Et s’il fallait choisir entre chercher l’ame-sœur et reussir sa vie de couple ?

Chercher l’âme-soeur ou réussir sa vie de couple prend du temps !
Je vous vous propose une petite histoire de Jodorowsky pour illustrer cela.
Les contes initiatiques nous révèlent toujours la nature profonde de notre être.
» Un maître d’épée présenta ses fils à un maître d’arme réputé, afin de lui montrer leur degré d’évolution dans cet art. Il plaça un pot en argile en équilibre sur une porte ouverte puis il appela le plus jeune des garçons ;
celui-ci, ouvrant la porte fit basculer le vase qui chuta. Celui-ci dégaina son épée en un éclair et trancha le vase bien avant qu’il ne touche le sol.
Il répéta l’opération avec son fils aîné. Au lieu de dégainer son épée, l’ainé saisit le vase au vol et le posa délicatement sur le sol. Le père dit, celui-là a atteint le niveau le plus élevé.
Le maître d’armes, plaça alors le vase au dessus de la porte et héla son meilleur élève.
L’élève, passant sa tête dans l’entrebâillement, sourit, amusé et montrant qu’il avait compris l’intention de son maître ne poussa pas la porte.
A la maîtrise on ne détruit plus mais à la perfection, on ne se laisse plus piéger. Il n’y a plus besoin de résoudre des problèmes, on les évite. On déjoue la bagarre avant qu’elle ne se produise. »
C’est exactement ce qui se passe au niveau des relations . Vous avez certainement appris à jouer d’un instrument, à danser la salsa, à chanter ou à construire des maisons ?
Cela n’est pas venu en un jour, n’est-ce pas ? Il en est de même pour les relations.
Au choix, l’âme-soeur ou réussir sa vie de couple?
Si vous n’apprenez pas les rouages relationnels, vous êtes condamné à apprendre «sur le tas», ce qui signifie que tant que vous n’avez pas les clés, vous jouez votre relation tous les jours au poker.
Si vous êtes célibataire, vous avez sans doute déjà testé pas mal de modes relationnels.
Au début, vous preniez le pot sur la tête mais aujourd’hui, vous savez trancher en plein vol le pot afin d’éviter les blessures.
Vous n’avez plus mal mais…vous êtes célibataire, sans doute en quête de l’âme-soeur?
Vous êtes peut-être aujourd’hui, après un long mariage, dans une nouvelle relation plutôt différente. Il y a plus de douceur, de satisfaction, vous déposez calmement les pots qui pourraient vous agresser.
Vous avez gagné en soin, en communication, en sensation d’être pleinement nourri, et pourtant régulièrement, vous retombez dans une impasse.
Vous savez en sortir maintenant, vous êtes devenu un expert mais vous ne comprenez pas pourquoi vous ne vivez pas THE relation épanouissante dont vous avez rêvé. Êtes-vous passé à côté de l’âme-soeur ?
Il vous arrive même parfois de retrouver dans votre nouvelle relation les parfums connus de votre mariage précédent alors que vous avez tout fait pour éviter cela.
Si vous avez gardé l’amour de vos jeunes années et que vous en êtes à célébrer des noces de turquoise, de jade, de topaze ou de tourmaline (eh oui, ça existe), vous en êtes au même point:
Vous avez opté pour l’option «réussir sa vie de couple» mais il vous reste la «perfection» à installer dans votre relation, celle dont parlait le maître zen de notre petite histoire.
Pour cela, il va vous falloir apprendre certaines règles pour jouer le grand jeu de la vie et de l’amour.
Dans les deux cas, on veut réussir sa vie de couple
Que croyez-vous qu’il se cache derrière le concept de l’âme-soeur ? A part le fantasme de l’être parfait, vous désirez une relation faite d’intimité, de confiance, de joie, de communication, de complicité, bref, vous cherchez la satisfaction et le bonheur.
Pensez-vous la trouver clé en main comme on tombe sur la maison de ses rêves où il n’y a plus que les rideaux à accrocher ?
Cherchez-vous plutôt une relation qui s’enrichit au fil du temps et qui permet à la vie et à l’amour de s’épanouir ?
Je ne suis pas là pour briser vos rêves, après tout, vous êtes parfaitement capable d’attirer à vous la relation idéale.
