Au cas où vous penseriez que réussir sa vie et apprendre à se défendre soient compatibles…



Réussir sa vie, est-ce bien vous qui décidez?

Ne lisez pas ce qui suit si vous êtes un adepte chevronné de la pensée positive  et si vous pensez connaître les stratégies pour réussir sa vie!


Je vais vous prouver que vous savez vous défendre même si vous n’avez pas pris de cours ! Je vous promets aussi qu’il ne vous restera pas un poil de sec !


Cet article est écrit dans le cadre de la Croisée des Blogs de développement personnel.org. C’est Mikaël de Wilkoaching qui nous lance le défi : « Peut-on réussir sans apprendre à se défendre ? »


Apprendre à se défendre est un réflexe qui vous vient de très loin, et il n’y a pas besoin de séminaires, votre cerveau fait cela très bien tout seul!


Pour comprendre, allons voir du côté du fonctionnement du cerveau.


Votre cerveau filtre les informations: parmi les onze millions de bits d’information qu’il reçoit, il n’en traite que 50 qu’il amène à la conscience.


Les informations retenues sont celles qui viennent conforter vos croyances internes. Si l’information vient infirmer vos croyances, le cerveau ne les retient pas.


Ce mécanisme de tri déforme complètement votre réalité. En gros, vous ne pouvez emmagasiner que ce que vous connaissez !


Il vous est, par conséquent, extrêmement difficile de vous laisser imprégner par quelque chose de nouveau même si vous êtes persuadé du contraire.


Que se passe t’il avec les quelques dix millions et plus de bits d’information par seconde que votre cerveau ne retient pas ?


Nous ne sommes pas dirigés par notre conscience de l’instant présent mais par le souvenir des évènements du passé que le cerveau n’arrête pas d’opposer à la réalité.


Par exemple, si vous avez été trahi, votre cerveau va chercher dans votre quotidien tous les détails qui présentent un danger potentiel de trahison.


Vous avez beau vivre avec un compagnon fiable et intègre, vous ne pouvez pas faire rentrer cette donnée dans votre ordinateur.


C’est ainsi que la cause profonde de vos émotions vous échappe. Il ne suffit pas de vouloir faire table rase de votre passé…il faut faire passer le message à votre cerveau!

 


Les travaux de Benjamin Libet ont prouvé que votre cerveau sait ce qu’il doit faire avant même que vous ne soyez prévenu.


Votre potentiel d’action se déclenche 0,55 secondes avant que l’action ne débute. Votre conscience, elle, se réveille 0,2 secondes avant de passer à l’action.


En d’autres termes, votre cerveau a décidé avant vous de ce qu’il fallait faire en fonction des données qui sont enregistrées.

 

Réussir sa vie devient quelque chose de compliqué si ce n’est pas vous qui dirigez!


L’activité électrique du cerveau précède donc la décision de passer à l’action. Ce n’est pas vous qui décidez. Votre conscience se réveille plus tard et croit que c’est elle qui décide !


Leçon essentielle: si vous n’êtes pas aux commandes, comment allez-vous faire pour vous convaincre qu’il est possible de réussir sa vie ?


Ce n’est donc pas votre conscience qui décide. Elle a cependant le pouvoir d’intervenir pour interrompre la tâche si elle n’est pas d’accord.


La maîtrise de soi n’est pas si simple à développer. Si vous voulez obéir à votre conscience plutôt qu’à vos mécanismes inconscients, il faut percuter rapidement !


Comment apprendre à se défendre quand on est tout petit ?


L’amygdale cérébelleuse et lhippocampe sont les banques de données mémorielles. La première est active dès la naissance, tandis que la seconde ne se développe qu’après deux ans.


Toutes vos mémoires de la petite enfance sont enregistrées au niveau de l’amygdale cérébelleuse mais ne sont pas rattachées à un contexte historique.


Les situations angoissantes et douloureuses sont ainsi stockées sans que l’hippocampe du cerveau ne vous permette de vous en souvenir consciemment.


Tout comme votre corps fait appel à un système immunitaire pour vous aider à vous défendre des bactéries, vous bénéficiez d’une forme d’immunité psychique.


Celle-ci se fait à votre insu et vous permet de refouler les douleurs insurmontables de la petite enfance comme l’abandon, le rejet, la négligence, l’oubli et les maltraitances.


C’est aussi la raison pour laquelle vous n’avez pratiquement aucun souvenir avant deux ans. Si vos besoins de bébé ont été négligés, que vous avez souffert du froid, de la faim ou du manque de soin, vous n’en savez rien.


Ainsi donc, sans le savoir, on peut apprendre à se défendre dès l’enfance. Grâce aux mécanismes de défense, vous pouvez éviter d’avoir conscience des dangers qui menacent votre survie.


Prenons l’exemple d’un bébé qui hurle la nuit parce qu’il a froid, faim ou est en difficulté alors que sa mère épuisée ne l’entend pas.


Toutes ses cellules enregistrent immédiatement un danger grave, le bébé ne pouvant pas relativiser le besoin urgent qu’il a de sa mère.


Si sa mère se lève finalement en colère et le secoue dans son lit en lui disant de se taire sans calmer l’angoisse du bébé, c’est cela que l’amygdale va enregistrer.


Comme il n’y a pas de contexte enregistré, seules les sensations restent. Une peur cellulaire du regard de la personne qui vient le secouer, une boule dans la gorge d’avoir trop crié…tout cela s’imprime.


Apprendre à se défendre quand on est plus grand


Des années plus tard, il se peut que cet enfant devenu grand ou adulte ressente chaque fois que la nuit tombe une angoisse sourde.


