Comment vivre heureux en 3 leçons…

S’il suffisait de trois leçons pour savoir comment vivre heureux !
En fait, ce sont trois voies différentes et je n’ai jamais précisé combien de temps il fallait pour intégrer les leçons !
Je propose cet article à la Croisée des blogs de développement personnel.org lancée par Matt de Acide ici.
Lorsque j’ai rencontré un maître tantrique européen, il m’a raconté sa première entrevue avec un grand maître bouddhiste à la porte de qui il avait frappé dans sa quête de l’illumination.
Le maître lui a demandé de se mettre en méditation devant un caillou et lui a demandé de le faire disparaître afin d’atteindre l’éveil.
Comme il ne semblait pas y arriver au bout de quelques jours, le maître lui a dit: «bon, eh bien, pour vous, ce sera la version longue!»
C’est un peu ma proposition aujourd’hui pour savoir comment vivre heureux. Personnellement, j’ai aussi dû opter pour la version longue, mais qui sait ce qui peut se passer pour vous?
1ère leçon: une histoire initiatique sur le thème de « comment vivre heureux »
J’ai emprunté cette histoire initiatique à Cédric Vimeux.
« L’Empereur du Japon visitait ses provinces.
Un jour, il arriva dans une ville, et vit une cible avec une flèche en son centre. Il se dit que l’archer qui avait tiré avait fait un joli coup.
Quelques mètres plus loin, il vit une nouvelle flèche en plein cœur d’une cible. Et quelques mètres plus loin encore, une troisième. Puis une quatrième.
L’Empereur voulut alors savoir qui était l’extraordinaire tireur qui plantait ainsi chaque flèche en plein coeur des cibles…
Mais lorsqu’il demanda, on lui répondit :
« Oh non, laissez tomber. Ce type est un idiot !
– Comment cela « un idiot » ? demanda l’Empereur. Comment un tel archer pourrait-il être un idiot ?
-C’est très simple, lui répondit-on. Il tire la flèche au hasard, puis il dessine la cible autour seulement après !
Ça, c’est la première leçon sur «comment vivre heureux». Si vous êtes comme l’idiot de cette histoire initiatique, vous n’avez pas besoin de faire vos preuves, d’être admiré ou aimé pour votre savoir faire.
Son bonheur est là où il est. Ce qu’il vit est ce qu’il cherche. Il vit sans intention. Il n’a plus besoin d’alimenter le désir d’atteindre un but.
Il n’y a plus de distance à parcourir entre ce qu’il est et ce qu’il veut devenir, entre ce qu’il a et ce qu’il veut atteindre. Il Est tout simplement. Cela pourrait s’appeler l’éveil.
Le bonheur est inclus et le mot «progrès» n’a aucun sens. Si vous en êtes là, chapeau! Vous n’avez pas besoin de lire la suite.
« Comment être heureux », ça s’apprend?
Croyez-vous sincèrement que c’est cela qu’on vous a appris à faire enfant, à dessiner des ronds autour des flèches? A vous contenter d’Être?
Quand vous étiez enfant, vous étiez pur amour, heureux, vivant et libre (bien que dépendant).
Vous êtes nés dans un monde qui tend à réprimer ces états et à vous prouver que ça ne peut pas durer.
Au lieu de vous retrouver dans un monde aimant et sur lequel vous pouvez vous appuyer, vous êtes tombés dans un monde dur, rempli de critiques et de jugements .
Vous avez expérimenté la non validation, l’inadéquation, le rejet et la douloureuse perte de l’amour.
Cette blessure a été entretenue par vos parents, vos amis, vos éducateurs et de tout le monde autour de vous. « Comment vivre heureux » n’était pas au programme!
En tant qu’enfant, la seule réponse que vous avez trouvée au pourquoi de cette perte d’amour a été de vous blâmer vous-mêmes pour l’avoir créé ou mérité.
Au fond de cette blessure inexplicable et insoutenable, vous avez décidé que vous étiez, sans intérêt, pas assez bon, pas digne d’être aimé, un échec, bref, pas comme il faut.
Il fallait bien un responsable et ça ne pouvait pas être les grands héros qu’étaient vos parents. On leur avait fait la même chose donc, inutile de les blâmer.
Ce n’était pas vrai bien sûr mais au travers de votre regard d’enfant, c’est devenu la vérité.
Vous en avez déduit qu’on ne pouvait pas vous aimer puisque vous n’étiez pas assez (ceci ou cela) et pas à la hauteur.
Votre inadéquation est devenue la cause de votre souffrance et la justification du manque d’amour que vous receviez.
Vous avez oublié en chemin que la cause de votre souffrance était le manque d’amour que vous viviez et que cette absurdité du monde n’avait rien à voir avec « en faire assez » ou pas ou bien être ou ne pas être adéquat.
A la seconde où vous avez cru que tout venait de vous, vous avez rayé le disque dur interne de votre belle machine.
A partir de ce jour, un seul but à votre existence a été fixé: éviter à tous prix de ressentir à nouveau cette rayure/blessure. « Comment vivre heureux » n’est devenu qu’une seconde priorité.
Comment vérifier si c’est vrai pour vous?
Vous arrive t-il de ressentir une des deux peurs les plus puissantes au monde: ne pas être à la hauteur et ne pas être aimé ?
Regardez de plus près ce qui arrive lorsque vous êtes submergés par une puissante émotion. Voilà, c’est très simple, c’est l’expression même de la blessure.
2ème leçon: Comment faire pour ne plus sentir la blessure?
Deux voies possibles :
1°) La version masculine : être au top, être adéquat, à la hauteur, intéressant, aimable, battant, bref être une réussite.
