le voient (enfin c’est ce que je me disais) à cette époque, je ne savais pas, ne connaissais pas ce que j’apprends avec des personnes comme toi,aujourd’hui et aussi en travaillant sur moi, ce n’est pas facile, mais j’ai fait de grands pas, et les années passant, nous changeons dans notre tête, dans notre esprit, nous relativisons, nous profitions de la vie, de chaque moment, et j’essaierai cette méthode ho’oponopono : désolé, pardon, merci, je t’aime
es tu perfectonniste, Hannah ? l’as tu été (je pense que tu ne l’es plus) ?
à bientôt
Jacqueline
Bonjour Jacqueline,
Je ne pense pas que ce soit ma névrose principale!
j’ai plutôt appris à le devenir mais j’ai beaucoup
travaillé sur moi à côtoyer des perfectionnistes.
Je suis plutôt sur le mode hyper-responsable…
c’est mon prochain article? un petit cousin du
perfectionniste dans un autre genre.
Bonjour Hannah,
Ben oui, évidemment que je me suis reconnue….Mai je crois qu’à force d’être vigilante pour vivre au présent, j’ai fini par faire taire mon petit intégriste perfectionniste en moi. 🙂
J’ai hâte de lire ton prochain article !
Bien amicalement,
Christine
Bonjour Christine,
Oui le titre de ton blog est évocateur.
Au moins tu sais que tu en as un en toi.
Certains l’ignorent!
Ouf…en te lisant ligne par ligne Hannah je commençais à me dire, euh… mais c’est toi ça.
Et puis, au fur et à mesure de ta description, un certain nombre de grandes différences sont apparues, je respire donc !
Cela dit, en effet, j’aime le travail bien fait, le mieux possible même.
Et je peux revenir sur une virgule mal placée, ou un mot inapproprié.
Cela a toujours produit des résultats.
Toutefois, je sais faire la différence entre ce que je m’impose… et ce que je demande aux autres.
Généralement, ils en sont contents ! 🙂
Bonjour jean-Luc,
Faire du bon travail n’est pas forcément névrotique, heureusement.
C’est la tension vers le résultat et le caractère trop colérique et
intransigeant qui met la puce à l’oreille de l’hyper)perfectionnisme!
Ça tombe bien, la colère m’a abandonné depuis un bon moment… 🙂
Hannah BONJOUR,
Mille merci pour cette belle représentation du perfectionniste – comme beaucoup d’êtres, je fais encore partie de ces gens, je m’améliore, j’arrive à lâcher-prise et je demande pardon à mes enfants de leur avoir transmis ce lourd flambeau – aujourd’hui, j’en parle avec eux, ma fille essaie de se corriger mais tant qu’un travail sur elle n’est pas mis en place, elle a dû mal – mon fils, le rapport est différent, il écoute et met en pratique tous mes conseils –
je pardonne quand je suis dans le jugement – je reprends le contrôle des pensées grâce à mes respirations, aà amener le calme mental où jaillit la paix, la joie, la sérénité
mille merci Annah
Belle journée dans ce monde de transformation
Cordialement
Patricia
Bonjour Patricia,
C’est formidable d’être une mère dans le travail intérieur car les
enfants bénéficient immédiatement de la transformation des
parents. C’est à son subconscient aussi que l’on demande pardon
d’avoir ignoré toutes les mémoires souffrantes qu’il portait et
de s’être longtemps comporté avec les autres sans en tenir compte.
Merci Hannah,
que c’est bien campé ce portrait – très réaliste – re mar qua ble.
C’est bien juste, je reconnais bien tout cela.
Je souhaite profiter de ton article pour être plus lucide – me reconnaitre
quand ça m’arrive de me perdre.
J’espère que mes progrès vont continuer – être simple – être respirante – être là etc
agir pour le mieux du moment pour être bien en faisant utile ce qui parfois est
« dormir ».
Je tenais à te remercier aussi pour les images que tu choisies qui sont, chaque fois que je me
connecte, parlante au top niveau !!! C’est super réjouissant, ça fait de l’humour,
ça détend. J’adore cette valeur ajoutée !!! ça me rend légère, sourire ou même rire.
Que ce mois de mai t’enchante Hannah !
Elisabeth
Bonjour Elisabeth,
Je te rassure tout de suite, ça se soigne!
Ho’oponopono est très utile car il ramène de l’amour (en plus de l’humour)
à l’endroit où nous avons souffert.