La question est, comment allez-vous réussir à la maintenir dans le temps ? Et bien, cela s’apprend. Pour cela, voici pour commencer deux secrets :
- Vos schémas parentaux peuvent induire malgré vous des comportements relationnels.
- Vos propres blessures aussi. Comptez aussi sur les schémas parentaux de l’autre ainsi que ses blessures.
Quatre bonnes raisons pour se tenir au courant !
Réussir sa vie de couple malgré les schémas hérités
Que vous le croyiez ou non, vos schémas relationnels viennent de votre modélisation (ou contre-modélisation) parentale.
Depuis votre première cellule, vous êtes imprégnés de la relation entre votre père et votre mère.
Il ne suffit pas de dire «ce n’est pas ce que je veux pour ma vie». Vous devez d’abord ramener à la conscience ce que cela vous a fait de vivre dans un tel environnement et mesurer comment vous avez été affecté.
Il n’est pas question de blâmer vos parents, ils ont fait ce qu’ils ont pu avec les parents qu’ils avaient.
Vous ne savez pas à quel point leur modèle relationnel a été ancré en vous (dans votre disque dur) à l’âge où vous ne pouviez pas filtrer les croyances toxiques.
Vous ne vous souvenez certainement pas non plus des conclusions que vous en avez tiré pour votre future vie de couple.
Ce que votre mère pensait des hommes peut avoir inspiré en vous des croyances à propos des hommes au niveau inconscient. Idem pour votre père à propos des femmes.
Vous n’avez peut-être pas vu, enfant, de relations convaincantes non plus. Dans un gigantesque bras d’honneur, vous cherchez à prouver que vous êtes capable de faire mieux que vos parents et que tous les autres.
Parfois, on peut remonter plus haut dans l’arbre généalogique . Vos grands-parents ou arrière-grands-parents, jouaient à la roulette russe en se mariant.
Ils n’avaient pas le droit de vérifier leurs affinités ni leur compatibilité sexuelle avant le mariage alors, ou la mayonnaise prenait ou ils apprenaient à faire sans.
Vous tendez donc inconsciemment à reproduire les schémas implantés en vous par ceux qui vous sont les plus chers. Le but est de vous en apercevoir à temps et de trouver une issue plus favorable qui corresponde à vos attentes.
Réussir sa vie de couple malgré ses blessures
Vous échapperez peut-être au modèle parental mais vous ne passerez pas outre vos propres blessures .
Certaines personnes tombent raide dingues l’une de l’autre et passent en l’espace de deux ans, de l’état amoureux à la haine ou l’indifférence. Comment cela est-il possible, il doit bien y avoir une raison ?
Il est normal qu’il y ait des moments d’agacement, d’espoirs déçus, ou vous vous fermez temporairement à la relation.
Si par contre, la vie de couple se poursuit en cohabitation acceptable plutôt qu’en alliance sans cesse renouvelée, c’est qu’une blessure est à l’œuvre.
Il va falloir vous y faire: le couple est le lieu où vos blessures personnelles profondes se réveillent le plus et sans votre consentement.
Votre partenaire, va nécessairement révéler les espaces douloureux de votre histoire au moment où vous n’êtes pas sur vos gardes.
Vous trouvez cela injuste ? Non seulement vous avez vécu des moments difficiles dans l’enfance mais en plus, vous allez les retrouver dans votre vie amoureuse ?
La vie n’est pas là pour accomplir vos désirs mais pour vous révéler qui vous êtes. Vous seuls, pouvez, à partir de vos expériences, trouver votre chemin vers un accomplissement.
Réussir sa vie de couple malgré les sous-personnalités
Sachez que vous n’êtes pas qu’une seule personne. Ce que vous prenez pour votre personnalité n’est qu’un instinct de survie.
En effet, pour être apprécié vous avez sélectionné des aspects de vous-même comme l’enthousiasme, la spontanéité, le rire, l’excitation, la bonne image, l’enfant doux, aimant et obéissant.
Vous avez été récompensé pour votre travail à l’école, vous devenez un bon élève, c’est votre personnalité, ou plutôt une sous-personnalité que vous développez et qui vous aide à obtenir de bonnes notes…
Vous pouvez aussi développer une sous-personnalité violente et revendicatrice qui vous attire les foudres de vos professeurs.
Ce que vous ne savez pas, c’est que cet aspect de vous-même est commandité par l’inconscient de votre maman (ou votre papa) qui, elle (lui), s’est fait agresser dans sa jeunesse sans pouvoir trouver la puissance de riposter!
