Etre heureux en couple : voulez-vous une relation qui dure?

Être heureux en couple, c’est possible?
.
Entrer dans une relation est rarement neutre. Sans que vous le sachiez, vous arrivez avec votre lot de croyances, d’espoirs ou de craintes.
.
Être heureux en couple, vous aimeriez mais avez-vous des preuves dans votre entourage que c’est possible?
.
Pour certains, la relation est l’expression d’une montée flamboyante d’enthousiasme, suivie d’une redoutable déconfiture, être heureux en couple ne fait pas partie des options possibles.
.
Pour d’autres, c’est le lieu même où il est impossible de cultiver plaisir, enthousiasme et énergie vivante. Je vous propose dans cet article, quelques clés pour rester enthousiaste toute l’année dans votre relation.
.
Cet article est proposé pour la Croisée des blogs, organisée ce mois-ci par Pascal du blog « Communication-soignante« sur le thème de l’enthousiasme.
.
Vos expériences passées et votre système interne de défense vous ont préparé à anticiper la relation comme étant :
.
* Un danger : il faut être prudent, on ne sait pas sur qui on tombe et les apparences peuvent être trompeuses
* Un espoir : enfin quelqu’un qui me correspond en tous points, c’est l’homme ou la femme de ma vie (même si cela fait 20 fois que ça arrive)
* Un fantasme : c’est mon âme-soeur, nous nous sommes déjà rencontrés dans une autre vie, j’ai l’impression de le connaître, même si je ne l’avais jamais vu auparavant.
* Une distance obligatoire : je ne sais pas trop ce que je ressens, il ou elle a l’air accroché mais moi je ne sais pas.
* Un agacement : dès le premier jour il s’est montré insistant, il ne faudrait pas qu’il s’imagine…ou elle a râlé parce que j’avais dix minutes de retard, si ça commence comme ça, c’est mal barré…
.
Ne rêvez pas, vous n’avez pas rencontré quelqu’un, vous avez juste croisé une personne qui vient de réveiller toutes vos mémoires relationnelles. Être heureux en couple, ce n’est pas encore pour tout de suite!
.
Vous venez juste de vous voir en train de réagir à une construction qui n’appartient qu’à vous et ne dit rien sur la façon dont l’autre s’est réellement comporté.
.
Vous venez aussi de révéler au grand jour la façon dont vous êtes identifié à une émotion plutôt qu’une autre, peur, colère, tristesse, culpabilité etc… quand il s’agit d’entrer en relation.
.
Les blessures, obstacles à être heureux en couple
.
Dans les relations, vous cherchez une réparation de vos blessures même si vous ne pensez pas en avoir. Les blessures ne viennent pas forcément de votre vie d’adulte, c’est pourquoi vous semblez parfois les ignorer.
.
Vous en découvrez toute l’horreur dans une relation affective alors qu’elles sévissent depuis longtemps dans votre subconscient. Ces blessures se déclinent pour la plupart dans ces termes :
.
* trahison
* rejet
* abandon
* abus
* humiliation
* spoliation
* injustice
* négligence
* isolement
* esclavagisme
* torture
* harcèlement
* atteinte à l’intégrité
* manipulation
* faire valoir
* maltraitance
* exploitation etc…
.
Il est toujours difficile d’imaginer que ces difficultés qui resurgissent dans les relations puissent avoir une racine dans l’enfance.
.
Vous n’avez pas forcément le souvenir de ce qui vous arrivé dans vos premières années car votre cerveau n’en a pas gardé la mémoire vive alors que les traces sont encore dans votre mémoire cellulaire.
.
Vos parents ne sont pas forcément au courant de ce qui vous est arrivé parce que vous n’étiez pas sous leur surveillance en permanence.
.
Sachez simplement que votre mémoire cellulaire va rejouer des scénarios connus dans votre vie d’adulte afin que vous puissiez en prendre conscience et vous en libérer.
.
Vous ne pouvez pas refaire le passé mais il vous est possible de lâcher ces images traumatiques que vous avez conservées et auxquelles vous êtes inconsciemment accroché.
.
Être heureux en couple passe par cette conscience
.
Le savoir peut vous aider à ne pas mettre toutes vos souffrances sur le dos de votre conjoint(e) mais bien d’envisager qu’elles vous appartiennent et vous conditionnent, dans les relations, à des schémas douloureux.
.
L’ignorer peut vous amener à reproduire inlassablement ces mémoires dans votre vie d’adulte et croire que vous n’êtes pas fait pour la relation ou que les hommes (les femmes) ne sont pas dignes de confiance.
.
C’est alors tout votre capital « bonheur relationnel » qui est envoyé à la trappe et c’est dommage de se gâcher ainsi la vie. Être heureux en couple devient de la science fiction!
.
Vous risquez de devenir un aigri de la relation qui prône que l’amour n’est qu’une question d’hormones et qu’en dehors de la procréation les relations ne servent à pas grand chose à part souffrir.