Un perfectionniste conscient de l’être est
déjà à moitié dégagé. Le problème avec les vrais perfectionnistes,
c’est qu’ils sont persuadés que tout faire bien EST la top priorité
et qu’il n’y a aucune raison de le travailler puisque tout est bien
fait!
Bonjour Hannah,
cette description se rapporte à certains élèves qui ne peuvent pas terminer leur peinture et qui trouvent toujours leur travail pas assez bien…Ils arrêtent généralement découragés, car ils ne peuvent pas concevoir qu’il faut faire des erreurs pour apprendre.
Bonjour Nicole,
C’est terrible comme aspect névrotique au niveau de la créativité
car cela les prive de la phase d’exploration et du vide créateur!
Bonjour Hannah,
Je pense que beaucoup d’entre nous sont perfectionnistes dans un domaine ou un autre. Certains pour le ménage, d’autres pour leur vie professionnelle.
Je me reconnais assez dans le 4°, sauf que « lâche » est un peu trop fort. Je dirais plutôt « l’autruche ». C’est-à-dire que je préfère ignorer un truc qui m’ennuie ou que je ne maîtrise pas et passer à autre chose qui me plait et me fait plaisir;
Si on a un point de vue négatif, on peut dire que c’est de la procrastination.
Si on prend ton argument d’ « être vivant », c’est-à-dire de vivre dans le présent, ça ne semble pas être de la lâcheté.
Tu vois, j’arrive à retomber sur mes pattes et à me justifier 😉
Amicalement.
Bonjour Jean,
Tu n’as pas été chat dans une autre vie Jean?
Dans les humains qui m’ont servi de modèle pour
écrire l’article, c’est vraiment au niveau du vivant
que ça pêche.
Bon j’ai dit un lâche qui s’ignore…plus on fait
d’expériences vivantes, plus on a des chances de
se tromper. Un vrai perfectionniste critique les erreurs
et les ratages des autres parce que, pour lui, faire une erreur
est quasiment mortel. Dans son enfance bien sur!
Je ne te vois pas tout à fait comme ça. J’ai un autre article
qui arrive avec les hyper-responsables, peut-être que ce sera
plus toi?
Bonjour Hannah ,
la perfection n’est pas de ce monde … étant donné que la Vie est faite de dualités … en être conscient est déjà un pas en avant … et puis , la richesse de notre monde réside justement dans ses imperfections , ses différences …
l’exemple du mendiant que tu cites me fait inexorablement songer à Nick Vujicic , cet Américain hors du commun de par sa rayonnance , sa volonté et sa Force de caractère , malgré son handicap de naissance …
Que les Etoiles veillent sur toi
Bonjour Jessica,
Oui les deux ont en commun cette joie de vivre.
Malheureusement comme le mendiant de Koh Samui
est muet , il est obligé de se montrer par gestes,
ce qui est un véritable tour de force dans une rue
mal éclairée la nuit!
Bonjour Hannah
Ce n’est pas moi qui te contredirait puisque j’ai écrit sur ce même sujet il y a quelques semaines
Bien sûr que cet article était inspiré de mon histoire personnelle (pour la petite histoire et pour rire je suis née un 18 avril jour de la Saint … Parfait !) mais après une psychanalyse et de nombreuses formations et surtout un gros travail sur moi je vise aujourd’hui l’excellence (ce qui n’est pas si mal tout de même) et plus la perfection
Quant à Ho’oponopono je suis une inconditionnelle de la méthode et la recommande à tout le monde pour ses bienfaits
bonjour Sylviane,
L’univers a de l’humour en te faisant
naître à la St Parfait. heureusement que tu n’es
pas née en Guadeloupe, tu l’aurais eu comme prénom!
Bonsoir Hannah,
Je crois qu’on est tous le perfectionniste de quelqu’un.
Ce type d’exigence envers soi-même est très relatif. Ce qui paraît du perfectionnisme à l’un semblera la normale pour d’autres. Cela se vérifie dans la vie quotidienne, pour les choses les plus humbles.
Je suis toujours surprise des différences par exemple dans la manière dont chacun s’acquitte des tâches du ménage, homme ou femme d’ailleurs.
Les besoins de rangement ne sont vraiment pas les mêmes !
L’essentiel c’est que cela ne soit pas une tyrannie, on est bien d’accord.
A bientôt.
Marie.