Il va alors développer un mécanisme de défense pour gérer le stress : il peut choisir de somatiser, en quel cas il va être sujet aux insomnies sans cause.


Il peut aussi choisir d’apprendre à se défendre en créant des conflits dans sa famille pour pouvoir attribuer l’angoisse dont il ne sait que faire à un conflit qui peut lui donner un sens.


Il peut aussi nier en bloc sa sensation d’angoisse et rester inhibé devant la télévision pour oublier. Réussir sa vie est lourdement remis en cause!


Il peut choisir d’apprendre à se défendre en fantasmant sur le téméraire héros qu’il devient en jouant à la Wii sans comprendre pourquoi il n’arrive pas à se coucher.


Il peut choisir d’épouser une femme très angoissée et s’occuper d’elle pour ne pas sentir que lui aussi ressent une angoisse sans nom.


Et vous voulez me faire croire qu’il faut apprendre à se défendre parce que vous ne savez pas ? Vous le faites toute la journée!


Vos mécanismes de défense sont des processus mentaux parfaitement automatiques, totalement inconscients et donc hors de votre contrôle. Au mieux, vous pouvez percevoir le résultat.


On utilise aussi le terme «coping» qui peut s’orienter vers la résolution du problème mais surtout vers l’évitement du problème.


C’est le cas de la plupart des techniques de gestion du stress : elles sont très utiles pour faire face (to cope) mais ne règlent pas vraiment votre problème à long terme.


Si vous traitez le quidam ci-dessus pour ses insomnies…ça risque fort de ne jamais fonctionner puisque ses insomnies sont son mécanisme de défense !


Pendant qu’il a peur de la nuit en tant qu’adulte, il est tranquille, il ne peut rien lui arriver. Ce qui doit être ramené à la conscience, ce sont les mauvais traitements qu’il a subis pendant son sommeil de bébé !


S’il suit une méthode pour arrêter de procrastiner en jouant à la Wii, ça risque de prendre beaucoup de temps à porter ses fruits puisqu’il joue pour oublier son angoisse !


S’il se remarie avec une femme pleine de vie et d’enthousiasme…que va t-il faire de son angoisse ?


Et, à votre avis, que va t-il se passer lorsqu’il devra prendre la parole en public devant tous ces regards ? Une boule dans la gorge avec une angoisse sans nom. Tiens, c’est bizarre ces symptômes, ça ne vous rappelle pas quelque chose ?


Il peut suivre des cours de théâtre ainsi qu’une merveilleuse formation pour apprendre à prendre la parole en public ! Pensez-vous vraiment que ça va être efficace ?


Certainement pas puisque son inhibition n’est pas un problème mais un mécanisme de défense destiné à oublier les souffrances d’un bébé.


Si vous êtes encore là, cher lecteur, je vais vous lister quelques comportements pour vous prouver qu’il n’est pas nécessaire d’apprendre à se défendre !


1000 et une façons d’apprendre à se défendre

1°) La compensation .


C’’est un mécanisme destiné à contrebalancer un échec ou une frustration dans un autre domaine. Les manques peuvent être compensés par une prise excessive de nourriture dans le cas de la boulimie.


Autre exemple : un petite frère (ou une petite sœur) arrive dans la famille. Un enfant normal se sent menacé par la présence d’un bébé qui va littéralement lui prendre la place, rester à la maison avec maman quand lui va à l’école. 


Ce n’est pas tout: il va voir le bébé au sein de sa mère pendant que lui qui est maintenant « grand » doit apprendre à se débrouiller tout se, se sentant ainsi privé d’affection.


Cet enfant peut ainsi surinvestir le petit dernier en lui servant de petite maman alors que tout son être hurle de le « ramener au magasin » !


Ce mécanisme de compensation permet de se défendre d’une terrible blessure de rejet ou d’abandon mais ne résout rien.


2°) La projection  sur l’autre pour apprendre à se défendre.


C’est un système très subtil qui consiste à se projeter dans l’autre afin de vivre par procuration un événement qu’il vous est impossible de relier à vos propres expériences.


Vous pouvez aussi vous projeter dans un évènements douloureux qui arrive à quelqu’un d’autre afin d’oublier temporairement qu’il vous est sans doute arrivé la même chose : par exemple, vous pleurez en regardant un film où un enfant est arraché à sa mère.


Vous ne pouvez pas être touché si vous ne possédez pas la même mémoire à l’intérieur de vos cellules. Oubliez le fait que vous soyez sensible…vous l’êtes parce que vous savez exactement ce que cela fait dans votre corps.


De la même façon, vous pouvez craindre pour la vie de vos enfants lorsqu’ils font un voyage à l’étranger. La réalité, c’est que cet éloignement vous fait peur à vous car vous pourriez perdre vos enfants dans un accident d’avion et en être ainsi séparé.


Ce que vous évitez de sentir, c’est que vous-mêmes avez été séparé de vos propres parents.


Enfin, vous faites à l’autre ce que vous aimeriez qu’on vous fasse : vous manifestez de la tendresse à l’autre alors que c’est vous qui avez un besoin désespéré de tendresse. Vous survivez au stress mais cela ne résout rien.

 

 

3°) Fantasmer


Vous vous racontez une formidable histoire dans une rêverie dont vous êtes le héros. Vous pouvez vous appuyer sur la vie des célébrités pour vous imaginer passer à l’écran devant des millions de téléspectateurs.


Vous fantasmez sur un mariage princier, ce qui vous permet d’oublier de sentir que vous êtes désespérément seul avec vos besoins non satisfaits.


4°) Déplacer sa colère


Vous vous en prenez à quelqu’un pour une broutille au boulot alors que vous avez un dossier qui bout à la maison avec votre mari mais que vous ne voulez pas ouvrir par peur d’aller au clash ou au divorce.