.
Vous pouvez aussi affirmer que la passion n’est qu’une histoire d’endorphine et d’ocytocine qui vous permet de vivre quelques moments d’extase mais se limite à un phénomène chimique.
.
Il n’en est rien. La relation peut réellement devenir un de vos plus grands facteurs d’enthousiasme si vous respectez quelques règles.
.
Être heureux en couple, des recettes?
.
Vous entendez parfois parler de couples qui ont réussi à maintenir une véritable relation et vous vous demandez comment ils ont réussi ce miracle.
.
.
Que les incompatibilités aient été émotionnelles, matérielles, intellectuelles ou spirituelles, rien n’a entamé la qualité de leur relation.
.
Les conseillers matrimoniaux pensaient que les chances de réussite d’un couple dépendaient d’intérêts communs et d’antécédents similaires.
.
C’est encore ce qui se passe dans les pays où les mariages sont arrangés. Une adéquation du niveau d’étude, de la position sociale et des standards financiers des familles est le gage d’une bonne entente.
.
Heureusement que la libération sexuelle des années 60 a réintroduit l’idée d’une compatibilité physique entre les partenaires comme chance supplémentaire de pérennité dans les relations.
.
Selon moi, aujourd’hui, les facteurs de réussite sont aussi liés
.
* à la nécessite d’un engagement, même s’il n’est pas écrit et signé.
* à la conception d’un projet commun
* à un système commun de valeurs
* à une capacité à rester présent et conscient
* au développement d’une communication authentique
.
1°) Soignez votre engagement pour être heureux en couple
.
Signer un acte de mariage puis laisser tranquillement son conjoint(e) faire partie des meubles de la maison dans une sécurité routinière ne va pas booster votre enthousiasme.
.
Au mieux, vous aller chercher un quatre heures (ou une) pour entretenir votre énergie vivante, au pire, vous commencez à vous cristalliser sur place.
.
Vous détournez alors votre attention de tout ce qui est relationnel en dehors de vos enfants et vos petits enfants…si vous avez la chance d’en avoir.
.
Vous vous investissez dans un passe-temps chronophage ou vous mettez la mise sur la réalisation de vous-mêmes au travail.
.
N’oubliez pas que vous êtes sur terre et non sur une île déserte. La réalisation de vous-mêmes ne peut se faire sans la confrontation aux êtres humains qui sont là pour éprouver votre cœur.
.
C’est une des raisons pour lesquelles les maîtres tibétains encouragent les moines à se marier après 20 ans de retraite.
.
Il ne faudrait pas que leur réalisation de l’Esprit et de leur véritable nature ne puisse se mettre au service des relations humaines.
.
L’épreuve proposée n’est pas si simple et si ce sujet vous passionne, je vous recommande la lecture de Jack Kornfield : « après l’Eveil, la lessive ».
.
Si vous n’avez pas encore vu le film de Pan Nalin, voici un extrait de cette œuvre magnifique.
.
.
Si vous acceptez de faire de la relation votre priorité, vous acceptez d’être « neuf » chaque jour sans savoir ce que vous réserve la relation.
.
Si vous avez eu des enfants, vous savez que l’étonnement est au rendez-vous chaque matin lorsque vous entrez dans la chambre de votre nouveau-né.
.
C’est un peu la même chose pour les liens adultes, imaginez que chaque matin, vous avez à redécouvrir de quoi est faite la relation.
.
C’est cela l’engagement et il est renouvelable chaque matin. La relation n’est pas due, elle n’existe que dans la présence que vous entretenez chaque jour avec l’autre.
.
Elle n’exclue pas les émotions, les frustrations, les colères et les déceptions mais celles-ci restent une priorité à traiter dans la journée. C’est l’ajustement créateur en fonction de ce que chaque jour réveille.
.
Il n’y a pas celui ou celle qui se sent mal et celui ou celle qui ne sent rien, les deux sont concernés et c’est un exercice quotidien.
.
2°) La nécessité d’un projet commun pour être heureux en couple
.
Un couple est une aventure à deux. Cela ne signifie pas qu’il faille faire tout ensemble. Le couple est une respiration entre faire seul et faire ensemble.
.
Vous restez un humain à part entière, vous continuez à faire ce que vous appréciez dans la vie mais, en plus, vous avez le plaisir de pouvoir partager certaines de vos activités.
.
Tout arrêter pour tout faire ensemble va vous mener droit à l’asphyxie. Vous n’êtes pas sacrifié sur l’autel de la relation à deux.
.
En échange, vous avez aussi à déterminer un projet commun. Si vous êtes jeune, il y a des chances pour que le projet commun soit les enfants.
.
.
Une famille est un projet commun, ce n’est pas une entité qui engloutit les libertés individuelles. Si la votre n’est pas préservée, vous allez vite perdre votre enthousiasme.
.
