Êtes-vous vraiment certain(e) d’avoir un libre arbitre?

libre arbitre & ho'oponopono1Libre arbitre et responsabilité

 

Je vous ai déjà parlé de mes expériences de vie, des synchronicités, des maîtres, des livres et des évènements qui ont changé ma vie .

 

Arnaud du blog « Terres de repos » propose à chacun, dans le cadre de la Croisée des blogs de se mettre un peu à nu pour parler du point de bascule dans son cheminement.

 

Je vais vous parler plus précisément de ce qui pour moi est essentiel aujourd’hui et vous verrez que ma vision date de mes premières années.

 

Peut-être que la vôtre a commencé aussi il y a longtemps, même si elle a mis du temps à s’incarner, même si vous désespérez encore de la voir prendre forme.

 

Il va être question du libre arbitre, non pas dans une opposition au prédéterminisme mais plutôt dans une interrogation par rapport à la responsabilité.

 

Suis-je libre de choisir mes pensées et mes actes, en quel cas je suis responsable de tout.

 

Est-ce que vraiment j’englobe à ce point la totalité de la vie ou n’y a t-il pas là un petit « moi » qui se prendrait pour le centre de l’univers et le plus fort de sa rue?

 

De quoi suis-je vraiment libre alors?

 

J’adorais, enfant, les fêtes foraines et lorsque je me mettais au volant du petit train, je suivais avec beaucoup d’attention les rails et je me demandais :

 

  • Est ce que si je ne tourne pas le volant au bon moment je vais faire dérailler le train ?

 

  • Ou bien, est ce que, de toutes façons il est téléguidé et quoi que je fasse il avancera dans la bonne direction sans dérailler?

 

J’interrogeais déjà sans le savoir le libre arbitre et je vous propose à la fin de cet article de me dire où vous en êtes de ce concept !

 

L’enjeu de l’interrogation était de taille :

 

  • Ou bien toute la responsabilité reposait sur mes épaules et j’avais intérêt à assurer : c’était passionnant mais fatiguant.

 

  • Ou bien il n’y avait qu’à se laisser porter, se relaxer et prendre du bon temps en appréciant la route.

 

Si vous connaissez mon blog, vous savez que j’ai choisi (ai-je vraiment choisi?) la première option et cela a complètement orienté mon chemin.

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Aujourd’hui j’ai tendance à remettre en question mes certitudes à propos du libre arbitre, je vous en parle plus bas.

 

Libre arbitre et moi: Inconsciemment incompétente

 

Je suis victime et totalement impuissante

 

Avant j’étais mal et je ne le savais pas. J’étais inconsciemment incompétente en matière de bonheur et l’expression « joie de vivre » était pour moi un gros mot insultant.

 

Je ne connaissais pas non plus l’étendue de ma responsabilité et j’avais tendance à mettre le malaise sur le dos de mon passé ou des autres.

 

C’est sans doute pour cela que je me suis orientée vers les thérapies après avoir vérifié que mon libre arbitre me cantonnait à vivre des histoires d’amour douloureuses.

 

Le démarrage dans le monde du travail a été aussi source d’angoisses et là, de nouveau, il a été difficile de ne pas savoir que j’étais mal.

 

J’ai commencé la méditation, j’ai lu des livres de développement personnel ainsi que des récits d’Éveil et j’ai commencé un travail sur moi. Je suis devenue consciente.

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Libre arbitre et moi: Consciemment compétente

 

En quoi je suis responsable de tout ?

 

Là pour le coup, c’était le grand enthousiasme. Je rencontrai des thérapeutes et toute une flopée de gens comme moi ayant les mêmes douleurs et les mêmes interrogations.

 

La thérapie commençait à apaiser mes émotions, et je pouvais modifier mon comportement pour commencer à moins souffrir.

 

La méditation m’amenait des grands espaces de rien, de « non-je » comme des fenêtres de respiration pour moi qui ne dormais pas ou si mal.

 

Le travail avec les couleurs, comprendre et enseigner remplissait toute ma vie avec toujours de grosses remises en question concernant l’affect et ma capacité à aimer.

 

Je commençais à vraiment approfondir la conscience de qui j’étais et de mes schémas que j’apprenais à modifier.

 

Guérir, moins souffrir, réussir, développer des compétences et des savoir-faire était la panacée.

 

Modifier mon état rien que par un sourire et me souvenir des outils à utiliser pour être bien me donnait un pouvoir extraordinaire.

 

Ma vie et mes finances s’amélioraient. J’avais des clients prêts à partager ma vision et je leur transmettais mes espoirs et mes outils.

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En fait, je partais du principe que j’étais mal (eux aussi) et que mon objectif était d’être bien et de faire en sorte qu’ils se sentent mieux.

 

Objectif louable mais plutôt orienté vers un futur hypothétique mais pas tout à fait ancré dans le présent, seul instant vrai.

 

Pendant que je cherchais à me changer et à me transformer, je n’étais pas vraiment en train d’accepter ce qui m’arrivait mais plutôt de le fuir.

 

Libre arbitre et moi: Consciemment incompétente

 

Après 20 ans d’espoirs, d’efforts et d’investissements, je commençai à effriter les dorures de mon « moi » en pleine transformation.

 

Je remarquai que mon sommeil était toujours aussi perturbé, qu’il y avait de nettes améliorations mais je voyais aussi mes vieux schémas prêts à bondir.

 

Je m’étais roulée joyeusement dans la conscience et la responsabilité de tout ce qui m’arrivait, à moi. J’entrevoyais le coup de pied dans la fourmilière.

 

Je trouvais que pour 20 ans d’efforts, c’était peu de résultats!

 

Heureusement pour moi, je n’ai pas tout réussi, je n’ai pas fait de jolie famille, ne suis pas devenue millionnaire et je n’ai pas organisé des stages avec 300 personnes.

 

Du coup, j’ai continué à chercher. Ça aurait été dommage de m’endormir dans un pseudo confort matériel et spirituel.

 

Je suis tombée sur les neurosciences, les programmations du cerveau et ma notion de libre arbitre a commencé à être ébranlée.

 

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Tout ce que j’apprenais à propos des conditionnements et du fonctionnement cérébral semblaient reléguer  » je fais ce que veux » à une illusion.

 

Libre arbitre et neurosciences!

 

M’apercevoir que le cerveau fait ses choix en fonction du moindre stress dans le seul but de maintenir la biologie a donné un coup à mon égo qui pensait pouvoir se sortir de tout à la force de mes petits bras et de mes prises de conscience.

 

Pourquoi se battre avec une fonction du cerveau qui ne cherche qu’à assurer la sécurité et la survie à n’importe quel prix ?

 

Au lieu de chercher à être efficace pour enrayer les maladies, j’ai commencé à  m’émerveiller devant la perfection des scénarios qui la déclenchent.

 

De combattante et battante, je suis passée à accueillante et émerveillée. Mon mariage m’a bien aidée!

 

Finalement, qui crée tout cela dans ma vie, moi ou mon cerveau ? Si c’est moi, c’est super, je n’ai qu’à le décréer.

 

Si c’est mon cerveau qui fait cela tout seul en fonction de données très inconscientes et dont j’ignore tout, mon libre arbitre en prend un coup.

 

Puis je me suis extasiée devant les travaux de Benjamin Libet dont j’ai déjà beaucoup parlé.

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1983 : L’expérience de Benjamin Libet et le libre arbitre

 

Dans l’expérience de Libet [2], on vous place devant une horloge qui défile rapidement, et on vous donne un bouton sur lequel vous pouvez appuyer au moment qui vous plaira.

 

La seule chose qu’on vous demande c’est de retenir le nombre indiqué par l’horloge au moment où vous prenez votre décision d’appuyer.

 

Dans le même temps, des électrodes placées sur votre crâne suivent votre activité cérébrale.

 

Ce dispositif permet de mesurer 1) le moment où vous prenez la décision d’appuyer, 2) le moment où votre cerveau commence à s’activer, et 3) le moment où vous appuyez physiquement sur le bouton

 

 

En théorie, vous prenez une décision, votre cerveau s’active, vous appuyez. Mais ce n’est pas ce qui se passe ! Dans cette expérience :

 

  • 1° votre cerveau prend la décision en activant les zones responsables du mouvement
  •  2° vous décidez d’appuyer
  •  3° Vous appuyez.

 

Concrètement, vous êtes persuadé de décider du moment où vous allez appuyer mais au moment où vous le décidez, votre cerveau a déjà préparé le geste depuis une demi seconde. Le libre arbitre, pas si évident !

 

2008 : Nouvelle expérience qui met à mal le libre arbitre

 

Tout d’abord, le sujet dispose de 2 boutons, un dans sa main gauche et un dans sa main droite.

 

Il peut appuyer quand il le souhaite, soit à gauche soit à droite.

 

Ensuite, le cerveau du sujet est suivi cette fois dans une IRM, ce qui permet d’observer simultanément l’activité de tout un ensemble d’aires cérébrales.

 

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats de cette expérience sont perturbants.

 

D’une part, l’IRM révèle qu’une activité cérébrale préparatoire existe AVANT que le sujet ne prenne sa décision d’appuyer.

 

Encore plus troublant, cette activité cérébrale permet dans une certaine mesure de prédire de quel côté le sujet va appuyer

 

Votre libre arbitre se limiterait-il alors à un droit de véto au moment de passer à l’action si vous en prenez conscience?

 

Il y a ce que vous voulez et il y a ce qui est. Décider de ne pas être stressé lorsque la biologie l’est c’est un peu comme vouloir arrêter de respirer pendant longtemps.

 

Ce n’est pas vous qui allez gagner mais votre cerveau car votre inconscient (votre non conscient) décide avant vous !

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Les pensées et le libre arbitre

 

Je me souviens d’une expérience dans le désert lorsque nous préparions avec un guide le trajet que nous allions proposer à un groupe.

 

Après une semaine d’itinérance, nous sortions des dunes pour reprendre le 4X4. Nous croisions beaucoup de troupeaux de moutons à l’approche d’un puits.

