Vous savez faire, mais connaissez-vous le savoir Être ?

Savoir être et savoir faire
Savoir Être est une des activités favorites du thérapeute.
Être tout court est la principale occupation des maîtres et le but de tout parcours initiatique.
Le thème de l’Être choisi par Cédric du blog « techniques de méditation » pour la Croisée des blogs de Développement personnel.org est aussi un des sujets favoris de mon blog.
J’ai trouvé pour cela un petit conte initiatique écrit par Charles Brulhart.
Pour une fois, un conte illustre parfaitement le travail thérapeutique que je pratique et s’inscrit totalement dans la lignée de le méthode Ho’oponopono.
Je vous livre « Le génie menteur ou les 7 miroirs de l’âme » avec quelques commentaires personnels !
Il y avait une fois un jeune prince qui trouvait les gens autour de lui méchants et égoïstes. Il en parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé et qui confia une bague au prince.
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« Cette bague est magique. Si tu la tournes trois fois sur elle-même, un génie t’apparaîtra. Toi seul le verra. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens, appelle-le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne dit la vérité que si on ne le croit pas. Il cherchera sans cesse à te tromper. »
Vous voyez, ça débute très bien, j’aime les histoires qui ne commencent pas comme les autres, un génie qui ment au lieu d’exaucer les vœux, c’est exactement l’image parfaite de votre mental.
Ce mental est comme un type génial, pouvant venir à bout de formules très compliquées mais qui n’arrive pas à vivre heureux au jour le jour.
Votre mental croit comprendre et faire des prises de conscience alors qu’il ne fait que justifier ses ombres et s’enfermer dans sa purée de pois.
Mais continuons avec le prince…
Un jour, le prince entra dans une violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi contre ses intérêts. Il fit tourner trois fois la bague. Aussitôt, le génie apparut:
– « Donne-moi ton avis sur les agissements de cet homme, dit le prince. »
« S’il a fait quelque chose contre toi, il est indigne de te servir. Tu dois l’écarter ou le soumettre. » À ce moment, le prince se souvint des paroles étranges de son précepteur.
– « Je doute que tu me dises la vérité », dit le prince.
« Tu as raison », dit le génie, « je cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme, mais tu peux aussi profiter de ce désaccord pour apprendre à négocier, à traiter avec lui et trouver des solutions qui vous satisfassent tous deux. »
Dans un pays étranger, il est simple de ne pas se comprendre. Vous dites 18 heures au taxi et vous vous retrouvez à attendre des heures…
Par exemple, une minute en Inde ou au Népal équivaut à une heure en France ;-).
C’est une question de culture. Si vous n’êtes pas présent, vous vous énervez. Sans savoir être, il vous est facile aussi de vous prendre pour la cible de mauvais traitements.
Vous pouvez passer votre journée de voyage à vous plaindre d’avoir reçu une flèche de non respect alors qu’en fait chacun vit sur sa planète et dans son monde intérieur.
A Katmandou, lorsque vous cherchez à négocier une jolie statuette, le vendeur en veut un maximum et vous en voulez un minimum.
Normal, cela s’appelle une négociation, chacun cherche son intérêt si vous restez au niveau de « faire du shopping ».
Dans le savoir être, vous allez vous apercevoir que, pendant le marchandage, une autre histoire commence, celle de la relation qui s’établit (ou pas) avec le vendeur.
C’est l’occasion de rencontrer un humain différent de soi. Le plaisir du partage s’installe, chacun étant ravi de faire affaire.
Vous, parce que vous négociez un objet magnifique, le vendeur parce qu’il gagne sa vie grâce à des objets qu’il apprécie.
Au moment de vous mettre d’accord, vous vous apercevez que vous avez fait plus qu’une affaire, l’énergie est montée de la rencontre et du plaisir de l’interaction.
C’est une question de présence. Dans un savoir être là, vous êtes immédiatement enrichi.
Si vous ne faites qu’une transaction commerciale, vous avez vidé votre porte-monnaie.
C’est exactement ce qui m’est arrivé hier au détour d’une rue en plein cœur de Thamel à Katmandou.
Je suis tombée (sans me faire mal) 😉 sur un petit magasin qui ne payait pas de mine mais qui m’intéressait par ses cristaux.
Il n’a fallu que quelques minutes au vendeur pour quitter son intérêt à vendre et rentrer dans un échange avec moi.
Je suis passionnée d’énergie et travailler avec les cristaux est un de mes plaisirs.
Le vendeur a voulu à tous prix nous montrer toute sa collection et nous a avoué qu’il était « crystal addict », selon les termes de sa femme.
