Psychologie des couleurs : Comment le jaune peut vous pourrir la vie!

Le mental et la peur dans la psychologie des couleurs
Je vais, dans cet article, vous expliquer comment vous réussissez à vous pourrir la vie de tous les jours sans vous en apercevoir.
Je vous donnerai mes propres exemples pour vous montrer comment moi aussi je réussis aussi ce tour de force et j’espère que vous vous sentirez moins seul(e) !
Je vous explique ensuite le lien avec la couleur jaune dans la psychologie des couleurs. Ceci est la première partie d’une série de 2.
Mais commençons par le début de l’aventure: Il y a un moment dans la vie intra-utérine où notre mental et notre égo ne sont pas encore là.
Il n’y a rien à contrôler, rien à anticiper, pas de stress à se demander de quelle couleur seront nos yeux…si nous allons aimer ou détester notre petit frère ou si notre père sera trop souvent absent de la maison.
Et même s’il est possible au niveau vibratoire d’absorber les pensées ambiantes de l’humaine qui vous porte (vous ne savez pas encore que c’est votre mère), vous avez un placenta qui nourrit tous vos besoins et vous n’avez rien à faire pour cela, juste à vous laisser flotter.
Une fois né, l’enfant n’a pas peur de grand chose. Toutes ses expériences sont nouvelles, il ne connaît pas la peur ni l’anticipation à moins qu’il n’ait déjà vécu un traumatisme.
Sa vie entière est une sollicitation à la nouveauté, ses découvertes sont tactiles et non réfléchies. Il ne se pose pas la question de savoir s’il va réussir à marcher ou s’il va échouer, il y va sans peur.
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La tranquillité est de courte durée!
Et puis vous avez grandi et à force d’être exposé à la douleur, la souffrance, l’insatisfaction, la privation et d’entendre que le monde est dangereux, vous avez sans doute lentement dérivé vers la certitude que c’était vrai.
Pour peu que les parents aient été un peu absents et que vos besoins aient été régulièrement négligés (je ne parle pas forcément des besoins de base comme manger, dormir mais plutôt s’exprimer, être touché, regardé etc…), vous avez oublié votre nature confiante et avez commencé à vous sentir seul(e), séparé(e) et impuissant(e).
Difficile avec votre vécu d’enfant de sentir, maintenant que vous êtes adulte, que quoi qu’il arrive, vous serez en sécurité. Parce que ce n’est pas votre expérience cellulaire, vous manquez d’imagination par rapport à ce qu’est un sentiment de sécurité.
A cause de ce que vous avez vécu pendant votre démarrage de vie, votre cerveau (qui cherche à reproduire les expériences agréables, sans stress et sans danger pour votre santé) se méfie de tout ce qui lui rappelle vos expériences douloureuses.
Votre cerveau ne vous aide pas!
Dans votre cerveau est enregistré au fer rouge que les humains ne sont pas fiables et donc, sans le savoir vous vous êtes tenu sur vos gardes pour correspondre à la demande familiale et vous avez regardé par-dessus votre épaule au cas où un danger arriverait.
Vous pouvez méditer et lire tous les livres de développement personnel de la terre, lorsque votre cerveau flairera un danger (même s’il n’y en a plus aujourd’hui), il activera la peur pour que vous ne vous lanciez pas dans une entreprise qu’il considère stressante ou fatale pour vous.
C’est très embêtant car vous n’avez plus la mémoire de l’évènement stressant mais vous êtes bel et bien soumis à votre mémoire cellulaire.
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La psychologie des couleurs et TIPI
J’étais ce matin dans un petit market, et au moment de sortir, la femme devant moi a figé net car devant la porte se trouvaient 2 chiens qui attendaient leur maître.
Je ne fais pas d’interventionnisme alors je ne lui ai pas proposé de TIPI (Technique d’Identification des Peurs Inconscientes). De toutes façons cela n’aurait probablement pas fonctionné puisque les molosses étaient encore là et qu’elle ne se sentait pas en sécurité.
J’ai fait mon boulot 3D, je lui ai proposé de m’interposer entre elle et les chiens pour qu’elle puisse passer. Elle l’a fait mais son corps tremblait. Énergétiquement elle devait avoir 4 ou 5 ans, sans doute l’âge où elle a du se faire mordre.