 

Je me mets soudain à discuter de côtelettes avec Alain. (Nous avions mangé végétarien pendant la semaine)

 

Au bout d’un moment je m’interroge : pourquoi suis-je en train de parler de cela alors que je n’en suis pas du tout friande ?

 

Alain me répond, moi non plus ! Nous nous tournons alors vers le guide : il avoue être en train de rêver à un méchoui en rentrant.

 

Ce fut un grand jour pour moi concernant le libre arbitre. Ce à quoi je crois penser de façon consciente n’a rien à voir avec moi.

 

Les pensées qui génèrent mes actions flottent et elles ne sont pas toujours les miennes!

 

Si j’accorde du crédit à mes pensées, je m’identifie à elles et je suis persuadée avoir agi volontairement.

 

Sur le coussin de méditation, je sais très bien laisser monter les pensées et ne pas suivre leur flux.

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Mais dans la réalité de chaque instant, ne vous est il pas facile vous aussi de vous laisser bluffer par une pensée ?

 

Méthode Ho’oponopono et libre arbitre

 

Rencontrer la méthode Ho’oponopono a fini de renverser la poubelle.

 

Avec Ho’oponopono, les mémoires naissent à chaque instant à votre insu jusqu’à ce que vous vous aperceviez que vous êtes aux prises avec l’une d’elles.

 

J’étais tentée de dire au début que les mémoires nous appartiennent mais ce qui nous appartient c’est surtout la façon dont nous les tenons. Et cela n’est pas facile à identifier.

 

Comment pouvez-vous être responsable d’une mémoire, surtout si elle est transgénérationnelle ? Si elle appartient à l’inconscient de l’humanité ?

 

Et si elle appartient aux conflits non résolus de vos parents comme le souligne le projet-sens ?

 

Vous n’avez pas le libre arbitre de décider si vous allez rencontrer une mémoire, vous avez juste celui de la nettoyer!

 

Libre arbitre ou qualité d’être?

 

Qu’est ce qui a tout fait basculer alors que j’étais presque au sommet de la maîtrise? Que j’avais réussi à matérialiser dans ma vie tout ce que je voulais ou à peu près? Que je me sentais au top de mon libre arbitre?

 

La rencontre avec un maître un jour où il parlait du libre arbitre justement.

 

« Le libre arbitre n’existe pas, vous êtes comme des petites plumes au vent ».Daniel Odier

 

La phrase a claqué comme un coup de fouet, suivi d’un gros brouhaha de protestation.

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Daniel Odier aime provoquer mais je ne crois pas que c’était le cas ce jour là. Celui qui a le libre arbitre, c’est celui qui veut décider pour sa vie.

 

Celui qui a des projets, qui veut les réaliser, qui veut faire quelque chose de sa vie. C’est une époque que j’ai savourée, celle où vous décidez de tout sans saisir les mécanismes inconscients qui sous-tendent vos actions.

 

Pour un éveillé, ce qu’il fait ou ne fait pas n’affecte en rien ce qu’il est profondément. Il n’a pas besoin d’objectifs pour exister, il Est tout court.

 

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C’est à cette époque que je me suis aperçue que tout ce que j’avais fait comme travail intérieur n’atteignait pas la cellule.

 

Pour preuve, j’avais toujours des problèmes de sommeil, la plus petite critique me mettait en vrac.

 

La moindre baisse de clients me faisait envisager le pire. Je continuais à avoir peur que les gens meurent autour de moi.

 

Si je n’avais pas fait autant de travail sur moi, j’aurais été tentée de continuer à faire des efforts pour m’améliorer et me transformer.

 

Heureusement mon courage a commencé à faiblir. J’ai commencé à saisir que je ne cherchais pas la réussite et la satisfaction de la réussite mais la satisfaction d’être vivante.

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Et cette satisfaction ne nécessite aucune action ni l’expression d’un quelconque libre arbitre.

 

Parce que être heureux(se) est un état que j’imagine alors que si ça se trouve je le suis mais ma construction mentale me fait croire que être heureux(se) c’est autre chose.

 

J’ai la chance de ne pas avoir fait trop de constructions dans ma vie donc je ne suis pas repartie dans des conditions à long terme qui retardent le fait de me détendre :

 

  • quand mes enfants vont se marier
  • quand j’aurai des petits enfants
  • quand mes enfants seront sortis d’affaire
  • quand ils auront leur bac
  • quand je serai à la retraite
  • quand ma maison sera payée etc..

 

En fait, je n’ai rien à me mettre sous la dent mentale pour repousser à plus tard le fait d’Être ». Je peux m’y consacrer dès à présent.

 

Je commence à me sentir moins responsable de ce qui m’arrive, ça arrive. Je suis juste responsable de pouvoir ou non accueillir et vivre ce qui arrive.

 

Libre arbitre et thérapies quantiques

 

Voici ce que vous prenez souvent pour du libre arbitre:

 

« Le cerveau doit à chaque instant décider ce qu’il va faire, en utilisant toutes les données disponibles: des souvenirs, des bribes d’informations «opportunistes» qu’il peut réunir à partir de l’environnement » (…) Ensuite, il s’engage dans un plan d’action et nous agissons. Je crois que le sentiment de contrôle est la manière dont le cerveau essaie de concilier toutes ces informations »

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Les thérapies quantiques à l’inverse sont non-duelles: au lieu de chercher à devenir quelqu’un de meilleur que ce que vous êtes aujourd’hui, vous enlevez un à un les ingrédients qui ne sont pas vous.

 

Lorsque le niveau émotionnel est intense, il est possible de quitter instantanément l’émotion pour regarder ce qui se passe au niveau du corps grâce à la technique Tipi.

 

Lorsque c’est le mental qui s’accroche, il est facile de détricoter un à un les concepts qui vous donnent l’illusion d’exister alors que vous existez sans.

 

Partant de ce principe, vous n’avez plus besoin de vous raconter une histoire sur pourquoi vous agissez.

 

Et si, ce que vous appelez libre arbitre, ce n’était que réagir à tout ce que votre cerveau a enregistré comme souvenirs à un âge vous croyiez au Père Noël et où en mettant les mains devant vos yeux vous pensiez avoir trouvé la meilleure cachette ?

 

Où serait la liberté?

 

Et si vous viviez dans une hypnose totale, où vous ne pouvez que vivre la construction de votre identité au lieu d’être ?

 

Et si le travail c’était de défaire tranquillement la construction afin de révéler l’Être qui a toujours été là ?

 

Je voudrais terminer avec Satyam Nadeen « de la prison à l’Eveil ». Cet homme s’est éveillé en prison (comme pas mal d’autres).

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Comme si le fait d’être en apparence privé de son libre arbitre lui avait permis d’Être tout simplement.

 

Comme si tous ses petits « moi » qui le composent avaient cessé de vouloir quelque chose d’autre puisque plus rien n’était permis.

 

Cela prouve une fois de plus que l’état d’Être n’a aucun rapport avec les circonstances de votre vie.

 

Certains grands maîtres ont parfois des centaines de Rolls Royce et d’autres mendient sur les marches du temple.

 

Dans l’Être cela ne fait aucune différence.

 

« Il n’y a ni création ni dissolution. Il n’y a ni sentier ni but. Il n’y a ni libre arbitre ni prédestination. « 

Une fois atteint par le plein impact de : « conscience est tout ce qui est » et : « je ne suis pas l’auteur de mes actes », vous réalisez qui vous êtes réellement et qui vous n’êtes pas.

De cette profonde réalisation jaillissent les ramifications de cette nouvelle  « vision de Perle  » qui imprégnera les moindres détails de votre vie quotidienne. »

Satyam Nadeen

 

Vous l’aurez compris, pour en revenir à mon train de la fête foraine, j’ai envie aujourd’hui de choisir, l’option, je laisse faire et je me détends en prenant tout ce qui vient.

 

C’est un des avantages de l’âge de la retraite qui s’avance.

 

Je me demande aujourd’hui si les grands changements n’arrivent pas justement lorsque je renonce et que je me laisse porter par le train sans vouloir changer quoi que ce soit.

 

Et si finalement le libre arbitre se résumait à accepter totalement ce qui est?

 

Et vous, considérez-vous que vous avez un libre arbitre? A quoi vous sert-il? laissez un commentaire!

 


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Hannah

72 commentaires

  1. isabelle le 12 février 2014 à 6 h 34 min

    Comme ce texte me soulage ! Merci ! Je me sens en effet – en ce moment – dans ce type de bilan : « 20 ans de thérapies et de recherches diverses, de belles découvertes, de merveilleux apaisements…. et mes vieux shémas prêts à bondir !!! » Je comprends mieux maintenant ce que veut dire « être » tout simplement au lieu de « faire », ce que les maîtres véritables essaient de nous faire saisir.



    • Hannah le 13 février 2014 à 22 h 01 min

      Bonsoir Isabelle et merci de votre témoignage.



  2. charlotte le 12 février 2014 à 6 h 36 min

    Bonjour Hannah,

    Bouleversant ton article. J’ai l’impression d’avoir été ballotté dans tous les sens. Quand j’aperçois un petit espace pour poser un pied, trouver un peu d’oxygène, un peu d’équilibre, sur un pied? je me vois de nouveau en recherche. Difficile de répondre « ai-je mon libre arbitre? je me vois fonçant pour essayer d’arranger les choses et les gens qui m’entourent, que j’aime et tellement coupable devant des résultats aléatoires….difficile de répondre à ta question.
    ton option de petit train, laisser faire et se détendre, m’envoie des images de paix. Mais alors, comment expliquer la loi de l’attraction, quand le cerveau décide avant nos pensées?
    Je reconnais qu’ho’oponopono m’aide à respirer,à être quelques fois.
    Libre arbitre,? cela reste une question pour l’instant.
    Je vais relire ton article. Bien qu’il m’ait bouleversé, il m’a aussi passionné. Merci Hannah.