Je lui ai expliqué qu’il pouvait entretenir une véritable relation avec un cristal, pas juste les stocker dans sa remise.
Cet homme avait sans doute compris cela intuitivement mais pour le moment, il le vivait comme un défaut.
Inutile de vous dire que ce jour là, je n’ai rien acheté, l’échange avec cet homme plein d’enthousiasme pour les objets qu’il vendait a largement suffi à alimenter notre rencontre.
Mais je vous laisse avec la suite de l’histoire…
Parcourant un jour la ville avec quelques compagnons, le prince vit une immense foule entourer un prédicateur populaire.
Il écouta un instant le prêche de cet homme et fut profondément choqué par des paroles qui contrastaient violemment avec ses propres convictions. Il appela le génie.
– « Que dois-je faire ? »
– « Fais-le taire ou rends-le inoffensif », dit le génie. « Cet homme défend des idées subversives. Il est dangereux pour toi et pour tes sujets. » Cela me paraît juste, pensa le prince. Mais il mit néanmoins en doute ce que le génie avait dit.
-« Tu as raison », dit le génie, « je mentais. Tu peux neutraliser cet homme. Mais tu peux aussi examiner ses croyances, remettre en cause tes propres certitudes et t’enrichir de vos différences. »
Lorsque nous encadrons un groupe au Népal (ou ailleurs en Asie), nous nous positionnons en enseignants.
Nous avons des techniques à transmettre, une vision du travail intérieur, un savoir-faire en recentrage et en thérapie.
Mais notre travail ne se limite pas à une relation à sens unique où un enseignant transmet. Notre premier job est la présence, c’est à dire un savoir être!
Et cela n’est pas tout. Un véritable enseignant grandit avec ses élèves. Bien qu’il maîtrise son sujet, c’est son savoir être qui est mis à l’épreuve par ses élèves.
L’ élève qui s’approche d’un professeur (lorsque la relation n’est pas forcée), est bien souvent dans « l’angle mort » de l’enseignant.
Il lui ressemble beaucoup dans sa construction mais aborde la vie avec un angle de vision différent, même si en apparence, il a l’air moins avancé.
Un mari, une femme, un ami ou tout partenaire dans un couple interagit de la même façon.
Il y a la vie quotidienne qui se déroule, les activités ou les discussions que vous partagez ensemble. Pourtant, en amont, une autre histoire moins visible naît, celle des projections.
Savoir être, c’est pouvoir reconnaître que vous quittez le présent pour faire jouer à l’autre vos blessures et votre scénario d’enfance.
Sans cette connaissance, chacun va réveiller les ombres de l’autre. Si vous n’avez pas de partenaire ni d’élèves, ne vous inquiétez pas, vos enfants auront ce même rôle pour vous, ils sont là pour tester tout ce qui n’est pas en place chez vous !
Mais revenons à notre histoire…
Pour l’anniversaire du prince, le roi fit donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et princesses.
Le prince s’éprit d’une belle princesse qu’il ne quitta plus des yeux et qu’il invita maintes fois à danser sans jamais oser lui déclarer sa flamme.
Un autre prince invita à son tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une jalousie profonde. Il appela alors son génie.
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– « Que dois-je faire, selon toi ? »
– « C’est une crapule », répondit le génie. « Il veut te la prendre. Provoque-le en duel et tue-le. » Sachant que son génie le trompait toujours, le prince ne le crut pas.
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« Tu as raison », dit le génie, « je cherchais à te tromper. Ce n’est pas cet homme que tu ne supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse. Tu as peur d’être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne pas être à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même. »
La peur de l’abandon a la vie dure dans un couple. Elle est liée à la dépendance et vous rappelle que vous entrez en relation comme un enfant.
Vous voulez avant tout être aimé, désiré, entendu, reconnu etc. surtout pour oublier que vous n’avez pas senti cet amour dans votre enfance.
Le monde est rempli de couples en apparence unis qui se tiennent par la main même après 20 ans de mariage.
Mais regardez-y de plus près, ils sont souvent comme deux enfants seuls et tombés du nid. Ils se rassurent à deux mais ce n’est pas la définition du couple.
Danser à deux ne signifie pas forcément se jeter dans les bras sur le quai de la gare à grands renfort d’inoubliables shabadabada…
Grandir à deux, c’est accepter la transformation même si elle entraîne des peurs que l’autre change assez pour vouloir vous quitter.
Lorsque vous n’avez pas vu votre femme ou votre mari pendant plusieurs jours, qu’est ce qui vous permet de savoir que c’est la même personne que vous avez quittée ?