5°) Somatiser


Vous vivez un gros stress au travail : votre fonction a changé et vous avez peur de ne pas être à la hauteur du nouveau job.


Pour couronner le tout, le patron ne vous forme pas à votre nouvelle fonction : Vous vous cassez une jambe pendant votre weekend de ski.


Ce que vous ne pouviez pas surmonter, c’est votre corps qui le somatise. Le « psychologique » devient physique afin de faire diminuer votre stress en vous empêchant temporairement de retourner travailler .


Si on fait appel au décodage biologique pour comprendre de quoi il s’agit : puisque les os sont touchés, il s’agit d’un conflit de dévalorisation. Le fait que ce soit une jambe montre que vous manquez d’appui pour ce tournant dans votre travail.


6°)le déni


L’expression favorite du déni est « c’est pas grave ». Cette façon que vous avez de tout relativiser et d’être « zen » peut réellement cacher un déni.


Comme chaque année au moment de prévoir les vacances votre conjoint(e) décide d’aller à la montagne alors que c’est la mer qui vous passionne.


Relativiser votre choix est une façon subtile de vous défendre d’avoir à vous exprimer. Ainsi, vous évitez un conflit potentiel en évitant de vous positionner.


7°) S’identifier à une idéologie.


Vous vous lancez dans un projet humanitaire et vous défendez la cause des peuples opprimés. (Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire!)


En agissant ainsi, vous vous défendez, l’air de rien, de la façon dont vous vous êtes sentis opprimés et sans soutien dans votre famille.


8°) actes manqués et lapsus


C’est l’anniversaire de votre petite sœur. Elle reçoit une magnifique poupée en porcelaine. Plus tard dans la soirée vous vous cognez à la table et en tombant vous cassez la poupée.

Vous vous défendez ainsi de vouloir lui casser la figure.


Si vous ne vous êtes pas reconnus, ne vous impatientez pas, je continuerai la liste dans un prochain article.


En conclusion, il est important de faire la distinction entre se protéger et se défendre. Se protéger peut faire partie d’une stratégie de prévention saine.


Se défendre présuppose un agresseur potentiel. Et comme la peur crée, plus on cherche à se défendre, plus on attire ce qu’on redoute.


Si vous persistez dans la défense, vos mémoires restent enfermées au niveau cellulaire. Elles agissent alors comme un gigantesque aimant qui attire de nouvelles situations identiques jusqu’à ce que vous ayez décidé de recouvrer la mémoire.


Votre âme a tout son temps. Mais pour réussir sa vie, le plus vite sera le mieux. Nous verrons aussi dans l’article suivant, ce qu’il convient de faire si vous avez décidez d’arrêter de vous défendre.


Et vous, avez-vous un mécanisme de défense favori? Faites un commentaire!




Hannah

54 commentaires

  1. Isabelle le 22 octobre 2012 à 5 h 31 min

    mon moyen a moi ? un peu tout je crois ! j’attends la suite avec impatience …. merci



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 13 h 04 min

      Bonjour Isabelle,
      Tu auras d’autres systèmes de défense dans la suite de l’article.
      Tu ne peux quand même pas tous les avoir!



  2. Christian de toujours positif le 22 octobre 2012 à 5 h 34 min

    Bonjour Hannah,

    Merci pour cet article qui nous montre combien il est important de « connaitre ses mécanismes de défense.
    Pour le stress, je pense que la méditation peut vraiment aider. Nous pourrions dire que nous avons deux système nerveux. Le SNA système nerveux Autonome qui régule les systèmes endocrinien, cardio vasculaire etc. et le SNP système nerveux Parasympathique sur lequel nous pouvons travailler. La méditation permet donc d’activer le SNP par de multiples voies. Elle augmente la matière grise dans l’insula, dans l’ippocampe et dans le cortex frontal, diminue le cortisol lié au stress et renforce le système immunitaire. Même si la méditation ne fait pas un travail de fond et ne va pas chercher la cause, comme un décodage biologique, elle permet de soulager ses douleurs psychologiques et même physiologiques.
    Il existe, pour info, un excellent livre à ce sujet : le cerveau de bouddha écrit par Rick Hanson
    Amicalement
    Christian



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 13 h 02 min

      Merci Christian pour le livre, le titre s’annonce bien!
      La méditation est un bon moyen de gérer le stress mais,
      comme tu le dis, cela n’enlève pas la racine du mal.
      En attendant de pouvoir aller plus loin, c’est un bon début.



  3. Patrick le 22 octobre 2012 à 6 h 19 min

    Bonjour Hannah,
    mon mécanisme de défense favori, c’est simple : b »je suis bien trop fort, alors j’encaisse tout ».
    ça finit par somatiser grave !!

    Mais ce n’est pas grave, je suis le plus gentil de la terre.



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 13 h 00 min

      Bonjour Patrick,
      C’est peut-être une injonction qu’on t’a faite: Sois fort!
      C’est alors la seule façon d’être reconnu et d’avoir droit à
      l’existence. Ce qui est somatisé c’est tous les compromis
      qu’on a du faire pour assurer!



  4. Nicole le 22 octobre 2012 à 6 h 39 min

    Bonjour Hannah,
    il me semble que mon mécanisme de défense est la fuite…Plutôt que d’attaquer le problème, je tourne le dos et v



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 12 h 57 min

      Bonjour Nicole,
      Cette défense fait partie du second volet de l’article.
      Il était déjà trop long pour que je liste toutes les
      défenses en une fois. La fuite est la première
      réponse à la peur.



  5. Geoffrey du Blog pour Perdre du ventre le 22 octobre 2012 à 7 h 25 min

    Bonjour Hannah,

    voila encore un article très intéressant et très complet !