Vous trouverez toutes sortes d’astuces sur le web pour développer votre capacité de réussite et cela marche puisque tout le monde veut échapper à la blessure….
Ça marche un temps. Parce qu’au fond de mon subconscient je veux réussir pour pouvoir enfin être aimé et oublier le rejet que j’ai subi.
2°) La version féminine : trouver enfin l’âme sœur ou une relation acceptable pour ne pas être seule.
Faire en sorte de s’y accrocher, faire tous les compromis possibles pour que ça marche, aimer l’autre sans conditions…Ça marche puisque tout le monde veut éviter la solitude, la négligence et l’abandon..
Ça marche un temps . Parce qu’au fond de mon subconscient, je garde une condition à mon amour : l’autre doit me faire oublier ce que j’ai enduré comme manque d’amour et d’attention.
Vous l’avez compris, cette deuxième leçon , qu’elle soit masculine ou féminine, est un évitement. Le monde est rempli de recettes pour éviter de sentir: réussir et trouver l’âme sœur!
Ce n’est pas ainsi que vous trouverez la recette de comment vivre heureux, sinon, ça se saurait!
Je ne suis pas comme » l’idiot » de l’histoire initiatique, je ne cherche pas non plus à éviter la blessure, puis-je trouver « comment vivre heureux » ?
Avez-vous régulièrement l’impression de rater la cible ou de ne pas savoir tirer ?
Il nous reste alors à regarder de plus près ce que vous appelez votre cible du bonheur car c’est quand même ce que vous recherchez, non ? Vous allez comprendre comment vous vous prenez pour une cible!
3ème leçon: comment vivre heureux selon les toltèques.
Selon la culture Toltèque (Mexique), nous sommes domestiqués en tant qu’êtres humains.
On nous a appris à rêver : on a donné un nom à chaque chose au lieu de la vivre. On nous a aussi appris à juger selon un formatage de récompenses/ punitions.
Nous sommes ainsi dressés pour apprendre à capter l’attention des autres afin obtenir des récompenses. Cette cible remplace ou passe malheureusement avant celle de « comment vivre heureux »?
Notre vie se divise encore en deux grandes peurs: peur d’être punis (rejetés car pas à la hauteur) et peur de ne pas être récompensés (aimés). Tout le temps peur!
Raoul Ruiz, dans les 4 accords toltèques nous formule différemment cette troisième leçon : quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.
Que se passe t-il lorsque quelqu’un émet un jugement sur vous ou que la vie vous envoie une tuile?
Vous pouvez vous en défendre (non, ça ne me fait rien, je ne vais pas m’abaisser à riposter et ça sert à rien de se mettre dans tous ses états).
Vous pouvez acquiescer (c’est bien fait pour moi, j’avais qu’à…), ou vous mettre en colère (tu n’as pas le droit d’émettre des jugements gratuits sur moi, avec tous les efforts que j’ai faits ou bien la vie est vraiment injuste).
Peu importe votre réponse, la question est : continuez-vous à être parfaitement heureux malgré cela ou vous avez été touché ?
Si vous regardez honnêtement que vous avez été touchés, c’est votre monde d’enfant qui vient de faire irruption et votre blessure de l’époque qui réagit.
La menace de la solitude, de l’insécurité, de l’abandon ou du rejet vient d’être réactivée.
Vous êtes piégés. Vous venez de vous prendre pour une cible. La vie vient de vous créer un problème et vous cherchez à le régler.
L’autre vient de vous manquer de respect et vous cherchez à pacifier la relation ou à le rejeter.
Vous vous promenez avec la chemise ouverte jusqu’à ce que la flèche de la critique ou de la tuile vous attaque en plein cœur et là…vous dessinez une cible autour !
Si vous vous trouvez en présence de quelqu’un qui a besoin de se prendre pour cible, vous allez vous surprendre à le « secouer ». Il cherche une flèche chez vous pour se la planter dans le cœur et dessiner une cible autour pour vous en vouloir éternellement.
D’accord mais je fais quoi avec ça ? on n’avait pas dit « comment vivre heureux »?
Rien justement! Ce scénario est une pure fiction destinée à vous rappeler que votre histoire d’enfant est toujours là, un rien la ravive. Occupez-vous de votre blessure, faites-vous aider mais ne faites rien d’autre. Faites la paix avec le film.
Je vous propose une petite séquence vidéo zen avec Sensei Suzuki et l’art du tir à l’arc. Quelques minutes suffisent pour s’imprégner de sa présence.
Rien de tout ce qui vient de vous arriver n’est vrai. C’est de votre blessure et d’elle seulement dont il s’agit; elle était là bien avant le scénario d’aujourd’hui.
Ce que vous vivez ne dépend que de vous et de la résonance de votre blessure.
L’autre n’a pas le pouvoir de vous rendre heureux (ça vous le saviez un peu) mais il n’a pas le pouvoir de vous rendre malheureux…(aïe, je sens que ça ne va pas passer ça!)
Ce que les autres adultes vivent dépendent d’eux. Ils sont enfermés dans leur monde. Vous n’avez pas le pouvoir de les rendre malheureux. Ni heureux d’ailleurs. (Aïe, ça non plus, ça ne va pas passer!
C’est cela l’enfer, se prendre pour une cible chaque fois que quelque chose de désagréable se passe dans votre vie.
Adieu l’éveil et le bonheur convoité.
Être heureux ne peut venir ni de l’extérieur, ni des réussites ou des efforts fournis. C’est un état intérieur libre des conditionnements de l’enfance.
Quand vous êtes en colère, c’est dans votre corps, quand vous êtes heureux c’est dans votre corps.