Si nous ne prenons pas conscience que nos peurs ne sont pas légitimes mais apprises, nous risquons comme cette femme de continuer à avoir peur jusqu’à notre mort, (on ne peut pas dire que cette expérience ultime nous rassure non plus !
Une vie à trembler alors qu’elle a 95 chances sur 100 de ne plus jamais être mordue ! Et pourquoi j’imagine qu’elle ne sera plus mordue? Parce qu’elle ne prend plus aucun risque.
- Elle ne se promène plus dans la montagne pour ne pas risquer de tomber sur un chien.
- Elle demande toujours si la personne a un chien avant d’aller chez elle et préfère renoncer à sortir voir des amis
- Elle limite son territoire physique et psychique pour ne jamais revivre l’expérience difficile.
- Elle est persuadée que tous les chiens sont dangereux puisqu’elle a fait l’expérience qu’un seul l’était !
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Psychologie des couleurs et climat familial
Parfois ce ne sont pas les chiens mais un parent qui a vraiment été violent avec nous ou un aîné qui « voulait notre peau » comme c’est souvent le cas lorsque le climat familial n’est pas sécurisé.
Dans ce cas, vous êtes persuadé (bien que pas toujours très conscients de cela) que tous les humains sont dangereux parce qu’un l’a été.
Du coup, vous ne le savez pas mais vous prenez peu de risques relationnels pour ne plus jamais être confronté à ce qui a été douloureux et qui vous a submergé. C’est ainsi que le cerveau fonctionne, il refoule et la conscience se dissocie.
J’imagine que cette femme a eu des enfants mais comment a t-elle pu sécuriser ses enfants puisqu’elle même est morte de trouille ?
Comme la relation à vos parents est la première relation qui s’engramme dans votre mémoire cellulaire, elle détermine en grande partie, la façon dont vous rentrerez en relation, une fois adultes.
Et vous allez continuer (comme je le fais aussi) à vous méfier très longtemps, même si la vie met sur votre chemin des humains dignes de confiance.
La conséquence logique est de se méfier et d’entretenir sa peur en justifiant son point de vue alarmiste au vu de tout ce qui se raconte dans les journaux, la télé et les films.
La peur est devenue une seconde nature
Nous avons un abonnement à une chaîne et il m’arrive parfois des chercher des séries qui m’amusent, m’ouvrent l’esprit, transmettent la conscience etc…oui je rêve un peu !
97% de ce que je commence (j’arrête vite) ne sert qu’à entretenir l’idée que nous sommes tous en danger, à croire qu’un habitant sur 2 est un psychopathe.
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Ça ne m’intéresse pas de m’en remettre une couche alors je laisse tomber mais je me dis que la peur est quand même symptomatique de tout ce que nous vivons.
Nous ne sommes pas nés comme cela !
Psychologie des couleurs: la peur et le cerveau
Pendant longtemps, je me suis insurgée contre cet état de fait. J’ai appris toutes les thérapies qui me tombaient sous la main et permettent de libérer les traumas.
J’étais consciente d’avoir des images figées à libérer en moi, une conscience divisée comme tout le monde et je me racontais que lorsque mon passé serait résolu, mon futur s’annoncerait lumineux.
Fatal error. Le cerveau qui a l’habitude d’avoir peur (et qui cherche à perpétuer notre survie quitte à nous empêcher de vivre pour cela) continue à attraper des raisons pour justifier sa peur.
Une fois qu’une peur a l’air de se calmer, (c’est un peu comme avec les désirs) le mental nous en sert une autre et nous nous laissons berner en y croyant. Par exemple, votre mental :
a peur de ne pas trouver de maison à son goût.
–> il la trouve mais il a peur de ne pas pouvoir vendre la sienne avant
–> il la vend mais comme la nouvelle est plus chère, il a peur de s’être trop endetté
(s’il est locataire, après avoir eu peur de ne pas trouver de logement,il a peur de ne pas pouvoir le payer régulièrement)
–> puis s’il y arrive il a peur de perdre son travail ,
–> et s’il ne le perd pas,
–> il a peur que le propriétaire ne renouvelle pas son bail etc…
C’est un petit jeu mental et émotionnel qui tourne en boucle et auquel nous sommes tous soumis si nous n’en prenons pas conscience.