    Je me pose une question quant à l’obésité. Cela pourrait donc venir d’un manque de protection durant l’enfance ? D’autres idées ?

    Merci,

    Geoffrey



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 12 h 56 min

      Bonjour Geoffrey.
      C’est une bonne question à se poser.
      On trouve toujours dans la vie d’un obèse un besoin de
      se protéger mais parfois aussi la famine.
      La faim d’un bébé, le manque de soin aimant, mais aussi
      des faims cellulaires qui remontent aux ancêtres.
      Un peu comme si on mangeait pour tous ceux qui n’ont
      pas mangé à leur faim dans notre arbre!



  6. anonyme le 22 octobre 2012 à 8 h 08 min

    Bon debut de journée pour moi !! Merci Hannah et Alain !

    Dans ton article Hannah, j’ai trouvé …une écoute…..a mes problèmes…. J’imprime cet article et réfléchirais

    avant de t’en parler TIPI ! A bientôt



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 12 h 54 min

      Bonjour Charlotte,
      Pas de problème, dès que tu es prête!



  7. Jean le 22 octobre 2012 à 9 h 35 min

    Bonjour Hannah,
    Je suis adepte de la « pensée positive », mais j’ai continué ma lecture pour savoir ce que tu nous avez concocté. Ton article me fait penser à l’histoire :
    Pourquoi buvez-vous ?
    Pour oublier.
    Pour oublier quoi ?
    Je ne sais plus.
    Mon mécanisme de défense ressemble un peu à la politique de l’autruche, c’est d’être systématiquement positif, de fuir tout ce qui est négatif, d’être sourd aux paroles négatives de mon entourage. C’était inconscient jusqu’à ce que je fasse de la PNL. Du coup, pour explorer ce qui ne m’était pas conscient, je me suis mis à l’hypnose et notamment l’auto-hypnose.



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 12 h 53 min

      Bonjour Jean,
      Je savais que tu ne te laisserais pas rebuter par ma mise en garde!
      Tu as parfaitement raison: vouloir que tout soit positif était aussi
      une défense.
      Je crois que l’auto-hypnose offre de bons résultats. Est-ce que tu as des
      patients/clients dans ce domaine ou est ce que tu pratiques ces techniques
      uniquement pour toi?
      Tu me vois venir…la guérison et l’auto-guérison sont le thème de la
      Croisée des Blogs que j’organise à partir d’aujourd’hui!



  8. Sophie Zimmer le 22 octobre 2012 à 10 h 14 min

    Bonjour Hannah,

    Waouh …. ou clin d’oeil de la Vie … Je te remercie de ce partage.

    Je me suis reconnue à certains paragraphes et pour certains, je crois avoir imprégné la situation et l’avoir accepter.

    La teneur des émotions en fonction de la vue d’un film éprouvant résonne en moi et ton partage me permet de valider ce sur quoi je travaille actuellement.

    Maintenant, ce que je peux dire, c’est de ne s’attendre à rien car la vie peut nous apporter des réponses à conditions de ne pas se les poser, je dirai que c’est un peu comme une torche qui va éclairer certains points obscurs de notre vie … Et comme la lumière est naturelle .. pas besoin d’un clic sur l’interrupteur … Faire la vie faire le reste en fonction de la confiance que l’on peut avoir d’Elle 😉

    Grand Merci Hannah … Un prénom qui m’interpelle aussi
    Sophie



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 12 h 50 min

      Merci Sophie, as tu pu identifier le thème qui
      génère une émotion lorsque tu regardes un film?



  9. Justin le 22 octobre 2012 à 10 h 55 min

    Bonjour Hannah,

    Merci pour cet article très intéressant.
    Pour ma part, et ce n’est pas une blague, je crois que j’ai développé tous ces mécanismes de défense ! (sauf le déni)
    Avec le temps, j’ai l’impression que les stratégies évoluent.
    Aujourd’hui je suis plus dans la projection, la somatisation, et l’identification à une idéologie (j’ai créé un Institut pour aider dans les maladies psychiques chroniques), même si les autres mécanismes sont aussi présents.

    Information importante : je ne me souviens absolument de rien de mon passé jusqu’à l’âge de 14 ans. Et de quasiment rien ensuite jusqu’à l’âge de 25 ans. Ensuite, j’ai finalement très peu de souvenirs du passé, comme si je zappais des morceaux entiers de vie au fil des années.

    En résumé, mon passé s’efface au fur et à mesure que j’avance dans la vie !
    (je dis que « mon passé s’efface » même si je sais que concrètement c’est mon cerveau qui ne s’en souviens plus, ou ne veut pas s’en souvenir)

    J’avais lu que le cerveau a tendance à occulter le passé lorsqu’il a été trop douloureux, et votre article semble aller dans ce sens…
    Si je ne me souviens que de très peu de choses de ma vie, j’imagine l’étendue des dégâts et les souffrances que je dois me trimbaler depuis des lustres !

    Que faire ?

    En attendant j’ai hâte de lire la suite de votre article 😉

    PS : La semaine dernière, je vous lisais pour la première fois, à travers votre article sur l’amour inconditionnel et Amma. Je me suis décidé à aller voir Amma à Cergy vendredi et j’ai participé à mon premier darshan.
    Je ne m’étais pas encore intéressé au Bouddhisme mais il est peut être la solution pour m’aider à désarmer ces mécanismes que j’ai mis en place inconsciemment depuis ma petite enfance et au fur et à mesure des années. En tout cas, un grand merci car j’ai vécu un moment très fort et très émouvant.

    En plus du Bouddhisme, qu’est-ce qui pourrait m’aider à court terme ?

