Rêvez-vous d’une vie de couple qui réponde à vos besoins ?

La pyramide de Maslow et la vie de couple
Je connais déjà un peu vos réponses car j’ai eu le plaisir de les lire suite à mon enquête anonyme de la semaine dernière.
Une vie de couple qui réponde à vos besoins, mythe ou réalité ?
La vérité c’est que toutes les relations (y compris votre vie de couple) que vous avez aujourd’hui ou que vous avez eues répondent ou ont répondu à vos besoins mais encore faut-il savoir de quels besoins on parle.
Cet article est écrit pour la Croisée des Blogs organisée par Théo du Blog « acteur de sa vie« .
Avant de vous expliquer les relations au travers de la vision de la conscience (plus loin dans l’article), je vais vous débroussailler la pyramide de Maslow.
Si je me réfère à ce psychologue humaniste, les besoins dont il parle sont ceux indispensables à la vie de l’être humain qu’ils soient sur le plan physique, émotionnel, culturel et social.
Maslow les a hiérarchisés en insistant bien sur le fait qu’un besoin en haut de la pyramide ne peut être totalement satisfait que si les besoins inférieurs ont aussi été pris en compte.
Revenons donc à la vie de couple que vous aimeriez et qui répond à vos besoins.
Si c’est votre quête et si vous avez du mal à trouver une relation qui vous satisfasse, la pyramide de Maslow pourrait bien être une réponse .
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1er étage
C’est une échelle qui hiérarchise les besoins physiologiques humains nécessaires à la vie. Tout en bas de l’échelle, vous trouvez les besoins primaires.
Ce sont plutôt les besoins liés à la survie: air, eau, nourriture, sommeil, repos, élimination, sexualité, hygiène, un abri, des habits, chaleur (réglage de la température), activité repos, ressources et moyens personnels. Tout ce qui amène la santé.
Nous vivons dans un pays où ce premier étage de la pyramide est à peu près (il y a à redire) assuré pour tous les membres de la société.
2ème étage
Le deuxième étage est celui de la sécurité (protection contre tout ce qui peut être dangereux (objets, situations) mais aussi protection psychologique (tout ce qui fait peur) sans oublier la liberté, la loi, l’ordre, la stabilité et le droit à être soigné.
En fait, ce deuxième étage correspond au besoin de s’assurer que les besoins de base seront satisfaits. L’homme vit désormais en communauté.
Il a donc la capacité de se défendre et d’être défendu. Besoin de confort. Importance des rituels rassurants. Protection contre la douleur. Dépendance assurée, anticipation, maison, revenu mensuel. Besoin d’avoir un pouvoir sur l’extérieur et besoin d’appropriation (c’est à moi).
Avantage sociaux, absence de menace. Sécurité d’emploi. Environnement organisé. Bonnes conditions de travail. Cellule familiale et protection du groupe. Cet étage n’est plus vraiment assuré pour tous par nos sociétés.
3ème étage
Au troisième étage, vous trouverez amour et sentiment d’appartenance. Amitiés et liens. Ne pas être seul dans le monde (même si la famille est loin) et possibilité de communiquer sentiments et besoins.
Donner et recevoir de l’amour, confiance, affection, acceptation, se sentir fils et fille de, liens familiaux affectueux, se sentir appartenir à un groupe. Avoir des relations intimes avec un partenaire. Se sentir accepté. Expression, information. Travail d’équipe.
4ème étage
Le quatrième est le besoin d’une place dans la société et d’une participation. Un statut social, exister. Reconnaissance de son travail et de celui des autres. Respect des autres et respect de soi.
Compétences. Appréciation, influence, réputation. Être utile et avoir de la valeur. Conserver son autonomie et son identité. Être fier de ce qu’on fait. Se sentir capable d’y arriver.
Récompenses promotions. Innover dans sa tâche, varier. Participer à la définition de ses objectifs professionnels. Avoir de l’indépendance et développer son autonomie. Confiance respect.