« Un bon archer atteint la cible avant même d’avoir tiré » Proverbe zen
On ne progresse pas pour être heureux. On se délivre de ses peurs.
Sur ce même thème, vous pouvez lire l’article de Jonathan du blog « Méditer pour être heureux« .
Que vous inspire cet article? Dites-le dans un commentaire!

Si je comprends bien Hannah, c’est toujours la course à l’éveil ??? :-))
façon tortue alors plutôt que lièvre!
Bonsoir Hannah !
Aujourd’hui j’ai pu pratiqué une méditation guidée en groupe, d’une demi-heure. Plein d’images me sont venues – je les ai accueillies sans jugement. Je me suis senti bien. Ensuite il fallait raconté notre vécu, en dire quelques mots…Après mes images, mes mots trouvés – ‘tu n’aurais pas une croix à porter-toi?’ Cette interprétation m’a touché, m’a déplu. J’étais en colère, une blessure tu dis, oui certainement. J’ai du faire le geste de me couper de cette interprétation où je me rendais cible. J’ai fais le geste de la coupure envers cette personne pour revenir sur moi et cela m’a fait du bien.
Belle soirée à toi. merci pour ces trois leçons. Le chemin est long.
@bientôt
Sinje
Merci Sinje de ton partage.
C’est vraiment une excellente illustration de la cible.
La vie nous en réserve quelque unes par jour quand on est
à l’écoute.
Bonsoir Hannah, la première histoire m’évoque plutôt un petit malin, plein de roublardise pour tromper les autres plutôt que quelqu’un qui serait pleinement heureux. Il cherche la reconnaissance pour un talent qu’il n’a pas, celui d’archer. C’est peut être lui qui a inventé la pub !!!
zenie
Bonsoir Zénie,
Toutes les interprétations sont permises. C’est le propre des histoires initiatiques.
Bonjour Hannah,
Comme le disait le philosophe Alain : ‘il y a plus de volonté qu’on ne le croit dans le bonheur » j’ai mis bien du temps à le comprendre mais ça je le sais
C’est vrai que tous nous avons une blessure (originelle comme je l’appelle) et les autres découlent de cette grande blessure, et si nous avons un enfants qui est blessé nous les parents nous précipitons pour le soigner alors pourquoi, une fois adulte prenons-nous tellement de temps à soigner l’enfant qui souffre en nous.
Nous sommes de mauvais parents pour notre propre enfant intérieur et il serait temps de s’en occuper
A bientôt
Bonsoir Sylviane,
La vie n’arrête pas de nous montrer à quel endroit il souffre et nous faisons régulièrement la sourde oreille…au moins en le sachant, nous avons une chance de prendre soin de lui.
Salut Hannah,
Un article plein de ressources que tu nous offres là : j’aime beaucoup la façon dont tu as relié le conte de Cédric à ton domaine, surtout en donnant une consistance au 1er degré à la métaphore de l’archer !
La vidéo est très apaisante, on perçoit bien combien c’est le processus, la préparation qui est importante, plus que le résultat.
J’adore par ailleurs les enseignements des Toltèques (je me rappelle avoir dévoré les enseignements de Casteneda au début de ma 20aine) et c’est toujours bon de retrouver les puissants principes de ces civilisations.
Je trouve qu’ils rejoignent ce qu’on peut lire souvent en matière de développement personnel, mais d’une façon plus profonde encore.
Bonsoir Grégory,
Comme toi j’ai lu Castanéda dans ma vingtaine…ça ne nous rajeunit pas! L’univers chamanique reste d’actualité, il allie sagesse, éveil et transformation. Le monde ancien fusionne avec les nouvelles énergies, je suppose que tu as vu les vidéos de Drunvalo Melchizédec.
Coucou Hannah,
Touchée!
En pleine cible?
Bonjour Hannah
J’adhère complètement tout en sachant que c’est un long chemin, celui de toute une vie.
Elisabeth
Bonjour Elisabeth,
Oui c’est plus simple a dire qu’à faire…
Bonjour Hannah,
J’ai beaucoup apprécié l’article qui est très simple à comprendre et en même temps très profond. La conclusion est très belle « On ne progresse pas pour être heureux. On se délivre de ses peurs. »
C’est article tombe au bon moment pour moi, pour moins me prendre pour une cible. Comme toujours merci du partage 😉
Bonjour Jonathan,
Décrire le travail intérieur en un article n’est pas chose aisée. Ravie que le message passe simplement.
bonjour Hannah,
Merci pour ce partage, finalement il faut juste prendre de « l’altitude » càd se recentrer MAIS quand on tombe dans sa blessure, la bonne réaction se fait un peu attendre, c’est après avoir encore souffert un petit coup que l’on se dit que ça sera la dernière fois ! et puis encore la dernière fois et puis la der des der … jusqu’au jour où « même pas mal ! ». Bon, je n’y suis pas encore mais ça vient. Merci. Maryse
Bonjour Maryse,
c’est un chemin plus long que la réussite mais autrement plus efficace car chaque libération est définitive.
Bonjour Hannah,
Toujours facile à dire : ne pas faire des évènement une affaire personnelle (comme dans les accords toltèques). J’ai le bouquin. Ça prend beaucoup de pratique et de lâcher prise pour y arriver, de l’amour de soi et du calme aussi, selon moi.
Le calme, je viens m’en chercher ici sur ton blog. C’est toujours ressourçant et apaisant!
Amicalement,
Sco! 🙂
Merci Sco! pour le clin d’oeil.
Je crois aussi que c’est un des accords les plus terribles à comprendre et appliquer.