    Au plaisir de vous lire



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 12 h 48 min

      Bravo pour la curiosité d’aller voir Amma.
      On va dire que Amma est plutôt issue de l’hindouisme mais
      le bouddhisme a de bonnes réponses pour les états émotionnels.
      Si vous vous défendez par la somatisation, c’est déjà une clé
      intéressante. En décodant le symptôme, vous pouvez savoir
      ce qui est touché au niveau symbolique.
      Le cerveau occulte les traumas mais les traumas agissent comme un
      aimant. Ils attirent donc à vous toutes sortes de situations
      présentes ou de relations qui vous remettent dans les mêmes
      sensations d’enfant.
      Il suffit donc d’analyser votre vie d’aujourd’hui pour en savoir
      un peu plus sur votre passé.
      La piste est:
      « Qu’est ce qui génère aujourd’hui des émotions dans ma vie? »
      Par émotions, j’entends, peur, colère, tristesse, culpabilité,
      honte, angoisses, peur du rejet, de l’abandon etc…



      • Justin le 22 octobre 2012 à 13 h 47 min

        Merci Hannah pour votre réponse.
        Je suis tellement novice que je n’avais pas fait la différence entre l’hindouisme et le bouddhisme !… je vais m’intéresser aux différences entre les 2.
        Sinon, concernant la somatisation, comment décodé les symptomes quand on somatise ? avez-vous un livre ou toutes autres sources d’information à ce sujet ?
        Moi je somatise sur pas mal de choses : excès de poids, mal de dos, problème aux cervicales, foie, estomac, fatigue chronique, angoisse,… la liste est longue ! j’ai du boulot !
        Je sais déjà que ma mère m’a plongé dans l’insatisfaction chronique : ou comment ne jamais être reconnu même quand on est premier de la classe pendant toute son enfance. Ce manque de reconnaissance s’est poursuivi toute ma vie, aussi bien au niveau personnel que professionnel.
        Vous avez raison : j’ai probablement été me mettre dans des situations qui entretenaient ce(s) phénomène(s).
        Et je suis devenu très exigeant avec moi.

        Si je suis assez conscient d’une partie des problèmes, les résoudre c’est une autre histoire !

        Par exemple, est-ce que l’hypnose pourrait m’aider à trouver la source de certains problèmes dans mon enfance ?

        Merci pour votre écoute et vos conseils

        Vous avez raison, je vais réfléchir à ce qui génère aujourd’hui des émotions dans ma vie (pour moi c’est la colère, la peur de l’abandon (et donc j’imagine la peur de l’engagement), la peur du succès, la déception dûe à l’ingratitude, à l’égoisme…

        A bientôt



        • adminhannah le 22 octobre 2012 à 14 h 24 min

          Bonjour Justin,
          il y a de grandes différences entre les deux religions bien qu’elles
          co-existent harmonieusement au Népal par exemple.
          L’excès de poids est vraiment relié à la peur de l’abandon.
          Mais vous avez raison, lire des livres n’enlève pas les
          symptômes!
          L’hypnose est intéressante mais souvent, elle déplace les problèmes
          plutôt que de les résoudre. Pour les angoisses, on peut vraiment
          en venir à bout par Tipi qui travaille sur la mémoire cellulaire.
          pour cela, il faut cependant identifier assez précisément le
          contexte dans lequel arrivent les angoisses.
          je vous propose de faire un état des lieux de vos angoisses dans
          un premier temps:
          Quand arrivent-elles?
          Quelle situation?
          Avec quelle personne?



  10. zenie le 22 octobre 2012 à 12 h 09 min

    Bonjour Hannah, me défendre verbalement, je n’ai jamais su, je me contentais de me taire et de ruminer plus tard. De toute façon je trouve que ce n’est pas forcément une bonne solution quand je vois que les gens s’emportent vite pour avoir le dernier mot !
    Je recherche avant tout la paix dans tout ce que je fais. Je mets de la distance entre moi et les évènements. Si j’ai quelque chose de constructif à dire, je le dis sinon je me tais. Tout dépend de la personne que j’ai en face.

    zenie



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 12 h 41 min

      Bonjour Zénie,
      Je trouve aussi que se défendre verbalement ne sert pas à grand chose
      si ce n’est de se demander pourquoi on a besoin de se défendre!



  11. Sabrina le 22 octobre 2012 à 12 h 58 min

    Coucou, que dire!!! Il y a encore tellement de boulot!!
    Mais..J’aime.
    Sabrina



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 14 h 20 min

      En prenant les problèmes un par un, on finit
      par trouver des solutions. Et puis, tu as
      vu de l’amélioration dans ta vie depuis que
      tu y travailles!
      Biz



  12. Anne-Marie le 22 octobre 2012 à 14 h 36 min

    Bonjour Hannah,

    Mon mécanisme de défense/protection je le connais bien maintenant, sauf que je ne sais quoi en faire vu que maintenant je me retrouve seule après m’être servie de mon ex comme puntching ball (verbal bien sur) : il a pris la place de mon père qui m’a fait beaucoup de mal dans mon enfance ; il a été le seul a supporter mn sale caractère et puis par amour pour lui je l’ai envoyé voir « ailleurs » et c’est ce qu’il a fait, en partie…
    Que faire maintenant : passer à autre chose et essayer de ne pas renouveller le même schéma, en espérant que cette protection aura disparu,maintenant qu’elle est revenue à la surface !!!