5ème étage
Ce dernier étage est celui de la croissance personnelle et l’appréciation de la vie. Faire profiter l’humanité de son évolution. Réaliser son plein potentiel. Réaliser son œuvre personnelle et s’épanouir.
La structure de la pyramide tendrait à faire croire que, plus on monte, plus les échelons sont difficiles à gravir.
Ce n’est pas si vrai : vous pouvez vous réaliser socialement et devenir un expert dans votre domaine sans avoir une relation stable ou une vie de couple qui vous épanouisse.
Vous êtes ainsi installé au 4ème étage de la pyramide de Maslow sans être passé par la satisfaction des besoins du 3ème étage.
Selon Maslow, et j’abonde dans ce sens, dans le cas cité plus haut, vous ne serez pas totalement satisfait dans votre vie car un besoin essentiel n’est pas comblé.
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Vie relationnelle , vie de couple et quotidien
Voyons un peu ce que l’échelle des besoins de la pyramide de Maslow peut vous apporter dans votre vie de tous les jours.
J’ai choisi intentionnellement quelques exemple liés aux enfants pour répondre à des demandes formulées dans l’enquête.
Si vous procurez beaucoup d’affection à votre enfant (3ème niveau) mais que vous sous-estimez ses maux de ventre (1er étage que vous prenez pour un caprice pour ne pas aller à l’école), vous n’arriverez pas à le rendre heureux.
S’il fait pipi au lit ou dans sa culotte à l’école, c’est qu’il n’est pas mur pour le 3ème étage des liens et de l’apprentissage parce qu’une peur du 2ème étage n’a pas été calmée.
Dans le même ordre d’idée, Si votre enfant ne se socialise pas à l’école et n’a pas de copains, (3ème niveau), c’est sans doute qu’il lui manque une sécurité émotionnelle au niveau 2.
D’une autre façon, si votre enfant ado ne cherche pas à utiliser ses compétences pour participer au monde (et n’est pas enthousiaste à s’orienter vers un futur métier, 4ème niveau), c’est sans doute qu’au niveau inférieur (3ème, celui des liens), quelque chose n’est pas en place.
Si vous avez froid l’hiver dans votre maison (niveau 1 non satisfait), vous aurez du mal à vous plonger dans votre dossier ou votre mémoire à rendre (niveau 4).
Si vous souffrez d’anorexie ou de boulimie, votre étage N°1 des besoins primaires n’étant pas satisfait, vous aurez du mal à vous installer dans des relations confortables (niveau 3) ou à trouver une sécurité dans un groupe (familial ou autre) niveau 2.
Vous commencez à comprendre comment ça fonctionne ?
Si vous êtes un « addict » sexuel (1er et 2ème niveau) vous allez utiliser la relation pour un besoin du 2 ème étage et ne serez jamais satisfait de ce que la relation peut vous apporter (3ème étage) parce que vous n’en êtes pas encore là. C’est pareil avec toute autre addiction évidemment.
Vie de couple, relations et 3 types de comportements
A ce troisième étage de la relation, les recherches de Adam Grant peuvent vous être utiles. Il a déterminé 3 types de comportements dans la relation :
Le donneur :
Je ne suis pas entièrement d’accord avec sa définition du donneur. Selon lui, ce dernier a beaucoup reçu dans son enfance et ne s’est jamais senti frustré sur le plan affectif.
Si vous en connaissez dans votre entourage, donnez moi leur adresse, c’est une denrée rare.
Toujours est-il (quelles que soient les raisons) qu’une partie de la population se comporte en donneur dans la relation affective et surtout la vie de couple.
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Il sont, en général les plus tendres des 3 types et ont, sans doute pour cela, le plus de chance d’avoir des relations qui durent.
Leur priorité dans la relation et la vie de couple est de s’assurer du bonheur des autres. Ils connaissent les besoins de leur partenaire et cherchent à les satisfaire.