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Avant de vous parler de la psychologie des couleurs, j’aimerais vous présentez un petit texte que vous avez surement déjà lu quelque part à propos de la naissance et qui résume nos élucubrations stériles et stressantes.
En fait, ce texte transpose l’interrogation mentale à propos de la mort sur les affres de la naissance, sachant que pour l’un comme pour l’autre, nous avons finalement peu d’infos sur « comment le vit-on vraiment ? »
Ce dialogue illustre parfaitement ce qu’est la posture du jaune (et donc du mental), vous reconnaitrez tout de suite, de quel bébé je parle !
Deux jumeaux discutent dans le ventre de leur mère
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– Bébé 1 : Et toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?
– Bébé 2 : Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Nous sommes ici pour devenir forts et nous préparer pour ce qui nous attend après.
– Bébé 1: Pffff… tout ça, c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement ! A quoi ressemblerait une vie hors du ventre?
– Bébé 2 : Eh bien, il y a beaucoup d’histoires à propos de « l’autre côté »… On dit que, là-bas, il y a beaucoup de lumière, beaucoup de joie et d’émotions, des milliers de choses à vivre… Par exemple, il paraît que là-bas on va manger avec notre bouche.
– Bébé 1 : Mais c’est n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Tout le monde le sait. On ne se nourrit pas par la bouche ! Et, bien sûr, il n’y a jamais eu de revenant de cette autre vie… donc, tout ça, ce sont des histoires de personnes naïves. La vie se termine tout simplement à l’accouchement. C’est comme ça, il faut l’accepter.
– Bébé 2 : Et bien, permets moi de penser autrement. C’est sûr, je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler, et je ne pourrais rien te prouver. Mais j’aime croire que, dans la vie qui vient, nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.
–Bébé 1 : « Maman » ? Tu veux dire que tu crois en « maman » ??? Ah ! Et où se trouve-t-elle ?
–Bébé 2 : Mais partout, tu vois bien ! Elle est partout, autour de nous ! Nous sommes faits d’elle et c’est grâce à elle que nous vivons. Sans elle, nous ne serions pas là.
–Bébé 1 : C’est absurde ! Je n’ai jamais vu aucune maman donc c’est évident qu’elle n’existe pas.
–Bébé 2 : Je ne suis pas d’accord, ça c’est ton point de vue. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante. On peut sentir quand elle caresse notre monde. Je suis certain que notre Vraie vie va commencer après l’accouchement…vous avez reconnu le mental à l’œuvre…
Pourquoi j’ai dit dans le titre de mon article que le jaune peut vous pourrir la vie ?
Parce qu’en psychologie des couleurs, le jaune est la couleur du mental. Il est en cheville avec votre cerveau pour repérer tout ce qui dans votre vie est un danger pour vous.
Évidemment, c’est selon ses critères et il freine des quatre fers pour vous empêcher d’y aller s’il croit que c’est le cas. P
Parfois, au contraire, le mental (précédé par l’inconscient) vous pousse à revivre des situations (même désagréables et dévastatrices) sous prétexte que ça au moins, il connaît.
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Psychologie des couleurs, le jaune
Le job principal de votre cerveau, c’est de scanner votre vie pour voir si tout est en place sans trop de stress afin que vous restiez vivant. Par défaut, vous êtes donc programmé pour rester vivant, pas pour être heureux !
Je sais que ça ne fait pas trop plaisir d’entendre cela: le bonheur n’est pas monté de série sur les humains et si vous voulez l’atteindre, vous avez votre vie quotidienne qui est un fascinant tremplin d’expériences et de leçons à vivre!
Si vous ne prenez pas conscience des limites de votre cerveau, (et la couleur jaune peut vous y aider), vous allez confondre vos pensées avec celles de la survie que vous envoie votre mental.
Vous allez croire, comme le pense votre cerveau que votre objectif principal dans cette vie, c’est survivre.
Regardez de près que l’idée de la sécurité fantasmée que vous recherchez (par l’acquisition de biens, un gros compte en banque ou en suivant une formation sur la liberté financière) pourrait bien être une version personnalisée en 2017 de cette préoccupation de votre mental.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas assurer sa sécurité mais bien vérifier que c’est un moyen et pas un but. Sinon votre objectif de vie devient : je ferai cela lorsque j’aurai assuré la sécurité.