    Très bel article, comme tous les autres… Ca aide

    Merci Hannah

    Cordialemement

    AM



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 15 h 05 min

      Bonjour Anne-Marie,
      Si vous avez besoin de projeter votre père, ce serait
      peut-être une bonne idée de le projeter sur un thérapeute.
      Ainsi, vous auriez un retour moins violent de sa part
      et surtout, vous ne prendriez pas le risque de perdre
      vos relations.
      Un thérapeute est tout fait capable de vous faire travailler
      votre « sale caractère » avec beaucoup de bienveillance et sans
      vous le faire payer en retour.



      • Anne-Marie le 22 octobre 2012 à 16 h 53 min

        Merci pour votre réponse Hannah.
        Je suis bien sur une thérapie depuis quelques mois déjà, et j’avance petit à petit : il m’est dit que ma colère doit être projetée sur mon père (mais il est décédé depuis fort longtemps déjà, en 1985…, alors difficile de lui dire toute ma colère).
        On va dire que j’ai demandé pardon à mon ex en lui expliquant le pourquoi du comment… j’essaie d’oublier ma culpabilité maintenant car ce que j’ai vécu enfant était très traumatisant.
        Je pense à moi maintenant et essaie de reconstruire ma vie de « femme » que je n’ai pas encore vécue à 55 ans, et mon ex de son côté essaie lui aussi de se reconstruire…
        Chacun de nous avait des choses à régler et on ne s’est pas rencontrés par hasard ; le reste est laissé au plan de Dieu…
        Je suis sur la bonne voie, bien qu’à présent la tristesse profonde soit là… mais on se soigne.
        Belle soirée



  13. Rania le 22 octobre 2012 à 17 h 46 min

    Bonjour Hannah, C’est toujours un plaisir et un apprentissage de vous lire.
    Je me défendais il fallait trouver ma place. Je boudais souvent Très susceptible voulant toujours être reconnue et choyée. Merci rania



    • adminhannah le 22 octobre 2012 à 21 h 39 min

      Bonsoir Rania,
      Oui les problèmes de place sont toujours sujets à souffrance.
      Il suffit d’imaginer ce que ça nous fait quand quelqu’un double
      dans une file d’attente!



  14. myrianne le 23 octobre 2012 à 3 h 47 min

    Bonjour Hannah,
    et merci pour tous vos thèmes et sources,
    je vous lis depuis peu, mais avec grand intérêt.
    J’ai d’ailleurs trouvé sur votre site la version française du  » Course in Miracles »,
    que j’avais acheté il y a de nombreuses années, sans pouvoir le lire ( il n’existait qu’en version anglaise ), et que j’ai commencé du coup, par petites doses pour bien intégrer.

    Le lien avec votre article, c’est qu’il me semble, que quand vous dites:
    « Leçon essentielle: si vous n’êtes pas aux commandes, comment allez-vous faire pour vous
    convaincre qu’il est possible de réussir sa vie ? »
    « si vous n’êtes pas aux commandes » voudrait dire que l’on devrait se prendre pour Dieu en reprenant les commandes, alors qu’il est démontré plus haut que le cerveau réagit de façon spontanée en cas de besoin, et que du coup notre intervention consciente est peut-être le problème, puisqu’il réagit plus à une mémoire, qui en l’occurrence n’est pas forcément adéquate à la situation, et nous joue souvent des tours, au lieu de faire confiance et accepter ce qui se passe simplement?
    Ce que je comprends du cours en miracles, c’est que notre conscience est actuellement beaucoup plus reliée à notre ego ( et donc mauvaise conseillère, pour toutes les raisons que vous donnez) qu’à Dieu qui ne pourrait pas nous avoir créés tels que nous sommes ( à son image), donc parfaits ( je sais que ce n’est pas facile à accepter comme ça, mais il faut lire, pour adhérer ou pas aux explications) pour réaliser ce pour quoi nous sommes incarnés.
    Tout le reste de la démonstration me semble du coup, non pas inutile, ( j’ai moi même beaucoup cherché à comprendre les mécanismes de l’âme humaine, pour trouver comment guérir les souffrances avec tous ces outils, de psycho, de décodage bio, PNL, etc… et avec une pratique de méditation et de yoga),
    mais subterfuges de l’ego, pour dévier de la source perdue, la joie de l’être, que j’aimerai bien pouvoir reconnecter, comme ces êtres comme Amma que vous décrivez dans votre précédent article sur l’amour inconditionnel et qui va bien dans ce sens.
    Merci pour cela aussi.
    Bonne journée
    Myrianne



    • adminhannah le 23 octobre 2012 à 12 h 57 min

      Bonjour Myrianne,
      Vous avez parfaitement raison, celui qui cherche à comprendre c’est l’égo,
      celui qui cherche la source de ses traumas c’est l’égo et celui qui enfouit
      les traumas c’est aussi l’égo. Chercher la source de ses traumas est réellement voué
      à l’échec car ce ne sont que des stratégies de l’égo.
      Il faut pouvoir utiliser le mental à nos fins.
      Je suis d’accord avec vous que ce que nous cherchons c’est la présence pure,
      celle qui est reliée à notre partie divine. Celle qui ne cherche rien, ne
      dit rien mais observe.
      Pourtant c’est l’égo qui lie « un cours en miracles » . On peut donc lui attribuer
      des tâches qui vont dans le sens de notre quête.
      Pister les défenses et se mettre en observateur est une autre façon de se rapprocher
      de notre essence divine.



  15. Arnaud le 23 octobre 2012 à 8 h 10 min

    Bonjour Hannah,

    Comme beaucoup de tes lecteurs la première pensée qui me vient c’est :  » wahhooo il y a du boulot !! « .

    Pour ma part je pense etre débarrassé de ma principale défense qui était la colère exprimé violemment!
    Ca m’a permit je pense de enfin pouvoir rencontrer la femme tant attendue et de m’engager.