(Vous comprenez maintenant, après mon exposé sur la pyramide de Maslow qu’être donneur peut aussi être le fruit d’un gros bazar!)
Leur gentillesse est légendaire, ils laissent toujours la place à l’autre ainsi que le plus gros morceau de gâteau.
Ce qui n’est pas dit dans l’étude, c’est qu’ils ont aussi une tendance à se sous-estimer et à penser que les autres sont plus importants qu’eux.
Le donneur n’attend pas de retour immédiat sur ses actions (voire jamais) et s’attache de façon plutôt fusionnelle.
Il prend la responsabilité du bon fonctionnement de la relation sur son dos, et s’adapte sans effort à tout ce qui ne lui convient pas.
C’est lui qui dit que dans la vie de couple, « il y en a toujours un qui aime plus fort », normal, c’est lui.
Ce serait le partenaire idéal s’il ne dissimulait pas derrière tant d’égards une véritable dépendance affective.
Le donneur est souvent resté coincé dans la pyramide au 2ème étage. Il n’a pas eu son quota de sécurité affective.
Comment sait-on qu’une partie de son comportement est basé sur la dépendance ?
Parce qu’il attire à lui, en général un preneur ! Face à quelqu’un qui donne se trouve en général quelqu’un qui prend tout !
La vie est bien faite vous ne trouvez pas ? Le donneur va donc être obligé de revisiter les bonnes et les mauvais raisons pour lesquelles il donne.
Le preneur
Les preneurs sont très charmeurs, chaleureux et exubérants.Très charismatiques, Ils ont tendance à séduire pour atteindre leur objectif. Une fois mariés, ils arrêtent de faire des efforts, hommes comme femmes !`
Pour le reconnaître, c’est assez facile: à son contact, vous avez tendance à vous retrouver vidé ou dépossédé de votre énergie, de votre temps, de votre estime, voire de votre argent.
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Les preneurs sont absolument nécessaires dans la société pour faire travailler les donneurs !
Ils ont tout à apprendre des donneurs à commencer par sortir de la tour d’ivoire dans laquelle ils sont enfermés : contrairement à leurs apparences chaleureuses, ils ne sentent rien.
Ils bousculent les donneurs qui, eux, ont une tendance un peu trop forte à l’empathie relationnelle (cela ne signifie pas qu’ils sentent les choses pour eux!).
Les échangeurs
Ils sont en apparence plus équilibrés mais plus tièdes aussi. Ils payent chacun leur tour le restaurant et s’invitent les uns chez les autres à tour de rôle.
Ils partagent les factures et les gains. Leur démarche est toujours dans la justesse mais le contrôle qu’ils exercent pour une juste répartition et les efforts qu’ils font pour rendre la pareille indiquent un profond manque d’amour et d’élan de cœur.
Ils ne sont ni heureux ni malheureux. Ils ne font rien qui ne soit immédiatement échangeable ou « trocable ».
Même s’ils sont politiquement corrects, il leur manque une forme de générosité et ils ne prennent aucun risque relationnel.
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Si vous désirez passez avec brio ce troisième étage de la pyramide de Maslow, vous aurez intérêt à connaître votre type, à pister vos dépendances, vos fermetures émotionnelles et apprendre à faire « chou-fleur ».
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AH, vous ne connaissez pas ce jeu des cours d’école ?
Laissez moi vous l’expliquer: 2 joueurs sont l’un en face de l’autre. Chacun avance tour à tour à la distance exacte d’un pied (pas de fourmi).
Le premier fait un pas de de la taille exacte de son pied et dit « chou ». Le second avance alors d’un pas de la taille exacte de son pied et dit « fleur ».
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Ainsi chacun avance à sa mesure en attendant que l’autre fasse de même. Celui qui gagne c’est celui qui écrase le pied de l’autre.
Ainsi le donneur apprend à freiner ses envies compulsives d’aider (une seule action à la fois tant qu’il n’a pas eu de retour ) et le preneur fait un pas vers l’autre chaque fois qu’il a reçu.