Dans les bras de qui allez-vous vous jeter, celui qui est là aujourd’hui ou son hologramme numérisé que vous avez intégré en vous ?
Si vous ne tenez pas compte de ce paramètre, vous serrez dans vos bras une image, normal que l’image finisse par vous échapper.
Lorsque vous vous transformez, vous pratiquez l’ajustement créateur, c’est à dire, qu’ au lieu de vivre avec l’image de l’autre et l’idée que vous vous faites de lui, vous vérifiez où vous êtes.
C’est aussi cela le savoir être.
Vous vérifiez aussi où est l’autre et ce qui se passe en temps réel dans la relation au lieu de vous rassurer par rapport à votre peur du manque et de l’abandon.
Ne partez pas avec un a priori de « je suis heureux de retrouver ma chérie, tout va bien se passer ». Soyez qui vous êtes dans l’instant et prenez un moment pour vous ajuster à deux.
Dans la présence consciente, il n’y a pas de distanciation, pas de danger d’éloignement.
Si la distance s’installe, c’est le moment de la nommer et de vérifier si elle est vraiment due à la relation ou à une émotion personnelle passagère.
Ce positionnement de l’Être inclut que l’autre peut partir … ou mourir mais cette éventualité ne vient pas altérer les moments de la vie commune.
Mais continuons l’histoire…
A l’occasion de la réunion du grand conseil du royaume, un jeune noble téméraire critiqua à plusieurs reprises le prince et lui reprocha sa façon de gérer certaines affaires du royaume.
Le prince resta cloué sur place face à de telles attaques et ne sut que répondre. L’autre continua de plus belle et à nouveau le prince se tut, la rage au cœur. Il fit venir le génie et l’interrogea.
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– « Ôte-lui ses titres de noblesse et dépouille-le de ses terres », répondit le génie. « Cet homme cherche à te rabaisser devant les conseillers royaux. »
– « Tu as raison », dit le prince. Mais il se ravisa et se souvint que le génie mentait.
– « Dis-moi la vérité » continua le prince.
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« Je vais te la dire », rétorqua le génie, « même si cela ne te plaît pas. Ce ne sont pas les attaques de cet homme qui t’ont déplu, mais l’impuissance dans laquelle tu t’es retrouvé et ton incapacité à te défendre. »
Chacun a le droit de critiquer, ce qui devient un problème, c’est lorsque la critique vous touche.
A ce moment précis, vous quittez votre conscience d’adulte et retombez dans une émotion non consciente de l’enfant.
Vous êtes identifié à avoir subi des critiques au lieu d’encouragements, et personne n’était là pour vous venir en aide ou vous tenir par la main pour franchir les étapes.
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C’est un peu comme si, enfant, vous aviez du savoir tout seul sans qu’on vous ait appris.
Toute opinion devient alors une critique et vous vous sentez personnellement menacé.
Vous confondez ce que vous faites avec qui vous êtes. Dans le domaine du « faire », vous êtes perfectible, il suffit d’apprendre et de pratiquer.
Dans le domaine de l’Être, vous n’avez qu’à être là pour exister, rien de vous n’est exigé à part votre présence consciente.
Nous approchons de la fin de l’histoire…
Un jour, dans une auberge, le prince vit un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d’abord conseil au génie.
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– « Punis-le », dit le génie. « Cet homme est violent et dangereux. »
– « Tu me trompes encore », dit le prince.
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« C’est vrai. Cet homme a mal agi. Mais si tu ne supportes pas sa colère, c’est avant tout parce que tu es toi-même colérique et que tu n’aimes pas te mettre dans cet état. Cet homme est ton miroir. »
Pour moi, il y a d’autres raisons d’être touché par la colère de l’autre. Cela peut effectivement signifier que vous êtes un colérique refoulé qui s’ignore et vous avez peur de le reconnaître.
Il y a peut-être une autre explication à votre difficulté avec la colère : la situation présente a peut-être touché une scène d’enfant où vos parents ou d’autres adultes étaient violents l’un envers l’autre.
Dans ce cas, vous n’avez pas forcément peur de faire mal, qu’on vous fasse du mal ou que la bagarre dégénère.
Si vous avez vécu avec des parents qui se disputaient, vous vous êtes sans doute senti très seul et sans soutien puisque vos deux appuis étaient occupés à se chamailler plutôt que de s’occuper de vous.
Poursuivons…
Une autre fois, le prince vit un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait volé un fruit.
Le prince avait vu filer le vrai voleur. Il arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de le battre lorsqu’il se ravisa.