Élever des enfants relève donc d’un projet : pourquoi voulez-vous élever des enfants ? Vous avez à vous mettre d’accord sur les raisons de ce projet, même si vous savez dans un coin de votre cerveau qu’une partie de la réponse est votre programmation biologique.
.
Comment vous appropriez-vous cette programmation biologique ? C’est la notion de projet qui va vous pousser à vous mettre d’accord pour la bonne marche de l’éducation.
.
Si vous ne déterminez pas un projet commun quant à la famille, vous allez être aspiré par la montagne de projections que vous allez faire sur les enfants.
.
Sans le savoir, vous allez chercher à réparer votre enfance et tomber dans le piège de ne pas voir que vos blessures ne peuvent pas s’éradiquer en donnant du soin à un enfant.
.
Chacun va vouloir réparer à sa façon sa propre enfance et vous partez au fiasco assuré car vos blessures respectives, même identiques, ne s’extériorisent pas de la même façon.
.
C’est bien sur tout l’objectif de la thérapie : dégager vos enfants et vos relations de toute la charge de votre propre éducation.
.
Il est regrettable que si peu d’écoles pour parents existent et que cette notion de base ne soit pas enseignée dans les maternités…ça me donne une idée.
.
Si vous avez un projet commun, toutes les décisions seront prises en fonction de cette optique.
.
Je connais un couple formé à la pratique Montessori où les parents éduquent eux-mêmes leurs enfants afin de pouvoir passer plusieurs mois à l’étranger sans se mettre dans l’illégalité par rapport à l’éducation.
.
C’est leur projet de couple et de famille. Après cela, les enfants suivent le projet, même si, à long terme, les enfants feront leur propres choix.
.
Avec un projet de couple, vous gardez à l’idée mon conseil numéro un : soigner votre engagement. Vous n’êtes pas en train de défendre des vues théoriques sur l’éducation, vous cherchez en commun à appliquer un système de valeurs cohérent qui vous enthousiasme.
.
Ce couple n’a pas besoin de se battre avec la société et le système scolaire, il est libre de vivre son projet. La relation n’est pas sacrifiée sous prétexte qu’il y a 5 enfants à élever.
.
Avoir un projet commun vous oblige à revenir chaque jour vérifier sa cohérence auprès du conjoint. C’est aussi ce que les enfants ont besoin de voir dans le couple de leurs parents.
.
Si, parce que vous vous êtes senti négligé enfant, vous misez tout sur la relation avec vos enfants en négligeant votre partenaire et votre projet commun, vous oubliez votre raison première d’avoir fait une famille !
.
Si votre enthousiasme de vie dépend plus de vos enfants que de votre capacité personnelle à être heureux en couple, c’est une lourde responsabilité que vous mettez sur leur dos sans vous en apercevoir.
.
Vous ne vivez pas avec le père et la mère de vos enfants…vous vivez aussi avec votre potentiel à être heureux… ou avec celui ou celle qui vous montrera le mieux vos blessures à travailler.
.
Si vous n’avez pas d’enfants en vue, votre projet de couple reste à définir. Partager un loyer et des charges ne peut pas suffire pour garder l’enthousiasme de la vie de couple.
.
C’est cette notion même de projet qui sous-tend le fait d’être une « équipe ». Vous œuvrez ensemble à un objectif qui vous tient à cœur.
.
Vous recevez de l’aide, du soutien et surtout, vous vivez l’inter-dépendance. Vous partagez vos ressources plutôt que vos charges et vous réalisez à deux quelque chose de plus grand que si vous étiez tout seul.
.
L’amour se concrétise par une création plus riche et plus porteuse de transformation que ce que vous pouviez imaginer seul.
.
Cette alliance avec l’autre n’est pas qu’affective, elle se vit aussi à tous les niveaux de votre vie, celle de votre réalisation, de votre transformation et de votre contribution au monde.
.
3°) Mettez en commun votre système de valeurs pour être heureux en couple
.
Assurez-vous de collaborer avec une personne qui partage vos valeurs et vos priorités. Qu’est ce qui est le plus important pour vous ? Vivez-vous dans le même monde que votre conjoint(e) ?
.
Avez-vous l’impression que vous trouvez une oreille attentive pour partager vos trouvailles, vos réflexions, vos sujets d’intérêt ?
.
Êtes-vous intéressé par ce que l’autre vous raconte ou êtes-vous simplement poli et compatissant ?
.
Vous avez parfois tellement eu l’habitude enfant, de ne pas pouvoir partager votre monde sans recevoir jugements et critiques, que vous n’osez plus vous aventurer sur ce terrain.
.
Vous avez aussi pu souffrir de violences et d’intransigeance de la part de vos éducateurs au point que vous êtes prompt à vous contenter de quelqu’un de « gentil » qui ne vous fera pas de mal.
.
.
Trouver une sécurité affective auprès de quelqu’un de « gentil » ne va pas forcément enflammer votre enthousiasme.
.