Vos personnalités, vont du clown, au perfectionniste, au critique acerbe, au gentil qui fait plaisir, au cynique, à l’agresseur, au sportif etc..
Quand vous parlez de vous-mêmes, vous parlez de vos sous-personnalités. Elles sont en surface. Vous les utilisez pour vous définir et décrire vos comportements.
Certains aspects n’étaient pas bienvenus. Vous avez alors gommé de votre personnalité tout ce qui était « réprimandable ».
Ainsi, la tristesse, la peur, l’abandon, le rejet, l’anxiété, la déprime, la colère, le ressentiment, etc. ont été stockés dans votre inconscient.
Ce sont des aspects de vous-même qui sont en second plan. Vous les retrouverez plus tard quand ils jailliront au mauvais moment comme des diables de leur boite, entre la poire et le fromage.
Votre sous-personnalité frustrée ou agressive est moins visible , elle ne vous caractérise pas pour le moment mais vous la sentez vous miner.
Il y en a d’autres qui sont vos potentiels inexplorés parce que personne ne les a activés.
Vous avez déjà deviné ce que j’allais vous dire…?
Réussir sa vie de couple grâce aux sous-personnalités !
Ces sous-personnalités qui sont restées au second plan vont resurgir dans la relation amoureuse. Mieux encore, vous allez attirer quelqu’un qui les incarne et vous allez tomber amoureux dans l’instant.
C’est mathématique, il n’y a aucune erreur possible. Votre compagnon (votre compagne) va vous obliger à vous souvenir de vos personnalités négligées et oubliées. Et si elles sont trop enfouies, c’est lui (elle)-même qui va les incarner.
A ce moment-là, vous avez deux options possibles : le (la) blâmer et entretenir colère et déception, ou prendre votre responsabilité dans le conflit.
Si vous passez le test de rester ouvert à la relation sans fuir dans le travail, avec un (e) amant (e) ou dans l’éducation des enfants, alors on peut dire que vous avez trouvé l’amour….en vous .
Vous allez me dire : oui mais, comment faire pour rester ouvert si celui (celle) que j’aime me blesse et m’entraîne dans le cycle infernal des émotions négatives qui me rappellent tout ce que je déteste ?
C’est ce que nous verrons en seconde partie de l’article.
Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs « Rapports humains » organisé par le blog Copywriting Pratique. Si vous avez lu cet article et qu’il vous a plu, alors merci de cliquer sur ce lien : J’ai aimé ce que j’ai lu !
Et vous, où en êtes-vous de votre recherche? Avez-vous trouvé l’âme-soeur? Avez-vous trouvé un secret pour réussir votre vie de couple? Laissez un commentaire!

Bonjour,
Quelle est la bonne solution ?
Elle est différente pour chacun mais en plus elle évolue avec l’âge.
Je suis divorcée et après mon divorce je sortais avec des copines qui étaient dans mon cas. Certaines n’avaient qu’une idée en tête retrouver un conjoint. Elles étaient très malheureuses car elle ne profitaient pas pleinement de nos sorties.
J’ai opté pour le célibat et je ne regrette pas. J’ai un ami depuis 15 ans et nous vivons séparément. Je ne veux pas supporter ce qui me déplait en lui et inversement. Nous vivons heureux car chacun à son entière liberté même si nous sommes souvent ensemble.
Le respect de la personne avec qui l’on vit, ou pas, est ce qui est le plus important avec la confiance.
La peur n’évite pas le danger, je dirais même que ça l’attire.
Bonne journée.
Danièle
Bonsoir Danièle,
Chacun trouve ce qui le rend heureux et il n’y a pas de recettes.
Je ne connais pas de modèle parfait mais se sentir bien est un
signe que la relation nous convient telle qu’elle est.
Quand on choisit la vie de couple, il y a vraiment quelques
pièges à éviter pour ne pas passer sa vie à se plaindre ou
à chercher la fuite!
Pour ma part, j’ai opté pour le mariage assez tardivement, juste
avant de passer la cinquantaine et franchement, c’est la plus belle
chose que j’aie faite.