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– « Que m’arrive-t-il », dit-il au génie. « Pourquoi cette scène m’a-t-elle mis dans cet état ? »
– « Cet homme mérite le fouet pour ce qu’il a fait », répondit le génie.
– « Me dis-tu la vérité ? »
« Non », dit le génie. « Tu as réagi si fortement parce que l’injustice subie par ce garçon t’a rappelé une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi une vieille blessure. »
C’est exactement ce qui se passe avec la loi d’attraction. Si vous voyez ce genre de maltraitance au supermarché, cela ne veut pas dire que le monde est rempli de mauvaises mères et que vous avez forcément à intervenir.
Si vous voyez des scènes de violence faites sur les enfants et que vous êtes touché, avant d’intervenir, demandez-vous pourquoi vous êtes ainsi touché.
Évidemment, s’il y a danger pour l’enfant, vous pouvez porter un secours immédiat mais si ce n’est pas le cas, centrez-vous avant de parler à la mère en question. C’est cela savoir être.
Laissez monter la colère sans rien en faire et si vous n’intervenez pas, vous allez immédiatement sentir en vous la détresse.
Pas celle de l’enfant en face de vous…la vôtre mais aurez-vous le courage de croire que votre impulsion à intervenir n’était peut-être pas appropriée?
Ce que vous prenez pour de la spontanéité n’est qu’une prise de pouvoir de votre mental qui agit à votre place et renforce en vous l’identification à l’injustice.
Le jour où vous êtes dans une très belle énergie, ce sont de bien jolies scènes que vous allez croiser dans votre journée. Profitez-en pour entretenir la gratitude.
N’oubliez pas cependant que si vous avez une mémoire cellulaire à l’injustice, elle prendra tôt ou tard une nouvelle forme extérieure que vous aurez peut-être du mal à considérer comme venant de vous !
Voici la conclusion :
Alors le prince réfléchit à tout ce que le génie lui avait dit.
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– « Si j’ai bien compris », dit-il au génie, « personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser.
– « Tu as bien compris », dit le génie. « Ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations.
« Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera. Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même. »
« Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire.
Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta transformation.
Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation. »
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– « J’ai besoin de savoir encore une chose », dit le prince. « Qui es-tu ? »
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« Je suis, moi aussi, ton reflet dans le miroir. »
J’aime beaucoup cette fin car, vous comprenez bien que le sage est encore un personnage dans le miroir, un personnage plus présent certes, mais quand même un personnage.
Être est bien au-delà des personnages que vous jouez, quand bien même ce serait un sage!
Et vous, écoutez-vous le génie radical et impulsif qui vous anime ou êtes-vous un prince qui questionne les apparences pour agir en étant centré?

test
Bonjour Hannah. La voie de la communication est revenue à toi. Ah Om sweet homme.. Un moment, j’ai cru que tu jouais tes Gainsbardine !
Bonsoir Didier,
En ce moment c’est beaucoup OMMMMM au Népal!
Même à l’autre bout de la terre ça secoue au
niveau du travail intérieur et la rencontre
avec Sanjay Sai Baba y est pour quelque chose!;-)
Quel article extraordinaire ! Voici des années que j’entends parler de ce jeu de miroirs, du fait que ceux qui me blessent ne sont qu’un reflet de mes propres vieux démons… mais je n’arrivais pas vraiment à cerner cette notion complexe. Je tournais autour, acquiesçais car je sentais que c’était juste, mais je ne comprenais pas tout à fait. Grâce à vous, Hannah, et à ce conte initiatique, j’y vois clair, enfin ! Merci. Merci de partager avec nous vos découvertes. Et bon voyage !
Bonjour Diana,
Ce n’est pas facile c’est vrai de tout ramener à soi ainsi.
on a l’impression d’être égocentrique alors qu’en fait, on
rencontre peu les autres, ce sont surtout nos ombres que
nous croisons et que nous prenons pour les autres!
Je suis ravie et honorée de faire parti des 200 000 visiteurs. Comme vous le savez j’adore vos articles et votre écriture simple, directe mais profonde qui bouscule, éveille et encourage les chercheurs en chemin. Votre approche étanche facilement la soif de comprendre et en même temps ouvre sur des perspectives inédites, pas encore entrevues ou pensees. Merci 200 000 fois multiplié par 100 pour chacun de vos articles. Je vous aime du fond du coeur, sans attachement ni désir de quoi que ce soit. C’est une expérience magnifique.
Bonjour Louise et merci de votre enthousiasme.
Je suis touchée par votre sincérité .