Bonjour Marie,
Nous évoluons aussi au cours ‘une vie. Ceux qui s’accommodaient d’un
« à peu près » apprennent à être plus précis et plus exigeants.
Les perfectionnistes qui se noient dans les détails apprennent
à mettre un peu d’eau dans leur vin et à être plus tolérants!
Bonjour Hannah,
je pense que le perfectionnisme peut être positif quand il est justifié. Certains réussissent à se retrouver au sommet de leur profession par exemple parce qu’ils sont perfectionnistes.
Mais dans la plupart des cas, si on se questionne un peu, on se rend compte que c’est plutôt une façon de cacher une faiblesse.
J’avoue que parfois je me surprends dans ce cas là. Je n’aurais pas penser à utiliser Hooponopono pour en sortir.
A bientôt
Nadia
Bonjour Nadia,
C’est vrai qu’il y a des bons côtés au perfectionnisme…
c’est politiquement plus correct que la saleté et le gros
bazar c’est pour cela qu’on ne pense pas tout le temps
que trop propre sur soi puisse être une petite névrose
à nettoyer avec Ho’oponopono!
Chère détective de l âme,
Tout d abord merci pour cet article.
Je suis la définition même du perfectionnisme. D un certain côté c est tellement plus facile de ne jamais atteindre l idéal que l on s est fixé.
Ainsi, on justifie plus facilement à nos propres yeux le fait de ne pas être suffisamment aimé ou apprécié car cette fois le choix de ne pas être à la hauteur nous appartient.
Ce qui compte une fois réalisé cela c est qu’ on peut sortir de ce conditionnement.
Alors oui c est possible d aller de l avant et merci de partager ces techniques via ton blog.
Je gagne un temps certain!
Mille merci Hannah.
Magalie
Bonjour Magalie,
C’est vraiment important de comprendre cela:
il est moins souffrant de se définir comme nul
et donc mal aimé pour notre nullité plutôt que de
mesurer qu’on était enfant, soumis à un manque
d’amour incommensurable et souffrant.
Ne pas être à la hauteur de l’amour de nos parents
nous donne un petit pouvoir illusoire.
Bonjour et bon anniversaire en ce mois d’Août, c’est aussi le mien ! en bon lion je peux me reconnaître sur bien des points, mais je garde à l’esprit la recherche de vivre l’instant présent, pleinement, après tout la vie peut s’arrêter si soudainement. lâcher prise cela peut-être la quête de toute une vie! pas facile mais tellement salutaire. Un bien bel été à vous !
Bonjour Laurence et bossn anniversaire.
Le lion ne vit pas que d’apparences et de choses belles et bien faites.
Le soleil lui est associé mais il bénéficie aussi d’une autre planète moins
connue, Neptune, qui le pousse vers les profondeurs et notamment celles
du coeur s’il accepte de regarder ses ombres.
Bonjour, je viens de vous découvrir et votre discours me parle.
N’hésitez pas à revenir!
Bonjour Hannah,
Perfectionniste dis tu? Je m’en défends évidemment, Quand j’ai commencé à écrire dans un atelier d’écriture,
Je m’arrêtais au premier jet, et puis avec le temps, j’ai pris goût à la réécriture…… mais rassure moi ou toi,
sans ce travers du perfectionnisme, mais j’étais toujours étonnée des résultats obtenus….Je me souviens
encore descahiers de notes « peut mieux faire »
Bon week end
Charlotte
Bonjour Charlotte,
Oui ce n’est pas très aidant le « peut mieux faire ».
Heureusement j’ai quitté ce métier!
Difficile d’écrire sans être un peu perfectionniste!
Bonjour Hannah,
Grâce à toi j’utilise de plus en plus la technique Hopono ponoh, mais je n’avais jamais pensé à l’utiliser pour le perfectionnisme.
C’est vrai que le perfectionnisme et le petit frère du jugement.
Merci pour cette prise de conscience…
Prends soin de toi
Luc Mister NO Stress
Bonjour Luc,
Ho’oponopono s’utilise pour nettoyer toutes les petites névroses
qui se manifestent, surtout les émotions déguisées
derrière les bons sentiments et les ois-disant bonnes intentions!