Si vous avez choisi quelqu’un pour être certain de ne jamais revivre certaines horreurs du passé, vous n’êtes pas à l’abri de l’ennui !
.
L’enthousiasme ne peut pas se vivre sans que vous ne soyez poussé un peu hors de votre zone de confort, et cela ne signifie pas forcément « dangers ».
.
4°) Continuez à entretenir présence et conscience pour être heureux en couple
.
Comment vérifier que vous êtes bien en lien avec la personne avec qui vous vivez ? En étant présent. Présent à ce qui est, présent à ce qui se passe, à ce qui se dit, à ce qui s’échange mais aussi à ce qui ne se dit pas.
.
Vous ne pouvez pas vous en remettre uniquement à l’autre pour savoir si la connexion existe bien, vous avez à vérifier par vous-mêmes.
.
La présence vous ramène à l’instant, pas à ce que vous vous racontez de la relation, pas non plus à vos espoirs et vos craintes mais plutôt à ce qui s’y passe vraiment.
.
Comment vous sentez-vous dans la présence de l’autre aujourd’hui ? Si vous êtes présent, aucun court-circuit relationnel ne peut vous échapper.
.
Vous n’avez pas nécessairement besoin de demander à l’autre comment il va, vous le voyez…C’est bien ce qui se passe avec vos enfants n’est ce pas ?
.
.
Vous ne pouvez pas toujours compter sur eux pour exprimer ce qui ne fonctionne pas pour eux. C’est aussi à vous de le remarquer et de poser des questions.
.
Parfois, c’est le simple intérêt de l’autre qui vous permet de prendre conscience de vous-même. Son regard et sa vision peuvent être inestimables.
.
Savoir que vous pouvez compter sur l’autre (et pas que pour monter votre valise ou faire un pot-au-feu) vous maintient dans le plaisir d’être à deux.
.
Pouvez-vous parler de vous-même (et pas du dernier film de Woody Allen) dans la relation ? Laissez-vous aussi l’autre parler de lui ou avez-vous immédiatement besoin de lui donner des conseils ou de lui trouver une solution ?
.
Pouvez-vous rester présent à la détresse de l’autre ou sentez-vous le besoin de vous évader pour ne pas vous sentir contaminé ?
.
Trouvez-vous, de votre côté, une oreille empathique lorsque vous avez besoin de nommer quelque chose de personnel ?
.
Cet espace d’intimité où chacun a le droit d’être soi est un des plus grands ressourcements de la relation de couple.
.
Ne le négligez pas si vous voulez surfer sur votre enthousiasme au fil des années.
.
5°) Trouvez l’espace d’une communication authentique pour être heureux en couple
.
S’exprimer et communiquer ne sont pas la même chose. Parler de soi et échanger ne sont pas non plus synonymes.
.
La clé d’une communication authentique est d’accepter de garder le contact pendant les moments difficiles où rien ne semble possible avec l’autre.
.
Lorsque les blessures dont je vous parlais plus haut sont activées, l’espace de communication au présent semble rompu.
.
En apparence, il n’y a plus moyen de discuter. Dans la réalité des faits, l’autre ou vous-mêmes venez juste de pénétrer dans une bulle du passé incluant une blessure.
.
Cela est à respecter plutôt qu’à éviter car de toutes façons, vos problèmes non résolus vont utiliser l’espace relationnel afin que vous puissiez les traiter et vous en libérer.
.
Si vous refusez que la relation puisse être aussi la magnifique éclosion de vos subconscients respectifs, votre relation ne fera pas long feu.
.
C’est ce processus qui va vous ouvrir le cœur et vous permettre d’être plus aimant envers vous-même et envers le reste de l’humanité. Être heureux en couple, c’est aussi vivre ces moments de limitation.
.
Ne vous privez pas de cet espace alchimique de transformation. C’est sans doute ce que le contrat de mariage tente d’exprimer au travers du célèbre « pour le meilleur et pour le pire ».
.
Le pire fait rarement état de la relation elle-même mais plutôt des blessures de chacun qui émergent dans la relation.
.
Ne vous y trompez pas ou vous mettriez en péril votre enthousiasme à continuer la relation. Ce n’est pas la relation qui a un problème mais seulement les protagonistes et vous le premier.
.
Pouvez-vous laisser cette petite marge de flou entre vous et l’autre lorsqu’une « mémoire » (selon la tradition Ho’oponopono) apparaît ?
.
Pouvez-vous, avant de sauter à des conclusions rapides, prendre le temps d’aller « introspecter » en vous ce qui vient de se passer et qui ravive le passé ?
.
Pouvez-vous aussi, avant de sur-réagir ou de disparaître entre les lattes du parquet, reconnaître que vous venez de sauter sur une mine dont la cause est en vous ?
.
Vous est-il possible de garder le contact avec l’autre en expliquant que vous allez traiter de votre côté ce qui vient d’émerger ?
.