Bonjour Hannah,
Merci pour cet article qui est un excellent rappel 😉 On cherche plus volontairement la solution dans le monde extérieur sans voir ce que cela réveille en nous. La vie, les circonstances sont finalement la meilleure école pour grandir 😉
J’essaye de vivre le plus possible en conscience et je découvre plein de choses, plein de flèches qui me touchent, c’est passionnant comme découverte 😉
Merci pour cet article qui est génial. Au plaisir.
Bonjour Jonathan,
Oui, passionnant est le mot.
Moi aussi je suis en train de faire de fabuleuses
découvertes sur comment on se crée des bazars
souffrants alors que la réalité est tellement
plus simple que toutes les histoires qu’on se
raconte sur sa propre histoire justement.
Bonjour Hannah,
Merci pour ce bel article.
Tout est dit. Guérir son enfant intérieur pour affronter sereinement les épreuves de la vie.
Notre mental nous met à l épreuve, à nous de déjouer ces pièges pour être enfin libre.
Profitez bien du Népal.
Magalie
Bonjour Magalie,
Aujourd’hui, je ne suis plus certaine que l’on guérisse au sens
où je l’entendais avant.
Pour guérir il faut être malade et je crois que nous ne sommes
juste plus capables d’être quelqu’un d’autre que notre
vraie nature. C’est plutôt cette prise de conscience
qui fait que l’on guérit.
Je crois qu’on apprend à se désidentifier de ce qui fait
souffrir afin de retrouver un état d’unité où finalement
le mal-être n’a plus de raison d’être et où Être suffit.
La guérison est toujours là mais elle n’est plus le fruit d’un
travail mais plutôt d’un grand rire cosmique de tout ce qu’on a
pris pour soi alors que nous nous sommes tant réduits à l’idée
que nous nous faisions de nous-mêmes.
Enfin ce sont mes dernières réflexions!
Merci pour vos dernières réflexions. Du coup ça me laisse à penser! J aime. Peut être que c est moins compliqué qu’ il n y paraît finalement…
C’est ce dont je m’aperçois aujourd’hui »hui après avoir
beaucoup cherché du côté du compliqué.
Je crois que j ai besoin d un éclaircissement. Il faut apprendre à ressentir. Être en pleine conscience dans chaque moment présent et arrêter d intellectualiser en mettant des mots comme là ça me blesse… et en même temps desintentifier l émotion juste en la laissant passer dans notre corps. Ce serait donc ça?
Bonsoir Magalie,
Oui il y a de ça, c’est exactement ce que Tipi fait.
A partir de n’importe quelle émotion, il est possible
de démanteler tout le système émotionnel qui maintient
la souffrance en place.
Nommer ses ressentis est un travail d’approche obligatoire
qui permet de communiquer vrai avec les humains de notre
entourage.
Par contre, lorsqu’on est aux prises avec de grosses émotions,
nommer ce qu’on vit ne sert à rien, à part le perpétuer.
C’est le moment d’oublier ce qui a généré le problème de
départ et de sentir ce qui se passe dans le corps sans
interprétation: par exemple ne pas dire j’ai une angoisse
mais plutôt sentir un poids sur le plexus et le vivre pour
ce que c’est…un poids sur le plexus.
Merci Hannah,
En schematisant ça donnerait quelque chose comme:
1. Nettoyer les memoires cellulaires (hoponopono, discussion avec notre genie interieur)
2. Sentir dans notre corps et si on y prend pas garde les maladies interviennent pour nous y obliger (TIPI rentre en scène)
3. Enfin , desintentifier l émotion (EFT y joue aussi son rôle)
Je reconnais que ça fait très recette prête à l emploi mais ça voudrait dire qu il faut arrêter de chercher si loin et prendre le temps de vivre et sentir…
C’est un peu ça effectivement!
Merci pour le partage
C’est un plaisir
Bonjour Hannah et bravo pour tous les articles que tu as écrits, et je suis très fière de faire partie des personnes qui te suivent qui lisent tes commentaires
ton article est très intéressant et nous repositionne face à nous mêmes et non vouloir trouver dans l’autre ce que parfois on ne veut pas voir en soi
mais ce n’est pas facile, déjà de se connaitre soi même, son être profond….. je suis en train de le faire
à bientôt
jacqueline
Bonjour Jacqueline,
Non ce n’est pas simple et cela demande de rares qualités
de guerrier pour ne pas succomber à la facilité de la
projection de ses propres ombres sur les autres!