    Amicalement

    Charlotte



    • Hannah le 13 février 2014 à 22 h 13 min

      Bonjour Charlotte,
      Tu poses une excellente question.
      Le cerveau décide avant nous parce que toute
      une partie de notre activité vibratoire est non consciente.
      Plus les schémas sont ancrés en bas âge, plus ils sont
      puissants. Puisque le cerveau est programmé pour la sécurité
      et la conservation de l’espace, notre libre arbitre ne pèse
      pas lourd à côté.
      La loi d’attraction fonctionne dans le sens où nous créons
      inconsciemment dans notre vie, tout, absolument tout ce
      qui se trouve dans notre vibration, même ce qu’on ne
      connaît, même ce qui appartient à nos ancêtres.
      Ho’oponopono est un très bon démarrage pour se décoller
      des puissants attachements inconscients et pour modifier
      notre état vibratoire.



  3. Didier le 12 février 2014 à 6 h 48 min

    Bonjour Hannah, ma chère nettoyeuse de mémoire 🙂

    Je dois dire que je ne comprends pas vraiment le mot « libre arbitre ». Est-ce que je suis celui qui fait ? Est-ce que je suis celui qui choisit ? Et puis, qui est-ce je et de quoi est-il composé ? Sujet intéressant ! Je vais rebondir sur ton article pour en faire un autre, tu sais, j’aime bien faire cela. Merci de m’inspirer.

    Maintenant, il me semble qu’il faut différencier coupable et responsable, maître et contrôleur, être et avoir et ne pas oublier que l’observateur fait partie de l’objet observé. Personne n’est coupable de ce qu’il a et tout le monde a la responsabilité de ce qu’il en fait. Attention, je dis bien « a la responsabilité » je ne dis pas « est responsable ». Comprenez-vous la différence ? C’est un jeu entre soi et moi, finalement, entre la grande vie et la petite vie. Est-ce que c’est la petite vie qui crée la petite vie ou la grande ? Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier …

    Quelle belle empathie, belle Hannah, ton histoire de côtelette. C’était pour l’ami Chouï, ton guide Berbère ?
    L’article que je vais me laisser écrire s’intitulera : « Est-ce notre chemin qui nous crée ou nous qui le faisons et le prenons ? » Je te ferais signe ? Comme je suis content de me sentir exister dans cette décision !

    Bise de faon.



    • Hannah le 13 février 2014 à 22 h 17 min

      Bonjour Didier,
      Très bon l’ami ChouÏ…c’est la bonne question…
      qui agit? Quel est le moi qui croit prendre la décision?
      En même temps le soi ne veut rien…
      Reviens mettre un lien vers ton article si le sujet
      t’a inspiré.



  4. zenie le 12 février 2014 à 6 h 54 min

    Bonjour Hannah, pour moi nous ne sommes pas venus ici faire tous les mêmes expériences.
    La base de tout expérience est de ressentir en soi une chose. Comme ça la prochaine fois, tu peux poser un « non » ou un « oui » si la Vie te propose de la revivre.
    Tant de fois je n’ai pas su dire non et je m’en suis voulue après d »être aussi faible.
    Aujourd’hui, je pose des « non » car l’expérience m’a montré que je peux dire « non » suivant mon libre arbitre sans me sentir coupable de quoi que ce soit.

    La Vie me propose tout un tas de choses à vivre et je me suis souvent dispersée à toujours vouloir ailleurs ce qu’il se passe.
    Maintenant je sais ce que j’ai besoin de vivre et donc je peux dire « non » à tout un tas de propositions.
    Pour moi c’est mon libre arbitre.

    zenie



    • Hannah le 13 février 2014 à 22 h 21 min

      Bonjour Zénie,
      Se donner le droit de dire non, c’est finalement
      un assez grand pouvoir que nous pouvons développer.
      cela signifie que les mémoires qui nous en empêchaient
      sont bien nettoyées.



  5. danielle BEN YAMIN le 12 février 2014 à 7 h 06 min

    BRAVO
    un discours étonnant mais pas surprenant par le chemin fait par vous et nous aussi
    MERCI de le décrire aussi justement

    je pense qu’il y a une autre dimension que vous n’avez pas abordé encore c’est LA PRESENCE de nos guides ,nos anges ,nos archanges ,etc…comme vous voulez les appeler….qui étaient toujours là mais dont nous n’entendons pas leurs conseils ..et ce sont nos guides ,ou l’esprit universel qui doit prendre place à ce mental egoique qui nous a tous envahi
    cette pause est nécessaire et fondamental pour laisser passer les informations d’en haut et les sortir par notre coeur
    avec tout mon amour
    Danielle



    • Hannah le 13 février 2014 à 22 h 31 min

      Bonjour Danielle,
      Je parle effectivement peu des dimensions de l’Esprit
      et les guides en font partie. D’une part, tout le monde
      n’en fait pas l’expérience et donc le mental s’emparerait
      immédiatement des témoignages pour se comparer..
      « tiens moi je ne vis pas ça »,. »pourquoi je ne converse pas avec
      les anges etc… »
      J’aime beaucoup la présentation qu’en fait Doreen Virtue,
      c’est une grande spécialiste.
      Je crois aussi qu’une partie de nous peut exister dans
      d’autres dimensions et nous servir de guide, ce ne sont pas
      forcement des entités extérieures.
      Le danger, c’est que parfois on prend pour des guides des
      petits »moi » plus spirituels mais petits « moi » quand même.
      C’est la raison pour laquelle, je n’insiste pas sur le sujet, je sais que
      les anges sont souvent récupérés pour nous éviter de vivre
      nos difficultés terrestres afin d’imaginer un paradis illusoire.
      Je préfère donc que chacun fasse ses expériences et il y en
      a de magnifiques.



  6. Chantal le 12 février 2014 à 7 h 26 min

    Bonjour Hannah,

    Tout d’abord un grand merci pour toutes vos publications, si riches. Tout ce que vous partagez est magnifique.

    Je me suis « réveillée » (je pense que c’est le mot qui est le plus juste pour moi) il y a un peu plus de cinq ans. J’ai reçu un choc lorsque mon frère s’est trouvé entre la vie et la mort pendant quelques semaines. Je me suis sentie tellement impuissante, à le regarder sur son lit d’hôpital, que j’ai décidé de me tourner vers différentes thérapies qui me permettraient d’aider « l’autre ». Sage décision !

    Je travaillais encore à l’époque et enchainait semaines de travail (10 h mini par semaine) et formations le week-end et pendant mes congés. Auriculothérapie, Reiki, Réflexologie plantaire, massages, Fleurs de Bach, EFT, et actuellement Signatures Fréquentielles avec Didier Rauzy (un homme magnifique).

    J’étais avide de ces formations où je rencontrais tant de personnes merveilleuses, qui me correspondaient, et qui m’apportaient tant de moments de partages. J’ai compris au bout de quelque temps, qu’en fait je ne cherchais pas tant à aider l’autre qu’à m’aider moi-même à sortir d’un état latent de tristesse, de vécu dans le passé douloureux et traumatisant de mon enfance.

    J’ai fini par faire un burn-out il y a 3 ans, et suis en retraite depuis deux ans. Tout cela pour dire que le « réveil » peut sonner parfois un peu tard ! Mais mieux vaut tard que jamais dit-on.

    Je dispose de pas mal d’outils actuellement, qui m’ont beaucoup aidée, et m’aide encore. Je ne suis plus aussi embourbée dans ce mélange de culpabilité, de honte, de colère, et de tristesse, mais j’ai encore du travail. Malheureusement, malgré l’installation de mon cabinet à domicile, mon activité ne décolle pas. Je n’ai pas confiance en moi, peur du jugement, de ne pas bien faire, de ne pas être à la hauteur. Je continue à étudier plusieurs heures par jour pour perfectionner les bases de mes différents apprentissages en espérant me sentir un jour peut-être un peu plus compétente !!!

    J’admire votre parcours. J’aimerais un petit conseil : pourriez-vous me conseiller des lectures sur Ho’oponopono et la méthode Tipi, il en existe tellement que j’aimerais que vous me guidiez. Je connais un peu ces deux techniques mais j’aimerais les approcher un peu mieux.

    Merci de votre aide et merci encore de vos publications.

    Je vous embrasse.



    • Hannah le 13 février 2014 à 22 h 41 min

      Bonjour Chantal,
      Pour tipi, c’est l’auteur de la technique qu’il faut lire, Luc Nicon mais surtout, il faut le pratiquer.
      C’est une technique quantique qui fait le ménage cellulaire là où les autres thérapies ne
      passent pas.
      Pour ce qui est de Ho’oponopono, c’est pareil, ça se pratique. Je ne suis pas d’accord
      avec les livres que je lis à ce sujet. J’ai appris à la source et je m’aperçois que la technique
      est très galvaudée.
      C’est aussi pour cela que je l’enseigne et j’en donne une approche dans de nombreux articles;
      il me semble que vous avez fait pas mal de travail sur vous-mêmes. Les obstacles auxquels
      vous êtes confrontée aujourd’hui sont plus liés à votre organisation psychique qu’à des
      problèmes émotionnels. C’est avec le quantique qu’on en vient à bout, d’après ce que j’en
      comprends aujourd’hui.