Avez-vous aussi la certitude que la personne en face de vous va faire de même et accepter de se remettre en question ?
.
Êtes-vous capable de ne pas succomber au désir d’infliger à l’autre une des blessures dont je vous ai parlé plus haut, histoire d’oublier que vous êtes profondément touché ou blessé ?
.
Sentez-vous aussi chez l’autre un fond de bienveillance même s’il n’est pas d’accord plutôt qu’un désir de vous détruire ou de vous faire disparaître de la planète?
.
Avez-vous cette certitude que, lorsque chacun aura démêlé ses propres histoires, la paix peut revenir à tout instant dans la relation ?
.
C’est cela la communication authentique : garder un pied dans le présent alors que la tempête s’agite sans s’accrocher à la certitude d’avoir raison.
.
Après tout, que savez-vous vraiment de la profondeur de votre subconscient et des blessures qui y sont encore gravées ?
.
Bien entendu, c’est le sujet le plus délicat. C’est là que vous savez si vous êtes un adulte responsable ou un petit enfant de trois ans qui joue à papa et maman avec son partenaire.
.
C’est là que vous savez si la relation est votre priorité et si vous avez le courage de regarder vos ombres en face.
.
C’est aussi à ce moment-là que vous savez que votre couple est fait pour durer ! N’oubliez pas d’y rajouter vos petits rituels que vous êtes seuls à connaître et qui font qu’aucune relation ne se ressemble.
.
.
N’oubliez pas non plus de lâcher vos obligations pour prendre du bon temps, quels que soient les circonstances, les drames et les obligations.
.
Rajoutez quelques nouveautés régulièrement afin d’explorer ensemble un espace de découvertes. Vous êtes assuré de vivre heureux en couple et de rester enthousiaste toute l’année mais aussi le reste de votre vie !
.
Et vous, quel est votre secret pour garder l’enthousiasme dans la relation? Dites-le moi dans un commentaire!

Bonjour Hannah,
J’ai adoré ton article ! Merci.
Oui, l’autre est là pour nous montrer nos blessures, ces vieilles mémoires qu’il nous faut nettoyer pour retrouver notre véritable nature, être heureux et dans la foulée contribuer à son bonheur !
J’ai pris la décision de renouveler chaque jour mon « Je t’aime ». Dans je t’aime, il y a 3 éléments « gratitude, génération, transmutation » (- Zéro Limite de Joe Vitale et Dr Hew Len Ihaleakala)
Je ne sais pas de quoi est faite chaque journée, mais je décide de renouveler mon engagement tous les matins, juste un jour après l’autre.
Merci Hannah ! 🙂
Bonjour Carole,
Ce contrat que nous avons avec nous-mêmes
nous permet d’assurer notre transformation plus
que tous les contrats écrits de la terre!
Superbe Contribution Hannah avec cette article.
Tes 5 étapes pour garder l’enthousiasme dans un couple me font penser aux 5 piliers qui construisent la PNL à savoir :
– Identifier ses valeurs et mettre à jour ce qui est vraiment important
– Clarifier sa vision et définir ses projets
– Mettre en place des ressources et des comportements adéquates
– Améliorer la qualité de ma relation avec l’environnement
– Développez de nouveaux apprentissages et ouvrir son champ de possibles
Ce que ton article met en valeur, c’est qu’être en couple est une véritable entreprise ! Et pour avoir fait un peu de coaching d’équipe et du Team building, c’est exactement la même dynamique : créer une cohésion d’équipe basée sur des valeurs et un projet communs
Merci Pascal de cette comparaison entre
la relation et l’entreprise. Heureusement il existe
aujourd’hui des patrons qui mettent l’accent
sur le bien être relationnel au travail.
Ils s’aperçoivent aussi qu’en payant mieux leurs
employés et en comptabilisant moins de journées
de maladie, ils finissent par faire les mêmes marges
que les entreprises qui ne tiennent pas compte de
l’humain et de ses émotion!
C’est vraiment un tout nouvel éclairage pour moi cette façon
d’aborder le couple.
Je vois que je suis bien ancrée dans des certitudes de ce que
ça doit être et ce que ça n’est pas alors que la réalité me
paraît plus simple. Faire équipe me plait beaucoup comme expression!
Bonjour Léa,
C’est effectivement un des premiers freins à la relation:
avoir une idée préconçue de ce qu’est un couple!
En fait, dès qu’on a une idée, il y a un présupposé:
comment faire pour vivre le contraire de ce que je vis, ce qui est
exactement l’inverse du bonheur possible: accepter ce qui est.
Si pour moi le couple, c’est tout faire à deux, le présupposé c’est que, depuis que
je suis petite, je suis toute seule.
Donc je m’invente une idée de la relation de couple et c’est ce qui met mon couple par terre, j’ai trop
d’attentes et je ne vois pas ce que j’ai.
Bonjour Hannah,
Article passionnant.