Bonjour Hannah,
Tu disais qu’en tant qu’enseignante, tu es présente et que c’est ça ton savoir-être. Mais, tu joues un rôle de professeur, et tu n’es pas complètement toi. Ce qui me fait penser à mon père qui était prof. Ma soeur l’a eu au lycée, et elle ne le reconnaissait plus du tout quand il était en cours. Un être complètement différent par rapport à la maison.
Un copain de lycée l’avait eu comme prof et il l’adorait. Quand il l’a connu en dehors du lycée, il m’a dit qu’il était passé, vis-à-vis de lui, de l’amour à la haine. Ce qui m’avait paru vraiment excessif.
Amicalement.
Bonjour Jean,
Bien sur, être enseignante c’est déjà être quelque chose.
C’est pour cela que j’aime la fin du conte car être sage
c’est aussi être quelque chose.
il y a peu de techniques qui enseignent la désidentification
réelle des rôles que l’on joue, ils sont toujours là pour
nous rassurer sur notre identité et donc ce n’est toujours
pas l’Être.
Les maïtres qui le vivent vraiment n’écrivent pas car quand
on Est, on n’a rien à dire, ce sont toujours les disciples
qui écrivent leurs livres.
Bonjour Jean,
Peut-être que dans le cas de votre père, certaines mémoires étaient activées au travers du contexte familiale mais dormantes en salle de classe, lui permettant d’être plus proche de lui-meme en tant que prof qu’en tant que père…. J’imagine qu’il en a souffert à sa manière
Bonjour Louise,
Je ne sais pas si Jean est abonné aux commentaires et s’il aura
votre réponse. ce qui est certain c’est que le contexte familial
réveille plus de mémoires car il réunit tous les enjeux affectifs.
Une personne qui ne fait pas de travail sur elle (et nos parents
n’ont effectivement pas tous eu la chance d’avoir cette information
que les blessures se travaillent) est obligée de se diviser
afin d’avoir une bonne image d’elle:
elle réussit dans un domaine et se rassure sur le fait que ça ne
fonctionne pas bien dans d’autres!
En PNL, on s’aperçoit que la vie est un peu comme une roue de
véhicule, chaque rayon (représentant symboliquement un domaine de
notre vie) doit être équilibré afin de pouvoir faire avancer la roue.
S’il y a un domaine où rien ne fonctionne, en fait c’est toute notre
vie qui est déséquilibrée et rien n’avance vraiment.
Bonsoir Hannah, j’aime beaucoup ce conte car maintenant je peux le comprendre.
Je l’avais déjà croisé auparavant, mais mon mental m’avait dit : » n’importe quoi ! « .
zenie
Bonjour Zénie,
En fait, on est toujours en contact avec de précieux enseigenements,
les mêmes mais au fur et à mesure de notre profondeur, ils se
révèlent à nous.
Bonjour Hannah
Merci pour ce beau conte
Il faut vraiment une sacrée maîtrise de soi et une bonne dose d’humilité aussi pour ne pas tomber dans les pièges que nous tend notre mental et pour redresser la barre à chaque fois mais quelle satisfaction à chaque fois qu’on y parvient même si nous ne faisons qu’un tout petit pas vers la vérité
Merci Hannah pour cette belle démonstration
Amitiés
Janine
Bonjour Janine,
Oui c’est un véritable chemin initiatique où il ne
suffit pas de comprendre mais d’agir à partir de l’Être
et non de la personnalité.
C’est pour cela qu’on dit que la différence entre nous
et un maître c’est que lorsqu’un maître mange il mange,
lorsqu’il dort, il dort…nous pendant que nous mangeons nous
pensons et lorsque nous prenons une pomme c’est à l’image
de la pomme intégrée en nous que nous nous adressons pas
à la vraie pomme!
Bonjour Hannah,
Je suis également très fière de faire partie de ton blog et et ceux qui t’apprécient vraiment !! tes articles sont toujours très clairs et surtout très documentés c’est un plaisir de les lire !!
notre mission en arrivant sur terre est d’être heureux et libres, nous avons tout le ce qu’il faut en nous pour y arriver mais il est plus facile de se compliquer la vie !! l’homme est son propre ennemi quel dommage !!
c’est un plaisir maintenant quand je suis touchée par un évènement de chercher en moi la mémoire qui provoque la tristesse, la colère, … car je sais que je saurai la libérer !!
merci merci Hannah !!
Amitiés
Bonjour Christine,
Nettoyer les mémoires est un travail qui complémente bien
le travail sur soi ou la thérapie. C’est une approche plus spirituelle
et moins psy mais je m’aperçois de plus en plus grâce à la thérapie
quantique que chercher à comprendre le coeur de nos complications n’est pas
le chemin.
quel est ce chemin alors Hannah ?