    Ceci dit je vois bien qu’il va falloir attaquer les défenses plus subtils et là oui il y a du boulot!
    Quand le partenaire joue le jeu ca aide et ca boost !!!!!

    Il y a plus qu’a….

    Merci Hannah pour ce bel Article



    • adminhannah le 23 octobre 2012 à 12 h 51 min

      Merci Arnaud,
      Le travail sur l’identification des défenses n’est pas une partie
      de plaisir pour l’égo mais c’est le seul qui puisse vraiment venir à
      bout de nos illusions et elles sont nombreuses et bien cachées!



  16. Ali Kurt du blog "La Reflexologie & Le Bien Etre" le 24 octobre 2012 à 19 h 38 min

    Bonjour Hannah,

    Encore un excellent article, toi tu en as fait une bonne habitude 🙂

    Il prête à réflexion…

    Je ne sais pas si notre comportement est généralement défini par ce que l’on a vécu dans notre petite enfance, mais j’aime à croire que nous sommes tous perfectibles.

    Merci à toi et à bientôt Hannah 🙂

    Ali.



    • adminhannah le 24 octobre 2012 à 19 h 58 min

      Bonsoir Ali,
      En tous cas une partie de nos comportements a été induite
      lorsque notre cerveau était encore malléable. Nous pouvons
      fort heureusement en venir à bout si ce conditionnement
      va à l’encontre de nos valeurs.



  17. Luc mister-no-stress le 24 octobre 2012 à 21 h 12 min

    Bonjour Hannah,
    Je souscrit à fond à ta théorie, étant moi même un Tipiste convaincu !
    Et je le vérifie tous les jours au cabinet …
    Bravo pour cette article encore d’une rare qualité !
    Prends soin de toi
    Luc Mister No Stress



    • adminhannah le 31 octobre 2012 à 19 h 46 min

      Bonsoir Luc,
      Oui, chasser les défenses c’est une grande partie de notre boulot!



  18. Francia le 25 octobre 2012 à 9 h 31 min

    Bonjour,
    J’ai trouver le lien chez Christian de Toujour Positif et en vous lisant je me reconnais très bien et je connais aussi les racines car une amie de la famille nous a tous racontés
    En effet, mes principales défenses sont la fuite et la colère explosive, le deni. Nous (mon frère,moi et ma petite soeur ,nous avions 4-2.5 et 1ans) avons été elevés par nos grand maman qui nous aimait mais qui a été aussi très dure (voir méchante)
    Et le grand problème c’est que j’ai transmis toutes ces « cordes invisibles » à mes enfants et je decidais à me demander que puis-je faire lors que mon fils repetais ce que je fais avec un petit degré d’ intensité supplémentaire.
    Je consultais alors des therapeurtes, je pratiquais l’autohypnause/méditation et il me semble que tous s’améliorent, sauf qu’il y a une qui peut être trop profond: je n’arrive toujours pas à me paraitre à l’aise devant mes audiences
    En tous cas merci pour l’article, j’attend impatiemment la suite.

    Amicalement.



  19. Michaël le 25 octobre 2012 à 16 h 56 min

    Bonjour Hannah
    Superbe article qui résume bien nos défenses mais surtout à quel point elles sont omniprésentes, En tout cas je le confirme dans ma vie. Je me suis reconnue dans l’ensemble des défenses. Passant de l’une à l’autre souvent pour la même situation qui engendre l’ensemble des défenses en même temps.
    Prendre conscience des défenses me permet de les identifier et de les renverser mais l’obstacle principale quand c’est une mémoire mortelle reste l’égo qui ne veut pas accepter que la situation n’a pas de solution et que tout n’est qu’une valse des défenses. Heureusement avec le travail sur soi le déminage des mémoires aidant, les défenses sont moins voire plus du tout actives sur certains évènements. Mais d’autres évènements apparaissent avec d’autres mémoires ou parfois un évènement connu mais qui ne déclenche plus la même défense.
    Chaque jour est une nouvelle expérience.
    encore merci pour cet article que je trouve décapant pour les égos et plein de vérités.
    Bises
    Michaël



    • adminhannah le 25 octobre 2012 à 18 h 02 min

      Merci Mickaël,
      Décapant c’est le mot, j’ai mis un petit coup pied dans la fourmilière
      de la pensée positive (bien que ses adeptes me soient sympathiques)
      et je m’apprête à écrire la suite de la liste des défenses!



  20. Bernadette GILBERT le 25 octobre 2012 à 17 h 18 min

    Bonjour Hannah,

    J’ai bu du petit lait en lisant ton article. Maintenant que j’ai beaucoup travaillé dans le domaine du décodage biologique, j’identifie très bien les moments où mes réactions sont des actes de défense. Mais c’est surtout dans l’éducation de mes enfants que je trouve cette connaissance utile et j’en use beaucoup !
    Mon moyen de défense, plus jeune, c’était l’attaque… Et l’attaque, c’était la colère, le verbal corrosif et destructeur et, si c’était nécessaire, j’étais capable d’asséner des coups.
    C’est important, je pense, d’identifier ce que l’on ressent comme agresseur, comme prédateur pour qu’en réalisant qu’en réalité on n’est pas attaqué et que notre réaction n’est donc pas appropriée…
    Merci pour ce très bel article que j’ai vraiment apprécié.



    • adminhannah le 25 octobre 2012 à 17 h 58 min

      Merci Bernadette,
      Je l’ai écrit pour la croisée des Blogs d’octobre
      sur le thème de la défense justement mais il n’a pas été retenu.
      Je me suis bien amusée à lister les défenses et je n’ai pas fini.
      je n’ai pas pensé à écrire « donner des coups »…comme système de
      défense!