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Pour certains cela peut prendre la posture dramatique de:
« je m’occuperai des relations lorsque je serai en sécurité financière »,
« je ferai un enfant lorsque…
« je voyagerai lorsque
« je serai heureux
Cette sécurité que vous recherchez est en fait plus un ressenti intérieur qu’un compte en banque bien fourni.
Les racines de la sécurité
Ce sentiment provient de la sécurité (ou de l’insécurité) générée par la relation à la mère. Si la vôtre était dans le même état que cette femme qui a peur des chiens, il y a peu de chances que vous connaissiez cette sensation de sécurité intérieure.
Pour le moment, vous avez besoin de vous sentir en sécurité grâce à des objets extérieurs comme l’argent, la maison, la voiture ou des humains sur qui vous appuyer.
Mais, soyez honnête, ce n’est pas parce que vous avez ces humains et ces objets à l’extérieur que cela nourrit une sécurité intérieure…
Byron Katie et le questionnement sur les croyances mentales
La couleur jaune me fait immédiatement penser au « travail » de Byron Katie et la façon dont elle retourne le mental comme une crêpe avec des questions socratiques.
Par curiosité, j’ai décidé de soumettre une croyance en moi que je pensais travaillée depuis longtemps mais qui a repointé le bout de son nez: Cette croyance dit: il faut se libérer de son passé pour avoir un avenir lumineux.
Je me suis posé la question qu’elle pose à ses élèves lorsqu’ils tombent sur une croyance ou une rigidité mentale …de couleur jaune . La voici
- Est-ce toujours vrai ce que tu énonces ?
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Chez moi cela donnait :
Est ce que c’est vraiment vrai qu’il faut résoudre son passé pour ouvrir l’avenir ? Est ce que tu y crois? A ma grande surprise je me suis répondu non, en fait, je peux très bien libérer mon passé et ne pas ouvrir l’avenir !
Et puis finalement, le passé n’est peut-être pas quelque chose à résoudre…je comprends mieux pourquoi l’avenir me parait si lourd parfois…
Je me rends compte que j’ai mis une condition à bien vivre et être heureuse, et pas n’importe laquelle, régler mon passé ! Est ce que je veux vraiment continuer à croire cela ?
Le pire c’est que ce n’est pas faux en soi. par exemple, si vous vibrez encore à la trahison ou à l’humiliation depuis votre enfance, vous allez continuer à attirer à vous des expériences d’humiliation et de trahison.
Ma croyance c’était qu’il faut tout régler pour ne plus jamais avoir affaire à la trahison. Le voilà le jaune qui veut tout prévoir, tout contrôler et tout sécuriser. C’est la marque de l’égo, il dit, toujours et jamais !
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La vérité c’est qu’il y aura forcément de nouvelles expériences de trahison et d’humiliation mais je peux arrêter de croire que j’ai 3 ans (c’est ce que me dit mon cerveau quand il me dit que je suis en danger) et que je ne vais pas survivre à l’expérience…
Il n’y a qu’un présent donc tout peut se faire en même temps. Il n’y a pas de condition à remplir dans la vie pour pouvoir être heureux.
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Le passé se traite donc au présent. Je me rends compte tout en écrivant que je vous montre aujourd’hui les aspects plutôt pénibles du jaune mais rassurez-vous , dans la psychologie des couleurs, le jaune a aussi ses bons côtés, j’en parle dans cet article.
Ce que vous pouvez retenir, c’est que dans l’univers jaune de votre mental, vous ne savez pas que vous projetez à l’extérieur le monde que vous voyez par le petit bout de votre lorgnette.
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L’autre en face de vous fait pareil, sauf que c’est beaucoup plus facile de voir le mental et l’égo de l’autre à l’œuvre plutôt que le sien. Ce qui devient intéressant c’est de voir le sien à l’œuvre!
Vous savez comme moi que 95% de vos pensées d’aujourd’hui sont les mêmes que celles d’hier. Normal, des pensées d’insécurités, de trahison, d’injustice, de rumination d’égo etc…
Vous vous doutez bien aussi que 80% de ces pensées sont négatives pour les raisons que vous avez vues plus haut, votre cerveau quête les scénarios « catastrophe » pour assurer votre survie.