Coucou Hannah,
merci pour cet article et le petit ajout de la fin, touchant et une belle leçon 🙂
très impatiente surtout (« laisse-moi faire, j’irai + vite (et ce sera mieux fait) ») je l’ai été. Relativement perfectionniste donc aussi. Toujours avoir raison. Toujours vouloir bien faire. Très critique envers moi et les autres…
Oui, oui, je me retrouve 😉
j’aime le no 5
là je palliais surtout en anticipant! habitude d’ailleurs qui m’est restée mais de façon très raisonnable 🙂
Une fois qu’on apprend à s’accepter et à s’aimer; forcémment on aime tout et donc la perfection hein… on a compris qu’elle n’existe pas.
Je me surprends parfois d’ailleurs à proposer des choses « imparfaites » 😉
J’ai gardé le côté critique mais dans le sens de pensée critique et non dans le but de juger.
La pensée critique est intéressante et permet de garder l’esprit très ouvert; et non plus fermé donc 🙂
Voilà voilà…
Bon séjour en Thaïlande!!!
Bonjour Héloïse,
Merci pour ton commentaire.
ça y est nous sommes revenus, toutes les belles choses ont une fin.
Là, ce mois-ci je n’ai pas du tout frisé la perfection, difficile
de tenir le blog en Thaïlande!
Plus on s’approche du coeur et moins on ressent le besoin de juger.
Hannah , le sourire de cet homme et toi à côté …l’énergie de cette photo a ouvert mon coeur plus largement encore et m’a permis d’accueillir avec plus de tendresse, plus de douceur, les apparents obstacles de mon quotidien, et m’a fait sentir que tout , dans sa relative imperfection apparente , est à sa place dans ce monde parfait , car Dieu est partout , la perfection de la Vie à l’œuvre 🙂 . ça m’a donner envie de célébrer , de bénir , de dire merci . Du coup , j’en ai oublié tout commentaire :). Merci pour ce cadeau et heureuse de te voir de retour <3 .
Merci Marhthine,
Ce mendiant nous a vraiment accompagné pendant tout le
séjour. Nous passions tous les jours dans sa rue
lui mettre des sous et profiter largement de son
sourire!
Non, non, Hannah, ne dis pas ça : toutes les belles choses ont une fin. 😉
Oui, et puis juger n’a finalement aucun sens.
Bon retour 😉
Mais les moins bonnes aussi ont une fin.
Le but bien sur, c’est de pouvoir prendre ce
qui vient sans classer en bonnes choses et mauvaises choses…
c’est le début de la suite de mon article, suis un peu
au ralenti pour écrire entre le décalage horaire et
le travail qui s’enchaîne même l’été!
Bonjour Hannah,
Tu as une image qui aurait été parfaite dans mon article sur l’éloge de l’imperfection (le gars qui coupe le gazon au ciseau, car je donne exactement cet exemple!). Et j’ai écrit le mien sans lire aucun des articles des autres!
Hasard ou non? Les hasards n’existent pas!
Moi, en tant que perfectionniste, je me soigne et je me mets maintenant des limites. Néanmoins, je les dépasse parfois, mais de moins en moins! Je m’améliore dans la guérison de cette maladie!
Amicalement,
Sco! 🙂
Bonjour Sco!
Depuis que nous sommes rentrés l’herbe a totalement envahi
le jardin…un peu de perfectionnisme nous aiderait mais lorsqu’on
rentre de Thaïlande, on a envie de prendre les choses très
cool.
On devrait pouvoir faire des échanges; je te donne un peu de
mon farniente cocotiers en échange de ton perfectionnisme!
Bonjour Hannah et merci de cet article si complet et qui je penses va en inspirer beaucoup! Merci de ta participation à l’évànement !
Bonjour Régis,
je vois que ta croisée a eu un succès fou pour un sujet
pas si facile!
Je suis plutôt perfectionniste, mais pas pour tout (enfin, je crois).
Je me retrouve surtout dans l’image de la personne qui n’ose pas… Pas trop… Il m’a fallu des siècles pour ouvrir mon bureau, par exemple…
Comment se fait-il que ton nom ne soit pas enregistré
automatiquement? Je ne suis pas très technique donc
je ne peux pas trop t’aider;-)
Tu n’oses pas peut-être mais sur ton blog, tu ne mâches
pas tes mots 😉
Bonjour Hannah
Bravo pour cet article très complet, comme d’habitude 🙂 . Je partage avec toi Ho’oponopono et les Accords Toltèques. Ancien perfectionniste dans mes jeunes années , par peur des conflits , donc de la prise de risque, depuis , j’ai fait mon chemin dans le lâcher prise
et ton image de fin est ….pfffff
A bientôt
Phil
Bonjour Phil,
Mon image de fin est toute fraiche de la Thaïlande,
un grand moment pour moi qui parfois ai encore
des jugements à propos du corps pas parfait!