  7. Fabienne le 12 février 2014 à 11 h 13 min

    bonjour Hannah,

    pourrais tu me dire comment tu conçois libre arbitre et intention ?
    j’ai fait il y a un certain temps, court ou long, c’est déjà très subjectif, une « demande », j’ai attendu et il ne s’est rien passé, puis j’ai comme mis le projet en veilleuse, sans l’oublier et sans l’attendre non plus pour être heureuse.
    aujourd’hui il se présente dans ma vie comme sur un plateau après quelques synchronicités et autres petits « miracles » comme l’Univers sait en créer….ou moi ?
    quid de mon libre arbitre dans tout ça ? est ce que j’ai la capacité de créer matériellement l’intention que je vis à l’intérieur et est ce du libre arbitre ?
    si cela n’en est pas, comment le fait de ne plus attendre, de me laisser porter et profiter simplement de la route amène à ce que se réalise une volonté plutôt que n’importe quoi d’autre ?
    j’ai compris au moins une chose, ni ce que je suis ni mon bonheur ne dépendent de la réalisation de mes désirs, sauf que, quelquefois, je l’oublie et je m’identifie à la situation matérielle ou affective que je vis.
    besoin de ton éclairage…
    bises



    • Hannah le 13 février 2014 à 22 h 48 min

      Bonsoir Fabienne,
      Il est toujours difficile de savoir si ce qu’on a demandé
      c’est nous qui le voulions ou si nous avons aligné nos désirs
      sur quelque chose qui était déjà latent en nous.
      Nous avons un grand Soi qui, à priori ne veut rien de
      particulier à part vivre des expériences et une personnalité très
      fragmentée qui veut et qui veut.
      Poser des intentions et ne pas mettre de charge quant à sa réalisation
      me paraît la meilleure façon de le voir apparaître dans sa vie.
      Quand tu te laisses porter par la vie (d’où mon image de cette femme
      dans la main), tu modifies ton état vibratoire.
      Si en plus tu nettoies tes mémoires, tu as une chance de trouver
      l’état zéro de Ho’oponopono, du coup, tu es plus sujette à l’inspiration
      et aux synchronicités où tout arrive sans qu’on y soit vraiment attaché.
      On fait ce qu’il faut sans réfléchir.



  8. Patrick le 12 février 2014 à 12 h 21 min

    Oh Hannah, pourquoi donc avons nous cette envie d’exister, d’être reconnu, d’être félicité ?
    On voudrait tout maîtriser, être intelligent et se sentir beau pour ça.
    C’est notre éducation occidentale qui nous plonge dans ces illusions ?

    Oui, la retraite nous fait prendre conscience de notre incapacité à maîtriser le monde, alors on peut se contenter de l’observer et de s’émerveiller de petits riens qui suffisent à emplir nos cœurs.

    Pourtant si l’on savait lire les symboles que nous ont laissés nos ancêtres, peut-être arriverions nous à nous rapprocher de notre Être véritable bien caché au fonds de nous.



    • Hannah le 13 février 2014 à 22 h 55 min

      Bonsoir Patrick,
      Notre éducation (ou notre manque d’éducateurs) y est pour quelque chose.
      C’est une façon de compenser la souffrance de ne pas l’avoir été
      et de calmer une angoisse très existentielle de savoir si on existe.
      Je crois qu’aujourd’hui nous sommes habilités à retrouver en nous
      l’Être avec ou sans nos ancêtres.
      Je ne sais pas si nos ancêtres vivaient vraiment l’Etre, à part les
      maîtres de l’époque.



  9. Marie-Christine le 12 février 2014 à 13 h 30 min

    C’est un très beau parcours que le vôtre .
    Oui, il me semble que je suis dans le même processus . En tout cas, je m’y reconnais .
    Il semblerait que le libre-arbitre soit ce que nous avons expérimenté depuis des millénaires et qui correspondrait peut-être à un schema de société qui privilégie le yang, l’énergie de l’action pour elle-même . Puis le yin commence à refaire surface, apportant plus de profondeur, de besoin de vérité . On commence à se rendre compte de l’importance d' »être » . Cette nouvelle manière de voir la vie foisonne en ce moment dans les milieux spirituels .
    Mais, sans bien savoir pourquoi, cela provoquait en moi un certain malaise . On basculait en quelque sorte du yang dans le seul yin, dans une sorte d’inertie, une attente, une absence de but, de volonté, une stagnation … « Soyez juste heureux de vivre, il n’y a rien d’autre » . Mais non, je ne peux pas croire que le sens de notre vie soit seulement ça ! Je trouvais aussi qu’on prenait l’univers pour un grand super-marché cosmique qui fournit l’abondance et satisfait tous nos désirs, mais cela me paraissait encore très égoïste et enfantin .Sommes-nous aptes à vraiment savoir de quoi nous avons besoin ?
    Puis j’ai compris que c’était une étape nécessaire, un rééquilibrage des valeurs . Il faut en passer par là pour comprendre la course effrénée au profit personnel que nous avons menée jusqu’ici, retrouver l’être vrai, la paix, la dimension spirituelle en nous . C’est une étape cruciale qui éveille quantité de gens à l’invisible, à nos origines « célestes » .
    Mais Dieu a un Plan, une Intention .
    Alors je pense que lorsque nous aurons effectué notre unification intérieure, il n’y aura rien à jeter dans l’essence (du yin et du yang) : l’être et le faire, la conscience de soi et l’énergie, l’immuable et le dynamique seront tous deux en accord, selon un but supérieur . On pourra agir sans jamais cesser d’être, dans une perpétuelle créativité entièrement guidée par la Volonté divine .
    Voici quelques parole de la Mère (compagne de Sri Aurobindo) qui, pour moi, illustrent bien cette situation :
    « Ce qui vous est demandé n’est pas une soumission passive par laquelle vous devenez un bloc inerte, mais de mettre votre volonté à la disposition du Divin .
    Vous dites : Je donne ma volonté au Divin, que la Volonté divine accomplisse cela en moi .
    Votre volonté doit continuer à agir régulièrement, non dans le choix d’une action particulière, ni pour demander un objet précis, mais comme une ardente aspiration concentrée sur le but à atteindre .
    Si vous êtes vigilant, si votre attention est en éveil, certainement vous recevrez quelque chose sous la forme d’une inspiration de ce qui doit être fait, et vous vous mettrez à le faire immédiatement .
    Seulement, n’oubliez jamais que la soumission exige d’accepter le résultat de votre action, quel qu’il soit, même s’il est tout à fait différent de ce que vous attendiez . Au contraire, si votre soumission est passive, vous ne voudrez rien ni n’essayerez rien ; vous vous endormirez tout simplement en attendant le miracle .
    Pour savoir si votre volonté et votre désir sont ou ne sont pas en accord avec la Volonté du Divin, vous devez observer et voir si vous recevez une réponse ou si vous n’en avez pas, si vous vous sentez soutenu ou contredit, non pas par le mental, le vital (l’émotionnel) ou le corps, mais par ce quelque chose qui est toujours là dans votre être intérieur, tout au fond de votre coeur . »
    Voilà, je vous ai fait part de mon expérience, qui est en plein processus, bien sûr . Rien n’est encore réalisé, mais on progresse sans cesse .



    • Hannah le 13 février 2014 à 22 h 59 min

      Bonjour Marie-Christine,
      C’est un très beau texte qui n’a pas vraiment pris de rides.
      Oui je crois aussi que la loi d’attraction (qui satisfait tous
      les désirs) est un jouet un peu infantile tel qu’il est présenté
      mais qui est une étape qui redonne un peu de pouvoir à
      notre aspect soumis et victime.
      Dans l’Être, il y a aussi l’action mais comme vous le dites,
      elle est inspirée comme une évidence et ne correspond
      à aucun stratégie mais plutôt une impulsion vivante de l’instant.



  10. Carole le 12 février 2014 à 13 h 45 min

    Bonjour,
    «Pendant que je cherchais à me changer et à me transformer, je n’étais pas vraiment en train d’accepter ce qui m’arrivait mais plutôt de le fuir.» Voilà la phrase qui m’a frappé dans ton article. C’est en plein ce que je fais. Je travaille sur moi, mon comportement, mes pensées … et je suis insatisfaite dans le sens que je me dis : Je ne suis pas encore fine-fine, mais ça va venir avec tout ce que je mets en pratique. Et voilà que tu arrives avec cette phrase et je me dis : Et voilà, vis-donc maintenant ma Carole. C’est là que ça se passe. Soit.
    Merci. Beaucoup d’info dans ce texte. Très intéressant.



    • Hannah le 12 février 2014 à 22 h 20 min

      Bonjour Carole,
      Le sentiment d’insatisfaction vient de l’écart entre là
      où nous sommes et là où nous voudrions aller.
      Nous nous racontons malheureusement que la satisfaction
      viendra lorsque nous aurons atteint ce que nous
      cherchons. Pourquoi passer par tout ce processus en
      sachant qu’on a toutes les chances de se perdre en route
      alors que notre problème c’est de ne pas arriver à sentir
      la satisfaction.
      La réalité, c’est que si je suis insatisfaite au point A, je
      serai tout autant insatisfaite au point B!



    • Alima@économie le 24 février 2014 à 19 h 00 min

      Bonsoir Hannah,
      ton article est franchement bouleversant.
      J’étais le genre de personne qui passe sa vie à se poser des questions. Je me posais des questions sur tout et à propos de tout! Et pire encore je suis une perfectionniste. Pour moi tout doit être beau, ordonné, sans erreur. Quand quelque chose ne va pas, je me pose des questions, je me fais du souci, je me mets dans un état lamentable.
      Et puis récemment, j’ai tout simplement décidé de lâcher prise. En fait je me suis rendu compte d’une chose: que je me pose des questions et que je devienne misérable à chaque petit souci ne me mènent à rien. J’ai rencontré Dieu, ma foi a grandi et j’ai décidé de décharger tout mon fardeau sur lui et de me reposer.
      Bien sûr il arrive à mes vieux démons de resurgir encore, mais comparé à hier, je suis bien mieux aujourd’hui. Je me dis que tout arrive au temps de Dieu. Les choses arrivent quand elles doivent arriver. Que je m’arrache les cheveux ne les fera pas venir plus vite. Et la patience est un chemin d’or dit-on.



      • Hannah le 26 février 2014 à 19 h 01 min

        Bonjour Alima
        C’est toute une prise de conscience, peu
        importe le nom qu’on lui donne.
        S’agiter, s’angoisser, réfléchir, …. ne change
        rien à ce qui est et qui fait qu’on agit au
        mieux chaque jour en fonction de nos projets.
        ils aboutissent non pas parce qu’on s’inquiète mais parce
        qu’on se détend dans l’action ou la réceptivité.