Il est pourtant à la base de la thérapie mais il y a toujours une petite voix à l’intérieur
de nous qui dit: « oui mais quand même, tu ne peux pas laisser passer ça! »
Nous sommes toujours bluffés par la réalité extérieure sans mesurer à quel point
elle n’est que le reflet de la réalité intérieure…
Bonjour Hannah,
Si j’ai bien compris ta réponse à la question : « doit-on progresser pour être heureux ? » c’est non.
Je suis d’accord avec toi sur la réponse. Je ne crois pas qu’il y ait le moindre rapport entre le progrès ou la progression et le bonheur.
En revanche, je n’ai pas trop compris cette histoire de « blessure ». Ca reste un peu trop abstrait pour moi.
Merci de ton passage sur mon blog, Jean.
Cette notion de blessure n’est pas simple à saisir.
Elle est le fondement de toute thérapie.
Nous avons souvent peu de souvenirs d’enfant
et nous recolorons notre enfance avec nos bons
souvenirs, ce qui nous aide à grandir.
Cependant, à l’occasion de relations affectives
douloureuses adultes , de sentiments tardifs de perte
de rejet ou d’abandon, nous nous apercevons que cette
souffrance ne se révèle pas à l’âge adulte. Elle existait déjà
dans les coins sombres de notre enfance et attendait
que nous soyons mûrs pour la traiter.
Joli article Hannah
Merci 🙂
Amicalement
Janette
Merci Janette, je suis allée lire celui que tu avais écrit sur le même thème mais je vais y retourner te laisser un commentaire.
Tu sais, quand j’ai vu le dans les commentaires de Cédric que tu avais écris un article, je suis allé sur le listing pour essayer de trouver ton article pour le lire, et en regardant les titres, j’ai cliqué en premier sur « comment vivre heureux en trois leçons », pensant que ça te correspondait bien, et bien…. en plein dans la cible 🙂
Grâce à Alain j’ai même eu un coucou de Cédric sur le mien article 🙂
C’est sympa qu’il ait donné sa source pour les petites histoires initiatiques. C’est un grand honneur, Cédric ne se déplace pas beaucoup sur les blogs!
Je suis d’accord Hannah, je suis très consciente de l’honneur.
C’est vrai qu’on échange régulièrement avec Cédric sur son blog, mais…je crois qu’il a eu envie de répondre à Alain : ) Merci Alain !
Bonsoir Janette, j’ai transmis l’info à Alain!
Bonsoir Hannah, ton article est très clair et tellement juste pour moi. Est- ce que « ne pas en faire une affaire personnelle » est compatible avec Hooponopono ? J’avoue y perdre mon latin ! Peux tu me dire comment allier les deux ? Mais c’est bon signe d’être « CONFUSE » in english ! Non ? Pour moi ça marche bien ! Je t’embrasse.
Bonsoir Laure,
Selon Ho’oponopono, tout ce qui m’arrive, ce sont mes mémoires que j’ai à nettoyer. Lorsque quelqu’un me fait une critique, ce sont aussi mes mémoires surtout si je suis touché et donc cela n’a rien à voir avec l’autre, c’est à moi de nettoyer et ne pas prendre personnellement la chose veut dire, ne pas croire qu’il y a un film entre moi et l’autre. Ce sont mes propres mémoires qui sont touchées, pas ce que l’autre m’a dit. L’autre n’est qu’une petite main de l’univers pour me dire que j’ai une mémoire à cet endroit là.
Bonsoir Hannah,
Je t’écris un petit commentaire sur la 1ere lecon ensuite je vais lire la suite.
Tout ce que tu écris je suis en total accord avec.
Le problème est que il m’arrive d’avoir des instands comme cela mais ça ne dure pas!
Etre tout simplement ! c’est magique.
Le petit garçon dont tu parles c’est vraiment ce que j’ai vecu ! Il faut beaucoup de courage pour sortir de ce schéma !
Cet enfant, c’est beaucoup d’entre nous…enfin ceux qui ont de la mémoire.
Wahhooo!!
J’adore ton article Hannah!
Depuis ces 4 ans de thérapie je l’experimente tellement !!
c’est fabuleux l’idée de ne plus servir de cible et d’etre un archer pour l’autre!
Je suis témoin que oui avec de l’aide de moins en moins je subi ma mémoire d’enfant
De moins en moins je suis une victime
De moins en moins je suis un bourreau
De moins en moins je suis un sauveur
Encore une fois ça demande du courage mais oui le chemin du bonheur est possible à qui le veut au plus profond de lui mais oui avec de l’aide !
Sans aide pour moi rien n’aurait été possible après un tel gouffre de non amour!
Merci hannah
Je crois vraiment qu’on peut finir par dessiner des cibles autour des flèches et être heureux comme ça!
Oui hannah
très longtemps j’ai voulu etre le plus beau , le plus fort pour qu’on m’aime!
Je ne dis pas que j’ai totalement gagné ce combat là,
mais je goute de plus en plus des instands ou je me contente de vivre,
d’etre là,
de m’accepter comme je suis
et d’etre spectateur de ce fabuleux spectacle qu’est la vie !
AHHHH, vouloir être aimé! de qui?
De tout le monde et particulièrement des femmes!
Le profond désir qu’une femme m’aime mais pour ça je pensais que je devais etre un super héros!
Bon je sais bien que je parle de ma mère
D’ailleurs je crois bien que mon problème n’est pas réglé puisque je ne crois pas vraiment qu’une femme puisse m’aimer sans que je le sois ce super héros!
Dans l’idée oui mais concretement je vois bien que ce n’est pas le cas!