Bonsoir Hannah,
Superbe article !
Je vois que nous avons les mêmes références 😉 J’ai aussi parlé des Accords Toltèques.
Géniale la méthode Ho’oponopono. J’adore.
Merci et belle soirée.
Bonjour Cindy,
C’est une méthode efficace.
pour les petites choses, on des
résultats immédiats.
Pour les attachements lourds, on ne
peut pas toujours s’en sortir avec 4 petites phrases.
Enfin c’est mon expérience personnelle. Je prépare
quelque chose de plus approfondi à propos de ho’ooponopono;-)
Oui, je suis d’accord avec toi. 4 petites phrases ce n’est pas toujours suffisant 😉
Je pense qu’il est important de ne pas s’arrêter aux 4 phrases et d’en faire une philosophie de vie. Comme pour les Accords Toltèques. Ces outils peuvent devenir vraiment efficace à partir du moment où on met en pratique au quotidien. Il faut aussi garder à l’esprit qu’une méthode peut être efficace pour une personne et pas pour une autre 😉
En fait, ce qu’il faut c’est une boîte à outils conséquente
et trouver celui qui correspond exactement à ce qui doit être travaillé.
Bonjour Hannah,
Bon, je suis rassuré, je ne suis pas trop perfectionniste.
Je n’ai donc pas besoin d’Ho’oponopono, pour ce problème. Par contre, je sens confusément 😉 que j’en aurais bien besoin pour d’autres choses ; à quand ton bouquin sur le sujet ?
A tout bientôt,
Jean-Louis
Bonjour jean-Louis,
je suis en train de plancher dessus!
C’est devenu ma top priorité maintenant
que mon premier livre est sorti!
Merci Hannah pour cet article qui résume plus que bien ce trait de caractère.
Le perfectionnisme de mon conjoint est loin d’être facile à gérer. Il sait qu’il est hyper exigeant envers les autres et envers moi… mais pour lui la balance penche vers le fait que c’est une manière de toujours bien faire les choses… et tant pis pour les nombreux conflits que cela peut engendrer.
Il sait que c’est par manque de confiance en lui et se sent vraiment agressé, blessé si je décide ne pas faire les choses du quotidien toujours à sa manière…
Nous ne sommes pas ensemble par hasard et malgré son esprit critique je sais qu’il envie mon lâcher prise et ma résistance au stress.
Il est sur le bon chemin, mais le chemin sera long !
Merci encore à vous pour cet article.
Bonjour Muriel,
Comme il n’y a aucun hasard, je suppose qu’être confrontée
à un perfectionniste fait sens dans ton histoire.
C’est une très bonne école pour apprendre à développer
l’intuition de ce qui est juste pour nous et de la valider
même si le monde entier nous dit qu’on a tort.
Résister au stress est une qualité apparente mais avec l’avancée
dans le travail intérieur, il est bon aussi de sentir plus
vite qu’on est mal et que quelque chose ne va pas dans l’énergie.
Avoir des normes élevées ne suffit pas en soi à définir le perfectionnisme. Quelqu’un peut vouloir exceller dans un domaine sans vouloir être parfait et sans vivre le stress et la détresse souvent vécus par les perfectionnistes. Des normes élevées peuvent être adaptatives dans certains contextes et certaines conditions.
Oui, c’est d’ailleurs par cette constatation que j’ai
commencé mon article.
Je ne parle ensuite que pour ceux qui ont fait du perfectionnisme
leur aspect névrotique.
Très bon article ,on rencontre souvent des perfectionnistes dans le monde de l’architecture ,ce qui est un paradoxe ,il est toujours difficile de juger la créativité de chaque personne .
Merci pour cet article, j’y ai vu une amie proche, donc je vais lui envoyer je pense,
petite question au sujet d’une phrase et d’une photo (femme « grillagée ») pourquoi cette photo ?
« vous emprisonnez votre féminin au sens propre ou au sens figuré. Le monde émotionnel vous terrorise car, en un instant tout votre monde pourrait s’écrouler. » Ces femmes n’ont souvent pas le choix, elles sont enfermées par les hommes, la société, la tradition, l’habitude. Même lorsqu’on quitte cette culture, il peut être très difficile de quitter ses schémas pour diverses raisons…
.
Qua