  11. Noella le 12 février 2014 à 14 h 22 min

    Merci pour ces transmissions qui me confortent dans l idée que je suis traversée par la Vie.
    J accepte, j accueille enfin mes loyautés à des croyances que je me suis créées par ignorance et surtout par trahison inconsciente et sans doute utile à la « SOCIALISATION » à toutes les expériences qui m ont menée sur la voie du bien et du mal avec le pire des outils: le jugement!
    Ho’oponopono m a profondément guidée sur le chemin de la réconciliation avec moi même et les aures bien sûr.
    Je suis aujourd hui dans cette métamorphose là: je suis traversée par la Vie, je cesse de vouloir quoi que ce soit, j accueille, j apprends à accueillir à accepter tout ce qui se presente à moi car tout est PRESENT au sens de CADEAU!
    Je m appelle Noella, je porte un prénom qui veut dire cesser de remettre son pouvoir dans une croyance, de se laisser contrôler par elle



    • Hannah le 12 février 2014 à 22 h 04 min

      Bonjour Noella,
      C’est un bien joli prénom.
      Accepter les jugements fait aussi partie du
      chemin, surtout quand on ne peut pas s’en
      empêcher…le jugement a aussi sa place
      lorsqu’on regarde d’où il vient et ce qu’il
      cherche à exprimer un peu maladroitement.



  12. Lolo le 12 février 2014 à 14 h 39 min

    Bonjour,
    Ca c’est incroyable, l’e-mail est arrivé à point pour que je lise cet article sur le libre arbitre: hier, je demandais à quelqu’un qui voit l’aura de me dire ce qu’il en est pour moi. Problème de choix? Oui! Avoir un 2e enfant maintenant ou bien commencer en septembre pour devenir kinésithérapeute. En sachant que j’ai déjà 30 ans. Mon corps réagissait aussi bien pour le 2e enfant que pour devenir kiné. Elle m’a dit que c’était du libre arbitre. J’ai toujours eu du mal de choisir depuis longtemps, j’ai donc pensé que l’objectif de ma vie était de savoir choisir. Maintenant que j’ai lu cet article, je réalise que je peux ( non, dois) me laisser aller et accepter ce qui vient à moi. L’ouverture d’un chemin pour devenir kiné s’est faite plusieurs fois dans ma vie, mais je ne l’avais jamais empreinté. Si j’y arrive toujours (même lors de moments où je laissais tomber pour toute sorte de raisons), cela veut sûrement dire que je dois l’empreinter.

    Merci 🙂



    • Hannah le 12 février 2014 à 21 h 33 min

      Bonjour,
      C’est ce qui est formidable avec les enfants, c’est qu’ils choisissent
      leur moment pour arriver. Ils ont besoin de s’inviter dans la vie de leurs
      parents qui vivent déjà leur vie.
      Et vivre sa vie, c’est prendre ce qui vient (puisque ça vient) au moment
      où ça vient. Cela relativise l’impression que nous décidons.



  13. Marhthine le 12 février 2014 à 16 h 14 min

    Bel et fort intéressant article Hannah <3 . Merci pour ce précieux de toi dans le témoignage de ton cheminement . Le "libre arbitre " pour moi aujourd'hui , c'est d'accueillir ou pas ce qui survient et d'essayer de trouver la détente , comme tu le suggères à la fin de ton article . Encore un grand merci . <3



    • Hannah le 12 février 2014 à 21 h 17 min

      Bonjour Marhthine,
      Accueillir de ne pas pouvoir accueillir,
      un grand art sans jugement!



  14. Isabelle Chanavat le 12 février 2014 à 17 h 42 min

    Hannah, j’aime beaucoup le regard que voius posez sur le cheminement de votre vie et ce que vous en avez compris et surtout pour arriver à accepter ce qu’est la vie? Accepter la Présence du grand Tout et se laisser agir, j’aime aussi votre vision du train, moi, j’aime bein aussi penser à la rivière qui s’écoule au gré du courant, se laisser porter par le courant et quand il vous dépose sur une berge, découvrir de plus près le paysage, enfin quoi un voyage au gré des paysages tous très différents et accepter les sensations de chacun des paysages sans accrocher à un plutôt qu’un autre.
    En effet, pour ma part quand nous avons accepté la vie en nous, que nous en avons fini avec le besoin inconscient de contrôler les évènements, nous lâchons ce besoin de choisir car la vie s’impose en nous et il n’y a plus que ce flux de la vie à ressentir, se laisser aller dans ces sensations sans chercher à les contrôler.
    Nous sommes là pour ressentir la vie en nous et l’apprécier, cela paraît simple et pourtant pour moi aussi pour en arriver à cette vision, il m »a été nécessaire de lâcher mes contrariétés pour entrer dans l’acceptation de ce qui est sans me sentir responsable de tout, seulement dans le flux du grand Tout qui s’occupe de tout…



    • Hannah le 12 février 2014 à 21 h 12 min

      Bonjour Isabelle,
      oui c’est un long parcours et j’imagine qu’il m’amènera
      encore dans d’autres espaces que je n’imagine pas encore.
      Chaque étape est nécessaire, il est bon quand on est très
      jeune d’être plein de projets et de vouloir aller très loin.
      Il est bon aussi de faire un demi tour pour regarder de
      plus près qui nous sommes puis d’arrêter de se prendre pour
      quelqu’un…



  15. JACQUELINE le 12 février 2014 à 17 h 45 min

    Hannah

    Merci pour ton article

    je ne sais pas si j’ai mon libre arbitre, je ne saurais pas dire, c’est difficile de voir comment on a notre libre arbitre

    Jacqueline



    • Hannah le 12 février 2014 à 20 h 59 min

      Bonjour Jacqueline,
      Tant qu’on est dans un objectif de réussite, on
      a vraiment l’impression d’avoir un libre arbitre pour aller
      d’un point A à un point B.
      Lorsqu’on cherche moins à atteindre quelque chose
      et qu’on aspire à se sentir aimant, vibrant, présent,
      la notion de libre arbitre se fait moins sentir.
      On continue à agir mais sans réactivité et sans tension,
      on vit tout simplement sans aller d’un point A à u point B



  16. Nicole le 12 février 2014 à 17 h 58 min

    Bonjour chère Hannah. C’est vraiment du lourd. J’ai dû relire une deuxième fois cet article avant de m’en imprégner un tout petit peu. Merci infiniment, j’ai beaucoup appris. C’est toujours un plaisir de vous lire !
    « Et si finalement le libre arbitre se résumait à accepter totalement ce qui est? », Les actes que nous posons sont motivés par des critères que nous ignorons ; critères qui sont ancrés dans le subconscient. Je me demande si tout acte que je pose est forcément le meilleur ? Ne peut-il pas en avoir mieux ? Finalement, est-ce que les techniques de nettoyage et autres méthodes que vous proposez, entre autres, la technique Tipi que je souhaite vivement suivre sont encore nécessaires ? Très souvent je regrette certaines de mes actions. Qu’en est-il du libre arbitre et de l’intuition ? Je me cherche en ce moment. Merci d’éclairer ma lanterne !



    • Hannah le 12 février 2014 à 20 h 02 min

      Bonjour Nicole,
      Dans notre manque de libre arbitre, nous ne pouvons
      faire que ce que nous pouvons faire à cet instant précis.
      il est impossible de faire autrement. Rien ne peut être
      mieux. Nous avons fait au meilleur de nos capacités du moment.
      imaginer que ça aurait pu être autrement est purement mental.
      Regretter ses actes, c’est ne pas pouvoir les accueillir
      pour ce qu’ils sont: les actes de parties inconscientes
      qui demandent à devenir conscientes et à être aimées
      comme des enfants que l’on peut continuer à aimer même
      s’ils ont mis les chaussures chères de papa dans le bain pour voir
      si ça flotte.
      J’utilise toutes ces techniques sur moi et sur les autres
      malgré toutes ces années de travail donc je crois vraiment
      qu’elles sont nécessaires car accepter tout ce qui se présente.
      La simplicité d’être est tout ce qu’il y a de plus difficile…
      cela s’appelle une voix d’Eveil!



  17. Helene@Objectif-Reussite le 12 février 2014 à 18 h 59 min

    Bonjour Hannah,

    Mes certitudes sur le libre arbitre, de façon définitives, viennent de faire plouf !

    Tout comme Didier dans son 1er paragraphe de son commentaire, je me pose bien des questions.

    Je suis d’accord avec le lâcher prise et d’accepter les choses comme elles arrivent, cela s’apprend au fil de m’expérience de vie, moi qui est toujours cherché à tout contrôler, j’en suis revenue maintenant.

    Je pense que nous avons une certaine responsabilité dans les engagements de nos actes.
    Ne dit-on pas que nous récoltons ce que nous semons ?

    Suis partisane d’accepter les choses comme elle se présente tout en pensant qu’un coup de pouce « discret » de ma part peut aider pour que les évènements agissent en ma faveur, ou est-ce encore une illusion ? Décidément, j’en perd mon latin…

    Mon « pseudo libre-arbitre » m’a conduite jusqu’à toi…

    Merci pour cet article obligeant à la réflexion constructive.

    Hélène



    • Hannah le 26 février 2014 à 19 h 09 min

      Bonjour Hélène,
      J’avais zappé la réponse!
      Tu soulèves un point important.
      il y a bien deux plans:
      celui de la vie concrète et matérielle qui nécessite
      qu’on gagne sa vie, et où nous pouvons émettre des
      intentions pour orienter notre vie vers telle ou telle
      direction.
      Il y a aussi notre Être, qui lui ne veut rien de particulier
      à part Être. Il se soucie peu que nous passions notre vie
      dans une grotte ou dans un château.
      Lorsque nous accédons à cet état, nous continuons à agir
      mais sans la tension de vouloir, de vouloir y arriver, de
      vouloir à tout prix arriver quelque part.
      Nous faisons ce que nous faisons sans y ajouter nos
      émotions et nos réflexions. C’est un peu cela le lâcher prise.
      Nous lâchons l’idée de faire… faire se fait dans un état d’Être.
      je ne sais pas si j’ai été claire 😉



  18. christine le 13 février 2014 à 8 h 21 min

    bonjour Hannah,

    moi aussi j’ai du relire ton article pour m’y retrouver !! j’ai cherché toute ma vie à contrôler mes actes, mes gestes, mes paroles sans jamais obtenir plus de confort intérieur. alors maintenant j’aime l’idée de me laisser emporter par ce train et de lâcher prise sur ce qui ne me parait plus si important. Mon but maintenant est de me sentir sereine, d’avoir confiance en moi. Le plus dur est d’accepter totalement et avec amour les obstacles qui se présentent à moi, même si je sais que ce sont ces étapes nécessaires…
    merci Hannah amitiés



    • Hannah le 13 février 2014 à 13 h 40 min

      Bonjour Christine,
      Mettre en objectif (c’est difficile de ne pas en avoir)
      de se sentir bien, confiant, aimant est une façon effectivement
      de lâcher prise. Cela relativise les buts que l’on cherche
      à atteindre dans la peur et les tensions non conscientes.
      Finalement tout ce que nous faisons a souvent comme cible cachée
      le fait de se sentir vivant, dans la paix, l’amour et la joie.