Cette peur de ne pas être aime et cet espoir de l’être un jour sont deux grands poisons pour les bouddhistes: l’espoir et la crainte
Je peux le concevoir ! je trouve çâ juste!
Mais alors tout mes reves s’effondrent
Non, Arnaud, ce ne sont que tes illusions qui s’effondrent!
Quand on a le desir de s’engager avec une femme pour l’aimer c’est bien naturel d’avoir l’espoir d’etre aime non?
AHHH, l’espoir!
Bon!!!
Ma comprehension du sujet s’arrete là!! hi hi
ok puisqu’il ne faut pas que j’ai l’espoir qu’une femme m’aime un jour je vais faire moine!
C’est ainsi que les monastères sont remplis de moines qui sont entrés pour des mauvaises raisons…
Oui Hannah c était de l humour!
Bon n empêche que je ne comprends toujours pas ce que tu es en train de me dire
Pas moine pas de femme!! Je fais quoi moi?
Arnaud , si tu fais moine , je t’aime plus 🙂 !
-« Pas moine pas de femme!! Je fais quoi moi? »
Arnaud aimé 🙂 tu t’assois au pied d’un arbre au bord de l’eau , tu fermes les yeux , tu respires , tu ouvres les oreilles , tu écoutes et tu ressens . Là , tu te rassembles . ( l’ idée de « se centre »r , c’est complètement mental ).Une fois rassemblé , plus de narcissisme , tu deviens un peu comme un esprit dans la nature 🙂 . Tu rends Grâce à La Vie qui passe à travers toi et tu trouves une intention pour ton existence afin que cette Vie s’exprime dans un espace relationnel . L’idée de l’Amour ne suffit pas . L’ Amour est toujours un peu récupéré par le mental , c’est « JE » qui aime . L’Amour n’est qu’une idée , la plus haute certes , mais une idée. Par contre , pour travailler avec l’Amour , si c’est l’Amour que tu cherches, une seule façon : les Actes . C’est à dire prendre toi ,le risque d’aimer ou de l’engagement à aimer . Mais c’est quand même « JE » qui fait pour les autres . A ce moment là , à toi sentir ce que « Je » vient alimenter ? Un mésamour de toi-même ?
Il te faut profondément devenir conscient de ce qui n’est pas libre chez toi . Et tu auras plus de chance de le voir en posant des actes , sinon tu vas passer ton temps à rêver l’Amour :). La souffrance est tout ce qu’on a vécu dans l’ignorance , nous avons été soumis à l’ignorance , dans une survie où il n’y avait pas la conscience . Tu es sur la voie de la transformation maintenant , tu as un bon coach 🙂 et parfois toutes ces questions entretenues et non résolues dans notre passé peuvent être autant de ruses pour entretenir l’attachement . Ce qui n’a pas été n’a pas été , point . Laisse mourir le rêve et trouve le courage de croire que tu as une intériorité à nourrir . Vis le . Quand tu arrêteras » d’imaginer » l’amour , l’autre , tu seras guéri et libre .
Des grosses bises .
Arnaud, pour un chemin de vie 5, voilà une jolie réponse pour toi!
Martine,
Je suis touché en plein coeur!
Je rentre chez moi à l’instand et je lis cela ! Je ne sais pas quoi dire ! je crois que je vais laisser passer la nuit avant de t’en dire plus !
Bise
Arnaud
Toucher en plein coeur, ce sont des choses que Martine sait faire!
Bonsoir Hannah,
oui elle m’a touché en plein coeur et ma longue longue journée de travail a été bercé par ce message!
Bonsoir Martine,
Ecoutes je ne sais pas si en m’écrivant ce message tu mesurais totalement ce que ça provoquerait chez moi ?J’en suis encore tout bouleverse! Je rentre juste à la maison et je vais le lire et relire mais sache que l’énegie était présente toute la journée avec moi.
Tu ne connais pas mon parcours mais saches que très peu de personne dans ma vie m’ont touché comme cela!
C’est d’autant plus surprenant pour moi que ça vient de quelqu’un que j’ai croisé 2 ou 3 fois si je ne me trompe pas et je ne savais que c’était possible que quelqu’un me dise des choses si profondes en me connaissant à peine ( en gros ma croyance est que tout le monde s’en fou pas mal de moi , à part Alain et hannah ).
Je vais aller plus loin ! Je vais en mettre un coup à mon égo ! C’est pas un exercice facile pour moi d’avouer mes faiblesses mais franchement tu me fais un tel cadeau que je veux t’offrir ça ( ou peut etre m’offrir ça?)
Il n’y a pas très longtemps tu m’as envoyé une demande d’amitié sur face book ( à ma grande surprise!) que j’ai accepté et ensuite avec les jours je me suis dis : » mais enfin qu’est ce qu’elle me veut celle là?Je la connais à peine ! Elle veut etre mon amie!! C’est quoi ce bazard!? »
Pour un gars qui veut l’amour dans sa vie tu imagines un peu le truc hi hi hi
Voilà tout ceci pour te dire merci pour la leçon!
Je suis bouleversé par tes mots et je te redis que je vais méditer et méditer encore sur tes écrits!Ils sont magnifiques
Je t’embrasse Martine
Arnaud
ps: Je t’envoie de ce pas une demande d’amitié ( je sais pas si je là mérite mais bon ! Hannah et Alain m’ont appris beaucoup de choses dont demander )
bonjour Arnaud,
Etape n°1 : Aimez-vous (acceptez-vous tel que vous êtes, c’est à dire avec vos qualité ET vos DEFAUTS)
Etape n°2 : Ouvrez votre coeur : écoutez les personnes, acceptez d’être leur confident
L’être humain est fait pour être aimer et aimer en retour. Sans cela, il ne peut pas développer sa spiritualité
Etape n° 3 : n’attendez absolument rien en retour !