Pour ma part je me rends compte que rien n’est conventionnel pour notre bonheur, en effet si l’on veut être heureux il convient d’être très attentifs à nos désirs et de les réaliser, souvent cela ne va pas dans le sens de la société établi mais que cela importe du moment ou l’on est bien et que l’on rend les autre aussi heureux que soit.
bonne journée à toute et à tous et que notre coeur à chacun nous guide …
Bonjour Philippe,
Effectivement si une relation ne permet pas que nos désirs
et besoins soient satisfaits…à quoi bon être en couple?
C’est lorsque notre émotionnel est touché qu’il convient d’y
regarder de plus près car les enjeux et les forces projectionnelles
à l’œuvre sont assez invisibles pour qui n’est pas averti.
Bonjour Hannah,
Ton article est passionnant et me donne envie de savoir quelle est ta grille de lecture de ces sous-personnalités (ennéagramme, analyse transactionnelle, autres?).
Pour ma part, j’ai rencontré une âme-soeur, il y a maintenant six ans après avoir beaucoup travaillé sur moi.
Je vis une relation vraiment merveilleuse et cela ne m’empêche pas d’être très régulièrement attentif à l’entretenir.
Et j’ai la sensation que mon travail personnel a suffisamment guéri mes blessures pour ne plus être « blessable », ou alors très très rarement…
Bravo et à bientôt
Luc Mister-no-stress
Bonsoir Luc,
Bien sur, il y a de l’ A.T derrière. Nous développons
certaines personnalités selon les « drivers » auxquels nous obéissons.
Mais le travail des sous-personnalités va (selon moi bien sûr) au-delà
de certains aspects thérapeutiques, c’est un travail sur l’ombre.
Comme tu le soulignes, le travail personnel approfondi a pour
but de nous rendre libre de nos conditionnements et de nos blessures.
Résultat, nous vivons enfin des relations nourrissantes qui
nous mettent dans la dynamique du cœur.
Bonsoir hannah ,
Me connaissant tu imagines à quel point ton article provoque beaucoup de choses en moi ( j’imagine que ce sujet est très sensible chez la plupart des gens).
Je voulais juste témoigner du fait que je sens que j’arrive à un point ou le moment va se présenter qu’une relation et un engagement vont se présenter à moi! Je veux dire quelque chose de possible, pas une femme déja prise ou une aventure ou bien encore le truc perdu d’avance , non le vrai chemin possible à deux.
Le fait d’avoir déblayer le terrain depuis toutes ces années de travail en thérapie à ouvert cette possibilité je pense! Avant c’était tout simplement voue à l’échec! trop de choses à dégager avant d’imaginer quoique ce soit à deux.
Alors je suis bien conscient et tu le rappelles dans ton article que ce n’est pas les petits oiseaux et qu’il y a du travail en perspective mais je pense aussi au point ou j’en suis que c’est le passage obligé pour moi pour booster l’élévation.
Cette idée me motive ( un peu fou le type ) !
Voilà juste témoigner de ca et vous remercier toi et Alain de votre accompagnement qui m’amène à ce point !
Cette sensation que ça approche est très excitante
Belle soirée
Arnaud
Bonsoir Arnaud,
Oui c’est le travail intérieur qui te pousse maintenant
à oser désirer l’aventure d’une relation alors que jusqu’ici,
ton histoire te cantonnait à te protéger pour ne pas souffrir.
Tu as raison, c’est très courageux de vouloir une relation.
Bonjour Hannah,
Tiens! un sujet en plein dans ma thématique! Est-ce que la vie de couple exclut le fait d’avoir justement trouvé l’âme soeur? Je ne suis pas certaine d’avoir compris!
Je connais des couples qui disent d’eux qu’ils sont des âmes soeurs! Je n’en connais pas beaucoup. Trois seulement…
J’aime bien la définition d’âme soeur de Wikipédia : «L’âme sœur est un concept qui désigne une compatibilité amoureuse, amicale et/ou sexuelle qui serait parfaite entre deux individus. Le terme est employé dans la vie courante pour évoquer une relation de ce type et par divers courants New Age dans le sens d’âmes prédestinées à se rencontrer.»
Les mots «prédestinées à se rencontrer» sont importants dans cette définition. Tous ne sont pas prédestinés à rencontrer leur âme soeur.
Je ne sais pas s’il y a un secret universel en matière de couples, car il y a des couples qui durent qui sont semblables, d’autres complètement différents. Il y a un point commun entre eux : le respect et la communication et j’ajoute évidemment l’humour.