  19. Lysiane le 13 février 2014 à 10 h 43 min

    Bonjour Hannah,
    je ne viens pas souvent sur ton site, non pas par choix mais par manque de temps.
    Merci à Jonathan qui m’a reconnue à travers cet article, pour m’avoir conseillée d’y faire un tour aujourd’hui.

    Même chemin, même parcours. 🙂

    Une cinquantaine d’années à me chercher, à contrôler tout en doutant car des expériences étranges me racontaient l’inverse de ce que je vivais, notamment lors de clairvoyances, de NDE, de rêves plus que prémonitoires et initiatiques depuis ma plus tendre enfance.

    Je remettais constamment tout en cause tout en essayant de continuer comme avant car il ne me paraissait pas possible qu’il en soit autrement, puisque la majorité des gens vivaient ainsi… les Maîtres spirituels n’étant pas foisonnant dans la vie quotidienne.

    Jusqu’au jour où il arrive un évènement déstructurant dans sa vie, où le choix est : je lâche prise car je m’épuise, de toute façon quoi que je fasse en luttant ne sert à rien et même me dessert, alors je relâche !!!….

    Et c’est ce jour-là, où on a décidé de laisser couler, de ne plus s’en faire, de s’abandonner à ce qui vient, que le grand mystère de la vie vous éclate à la figure, je devrais dire au thorax car tout se passe dans la zone « coeur-plexus-nombril », vous vous éveillez à la vie, vous êtes à la fois le grand TOUT et le vide, tout devient d’une évidence absurde de simplicité, VOUS ETES!!!!.

    Ce que je cherche en dehors est en moi, mon cerveau fait autant parti de moi que le reste du corps mais aussi que tout ce qui EST.

    JE SUIS à la fois le conditionnel et l’inconditionnel, le mental et l’inconscient qu’il soit collectif ou pas, la dualité n’est qu’illusion, tout est UN.

    Et voila, comment mon libre arbitre, mon contrôle, ma lourdeur ce sont enfuis à jamais.

    Chaque évènement, chaque expérience est un cadeau du ciel pour nous souvenir de qui on est, et comment nous allons vivre ceci pour nous connaître encore davantage.

    J’accueille ce qui arrive, puis j’actionne.

    C’est comme lorsqu’il pleut, je sors dehors, je m’aperçois qu’il pleut, que puis-je y faire sinon l’accepter, c’est un fait : il pleut.
    Maintenant mon choix est de savoir si j’ouvre un parapluie pour me protéger ou si je ne fais rien et me trempe jusqu’aux os.
    Dans la vie c’est pareil avec tout ce qui arrive, nous avons juste le choix de savoir si nous prenons notre parapluie ou si nous voulons nous mouiller, et quoi qu’il en soit le choix sera toujours juste, car si nous n’avons pas apprécié de nous mouiller, la prochaine fois nous ouvrirons notre parapluie pour mieux avancer.

    Bon je ne viens pas souvent ici et c’est tant mieux car voila ce qu’il en résulte …. un roman ! 🙂

    Bonne journée Hannah et bienvenu au club des détendus, car lorsque l’on a compris qu’il suffit juste de goûter ce qui est, quel confort, quelle détente, quelle Paix…. on fait avec ce qui est, même avec ce qui nous ennerve, ça, ça ne change pas, ça nous ennerve toujours, mais ça ne dure plus, on reste moins collé à nos émotions.
    Car la conclusion de tout cela c’est bien que les choses ne changent pas, mais notre regard sur ces choses, lui, a complètement changé.

    A bientôt pour de nouvelles belles aventures,
    Lysiane



    • Hannah le 13 février 2014 à 13 h 51 min

      Bonjour Lysiane,
      Merci pour ton long commentaire.
      C’est ce qui est difficile à comprendre, rien ne change vraiment,
      d’ailleurs j’utilisais cette donnée pour me décourager.
      Aujourd’hui je m’en sers pour me souvenir que ça ne sert pas à grand chose
      de s’activer pendant que les choses sont…
      Il n’y a pas que le regard qui change, il y a aussi l’idée qu’on se
      fait de soi-même basée sur des données totalement erronées.



      • Jonathan le 13 février 2014 à 14 h 31 min

        Bonjour Hannah et Lysiane que je suis content de voir ici comme je savais que celui ce blog lui irait comme un gant.

        Et comme souvent, tes articles tombent pile au bon moment. J’étais hier soir avec mon groupe Mastermind de blogueurs avec toutes les questions : »C’est quoi ton produit ? », »C’est quoi la promesse ? », »c’est quoi la frustration de ton audience ? », »c’est quoi tes conversions ? » etc. Enfin j’étais pas vraiment dans mon élément et en train de me prendre la tête avec tout ça comme j’ai les pires résultats dès qu’il faut vendre un produit !
        Et je sens bien que c’est franchement pas mon truc pour le moment même en étant entouré de pro de la vente !

        Enfin, je suis tombé sur ton article ce matin puis sur Lysiane sur Facebook et j’étais encore entre les 2 avec le libre arbitre. Puis ensuite ma grand-mère a débarqué comme il y avait le feu dans sa cheminée puis une fois les pompiers reparti et que tout était OK, il s’est mis à faire un gros orage avec l’électricité qui a sauté ! C’est rare pour février ! Ca m’a rappelé ton article sur la Thailande en fin d’année dernière. J’y ai vu une leçon de la vie !

        Je me dis qu’on ne peut rien contrôler même si on n’aime trop ça et que c’est plus fort que nous ! Il arrive ce qu’il arrive et puis voilà !

        Il y a une partie de moi qui se dit que c’est génial pour ne plus se prendre la tête et une autre qui quand même a envie d’avancer contre vent et marée ! Tu as mis 20 ans, c’est surement ce qui m’attend en fait !

        A+ et merci pour tes articles qui tombent toujours à pic !



        • Hannah le 13 février 2014 à 21 h 55 min

          Bonsoir Jonathan,
          Se laisser porter et poser des actes ne sont pas incompatibles.
          Vouloir avancer malheureusement présuppose qu’on stagne et c’est
          cette énergie qui sème la graine dont les fruits seront imprégnés.
          Avancer tout court, c’est ok, tu vois la différence?
          Tout va plus vite maintenant, tu n’auras pas besoin d’attendre
          20 ans. Nous avons rempli les champs morphogéniques de nos expériences
          et de nos errances donc la génération qui suit cartonne plus vite!
          Si tu vends un produit pour lequel tu crois vraiment alors ce
          n’est pas en contradiction avec tes valeurs.



          • Jonathan le 14 février 2014 à 7 h 03 min

            Merci pour ta réponse 😉



  20. Marie@Nourriture Sante le 13 février 2014 à 14 h 13 min

    Bonjour Hannah,

    La notion de libre-arbitre, c’est le plus gros bébé de notre ego !
    Difficile de faire plus prétentieux, et plus illusoire en effet.

    Tu as raison d’insister sur le fait qu’il n’y a qu’à enlever ce qui empêche notre état naturel de se manifester tout simplement.
    Atteindre la cellule, exactement. Là où esprit et matière coexistent.
    D’ailleurs sur le plan physique c’est la même chose, il faut nettoyer ce qui dans les cellules empêche le flux vital de passer. Car c’est dans ces déchets matériels toxiques que s’incrustent les émotions non digérées.
    Si nos cellules étaient « propres », nettoyées émotionnellement et matériellement on vivrait un état naturel de bien-être. La vie circulerait, notre mental nous ficherait la paix.
    Alors, chercher à être heureux ou je ne sais quoi, c’est presque enfantin.

    J’ai adoré le coup des côtelettes ! C’est vrai bien entendu, les pensées n’appartiennent à personne, on est traversé par elles. Bonjour les centres commerciaux !!

    Amicalement.
    Marie.



    • Hannah le 13 février 2014 à 21 h 56 min

      Bonjour Marie,
      Tu as raison, c’est au niveau de la cellule
      que la thérapie quantique et la diététique
      se rejoignent.



  21. Stephan le 14 février 2014 à 5 h 21 min

    Bonjour Hannah,

    Excellent article encore fois, bravo !

    Oui, le libre arbitre nécessite d’accepter tout ce qui est, mais surtout il permet d’en faire ce qu’on veut en faire, c’est ça, à mon avis, le libre arbitre.

    Et pour savoir ce qu’on veut en faire, il faut tout de même avoir un but.

    Une fois le but fixé, on a la direction dans laquelle on veut aller et on peut vivre l’expérience ici et maintenant sans se soucier du résultat, car si l’intention est bonne, l’univers se pliera en 4 pour vous donner ce que vous avez demandé.

    C’est super simple d’y arriver, le jour où on a acquis la compétence inconsciente.

    C’est arriver à cette maîtrise qui prend du temps et qui demande des efforts quotidiens. Quand je dis effort, je ne veux pas dire souffrance, un effort est plaisant lorsqu’on y prend du plaisir.

    Le libre arbitre ne veut cependant pas dire que l’on a le contrôle sur tout, mais presque, puisqu’on attire à soi ce à quoi on pense….enfin, ça c’est la théorie…..