Et dans quelques temps, vous verrez du changement….;)
Lachez prise Arnaud, le Bonheur est à porter de vos mains
Arnaud, tu déchaînes les passions!
Hannah,
Je ne sais pas ce qu’il se passe mais c’est sur il se passe un truc !! Peut etre cela correspond t’il à mon année 1 qui commence le 7 juillet?
Je sent bien en moi qu’une ouverture est en train de s’opérer!
Ce que vienne de faire Martine et Catherine me bluff !!!!
Je constate bien que je vibre differement donc la loi d’attraction m’amène autre chose! c’est génial!
Merci Catherine
C’est rigolo Catherine que vous m’ecriviez ce message car il y a 2 jours je crois il s’est passé quelque chose vous concernant.
J’ai une amie qui s’appelle Catherine également qui communique avec Hannah aussi . Je lis les commentaires de chacun et donc je suis tombé sur les votre ! Ils m’ont troublé car en vous lisant j’avais l’impression que ça pouvait etre moi qui écrivait mot pour mot .J’ai donc envoyé un texto à mon amie Catherine en lui disant: « j’aime comme tu communiques avec Hannah , je pourrais écrire les memes mots! »
Réponse: » hein! quels commentaires? » Hi hi c’était pas elle c’était vous !
Voilà pour la petite histoire!
Encore merci Catherine pour vos bons conseils!
Cordialement
Arnaud
Arnaud, c’est ton année 1 qui commence mais c’est aussi l’année 2012 qui va basculer dans le deuxième semestre et ça ce n’est pas rien. Claude Tracks, même si je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il écrit ni avec l’énergie avec il écrit a quand me^me publié un livre intéressant qui s’appelle « 2012 c’est pas de la blague! »
Merci Hannah!.. C’est si important de rappeler et de toujours rappeler cette importance du retour vers soi et son histoire lorsque l’extérieur fait mal et destabilise… Je ne l’oublie pas mais ce rappel me fait du bien..
Je t’embrasse
Bonjour Diana, ça reste quand même que c’est le plus difficile à expliquer à quelqu’un pas dans le travail que l’extérieur,n’est que le reflet de l’intérieur.D’ailleurs, on ne lui explique même pas…
Oui, et quelques fois, vouloir à tout prix expliquer à qui ne veut pas entendre, est encore un piège si j’ai bien compris…
J’ai pris le temps de me poser sur tes mots depuis deux jours… Et c’est peut-être le lien entre ce travail sur soi et la notion « d’éveil » que j’ai du mal à saisir… La phrase qui résonne le plus en moi est « faire la paix avec le film »‘. Mais est-ce ça « l’éveil » ?
…
bizz
Bonsoir Diana,
Le travail sur soi permet de comprendre les pièges du mental et de ne pas y adhérer.
L’éveil va de pair avec la méditation ou une autre pratique spirituelle. Il permet
la libération de l’illusion d’exister dans un petit moi pour s’identifier au Soi.
Tout un programme!
Merci Hannah !
Ce qui complique la chose, c’est que l’éveil est bien quelque chose à mettre en intention mais il ne faut pas le vouloir à tous prix non plus sinon c’est un désir mental.Le programme de 2012 à 2015 et + est appelé l’ascension mais pour les bouddhistes, c’est l’illumination ou l’éveil.
Amma est éveillée par exemple!
Bonjour Hannah, merci pour cette précision.. Pour ma part, j ai toujours désire le « travail sur soi » mais jamais l’eveil.. Je ne ne le mets jamais en intention car ce mot me fait très très peur… Je l’associe à la mort, au néant… Quelque chose de la perte de mon côté « humain ».. Bon, ça ça vient de mon histoire biensur… Et je suis certainement dans une confusion..
Puisque tu me dis qu à partir de cette année, on enclenche vers une ascension… Alors… En route pour un nouveau cycle !.. (-:
Bisous !
Bonjour Diana,
J’entends bien qu’il y a encore des peurs parentales projetées sur la notion d’éveil. Rien de grave Diana, ce type de peurs peut se débrancher avec Tipi à partir du moment où on trouve une approche concrète à la peur.
merci Hannah,
Cette approche ne devrait pas tarder vu le cycle qui s’enclenche..
À bientot
Oui Diana, tous ceux qui ont enclenche un travail intérieur vont enfin en gouter les fruits!
Miam ! (-:
Ce que cela m’inspire ?
Bah, je suis plus terre-à-terre : ça me fait penser à … Droopy !
« You know what ? I am happy ! »
J’aime bien ta façon d’approcher ce sujet et je te rejoins à 100% car en effet nous n’avons pas le pouvoir de rendre l’autre malheureux ou heureux, tout comme lui ne sait pas nous rendre heureux ni malheureux; c’est moi et ma perception du monde qui crée cela.
j’aime bien aussi quand tu dis « On ne progresse pas pour être heureux. On se délivre de ses peurs. » car je dois encore me décider pour le titre de mon livre sur les clefs pour être, vivre heureux, et j’ai une liste d’idées avec entre-autres le mot bonheur et heureux par ex mais comme « heureux » est rarement utilisé dans le livre, j’hésitais. par contre mes clefs incluent le fait de se libérer de ses émotions dont la peur, de travailler les croyances, etc. = c’est ce qui aboutit à vivre heureux : ) comme tu le dis si justement!