J’ajouterai un ingrédient supplémentaire pour qu’une relation fonctionne: savoir prendre soin de soi, connaître ses besoins, les partager et que ceux ci soient en adéquation avec ceux de l’autre.
Quant à tomber sur des mines, c’est valable dans n’importe quelle relation mais dans la relation de couple, le ton donné est tout de suite dramatique si un travail personnel n’est pas fait.
Le décalage est encore plus important lorsque l’un fait ce fameux travail et reconnais ces mémoires tandis que l’autre reste collé à sa mémoire sans même avoir conscience de ce qui ce joue pour lui-même.
Comment faire pour que la relation fonctionne dans ce cas là?
Oui tu as raison Magalie, c’est valable pour
toutes les relations, même celle d’avoir un
projet en commun.
On peut en avoir un avec un membre de sa famille,
avec un ami…
Si l’autre décide de rester collé à sa mémoire par ignorance,
nous n’avons pas d’autre choix que de nettoyer pour nous et
de montrer à l’autre une surface de libre de toute projection.
Ainsi, même s’il cherche à nous faire sauter sur la mine, il ne
trouve pas d’accroche en nous!
bonjour Hannah,
Tout à fait d’accord avec ton article – j’ai retenu ces 2 phrases car je les ai vécues :
« Trouver une sécurité affective auprès de quelqu’un de « gentil » ne va pas forcément enflammer votre enthousiasme. »
« Si vous avez choisi quelqu’un pour être certain de ne jamais revivre certaines horreurs du passé, vous n’êtes pas à l’abri de l’ennui ! »
Mais à l’époque je n’avais aucune notion de « mémoires » et je neconnaissais pas la méthode Hoponopono hélas !! ce qui fait que mon mariage est parti à la dérive très tôt même s’il a duré 30 ans !!
Il est certain que ma prochaine union sera plus « éclairée » si elle se présente !!
merci Hannah et gros bisous
Amitiés
Bonjour Christine,
A force de nettoyer avec Ho’opoonpono, les bonnes intuitions
se présentent ainsi que la possibilité de tester ses nouvelles
avancées avec quelqu’un…
Il me semble que le couple sera d’autant plus uni que l’un et l’autre feront un travail et non seulement l’un des deux.
Dans ce cas il y a risque de décalage et, à nouveau, d’incompréhension, donc de nouvelles blessures.
C’est pourquoi la notion d’équipe me parle.
Et la question devient : quelle équipé ?
Car il y en a pour franchir les rivières et d’autres pour naviguer en haute mer…
Bonjour Jean-Luc,
On va éviter de naviguer en haute mère, les parents s’invitent déjà
beaucoup dans les relations au niveau psychique.
je me souviens d’un film de Woody Allen où il y avait un
immense lit dans la chambre du couple, un lit pour 6 personnes en
fait, le couple en question et les parents de chacun!
Dégagé du bazar familial, le couple peut bien faire équipe
pour aller sur Vénus…
Bonjour Hannah
Dans ma famille proche il y a un couple qui contre vents et marées tient le coup depuis 12 ans maintenant, en effet jean-Luc les deux font un travail sur eux ce qui est probablement le garant d’avancer en regardant le même objectif : rester ensemble et le mieux possible, ce n’est pas toujours un long fleuve tranquille que ce couple-là mais il tient et chacun fait progresser l’autre puisque chacun est « le maître » de l’autre
Pourtant personne n’aurait parié sur la perénnité du couple et finalement … , j’ai aussi un couple d’amis proches dans le même cas et pour les deux couples en question en dehors de l’affection qu’ils se portent mutuellement il y a un réel désir de rester ensemble, de trouver des solutions pour que ça marche
Bonjour Sylviane,
Complètement d’accord, je ne l’ai dit qu’à demi-mot
mais si les deux ne font pas un travail de conscience,
ça limite un peu les chances d’une vie épanouie en couple.
Heureusement, pour ceux qui vivent seuls, le « maitre » en question
peut être un enfant, un ami, un animal, un client, un patron…
la vie est créative!
Merci Hannah. Un article qui tombe à pic.
Je dirais aussi de ne pas s’oublier soi-même dans la relation et aussi se donner de l’espace.
<3
Bonjour Héloïse,
Oui très important, mettre son masque à oxygène
dans l’avion avant de vouloir aider les autres
u son enfant à mettre le sien 😉
En fait c’est un juste équilibre entre le soin qu’on se donne
à soi même et celui qu’on donne aux autres.
Que dire de plus Hannah ? 🙂 Tout est dit de cet engagement dans la relation qui se goûte creuset de la conscience . Tu le définis bien et tu l’incarnes aussi . Merci pour cet apport et ce témoignage . Love U <3
Merci, oui c’est ce que je vis c’est pourquoi je peux
en parler sans donner des leçons!