Sco! 🙂
P.S. Je n’ai pas rencontré l’âme soeur!
Bonsoir Sco!
Rassure-toi tu as tout compris…on peut avoir trouvé une âme-sœur et réussir sa vie couple avec.
Mon propos était de dire que si tu rencontres ton âme-sœur alors que tu es encore en train
de reproduire ton schéma familial ou en plein cœur de ta blessure, tu vas passer à côté, tu
vas finir par lui reprocher tout ce qui, en fait, fait partie de tes propres ombres… donc
à choisir, commençons par travailler les relations comme ça, si une âme-sœur se pointe,
nous serons en état de la rencontrer! Il n’y en a pas qu’une d’ailleurs, nous pouvons
en rencontrer plusieurs.
J’ai un peu de mal avec les prédestinations. Mais je sais aussi que lorsque nous avons une
connexion particulière avec une personne, nous le savons. Nos âmes-sœurs ne sont pas toutes
des amoureux potentiels du sexe opposé et de notre tranche d’âge. Parfois c’est un vieillard,
parfois un nouveau-né…
Je crois aussi que si nous désirons très fort rencontrer une âme-sœur et que nous nous donnons
les moyens d’être un peu dégagés de nos névroses, alors nous mettons en œuvre une énergie pour
connecter à elle.
Parfois les âmes-sœurs ne s’incarnent pas en même temps…ça se complique!
Hannah, merci beaucoup pour votre article, il est très intéressant;
Je crois effectivement que nous avons des mémoires que nous entretenons malgré nous et il faut savoir pardonner cet héritage et l’accepter; c’est un long travail mais il est nécessaire.
J’ai 34 ans et j’ai vécu deux relations plutôt chaotiques, jamais je ne me suis sentie aimée, pourtant j’ai toujours eu l’impression d’avoir donné beaucoup d’amour.
J’ai mis du temps à accepter cela mais aujourd’hui j’y arrive de mieux en mieux, et je reste persuadée que je rencontrerai un jour mon âme-soeur…quelqu’un qui aura envie de partager sa vie avec moi; ce sera comme une évidence!
Mana
Bonsoir Mana,
Il est tout à fait possible et recommandé de désirer rencontrer une âme-soeur
ou un compagnon avec qui on ait envie de faire alliance.
Un adulte a la capacité d’aimer et de se sentir nourri par l’amour qu’il
porte.
Par contre l’enfant blessé en nous a réellement été mal aimé et c’est lui
que nous sentons quand nous avons la sensation de ne pas nous sentir aimé.
Lorsque nous avons pris soin de cet enfant et de ses blessures, il devient
plus facile de rencontrer quelqu’un avec qui partager.
Bonjour Hannah, pour ma part, ce que je sais pour le moment, c’est que j’ai besoin d’être seule pour avancer à mon rythme sur mon chemin de la connaissance de qui je suis et de ma façon de percevoir les choses. J’aime la présence de mon chat, son calme et sa pureté me font beaucoup de bien.
zenie
Bonsoir Zénie,
Il y a des moments pour tout. Du moment que l’on est en paix
avec ses décisions. Ceci dit un chat est une grande présence
et un fantastique complice au niveau des énergies féminines.
Bonjour Hannah,
Ton article est vraiment très intéressant et on sent une connaissance de l’analyse transactionnelle assez poussée.
Pour ma part, je pense que la personne avec qui l’on est , devient comme on la voit. Ne voyez que les cotés positifs de cette personne, Essayez, c’est simple et ne coute rien.
Comme disait bouddha, ne cherchez pas le pourquoi du comment, qui a tiré la flèche, d’où elle vient, en quoi elle est faite etc. ! Mais retirez la flèche et soignez vous.
Ce qui signifie que l’important c’est le résultat. Et en amour, le résultat c’est d’avoir envie ( et non besoin) d’être avec l’autre et d’être heureux..
Attention il n’y a pas besoin d’être deux pour être heureux, car le bonheur est un état personnel et intérieur.
Je vous envoie, à tous,beaucoup d’amour
Amicalement
Christian
Bonsoir Christian,
C’est lorsqu’on est heureux avec l’autre que l’on se rend
compte que la flèche (dont parle le bouddha) n’est plus
là. Avant, il est difficile de ne regarder que les qualités
car nous avons besoins de faire des projections négatives sur
l’autre. Grâce à cela nous pouvons identifier des restes de colère,
d’injustice et d’incompréhension qui ne viennent de nos souffrances
d’enfant et qui entravent notre capacité à être heureux justement.