Bonsoir Héloïse,
Ce n’est pas facile de trouver un titre. Je ne sais pas si tu as vu la présentation de Christian Godefroy à propos de kindle. Il fait tout un travail sur les mots clés assez intéressant. Après il faut ré-harmoniser le message qu’on veut faire passer et les astuces de référencement…pas simple non plus. J’espère que tu viendras nous dire le titre définitif que tu as choisi!
Hello Hannah,
Oui je l’avais suivie. J’ai d’ailleurs publié un livre Kindle il y a quelques mois ) En effet et le livre que je termine ici a été à 90% écrit avec les infos de Xtian donc je dois encore retravailler tous mes sous-titres sur base de ses très judicieux conseils (recherche de mots clefs, de questions via google et yahoo). J’ai procédé ainsi pour celui publié cette année et les gens ont bien accroché.
Je te dirai le titre 😉 Biz
Bonsoir Héloïse,
Je pense avoir bien intégré le concept donc je vais me lancer comme toi. J’ai vu le titre de ton livre en me promenant sur amazon!
Vas-y Hannah, fonce! 😉
Merci de tes encouragements Héloïse, ça va se faire, j’ai un tutoriel pour fabriquer l’ebook kindle!
bonjour Hanna,
ton article me touche en plein coeur ! Si tu as du prendre un chemin plus long, moi j’ai un chemin encore plus long pour faire disparaitre le caillou. Un jour ça viendra
Bonsoir Catherine,
Merci de ton commentaire…cette histoire est une histoire vraie en passant. J’ai trouvé d’autres moyens d’avancer malgré tout et je suis certaine que toi aussi, tout le monde n’est pas destiné à se souvenir de son éveil instantanément!
Pour en revenir au caillou, il suffit de le jeter ? T’as déjà essayé de faire disparaitre un caillou, ou autre ? Moi en tout cas, je me me référe à la cible, je jetterais le caillou.
Bonjour Catherine,
Je suis aussi pour simplifier les choses aujourd’hui, ne plus faire ce qui coûte un effort mais oeuvrer dans ce qui nous nourrit même si ça veut dire travailler 12 heures par jour!
Hello hannah
Je viens de faire une petite visite chez toi.
Ton article est super. Oui, je suis d’accord, nos blessures non cicatrisées peuvent être un véritable frein au bonheur tant recherché.
comme tu le dis si bien, arrêtons de nous prendre pour la cible ou, je rajouterais, de prendre pour cible les personnes qui n’y sont pour rien.
Bonne journée à toi.
Très juste Madeleine, nous prenons aussi les autres pour cible!
absolument Madeleine !
Se sont des personnes, en général, qui n’assument pas leur responsabilités et accusent les autres d’être responsables de leur malheur (présent, passé) Cela, s’appelle aussi la position de victime.
C’est ainsi que le tringle s’équilibre, une victime est aux prises avec un bourreau et appelle un sauveteur!
Et oui la route est infini dans le monde de la conscience et c’est là le plaisir de se découvrir à chaque instant !
Merci Régis de ton passage sur mon blog
Article très intéressant!
J’ai découvert ton blog par l’intermédiaire de LO. Nous avons pas mal de points communs, j’ai d’ailleurs écrit un article sur mon blog sur le même sujet: « 15 habitudes à abandonner pour être enfin heureux! ».
Allez une petite citation au passage: « Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade. » Jiddu Krishnamurti
A très bientôt,
Chris
Bonsoir Chris,
Merci pour la citation, c’est toujours un plaisir de lire Krishnamurti. je vais aller faire un saut voir ton article.
Bonsoir Hanna, je me suis arrêter à « se contenter d’être »… impossible d’aller plus loin, mon cerveau refusait. Rigolo. Je reviendrais pour lire la suite. Bien à toi bonne nuit et bonnes inspirations.
Bonsoir Didier, c’est une belle expression pour se poser et s’endormir…la suite de l’article parle de la façon dont la personnalité s’est construite sur des manques …pas top pour les rêves!
Bonsoir Hanna, c’est une belle expression pour se réveiller aussi. Je comprends maintenant, quand tu me dis la suite, pourquoi je n’ai pu la lire – j’aide les gens à voir plus loin que cette impression… Quand tu quittes l’idée du manque ou de la mort, tu arrives à l’être.
A plus et au plaisir
Bonjour Didier,
Oui je viens lire ton blog et je sais que nous faisons un métier dont l’aboutissement est de devenir libre de la peur. Dans la phase intermédiaire, il faut souvent aider l’autre à ouvrir les yeux pour mesurer à quel point sa vie est peuplée de peurs. Ce n’est pas toujours visible à l’œil nu quand on a le nez sur le guidon et puis on se raconte beaucoup d’histoires…
Bonjour Hannah,
Je suis content de cet échange. J’ai réalisé il n’y a pas longtemps que derrière la peur, la tristesse ou la colère il y avait la joie et encore derrière : l’amour. Tout est Amour. C’est incroyable. Devenir libre de la peur, c’est il me semble réaliser la joie qu’il y a dans tout les cas, tout le temps. Nous ne pouvons même pas y échapper bien que la peur et la réaction à celle-ci, nous mettent dans l’illusion d’une existence personnelle plutôt qu’universelle. L’univers s’exprime à travers notre « personnel » : je crois que dans l’incarnation, l’un ne va pas sans l’autre. A l’instant, quand je vois cela (et je parle de moi), je perçois la peur devenir amour — c’est tellement bon.
Merci à bientôt ou tard. Didier
Bonjour Didier,
Depuis que je pratique Tipi, à force de dégager les peurs de mourir et les petites morts liées à la vie intra-utérine, j’ai fini par expérimenter toutes ces choses incroyables que l’on peut vivre une fois libérée! jusqu’ici, je connaissais les affres de l’incarnation mais peu de réjouissances.