  21. adminhannah le 27 octobre 2012 à 21 h 19 min

    Bonsoir Denyse,
    Si les symptômes persistent , je vous propose d’envisager la technique Tipi.
    Vous trouverez un onglet sur mon blog à cet effet. Cette technique est
    spécialisée justement dans ce genre d’angoisse.
    On ne travaille pas nécessairement sur les causes mais sur les effets.
    Donc si vous avez une situation bien représentative de votre difficulté,
    on peut la débrancher avec Tipi.



  22. sylviane le 31 octobre 2012 à 17 h 18 min

    Bonjour Hannah

    Mon mécanisme de défense a été pendant longtemps l’agressivité, je me trouvais rudement « affirmée » puis en découvrant les mécanismes des pensées négatives et de leurs effet sur notre vie j’ai petit à petit changé complètement de vie et de comportements.

    Maintenant je suis de plus en plus dans la compassion et l’aide sans rien demander en retour mais la frontalité a encore besoin d’être adoucie



    • adminhannah le 31 octobre 2012 à 19 h 31 min

      Bonsoir Sylviane,
      Tu devais vraiment être une terreur quand tu étais plus jeune!
      C’est sympa que tu aies lâché le fouet et les bottes en cuir!



      • sylviane le 2 novembre 2012 à 16 h 25 min

        Bon Hannah, tu sembles avoir une singulière idée de moi ou je me trompe,ce n’était pas moi qui jouait dans la série chapeau melon et bottes de cuir je t’assure



        • adminhannah le 2 novembre 2012 à 21 h 21 min

          On t’a reconnue! je sais que tu es bien cachée maintenant derrière tes lunettes
          et ton écran!



  23. jean-yves le 1 novembre 2012 à 15 h 30 min

    Bonjour Hannah,

    Je suis encore une fois captivé par la qualité, la densité et le grand intérêt de ton article !
    Tu nous emmènes avec talent dans les chemins passionnants de la découvertes de soi !

    Je me suis bien sur reconnu dans les défenses que tu as listé ! Mais je être plus attentif et observer mes défenses les plus usuelles d’un peu plus près !

    J’attends la suite dans le prochain article avec impatience.
    Amicalement,
    Jean-Yves



    • adminhannah le 1 novembre 2012 à 16 h 29 min

      Bonsoir Jean-Yves
      L’égo n’aime pas tellement être mis à nu dans ses défenses
      surtout quand il est persuadé d’agir pour le bien!
      Je vais concocter la suite sous peu, en attendant je suis
      focalisée sur la Croisée des blogs!



  24. Charlotte le 4 décembre 2012 à 22 h 56 min

    Bonjour Hannah,

    De nature positive, j’ai voulu aller au-delà de mes croyances en lisant ton article; je t’avoue que je suis déracinée..

    Je prône la remise en question et fais toujours tout ce que je peux pour être attentive à mon évolution personnelle; faire exploser les boulets que ma famille m’a gentiment offerts depuis 28 ans.

    Ca fait 2 ans que je peux me réjouir et vraiment me dire que je suis prête à commencer à construire ma vie sans ces boulets qui n’étaient les miens.

    Mais quand je lis ton article, je tombe par terre.. Je suis quelqu’un qui a de nombreuses peurs dont il est vraiment difficile de me débarasser; peur de ne plus être aimée, besoin de reconnaissance professionnelle dû à un papa écrasant qui lui même ayant un besoin de reconnaissance ne sait pas reconnaître de réussite à ses enfants et se les octroie.. Peur de l’abandon avec le divorce de mes parents à 4 ans et remariage de mon père à mes 5 ans puis 13 ans.
    Je m’occupe et protège énormément les autres et me sens incapable de prendre soin de moi.

    Je me dis que j’ai encore pas mal de pain sur la planche.. je ne sais pas comment m’y prendre autrement qu’en allant voir un psy.. moyen que j’ai tjs utilisé jusqu’à présent.

    J’attends la suite de ton article avec impatience

    Bien à toi

    Charlotte



    • adminhannah le 5 décembre 2012 à 8 h 16 min

      Bonjour Charlotte,
      Je comprends ta réaction, je n’y suis pas allée de main morte.
      Beaucoup de thérapies servent à renforcer le système de défense
      d’où l’impression de ne pas avancer très vite.
      La bonne nouvelle, c’est qu’il existe maintenant des thérapies
      plus quantiques qui visent vraiment à dégager les cellules, pas
      juste apprendre à gérer le stress.
      Tout peut prendre un peu de temps mais en une ou deux séances
      d’EFT on peut se dégager de gros morceaux émotionnels ou physiques
      et en une séance Tipi, on peut venir à bout d’une peur récurrente.
      J’ai de plus en plus de mal à enseigner la thérapie normale car
      je ne crois plus à ses résultats. Les temps changent et nous
      manquons de temps.



  25. Anne-Marie le 17 janvier 2013 à 14 h 57 min

    Bonjour Hannah,

    Bravo pour cet article on ne peut plus explicatif des mécanismes de défenses, et bien évidemment, comme beaucoup, j’en ai et en particulier la peur d’aimer et d’être aimée ???? et bien que j’en connaisse le pourquoi, je n’arrive pas à m’empêcher de tout gâcher dans une relation amoureuse : au bout de 15 années de vie commune j’ai poussé mon compagnon à partir avec une autre et me voilà malheureuse à MOURIR… c’est terminé maintenant, me revoilà seule comme une « conne », je l’ai voulu et je l’ai eu, mais ce n’est pas marrant du tout.
    Que puis-je faire alors maintenant que j’ai perdu toute confiance ?

    Je vous souhaite une magnifique année Hannah et je continue à lire vos articles, qui me font avancer

    Merci

    Anne-Marie