Merci Hannah pour cet article très intéressant qui tombe au moment opportun comme je retrouve Yoko la semaine prochaine. Je crois que le secret est justement de laisser tout cela se faire naturellement. Quand tout se que tu décris se déroule tout seul sans vraiment avoir calculé quoi que se soit. Le bonheur est présent naturellement au sein du couple.
Les hauts et les bas sont juste des périphéries comme les nuages dans le ciel qui alternent avec le ciel bleu. Je suis content de suivre ton blog comme j’y vois toute mon évolution au fil des mois.
Bonne journée à toi et Alain et au plaisir.
Bonjour Jonathan,
J’imagine que tu as retrouvé Yoko depuis ton commentaire!
J’ajoute que, parfois, ça ne coule pas du tout naturellement,
lorsque les deux tombent sur une mémoire en même temps.
Il n’y a alors aucun moyen de se parler tant qu’on n’a pas
identifié la mémoire pour soi et qu’on ne l’a pas travaillée
dans son coin.
Merci Hannah pour ce bel article.
Je suis bien d’accord avec toi
chaque jour il faut vivre sa relation de couple comme un nouveau jour où tout peut arriver des joies, des peines, des engueulades, etc;….
Il faut être à l’écoute de l’autre, être là s’il a besoin, mais se garder un espace pour soi, mais aussi partager des plaisirs, des passions, etc… et vivre des choses soi même sans l’autre s’il ne veut pas le faire. Et ça m’est arrivé récemment : je voulais participer à un stage, et je voulais que mon mari vienne avec moi et lui ça ne l’intéerssait pas, ça m’a un peu contrarié, et puis au fil des jours, il m’a dit « vas y si tu veux ? profite de cette journée » et je l’ai fait et c’était super. il faut se garder un petit monde pour soi. et c’est comme cela on peut partager chacun ses expériences, ses passions.
Lundi 04 août ça fera 30 ans que nous sommes mariés. Quand j’analyse toutes ces années qui sont passées (vite en fait) je me dis que je suis heureuse, et que je veux continuer à l’être.
N’ayant pas d’enfant parfois être 2 chaque jour n’est pas toujours facile à construire, il faut casser cette routine qui s’installe sans qu’on s’en aperçoive.
merci Hannah et bonne soirée à toi
Jacqueline
Bonjour Jacqueline,
Ne pas avoir d’enfants est aussi une chance d’approfondir
la relation. Il est aisé de tout centrer autour des
enfants et des petits enfants!
Alors cet anniversaire de mariage?
Bonjour Hannah,
Est ce que ces principes sont aussi applicables à n’importe quelle
relation lorsqu’on ne vit pas en couple?
Bonjour Isabelle,
Oui ces principes sont valables pour toutes les relations.
En couple ou pas, toutes les relations nous ramènent à
des parties inconscientes de nous-mêmes.
Merci Hannah pour ton éclairage vivifiant!
Connais tu ce site?
Bien à toi!
Jacques
Bonjour Jacques,
Il me semble effectivement qu’un thérapeute a besoin
d’être spirituel pour élargir son horizon au-dela des blessures.
Oubli . . .
http://reikisource.blogspot.fr/2012/09/comment-etre-un-therapeute-spirituel.html
Je suis allée voir son profil, c’est un blog intéressant.
Bonjour Hannah,
Magnifique article… Un véritable traité du bon ménage ! Pensez-y comme petite e-book de référence.
Difficile pour moi de dire ce qui est majeur dans l’entente d’un couple puisque je vis seule avec mes enfants. Mais j’ai vécu !!! et, avec le recul, il me semble que ce qu’il me manquait, c’était la conscience que l’autre n’est qu’un miroir de moi-même. Toutes les fois où un conjoint ou un mari ont pu m’agacer, c’était parce qu’ils venaient me montrer une facette débecquetante de moi-même… Si j’avais su plus tôt, j’aurais sans doute mieux réussi. Mais, avec le temps, je me dis surtout que j’aurais grandi plus vite. Maintenant, je tente de faire le même travail grâce à tous ceux qui croisent ma route…
Depuis que j’ai découvert le décodage biologique, j’affirme que le prochain homme qui tentera la vie de couple avec moi devra passer par un séminaire de DB… J’ajoute aujourd’hui la lecture conjointe de ton petit traité… 😉
A bientôt !
Bonjour Bernadette,
Rassure toi, les enfants nous renvoient parfois
le même type de miroir que celui qu’on cherche à
éviter chez les conjoints et les conjointes.
Il n’y a pas de meilleur gourou qu nos enfants pour
nous montrer notre inconscient!
Pour ce qui est du prochain, ne t’inquiète pas non
plus, plus ta conscience est élargie, plus large sera la sienne
même si, au départ, il n’a pas fait autant de stages que toi!;-)
Je t’en donnerai des nouvelles quand il pointera son nez…
A bientôt !
J’y compte bien!;-)
Bonjour !
Une relation de couple qui dure c’est surtout l’affaire d’adaptation à l’autre et de concessions. ON ne peut pas vivre à deux comme si on était seul.