Il a tendance à ne pas enregistrer les émotions positives puisqu’elles ne présentent aucun danger à surveiller.
Sans la conscience de ce que vous pensez, vous êtes par défaut, immergé dans le jaune mental plutôt que dans la libre expression de qui vous êtes vraiment.
Et si la psychologie des couleurs vous intéresse ou si vous connaissez déjà, je vous propose d’écouter cette web-conférence sur le sujet, cliquez sur la vidéo: https://youtu.be/-sE00du30-Q
Et vous avez-vous cet aspect « jaune » de votre personnalité qui a besoin de se rassurer, de prévoir et qui anticipe les catastrophes? laissez un commentaire!
Rappel: derniers jours pour participer au voyage en Thaïlande : https://taodyssee.blf-editions.com/description/
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Merci Hannah pour cet article percutant!
Comme je suis en période de lancement, le jaune mental ramène beaucoup de mémoires et ça me demande beaucoup de vigilance pour réaliser que la plupart du temps, je vis dans le passé et pas dans le présent.
J’adore aussi la conversation allégorique des 2 bébés!
Hello Katia,
Oui, ça remet nos interrogations mentales
sur la mort à l’âge de la maternelle alors
que nous pensons avoir de grandes réflexions
philosophiques.
Le jaune dans sa version devenir visible
et vue de tous n’est pas une mince affaire!
Article très éclairant. Quelques jours passés, j’avais un autobus à prendre et la route était TRÈS glissantes Le chauffeur a avisé tous les passagers potentiels que nous prenions un risque en embarquent tout en ajoutant que nous devrons sans doute tourner de bord car la route sera fermée à tel endroit à cause du verglas. tout le monde, sauf moi a décidé de ne pas faire le voyage et leur billet a été remboursé. Cependant dans ma tête plusieurs scénarios ont défilés dans ma tête: dérapage, pris dans un fossé. blessures, temps d’attente pour de l’aide, et de plus, l’autobus était arrivé avec 20 minutes de retard. Panique intérieure !
Il m’a dit: dépêchez- vous à prendre votre décision, car j’étais encore debout à réfléchir, hésitante alors que les autres avaient pris leur décision rapidement ,
Dans mon raisonnement ( FEAR= false evidence appearing real) Ma question a été ; pourquoi son retard? 2 choix; c’est trop dangereux, ou il est très prudent. J’ai choisi la 2e interprétation en lui disant : je vous fait confiance et même si nous arrivons à destination avec beaucoup de retard, je prend l’autobus. Alors je suis montée et il m’a remis un billet disant que j’avais été avisé des risques au sujet de la condition routière et que sa compagnie ne se tenait pas responsable en cas d’accident.
Je suis arrivée à destination, 3 heures plus tard , et pour me distraire des pensées dérangeantes j’ai lu. Pour moi ma panique intérieure est un signe que je dois me poser les bonnes questions et vérifier si j’ai d’autres choix en terme d’émotions pour prendre ma décision. . Vous avez raison: les émotions et le cerveau avec l’ego assure ma sécurité sans doute basé sur des expériences du passé (consciente ou non). Je suis fière de ma décision même si cela semblait téméraire. Le fait est que j’étais consciente de mon processus pour prendre une décision.
Merci pour faire la lumière
Bravo Carole, très courageux.
Dès que le mental se raconte qu’il va
mourir, c’est sans doute qu’il faut y aller.
Lorsque c’est dans le corps, c’est différent,
on peut le débrancher plus facilement.
C’est un peu comme si on disait à son mental
oui, on va peut-être mourir et alors….là
il est à bout d’arguments!
Bonjour Hannah,
Marrant comme l’article raisonne. Je suis en pleine période de doutes et de peur donc, car je dois décider de ce que je dois faire après la Nouvelle-Zélande. Ce qui implique peut-être une séparation avec ma soeur donc là c’est la panique. Cela signifie fin de la sécurité affective. Nous prenons soin l’une de l’autre. Evidemment, je me suis souvent lancée seule « pour voir » et chaque fois ça n’a pas été brillant et là je n’ai plus envie parce que la peur de ne pas pouvoir y faire face rôde.