Pour moi, c’est mesurer à quel point nos constructions
sont factices et que nos souffrances ne viennent que
de nos identifications.
Le travail de désidentification n’est pas tout à fait le
même que celui de la psychothérapie.
Parfois je me demande même si l’aspect psy n’est pas une
manière de se réidentifier et donc d’augmenter la souffrance.
C’est Tipi qui m’a mis la puce à l’oreille car il n’y a rien à
comprendre dans Tipi juste à se laisser guider et de grandes souffrances
comme de terribles phobies peuvent disparaître en quelques
minutes.
C’est le soulagement presque instantané que je vois chez les
autres qui me prouve que guérir est moins long et moins compliqué
que ce que je croyais.
il suffirait donc juste de penser très fort à ce que qui nous fait souffrir, de nous concentrer dessus pour en guérir, plutôt que de chercher le pourquoi du comment c’est arrivé ? pourquoi pas, cela marche avec Tipi comme tu le dis, ou d’autres méthodes comme TAT, ou même la loi d’attraction. à méditer…….
Bonsoir Christine,
Pour moi, aujourd’hui c’est la thérapie quantique qui
s’approche le plus de la simplicité. Apprendre à démanteler
notre construction psychique permet de retrouver l’intégralité
de l’Être, pas seulement par le fait de se concentrer
dessus mais plutôt par un questionnement à la Socrate.
Ainsi, enfin thérapie et voie spirituelle se rejoignent
et il devient possible avec des outils européens d’avoir accès
à ce que Nisargaddata Maharaj nommait « ni ceci, ni cela ».
Tu peux lire cet article qui en donne les prémices :
https://www.new.forme-sante-ideale.com/la-psychologie-quantique-une-approche-pour-realiser-notre-etat-unite/
Bonjour Hannah,
Construction très riche de cet article, entre conte et commentaires !
Oui, c’est l’intérêt de l’existence quotidienne, de devenir un parcours spirituel.
Si nous apprenons à faire la différence entre notre fonctionnement ordinaire au niveau du mental, de l’opposition constante entre le bien-être et le mal-être, et le fonctionnement sans jugement ni appréciation, au niveau de la conscience, au niveau de la présence (comme tu le dis très bien !).
Sans ça cela donne, dans le domaine de la conjugalité par exemple, des couples béquilles comme je les appelle. Le drame c’est que les enfants sont aussi des choix de béquilles…On constate chaque jour ce que cela leur laisse comme séquelles.
Notre mental n’est qu’une purée de pois bien épaisse en effet !!
Mais grâce à toi on a l’occasion de peut-être moins nous duper.
Amicalement.
Marie.
Bonjour Marie,
Oui le drame c’est que nous sommes tous dans le projet sens de nos parents,
c’est à dire que nous héritons de leurs schémas inconscients non résolus
et que nous les prenons pour des défauts à nous.
Toute cette construction mentale de schémas hérités doublés de tentatives
de les résoudre, de colère et d’injustice d’être ainsi chargés créent en
partie notre personnalité….rassurante certes mais pas vraiment véhicule
de présence!
Bonjour Hannah,
Tes articles sont pleins de bon sens et tu cadres bien les choses. Ce que j’en retire c’est qu’il ne faut pas toujours garder ses positions mais partir à la découverte d’autrui qui peut s’avérer plus enrichissant pour soi qu’on ne le croit. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire jusqu’au bout malgré la longueur et tenais à te féliciter.
Bonjour,
je crois qu’il est prévu que nous passions par les autres
pour nous connaître véritablement sinon nous pourrions
croire que nous pouvons nous en sortir seul dans le travail
sur soi.
Chez les bouddhistes, par exemple, la Sangha (communauté des
humains qui oeuvrent vers la libération intérieure )est un pilier
aussi important que le maître lui-même ou les enseignements.
C’est souvent dans les petits détails des relations humaines
que se voit le plus gros de nos bazars personnels.
Merci beaucoup pour cet articles si intéressant . Bonne journée et merci d’exister
😉
Bonjour Hannah,
En fait, c’est en communiquant avec les autres qu’on apprend à mieux se connaître. En étant à l’écoute de soi, de ses émotions et ressentis durant ces échanges, et partages… sans jugement et projection, on peut détecter ses zones d’ombre et éviter des souffrances inutiles.
Est-ce bien de cela qu’il s’agit ?
Bien amicalement,
Christine
Bonjour Christine,
C’est exactement cela.
La relation à l’autre nous montre toutes nos
ombres si nous acceptons de les regarder. On évite
ainsi d’utiliser uniquement les relations à ds fins
projectionnelles car cela est facteur de souffrances.