    Dans la pratique, il arrive très souvent que les circonstances extérieures reprennent le dessus car, de manière involontaire, nos réactions primaires et émotives réapparaissent…. ce n’est qu’ensuite que nous avons le libre arbitre d’alimenter ces réactions ou d’agir consciemment…

    Amitiés.

    Stephan



    • Hannah le 14 février 2014 à 20 h 48 min

      Bonjour Stephan,
      Je dirais que l’univers se plie en 4 pour manifester
      dans la matière tout ce qui émane de notre vibration,
      que ce soit le désir de notre conscient ou de notre
      inconscient, c’est là que les choses se corsent!



  22. JACQUELINE le 14 février 2014 à 6 h 11 min

    Bonjour Hannah

    je voulais te demander quelque chose, qui n’est pas lié au libre arbitre, mais au présent.

    Il y a en ce moment la grippe qui sévit dans le pays, au bureau plusieurs l’ont, et moi en ce moment je l’ai.

    Y a t il un lien avec le décodage biologique ? Que mon corps veut il me dire ? car nous sommes beaucoup en ce moment qui en souffront ?

    peux tu m’éclairer là dessus ?

    merci
    JACQUELINE



    • Hannah le 14 février 2014 à 21 h 09 min

      Bonjour Jacqueline,
      Il y a une réalité biologique: dans un milieu foisonnant
      de microbes, on a plus de chances d’en attraper.
      Par contre cela prouve qu’on passe beaucoup de temps à
      se faire des court circuits dans le système immunitaire
      à cause du stress non conscient et des émotions.
      La grippe a plusieurs symptômes dont celui de nous
      rendre incapables de bouger ou d’aller travailler.
      La véritable question à se poser quand on a un symptôme
      est:
      Qu’est ce que ça m’oblige à faire?
      Qu’est ce que ça m’empêche de faire?
      Le cerveau nous met au repos obligatoire!
      Le mois de février est réputé (comme le mois de novembre)
      un des pires mois au niveau tonus et enthousiasme.



  23. Marcel le 14 février 2014 à 8 h 33 min

    Êtes-vous vraiment certain(e) d’avoir un libre arbitre?
    Vaste question , digne de figurer à l’épreuve de philosophie du Bac. Allez vous avez 4h et Hannah ramassera les copies. Sans souci de la mauvaise note, je réponds tout de go que je n’en sais rien et que c’est le moindre de mes soucis.
    Par contre je suis persuadé que je choisis toujours la meilleure solution (ou la moins mauvaise si vous voulez jouer la modestie) compte tenu des circonstances et de mon degré d’ouverture ou d’éveil. Dans quelque temps avec des circonstances différentes, une conscience plus élevée, je ferais un autre choix, peut être contraire au 1er mais cela ne me gêne pas car je suis persuadé que c’est toujours pour mon bien.
    Que ce choix soit bien conscient, bien éveillé ou venant presque à l’insu de mon plein gré, comme disait quelqu’un, du fin fond de moi, de mon cerveau ou d’ailleurs, ne me gêne pas puisqu’il veut mon bien et respecte ma nature.
    Quand j’étais petit on me parlait de mon ange gardien ; je n’y croyais pas trop et je n’y crois guère plus. Par contre je crois qu’il y a en nous comme un veilleur, une sentinelle, une force, une énergie qui veut notre bien. Est-ce dans le cerveau ou ailleurs ? Mystère.
    Et que dire des plantes, des arbres ? Je suis toujours admiratif d’une graine. Prenez celle d’une pivoine par exemple ; elle est minuscule, insignifiante mais quand elle se trouve dans les bonnes conditions, quel talent : il y a là aussi une force, une énergie et peut-être pas de cerveau.
    Pour en revenir au cerveau, les conclusions tirées de l’expérience de Libet me semblent incomplètes et pour tout dire pas très justes. Quand on vous donne les explications de départ c’est bien vous qui entendez, qui envoyez au cerveau ces explications. Quoi de plus naturel que le cerveau se mette à préparer immédiatement les gestes qu’il faudra faire pour répondre à la question. Je dirais que c’est un collaborateur dévoué et prévenant : tout est préparé à l’avance. S’il faut encore donner l’ordre de préparer ça devient compliqué. Ensuite je peux choisir ou non d’exécuter ce geste qui m’a été demandé. Je ne sais pas si cela a été fait mais il aurait été intéressant de faire la même expérience en disant à la personne de choisir de ne pas effectuer l’ordre, dès le départ. Je suis persuadé que le cerveau n’aurait pas préparer le mouvement ; vous avez donc le choix.
    Je finirais par un clin d’œil. Ce blog s’appelle « Forme santé idéale ». Dans « idéale » il y a bien idée, projet, intention, amélioration etc….Quoi de plus normal puisque la vie est mouvement.
    Alors chercher à se transformer n’est pas pour moi une fuite et on peut reconnaître la situation telle qu’elle est tout en l’améliorant……….. avec notre libre arbitre, sans aucune pression, si c’est notre propre choix.



    • Hannah le 14 février 2014 à 20 h 46 min

      Bonsoir Marcel,
      Bien vu le « idéal » de mon nom de domaine
      Quand j’ai donné le nom à mon blog, je pensais
      faire dans le léger, la santé, la remise en forme
      etc… il s’est avéré qu’il est difficile d’être
      quelqu’un d’autre que ce qu’on est donc si c’était à
      refaire, je crois que je choisirais un autre nom!



    • Didier le 16 février 2014 à 19 h 20 min

      Bonsoir Marcel.

      Ce qu’éclaire Hannah dans son article c’est cette question : « qu’est-ce qui va faire en vous que vous allez choisir cela que plutôt cela ? » Si j’ai bien compris, « votre bien », ok ? Mais alors, qu’est-ce qui va jouer, toujours à l’intérieur de vous, dans votre choix à cela va me faire du bien et cela non.
      De plus, si c’est un aliment, le nutriment peut répondre aux besoins de votre corps à un moment précis et à un autre moment non. Comment être conscient entre le nutritionnel et la nourriture émotionnel ?
      A cet endroit il y a un monde vertigineux que la raison tente d’esquiver.
      Comment serait-on mettre chez soi, sinon ?
      Didier



  24. Arnaud le 14 février 2014 à 19 h 15 min

    Merci Hannah pour cette très belle contribution. Tu es allée loin et dans bien des directions.. tout en te livrant ! Très bel article extensif !!
    Eueueu… ce n’est pas Cédric mais Arnaud du blog TERRES DE REPOS… 😉 Bien à toi. Arnaud… de TERRES DE REPOS 😉



    • Hannah le 14 février 2014 à 20 h 43 min

      Mille excuses, je corrige ça tout de suite!



  25. Christine Votre Efficacite Personnelle le 16 février 2014 à 16 h 19 min

    Bonjour Hannah,

    Totalement d’accord avec ta conclusion, et en fait le plus difficile est de lâcher prise. Mais je pense que pour avoir conscience de ça un travail et une recherche comme tu l’as faite est nécessaire.

    Pour moi j’ai acquis la conviction, comme l’explique très bien les livres d’Esther Hicks sur la la loi de l’attraction, et qu’à su me transmettre mon amie Audrey Bérubé qui est devenue un messager de cette loi, que tout est déjà là !

    En oubliant son mental et en laissant ses émotions et son intuition nous guider on peut trouver quelque soit les circonstances le bonheur d’Être tout simplement.

    Bien amicalement,
    Christine



    • Hannah le 26 février 2014 à 19 h 13 min

      Bonjour Christine,
      Oui Esther Hicks alias Abraham a vraiment
      commencé à révolutionner le concept de se
      mettre dans un vortex pour créer plutôt que
      d’exercer une volonté contrôlante.



  26. Antoine le 16 février 2014 à 21 h 47 min

    Bonsoir Hannah,
    votre article est vraiment très intéressant, il m’a laissé perplexe, je l’ai lu aussi 2 fois comme d’autres,
    je crois effectivement que notre libre arbitre est limité, je me suis tellement battu pour « améliorer » le monde, sur lequel je pensais avoir prise, et j’ai mis tellement de temps pour voir, après avoir rencontré tant de souffrances, du fait de tant d’inertie, d’opposition, de lâcheté, et aussi de coups tordus, qu’il n’y avait finalement pas grand chose à bouger; et pourtant je n’aime pas ce passage de S Nadeen, « je ne suis pas l’auteur de mes actes « , et pas responsable ? il me fait penser à cette affirmation que j’avais lu dans le tome 1 de N D Walsh « conversations avec Dieu » que Hitler était aussi au Paradis, c’est une idée qui m’est insupportable, auquel cas mangeons, buvons, et éliminons tout ceux qui nous empêchent de.., les dictateurs seraient les héros de la terre, et pourtant leurs craintes d’être assassinés, les oppositions et envies qu’il suscitent minent leur vaniteux libre arbitre,
    que reste t-il donc ? « être ou ne pas être, là est la question » , et je peux rester à vie sur une chaise du moment que tous mes besoins naturels physiques sont satisfaits,
    et « que suis je venu faire dans cette galère ? « , c’est à dire l’incarnation, certains sont pressés de repartir,
    tout ceci est peu satisfaisant,
    qu’est ce qui peut me satisfaire, en quoi je peux vivre, sinon comme vous le dites dans le seul fait d’être vivant;
    je ne vois que le désir, désir d’apprendre, d’expérimenter, de connaitre, et pour se faire, rencontrer les autres, et aussi le plaisir associé au désir, plaisir de manger la tarte aux pommes, de bricoler, de danser, de concevoir et construire, mais effectivement sans attendre un but, s’émerveiller de son potentiel qui s’enrichit de connaissance, le plaisir cousin du désir,
    malheureusement pour moi, autant je peux vivre certains de ces moments (surtout le week end …), autant j’ai toujours beaucoup de mal à vivre le présent dans toutes ses formes, et si je ne prétends plus façonner mon environnement humain, j’ai toujours des insatisfactions de ne pas voir certaines choses se réaliser, dans « mon » temps de vie,
    encore 3 ans à tirer avant la retraite, madre de dios, qu’ai je donc fait de mon libre arbitre ?