Je suis tout à fait d’accord avec toi, il n’y a pas besoin d’être
deux pur être heureux.
Coucou,
Superman j’ai trouvé, je cherche la deuxième partie de l’article!?
biz Sabrina
Bonsoir Sabrina,
La deuxième partie de l’article a été transmise à celui qui dirige le concours d’articles.
Il en fera un livre si il trouve que les articles écrits sont pertinents.
Hannah !
Je ne comprends pas depuis plusieurs mails Comment fonctionnent les échanges sur les différentssujets que vous abordez Nous avions été en rapport à l’époque « etude chemin de vie » =11
J’attendais un conseil après avoir répondu » à année personnelle » 8.
Merci si vous retrouvez mon mail precedent et si vous pouvez y repondre !
Au sujet « Du couple » mon interèt est grand car malgré des pieges detectés j’ai dit oui,ai élevé 3 enfants desirés quasiment seule car le mari un tantinet tyran travaillait au loin suivant contrats
Retour= temps d’ètre parfaite , minimum de respect comme chez mes parents……Bref la suite pas rigolotte du tout, je pars monte un commerce suivant mes gouts artistiques mais repêchage par le Mari
Bref, je suis la femme d’un divorce raté !!!! e t c .
Maintenant trop âgée pour repartir je me passionne autour de l’eciture ( Voir suite,si vous avez reçu mon précédent mail ( Le chemin de vie du Monsieur né 10 /05/1930 Paris = 9 )
Bonsoir Odette-Charlotte,
Désolée, il y a eu un bug avec les commentaires d’anciens articles.
C’est réglé mais je n’ai pas eu le temps de tout mettre à jour, je
vais faire cela dès que possible.
Je ne suis pas certaine qu’il y ait un âge pour repartir, il faut
se prendre par la douceur et vivre ce qui est le plus adapté à nos
besoins du moment, et parfois c’est le célibat!
Si je calcule le chemin de vie de monsieur, c’est 10 donc 1, c’est
un chemin plutôt solitaire qui n’exclut pas la relation, mais il
est question de s’affirmer, de faire les choses seul et avec le 0
d’être créatif.
Bonjour Hannah,
Comme Arnaud, je me me retrouve beaucoup dans ton texte. Pour l’instant je suis dans une impasse et je cherche une sortie. Je crois que je vais devoir abandonner mon obsession de ne blesser personne. Je vais devoir mettre le gentil au placard. Mais que c’est dur de blesser ceux que l’on aime !
A bientôt
Yvers
Bonsoir Yves,
Parfois, croire qu’on blesse quelqu’un en agissant est un bazar…
nous n’avons pas vraiment le pouvoir de rendre quelqu’un heureux
ou malheureux. Si notre façon d’agir blesse quelqu’un , c’est
que la blessure existe déjà en lui. Par contre, nous gardons
cette croyance d’enfant que c’est parce que nous n’avons pas été gentils
que nous n’avons pas reçu tout l’amour dont nous avions besoin.
Or, si nous n’avons pas reçu cet amour, c’est parce que les adultes n’étaient
pas en état de nous en donner et cela n’a rien à voir avec nous!
Bonjour ,
je trouve cet article et ces commentaires très interessant, en effet chaque histoire est différente et il n’y a pas de conseil à donner (du moins c’est ce que je pense) car la réalité et en nous, il nous appartient de la trouver et ce chemin et long et difficile car notre mental a le pouvoir sur notre esprit depuis notre naissance aussi le travail de connaissance de notre vrai nature est compliqué car nous avons du mal à nous connaître tel que nous sommes. Lorsque l’on connaît l’âme soeur on le sait de suite, mais cela peut changer avec le temps car tout change dans ce monde et encore plus rapidement dans le moment que nous vivons les gens se révèle tels qu’ils sont et c’est très bien comme ça. Il est très important d’appuyer là où ça fait mal car c’est à cet endroit qu’il faut travailler et notre réalisation passe par là. Bon je m’arrête là car je me rends compte que j’ai encore du chemin.
Merci de m’avoir lu.
Philippe
Bonsoir Philippe,
Merci du commentaire.
Tout le monde a du chemin à faire car la relation est un apprentissage et un chemin de cœur.