Avec elle, je me sens invincible et c’est vrai que j’abats les challenge de la vie avec facilité parce que j’ai cette sécurité affective.
Je pense être consciente de mes pensées mais il ne m’empêche pas de savoir comment m’en dépêtrer.
Article vraiment intéressant, à relire plusieurs fois sans aucun doute.
A bientôt,
Magalie
Bonjour Magalie,
Il n’y a pas forcément d’actions justes ou de décision juste.
L’important c’est d’être alignée avec ce que la vie montre.
Rester avec la soeur pourquoi pas sauf si la motivation
principale est la dépendance et la peur de se lancer seule
car les résultats auront le goût de l’énergie dans laquelle tu
auras posé tes actes.
Si tu décides de sortir de ta zone de confort en demandant
du soutien pour ta vie, tu récupèreras les fruits de l’action
inspirée et de la prise de risque…
Donc positionne-toi dans l’énergie la moins défensive pour
prendre ta décision…
Bonjour Hannah,
Adorable et très bien construite cette histoire de bébé, qui de surcroit peut s’appliquer à mille et une situation parallèle! (en commencant par la question de l’au dela, de la vie apres la mort , de dieu, etc…)
Bravo si vous en etes l’auteur!
bonne continuation!
Bonsoir Dom
Non je n’en suis pas l’auteur, c’est pour cela que j’ai mis
le texte en forme citation . Je le trouve particulièrement
représentatif des circonvolutions mentales dans lesquelles
on passe beaucoup de temps….
Bonjour Hannah,
Wouah! en te lisant je réalise comment le jaune (donc le mental) me porte dans mes actions. Je réalise que mes motivations à agir sont stimulées par des peurs anciennes (empoisonnement, abus…). Par conséquent j’utilise beaucoup de mon temps à étudier ce que je porte dans ma bouche (qualité des aliments, effets bénéfiques sur ma santé) pour éviter le risque de m’empoisonner comme lorsque j’avais 18mois et que j’ai failli mourir. Puis ma méfiance à l’égard de l’homme (souvenir d’abus et de manipulation) me motive à mettre beaucoup de distance et de méfiance dans la relation (conjoint, ami, voisin etc…). Je fais en sorte de ne pas attirer leur attention.
Merci pour cet éclairage que je n’avais pas autant perçu lors de la formation aux secrets des couleurs. Oui, mon mental me veut du bien, il veille sur moi pour me maintenir en vie et comme j’adore la vie malgré tout … surtout depuis que je l’observe.
J’observe que je suis de moins en moins dupe de l’intention réelle qui se cache derrière mes actions, ce qui me permet de faire le nettoyage nécessaire lorsque je reconnais une peur ou une croyance. En même temps, je ne suis pas toujours brave pour faire le nettoyage de ce qui pourrait s’apparenter à une béquille encore nécessaire … j’avance en douceur pour moi-même. Et je vais éviter de porter la couleur jaune et de la placer dans la décoration de notre nouvelle maison en construction.
Tes écrits sont tellement enrichissants et éclairants !! Merci encore Hannah !
Sophie Lepage
Bonjour Sophie,
Tu peux la mettre en déco, d’un autre côté elle aide
à trouver confiance et valeur en soi.
[…] « Psychologie des couleurs : Comment le jaune peut vous pourrir la vie! […]
Bonjour Hannah (joli et doux prénom…),
j’en suis à mes débuts de questionnements et lectures éclairantes comme les vôtres. Tout ce que je viens de lire me parle, résonne en moi….. je vais sans doute rester un bon moments sur vos publications afin de lire et relire pour m’imprégner et essayer d’ avoir de plus en plus conscience de mes décisions et actions…..Et puis tout cela étant nouveau mes pensées s’évadent souvent pour trouver où cela se trouve en moi….. très intéressant , vraiment !!
Merci Yvanne pour ce retour sympathique.
N’hésitez pas à commenter ou poser des questions
si vous tombez sur un sujet brulant;-)
Les couleurs, vaste question ! Elles influent incontestablement sur notre humeur d’où les expressions ciel dégagé, moral au beau fixe…