    • Hannah le 26 février 2014 à 19 h 24 min

      Bonjour Antoine,
      Je comprends votre perplexité.
      S.Nadeen n’est pas facile à comprendre parce qu’il
      parle justement d’un état de l’Être où nous ne voulons
      rien, surtout pas changer le monde.
      On peut aborder cette notion lorsqu’on s’aperçoit que
      certaines personnes ont trouvé l’éveil dans un camp de
      concentration comme le relatent les récits de Etty Hillesum
      ou Jacques Lusseran.
      Ce qui semblerait signifier que se sentir heureux et vivant
      n’a rien à voir avec les circonstances de notre vie.
      Personnellement, je ne passe pas ma vie dans cet état
      donc je me considère encore l’auteur de mes actes.
      Je dis encore c’est moi qui…mais parfois je me sens autre
      que ces petits « moi » . Il y a bien un moi qui a fait mais je ne dis plus
      « je suis l’auteur »…. mais « ça s’est fait dans une mémoire
      dont je n’ai pas eu le contrôle. En d’autres termes, je n’ai pas
      du tout senti que j’avais le libre arbitre dans cette situation…
      j’ai été « agie ».
      Parler de Hitler sans parler de ces éveillés des camps n’aurait
      pas de sens pour moi, ce n’est que regarder l’histoire par un
      bout de la lorgnette.
      Ceci n’engage que moi bien sur.



  27. Michel @ Changer Gagner le 17 février 2014 à 9 h 51 min

    D’après des expériences menées par des scientifiques, les bactéries que l’on possède dans le ventre nous dirigeraient en partie.
    Des souches de toxoplasme (à l’origine d’une maladie transmise par les chats) injectées dans des souris les rendent imprudentes, comme si cela les poussait à se jeter dans la gueule du chat, animal chez qui elles (les bactéries) vivent mieux.

    Notre libre arbitre vaut-il quelque chose quand des bactéries dictent certains de nos actes ?



    • Hannah le 20 février 2014 à 23 h 03 min

      Bonsoir Michel,
      La biologie dicte effectivement beaucoup de nos comportements que
      nous prenons pour du libre arbitre!



  28. Nature le 17 février 2014 à 14 h 47 min

    Merci pour vos articles vraiment intéressant, variés
    et qui se différencie de tous les autres sites de santé holistique.



    • Hannah le 20 février 2014 à 22 h 25 min

      😉



  29. Bernadette GILBERT le 17 février 2014 à 15 h 27 min

    Bonjour Hannah,
    Magnifique article, que j’aurais voulu écrire… Ton cheminement est à peu près le mien…
    Je compare souvent la vie à une gare dans laquelle passent des trains. Nous sommes libres de les prendre ou non, avec ou sans bagages. Parfois, nous embarquons certains de ce que nous avons à faire, d’autres fois, nous embarquons sans savoir pourquoi et avec la conviction que nous avons fait une erreur. Où est le libre arbitre dans cette décision ? Il y a le nôtre, celui de l’inconscient collectif, celui des mémoires…
    C’est face à ce grand mystère qu’il faut, comme tu le dis, lâcher-prise et s’ouvrir à la conscience. Des trains passent en permanence et notre choix s’affine.
    A bientôt !



    • Hannah le 20 février 2014 à 22 h 24 min

      Bonjour Bernadette,
      Merci pour ton commentaire.
      Oui nous avons le choix d’embarquer pour la vie ou de
      rester sur la touche. Nous avons surtout le choix de dire
      oui à ce qui nous plait et d’accueillir ce qui ne nous plait pas.



  30. PureNrgy le 17 février 2014 à 20 h 17 min

    Coucou Hannah,
    Ah ben finalement j’étais quasi au bout de l’article 😉
    Tout dépend aussi de ce que l’on entend par libre arbitre.
    Je rejoindrai à ce titre ta conclusion, car pour moi c’est la liberté d’être.
    Et tes exemples/expériences scientifiques sont parlantes: 95-99% de notre vie est ‘contrôlée’ par le subconscient. Cela veut-il dire que nous sommes dépourvus de libre arbitre, que nous ne choisissons pas? Lorsque le subconscient pose un choix, c’est aussi moi qui le pose. Moi, mon esprit, mon corps, mes corps énergétiques, nous formons un tout. Un tout dans ce Tout. Et tout est énergie. Pas besoin de disséquer.
    Alors, oui, lâcher prise, arrêter de vouloir tout contrôler, c’est savoir être (et c’est être libre d’être)
    Et une fois que nous sommes et que nous sommes bien avec qui nous sommes et ce que nous avons, nous pouvons très bien désirer expérimenter la vie. Cela sans impatience ni craintes.
    Voilà comment je comprends ce libre arbitre.
    Belle semaine 🙂



    • Hannah le 20 février 2014 à 21 h 41 min

      Bonjour Héloïse,
      Merci pour ton comnentaire.
      Bien sur, nous sommes le tout, toute la difficulté est
      de l’éprouver .
      La plupart du temps, nous développons des « moi »
      qui veulent répondre à leurs désirs, heureusement
      que ça ne marche pas, du coup, nous cherchons
      l’être plutôt que l’avoir ou le faire.



  31. Célia le 18 février 2014 à 21 h 46 min

    Ton article suscite beaucoup de réactions. Comment ça se fait que ton sujet tombe toujours à pic ?
    Parce qu’en ce moment j’en ai un peu marre de chercher des solutions, de « me battre » alors que je sais très bien qu’il ne faut pas lutter contre la maladie, et de voir que cela ne fonctionne pas.
    Puis j’ai vu un article concernant une jeune anglaise, qui à cause d’un problème hormonal, a de la barbe. Elle est très jolie, la pauvre elle s’est résignée et a décidé d’assumer son physique malgré les critiques qu’elle peut subir. Cela doit être très dur de supporter le regard des autres, quand on sait que les poils sont « tabous » dans la société, alors voir une femme avec une barbe ce n’est pas très conventionnel. Ca m’a fait vraiment réfléchir, car elle a vu qu’elle ne pouvait rien y faire, Dieu l’a faite comme cela, elle a accepté. Et moi je me prends pas la tête pour des mains moites, j’en ai honte. Enfin je suis décidée à accepter, avant de vouloir guérir. Au moins si les techniques de guérison ne fonctionne pas, j’aurais au moins accepter les symptômes. D’ailleurs j’ai essayé Ho’oponopono mais rien n’a changé… Je le fais mal peut être.

    Pour en revenir au libre arbitre, je pense qu’il est limité. On peut agir mais parfois les choses sont bloquées et on ne peut rien y faire, juste accepter et attendre. Et parfois ça fait du bien, c’est utile, ne pas tout diriger ça repose et on prend le temps de comprendre pourquoi. Mais parfois il faut juste arrêter d’essayer de tout analyser et d’essayer diverses techniques, il faut repartir à zéro et regarder qui nous sommes comme tu l’as dit. Dans l’Islam il y a un chemin de vie prédéterminé, mais je suis en train de me renseigner là dessus parce que c’est un sujet très très complexe. un article là dessus: http://tarjama.over-blog.com/article-4061931.html
    J’allais délaisser ton blog car je ne voulais plus entendre parler de technique de guérison, mais j’ai bien fait d’y revenir. Merci.



    • Hannah le 20 février 2014 à 21 h 05 min

      Bonjour Célia,
      Tu as raison, il y a un moment pour tout, un pour se débattre,
      un pour accepter.
      Il m’a fallu quasiment 50 ans pour accepter de ne pas dormir.
      Depuis que j’ai lâché, j’ai commencé tranquillement à trouver
      le sommeil. En fait, ces troubles m’ont accompagné afin que je
      ne me satisfasse pas de recettes de guérison.
      Pour ce qui est de Ho’oponopono, le but n’est pas la guérison mais
      l’état zéro, cela reste un chemin de nettoyage même si la guérison
      n’est pas au bout…c’est autre chose en chemin que l’on trouve.



      • Célia le 23 février 2014 à 16 h 38 min

        d’accord Hannah merci, je vais retenter ho’oponopono
        et j’attends avec impatience un article qui nous
        aiderait à mettre en pratique cette technique.



        • Hannah le 26 février 2014 à 19 h 14 min

          En lâchant la tension à guérir, tu vas pouvoir
          mieux goûter l’énergie de Ho’oponopono.



  32. Rafael le 23 juin 2014 à 0 h 18 min

    Salut Hannah,

    Je suis parvenu à la même conclusion-intuition par une réflexion très simple : si je me repositionne à un moment de ma vie ou je me souviens avoir fait un choix marquant, et que je retourne à cet endroit, est il possible que je choisisse autre chose que ce que j’ai choisi. Certes les deux choix sont possibles, mais puisque j’ai fait le choix A, aurais-je pu faire le choix B ? C’est a dire aurais je pu être un autre que celui que celui qui a choisi ce que j’ai choisi ?

    Au final, la seule chose que nous fassions est être ce que nous sommes, qui est être tout court, et nous rêvons cette identité qui se saisit de l’expérience et se l’approprie pour s’auto imaginer.

    Je suis là en train d’écrire sur ton blog, j’imagine que je pourrais très bien être en train de faire autre chose, et cela me sert à croire que ce je existe. En fait il n’y a que la conscience qui s’expérimente au travers de ton article ma réponse, les idées que nous nous faisons de nous même, que nous appelons je, et qui s’agitent à cette occasion, et l’infinie variation des reflets que cela engendre en de multiples dimensions.

    C’est très joli.
    Dieu est là, en fait, et il n’y a jamais que lui.



    • Hannah le 23 juin 2014 à 20 h 04 min

      Hello Rafaël,
      Long time no see….
      Parfois il nous faut beaucoup de chemins compliqués
      pour aboutir à une vérité simple.
      Avec cette qualité d’Être, les chemins de la thérapie
      deviennent « quantiques ».