Je suis tout à fait d’accord avec le fait que notre plus grande réalisation naît souvent
sur notre blessure, une fois qu’elle est soignée. Entre-temps, ça fait mal!
grâce au travail intérieur et au nouveau modèle de relation que représente pour moi le lien thérapeutique que je quitte, je me sens prête pour cette aventure! Je réalise en cette phase finale de thérapie que c’est surtout la phase de deuil c’est á dire l’intégration de la perte, du manque qui m’ouvre cette porte. C’est comme la vie: je peux pleinement la savourer si j’ai intégré l’idée de la mort. Je ne suis pas à la recherche de l’âme soeur. L’idée d’unicité et d’éternité qui y sont liées pour moi font partie des contes que je me racontais pour pallier la perte, la rupture, le manque. Je sens approcher le compagnon qui me correspond dans l’ici et le maintenant.
Merci pour ton article.
Bonsoir Katia,
Voilà une bonne nouvelle. Une relation est possible
justement quand on a libéré notre enfant de sa peur
du manque, du rejet, de l’abandon et de la perte.
Avant cela on projette cela sur l’autre et on ne peut
pas croire à une alliance possible.
Bonjour!
Un sujet qui vient à point nommé dans mon histoire personnelle…
J’attends la deuxième partie avec impatience!
Partir à la rencontre de ces ombres et de cette petite fille mal aimée qui pointe le bout de son nez effectivement à l’instant où l’on s’y attend le moins! Et d’une manière toujours surprenante.
C’est aussi un apprentissage qu’apprendre à la voir et à l’écouter. j’en suis là!
Ne pas se réfugier dans le boulot, les enfants, un vaste chantier aussi!
Clin d’oeil à propos de la douleur de ce passage : le papillon est un magnifique symbole de renaissance, mais que sait-on de son vécu lorsqu’il était chrysalide???
Bonsoir Anne et merci de ton commentaire,
La vérité, c’est sans doute que le papillon
n’est pas la même personne que celui qui était
dans le cocon. La chenille croit que la vie n’est
que souffrance. le papillon sait que la vie est
liberté.
Pour ma part, je dirais que pour réussir son couple et ses relations c’est accepter l’autre telle qu’il est et non pas telle qu’on souhaiterait qu’il soit.
En étant le jeu de ses sous-personnalités, on se mine soit-même et l’autre également. C’est vraiment très étonnant la différence de relation entre avoir des exigences et être pleinement satisfait de la situation telle qu’elle est. C’est d’ailleurs assez bizarrement au moment où on arrive à s’en ficher qu’on obtient ce qu’on souhaitait avant.
C’est parfois plus facile à dire qu’à faire et alors le résultat alors ne se fait pas attendre. Tout le monde est perdant dans l’affaire. A chacun de tester dans sa vie !
Bonsoir Jonathan,
Comme tu le dis, l’amour c’est accepter l’autre tel qu’il est car
du coup, nous aussi pouvons nous accepter tels que nous sommes.
le chemin ne se fait pas en un jour mais avoir cette conscience là
accélère la possibilité de vivre enfin heureux.
Bonjour Hannah,
Bravo pour cet article très complet (il y a pourtant une deuxième partie à venir). Je suis aujourd’hui parfaitement heureuse dans mon couple, ce qui n’a pas toujours été le cas, loin de là.
Moi je crois que quand on s’aime soi même, quand on est capable d’exister par soi-même, que l’on a guéri ses blessures, que quand l’on est capable de mettre son égo de coté, capable de satisfaire ses propres besoins quand on connait ses sous personnalités, quand on sait reconnaitre sa chance à chaque instant…toutes les âmes peuvent être soeurs et que la vie à deux est alors un enchantement.
C’est ce que je vis après tout ce chemin parcouru, et c’est encore mieux que ce que j’avais rêvé !
Bonsoir Patricia,
Merci de ton commentaire. Tu as raison, même si ce n’est
pas l’éveil,tout ce chemin parcouru aboutit à des relations
humaines harmonieuses et plus d’amour dans l’humanité, ce qui n’est pas rien.
Au niveau de l’âme, nous sommes tous unis.
Bonjour
J’aime la métaphore de l’introduction, l’idéal étant effectivement de sentir le piège arrivé !