Je te rejoins dans sentir la peur devenir amour…
Coucou Hannah, je ne sais pas si tu l’as lu, pour le fun je t’invite à lire mon article sur le thème de la croisée des blogs (je l’ai mis en lien) – Bien à toi
Je suis allée faire un saut sur ton article, une belle surprise, Didier!
Bonjour Hannah
Très instructif ton article et O combien d’actualité.
Le mal de notre société c’est que l’on propose des articles de consommation pour atteindre le bonheur, des sites de rencontre pour rencontrer l’âme soeur bref rien n’est naturel et tout est falsifié…
J’ai bien aimé également ton interprétation de blessures de l’enfance et de résonance qui demeure à l’âge adulte. Cela m’a expliqué clairement pourquoi je ne parviens pas à rester indifférent lorsque quelqu’un de mon entourage ne m’aime pas . Ce qui est plutôt rare mais l’exception crée la règle.
Merci en tout cas pour ton analyse
Pour ceux qui s’intéressent au bonheur, j’avais écrit il y a qulques années déja un petit traité sur le bonheur *. Comme mon vieux site perso (réactualisé) n’est pas un blog vous pourrez toujours m’envoyer un mail ensuite pour me dire ce que vous en pensez .
Bien amicalement
Jacky
* http://www.jackybourgogne.com/Lit-et-ratures/REFLEXIONS%201.htm (Le meilleur est en chapitre III)
Bonsoir Jacky
Je vais aller faire un saut lire ton traité.
Pour ce qui est de se sentir mal quand quelqu’un ne nous aime pas, c’est
vraiment la preuve de notre inadéquation (supposée) de l’enfance et tu
as raison, c’est très difficile de s’en dégager.
bonjour Jacky,
je me suis permise de télécharger sur mon site le pps des animaux en échange j’ai écris un article avec un lien qui renvoie vers le votre.
Car j’admire la sagesse des animaux
Bonsoir Catherine,
Voila donc un deuxième point commun… Hooponopono et la sagesse des animaux même si mes posts a ce sujet datent de quelques mois.j’espère que Jacky viendra lire votre réponse.
hello Hannah,
l’article en question est tout petit petit. Mais j’ai trouvé le pps tellement plein de sagesse et de vérité que je me suis dit qu’il fallait le montrer.
Oui, j’espère que Jacky le lira…
Tu as ta réponse Catherine…
Hello
Oui j’avais gardé un oeil de retour sur les commentaires. Heureux que mon Pps animalier vous plaise. Il faut dire qu’il est super beau et émouvant. D’habitude je ne fais pas la promo des Pps que j’ouvre peu, mais là j’ai craqué.
Pour le voir en ligne et le télécharger rendez vous sur http://www.jackybourgogne.com (Il est en début de la page 2)
Amitiés à vous
Jacky
Ps Hannah il faudra que l’on essaie de se rencontrer cet hiver quand je serais à Toulon.
Bonjour Jacky,
Pas de problème du moment que ça ne tombe pas un weekend car je ne travaille que les weekend…je me repose la semaine, enfin je blogue, c’est peut-être pas tant du repos que ça
Bonjour Hannah,
Je n’ai qu’une seule chose à dire tu es un excellent archer, et tu m’a touché en plein cœur.
Il y a tant à dire sur le travail intérieur que tu pourrais en faire un livre…
En tous cas je suis fan de ton style d’écriture…
A très bientôt pour d’autres épisodes 😉
Tu as raison Ali Kurt le travail intérieur est passionnant surtout quand il permet un véritable changement. J’ai remarque que les personnes qui ont beaucoup encaissé dans leur enfance deviennent d’excellents exemples de résilience et d’une efficacité redoutable pour aider les autres sur le chemin de la teansformation
Je suis assez d’accord avec ça!
Ca me fait penser à l’époque ou je baignais pas mal dans le sport .
j’avais eu ce genre de discution.
je disais que à compétence égal dans le football par exemple une personne qui avait été championne du monde serait un meilleur entraineur que celui qui n’avait pas cotoyer le haut niveau.Rien ne remplace l’éxpèrience à compétence égale.
Ca me fait penser également que tout au long de ma vie j’ai eu des signes qui me disait que ma voie serait d’etre thérapeute.
Je pense là par exemple vers mes 11 ans j’ai eu à faire à un éducateur et cet homme avait dis à ma mère » votre fils sera Educateur ».
Cette phrase n’a jamais cessé de raisonner dans ma tete.
Quand j’étais à l’école nationale pour etre gardien de prison à Fleury mérogis le formateur en chef
disait : » Arnaud sera educateur ».
Lors d’un controle de police aussi quand j’avais 20 ans,je trainais avec des voyoux!.Des policiers en civil sont arrivés et nous ont sautés dessus, nous ont fouillé,et ont trouvé un couteau planqué dans les bottes d’un copain!
Un des policier me regarde interloqué après ma prise de parole et me dit tout en nous laissant repartir( hallucinant): Monsieur il faut que vous soyez Avocat!).
Tout ça pour dire que oui Hannah je suis d’accord que les gens qui ont morflé petit , il y a sans doute une raison.
Oui il faut pouvoir s’en remettre et c’est un peu miraculeux mais quand c’est le cas je suis d’accord que l’efficacité sera redoutable à condition bien sur de se former avec des experts comme vous deux.
Je devrais peut-être rajouter: « ce qui ne tue pas rend plus fort ».
Les gosses de la rue laissés à l’abandon font d’excellents éducateurs,
les brimés de la perfection et du rendement font d’incomparables
enseignants, les rabaissés et les humiliés font un travail de pointe etc…