Très juste mais on ne peut pas vivre longtemps à deux
si on s’oublie, tout est une matière d’équilibre entre
les soins qu’on se prodigue et ceux qu’on prodigue à l’autre.
Bonsoir Hannah,
C’est quand même formidable de se dire que c’est possible.
J’ai un peu fini par me décourager à force de regarder les
couples autour de moi mais je comprends qu’en faisant un
travail sur soi, ça devient possible.
Bonjour Emma,
Un couple sans travail sur soi peut fonctionner avec des
« arrangements », du partage des tâches mais lorsque l’inconscient
se mêle de la relation, il est bon d’avoir des clés pour ne pas
se faire avoir par les mémoires qui n’ont, en fait, rien à voir
avec l’autre mais plutôt avec des morceaux non résolus ou non vus
de notre histoire.
Comment expliquer que, lorsqu’on vit quelque chose
de pas facile en relation comme des aspects pervers,
on veut quand même que ça dure même si, au fond, on
sait qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas?
Bonjour Evelyne,
Cela s’appelle l’attachement.
La personne en question présente des caractéristiques
qui ressemblent à ceux de nos parents, éducateurs ou
frères et soeurs, qui ont été importants pour nous.
Par cela, nous tentons de revisiter notre histoire
d’enfant en espérant y trouver une autre issue que la
souffrance d’enfant.
Il nous est possible alors de faire le deuil de ce que nous
n’avons pas pu vivre.
Je rencontre tous les jours en consultation des personnes qui vivent ainsi
un attachement douloureux à quelqu’un (voire qui se font maltraiter
physiquement ou psychiquement) mais qui n’ont pas la force de partir
car l’autre représente malgré tout un parent.
A ce moment là, ils sont identifiés au « petit » à l’intérieur qui ne peut pas
aller vivre sa vie ailleurs. C’est bien connu qu’à quatre ans, on ne peut
pas juste quitter sa famille et recommencer sa vie 😉
Bonjour Hannah,
Ce dont je me suis aperçu lorsque je vivais en couple c’est que l’on change, on évolue durant sa vie et que si l’un des deux reste sur place il est extrêmement difficile de continuer de se comprendre.
C’est souvent en raison de la carrière de l’un ou de l’autre qui évolue vers le haut alors que l’autre reste au même niveau et stagne. Il (ou elle) aurait tendance à en vouloir à celui (ou celle) qui va vers ce qui lui plait sans même penser qu’il (ou elle) pourrait faire la même chose.
Cette attitude ne permet plus le dialogue et c’est la rupture.
Il faut savoir que du premier jour de la rencontre jusqu’à la fin chacun a des aspirations qui peuvent être différentes de celle de l’autre et que le plus compliqué est d’accepter les changements, les évolutions. On ne peut pas reprocher à son conjoint de ne pas être juste comme on voudrait.
Avec le dialogue et le respect de l’autre c’est possible. Il faut s’attendre à des hauts et des bas.
Belle et douce journée.
Danièle
Bonjour Danièle,
En même temps, l’évolution de chacun au sein du couple, même si elle
amène des changements et des perturbations, est un des facteurs de
pérennité de la relation…la vie n’aime pas les choses qui stagnent.
il y en a qui arrivent à évoluer toute une vie au sein de la même relation.
Ça n’a pas été mon cas, il en a fallu plusieurs!
Bonjour,
Merci pour votre article, je suis thérapeute comportemental et j’y ai trouvé les grands axes sur lesquels je travaille avec les couples.
Je travaille dans un premier temps sur la communication en utilisant la communication non violente. Ensuite, une fois la communication rétablie, nous voyons ensemble comment le couple peut à nouveau faire des activités en commun et vivre mieux ensemble.
Parfois le dialogue renoué permet au couple de se retrouver, mais il arrive que la seule issue soit la séparation.
Mais qu’il y ait séparation ou réunion, mieux communiquer, c’est à dire sans conflits, est primordial, surtout s’il y a des enfants.
Bonjour Hannah,
Je me demande bien avec qui un moine tibétain se marie après 20 ans de vie monastique… Avec une moniale qui doit faire aussi une expérience de couple?
Je n’arrive pas à imaginer quel genre de partenaire ces personnes arrivent à être après tant d’années à l’extérieur de la vie matérielle comme celle de de monsieur et madame tout le monde. Il me semble que le défi doit être plus grand encore pour eux que pour les simples mortels.
Amicalement,
Sco!
Bonjour Sco!
C’est une excellente question….Il y en a un dont j’ai lu tous les livres et qui s’appelait Chögyam Trungpa Rinpoché.
Il est effectivement tombé amoureux d’une nonne de son pays puis a émigré en Angleterre et s’est marié là-bas. Il est un des premiers tibétains à avoir saisi la complexité du psychisme européen et la façon dont on pouvait leur enseigner le bouddhisme.