Pour cela il faut souvent avoir vécu les premières étapes puis, (comme un entrainement sportif, passer les
nouvelles épreuves d’une façon encore plus performente) commencer par les prises de conscience, soigner nos propres blessures que se soit par thérapie, développement personnel…que les deux protagonistes soient
dans la même phase d’évolution personnel, on peu rajouter la notion de karma, bref tout cela est un vaste « chantier »
C’est très bien ainsi, la complexité des relations humaines nous donne matière à reflexion, capacité de remise en cause et j »espère vibrations, émotions jusquà notre dernier souffle.
Dans l’attente de la seconde partie.
Bonsoir Sonia,
C’est ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais dans les relations,
il y a toujours matière à « travailler » en plus de cheminer
vers plus de cœur.
La deuxième partie a été envoyée pour un concours et sera
sans doute publiée sous forme d’ebook si l’article est retenu.
Bonjour Hannah,
J’ai beaucoup apprécié ton article. J’ai été veuve à 44 ans et je suis restée « seule » pendant 9 ans; je me
persuadais que j’allais rencontrer un jour un homme exceptionnel qui me comblerait à tous les niveaux…
et a bien fallu que je me rende à l’évidence: j’étais morte de trouille de m’engager à nouveau et de risquer
d’être blessée.
Il y a 2 ans, j’ai fini par oser aller vers un homme qui ne correspondait pas vraiment à l’idéal que je m’étais
fait, même s’il a des qualités et des valeurs importantes pour moi. Au début, l’ajustement a été plutôt
difficile et parfois décourageant et petit à petit, en me réappropiant ma responsabilité dans ce que je
ressentais et en y mettant du coeur, je suis arrivée à être plus vraie dans la relation. Par mon travail
thérapeutique personnel, je libère mon enfant intérieur de ses peurs et ma relation s’en trouvé allégée.
Bravo Roseline,
c’est franchement courageux de sortir des illusions et d’accepter ce qui est
c’est à dire d’en être là face à quelqu’un qui révèle nos propres ombres.
C’est un véritable chemin de cœur au même titre que celui de grandir avec
des enfants.
Bonjour Hannah,
J’ai aimé ce que j’ai lu … J’ai aimé la manière dont tu développes le thème. J’ai aimé l’approche et l’analye des sous-personnalités.
Je me réjouis de lire la suite.
A bientôt
Bonjour Madeleine,
Merci de ton commentaire.
Je ne vois pas de lien vers ton article, peux tu en mettre un?
L’avantage avec l’âme c’est que l’on est Un. Donc l’âme soeur est devant nous à chaque instant de notre vie. Ensuite l’amour est comme la vie, un jeu ou la lègereté et la communication nous font aller ou on doit aller.
Merci pour ton partage de ta vision!
Merci Régis de ton commentaire.
Les relations humaines sont effectivement
un exercice. Après avoir rencontré l’autre
avec un petit a, on peut se préparer à rencontrer
l’Autre, avec un grand A.
Salut Hannah, Je crois que tu sais bien que quand on cherche l’amour à l’extérieur de soi parce que nous croyons inconsciemment qu’il n’existe pas à l’intérieur, alors le pire est déjà là, même si nous étions là pour le meilleur.
Bien sûr tu connais le projet sens, tu en parles sans le nommer, mais quand les aimant s’attirent par leurs atomes crochus, ils se donnent le côté pile comme le côté face. Nous allons vers les vécus parentales pour y amener nos solutions. Nous somme obligés de prendre leur ratage pour y amener nos solutions/découvertes et créer nos propres ratages pour que nos enfant puisent dans cette dynamique. Nous tournons en rond comme cela depuis plusieurs siècles. Inutiles me direz-vous ? Non car lorsque nous nous apercevons que nous tournons en rond dans ce cadre de renaissance (Karma et pérennisation) alors nous pouvons aller sur le chemin de la renaissance individuelle vers le tout. Là, exactement là, la vie est un pur joyaux. Mais beaucoup préfèrent les histoires du père Noël – nous sommes des grands enfants quand même !
Salut Hannah, salut toutes et tous
Bon, on a quand même vérifié que le Père Noël est une ordure!
Ça aurait du nous mettre la puce à l’oreille.
Il y a quand même une issue au couple: c’est lorsque les deux
cherchent à s’établir dans le tout. Il n’ont plus besoin
vraiment l’un de l’autre alors l’autre devient une cerise
sur le gâteau.