Bonjour Hannah
Très joli conte et très élégante manière d’aborder ce thème. Personnellement, j’utilise mes mentors lorsque je doute de mes réactions. Ils sont mes bons génies, qui comme tu le dis si bien, me guident sur le chemin de la transformation.
Merci.
Tes mentors sont intérieurs (par exemple toi dans d’autres dimensions)
ou extérieurs à toi?
Coucou Hannah,
Merci pour cette pertinente interprétation : )
En réponse à ta question:
Avant j’étais très impulsive. Le style « TU m’énerves! »
Puis je suis passée au: « Bon, ok, je m’énerve » et « Pourquoi? »
Et enfin au: y a pas de quoi s’énerver. LOL et si une émotion monte, je l’interroge: qu’est-ce que ceci réveille en moi?
Nous sommes responsables de notre façon d’agir et de vivre les évènements. C’est notre représentation de la situation qui suscite en nous telle ou telle émotion, et non le comportement de l’autre.
Très bon article sur le savoir être 🙂
Bon séjour au Népal!
Bonjour Héloïse,
beau chemin parcouru.
La responsabilité est une notion évidente lorsqu’il
s’agit d’un de nos comportements mais nous avons
parfois du mal à comprendre que , dans nos scénarios,
c’est souvent nous qui sommes responsables non
seulement de nos réactions mais de la façon dont nous
programmons la réaction des autres afin de coller
à notre schéma.
Bonjour Hannah,
Un article que j’ai aimé beaucoup…
J’ai longtemps écouté le génie radical et impulsif qui m’animait. Puis, ces dernières années, grâce d’abord au décodage biologique, puis à tout ce qui a suivi de formations, rencontres, lectures, thérapies (exerçant ou exercée), j’ai peu à peu appris à écouter ce que les autres, mes miroirs, me disaient, surtout quand ils ne me disaient pas que j’étais la plus belle !!! C’est à partir de là que j’ai senti des changements profonds en moi et que j’ai compris que j’étais seule créatrice de ma réalité…
Merci les autres, quels que vous ayez su être !
A bientôt !
Bonjour Bernadette,
Merci de ce partage.
La relation d’aide est effectivement un formidable miroir
pour le thérapeute qui continue à se former!
bonsoir,
Merci beaucoup pour vos gestes…..à vous Hannah et Alain
De même, j’ai envie de vous dire merci d’exister
Vos articles sont enrichissants et ouverts.
J’espère de tout mon cœur que l’évolution humaine ira dans ce sens, dans un bon sens….
C’est un plaisir-
Hello Hannah , encore un article haut niveau et l’aisance de ta plume . Je ne ferai pas de commentaire , juste dire qu’il n’y a pas plus précieux sur cette terre qu’une personne qui fait tout pour éveiller sa conscience et s’éveiller . C’est le plus grand des cadeaux que fait la Vie de cette audace 🙂 . Tu es précieuse . Merci d’Etre .
Tendresses
Restée jusqu’à la bénédiction 🙂 Ce départ d’Amma est toujours un moment où mon coeur est si élargi qu’il déborde par mes yeux . Ce n ‘est pas de la tristesse , ce qui coule c’est une immense gratitude , et la reconnaissance du don gratuit de l’amour . C’est ça qui me touche , c’est ce qui pleure 🙂
Hug you Hannah 🙂
Bonsoir Marhthine,
C’est effectivement un grand moment.
je n’ai pas toujours le temps de rester
jusqu’à la fin du darshan mais les rares fois
où je l’ai fait sont inoubliables.
Bonjour et merci pour cet article !
Très joli conte en effet et les commentaires sont intéressants.
J’aime cette vision de la lucidité sur nous-mêmes qu’engendrent les différents miroirs dans nos vies. Je crois qu’il s’agit là d’un essentiel : porter un regard clair et bienveillant sur notre mental et ne plus se laisser piéger par ses mensonges.
Belle résolution que voilà !
Merci encore de ce partage 🙂
Superbe conte,
Merci Hannah pour cette belle histoire.
Je crois que ça illustre bien notre rapport à notre mental et l’identification à nos pensées et nos émotions.
Une grosse part du travail se situe pour moi dans cette distanciation. C’est loin d’être évident.
Mais comme le dit Laurence la bienveillance et la compassion sont aussi essentiels si l’on veut progresser sur le chemin 🙂
Merci encore.
Merci Sylvie de votre commentaire.
La désidentification me semble vraiment la bonne piste,
sinon on se raconte qu’on peut changer ce qui est.