L’échangeur apprend à suivre ses envies sans peur. Prendre quand il le désire, donner quand il le sent sans l’obligation du retour. Il apprend aussi à laisser l’autre être généreux sans offrir immédiatement quelque chose en échange.
Ceci n’est qu’une première étape pour apprendre à sortir des relations toxiques.
Vie de couple, besoin ou désir?
Peut-être avez-vous l’illusion de pouvoir rentrer en relation autrement que par le besoin ?
Vous êtes un expert de l’envie irrésistible et du coup de foudre. Vous pensez que c’est moins pragmatique que d’entrer en relation par besoin ?
Lors du coup de foudre, je vous le concède, vous êtes terriblement attiré de façon magnétique par votre partenaire.
Vous croyez au destin ? Vous n’avez pas tort mais il vous manque peut être une ou deux indications sur ce qui le provoque.
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Je ne voudrais pas casser votre jouet à propos du désir et de la vie de couple. Sachez simplement que les coups de foudre et les envies irrésistibles sont provoquées par le subconscient.
C’est là que sont stockées vos mémoires (pour ceux qui connaissent Ho’oponopono) et c’est lui qui magnétise les personnes que vous avez « besoin » de rencontrer même si vous les vivez comme des évidences et qu’elles correspondent à vos désirs et vos envies.
Sans que vous en ayez conscience, la vie vous pousse vers votre cœur et vous fait adorer les personnes qui touchent très justement vos mémoires difficiles .
La vie n’est pas sadique, elle met sur votre chemin vos blessures qui s’incarnent sous forme de grand amour, afin que vous commenciez à vous rouvrir là où cela a fait terriblement mal.
Ainsi que ce soit par désir, envie ou par besoin, vous tomberez immanquablement sur la personne qui vous oblige à évoluer (si vous acceptez la mission qui vous est proposée).
Voici régulièrement ce en quoi votre grand amour va se transformer non pas pour que vous le (la) quittiez mais pour revisiter certains passages difficiles de votre vie relationnelle depuis que vous êtes né.
Vous aurez la vie de couple qui correspond à vos mémoires. Je vais peut-être vous choquer mais, vu sous cet angle, les mariages arrangés de nos ancêtres ou des pays asiatiques ne sont pas forcément une ineptie.
Tout d’abord, ils sont filtrés par la comparaison des thèmes astrologiques (ou védiques) et ensuite…vous êtes vous-aussi confronté aux mémoires de votre subconscient et de votre arbre généalogique.
Ceci est surtout valable lorsque vous êtes jeune, que vous n’avez pas encore fait de travail sur vous-mêmes et que vos blessures sont toutes fraîches sans avoir été pansées.
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Dès que vous comprenez l’utilité de faire un travail sur soi, vous allégez votre subconscient et les nouvelles relations que vous attirez correspondent à votre nouveau taux vibratoire.
Votre vie de couple correspond bien à votre besoin!
En attendant, si vous n’en êtes pas encore là, sachez que, malgré tout, la relation que vous vivez correspond bien à votre besoin, même si ce besoin est un besoin de « travail » intérieur.
Voici quelques exemples qui vous feront comprendre que celui ou celle que vous attirez vient bien attiser une mémoire qui vous appartient et vous aide à comprendre pourquoi vous souffrez.
- Si vous avez été soumis(e) à un parent culpabilisant et humiliant, vous allez trouver quelqu’un qui vous encense dans un premier temps.
Mais invariablement cette même personne vous descendra en flèche sans transition et au moment où vous vous y attendez le moins.
C’est la mémoire du parent culpabilisant que vous allez travailler au travers de cet homme ou cette femme que vous venez d’attirer dans votre vie.
- Si vous avez eu une mère trop accaparée par vos frères et sœurs pour s’occuper de vous, vous allez trouver un mari (une femme) qui travaille trop ou est très occupé par ses sorties avec les copains (les copines).
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- Si vous avez eu des parents dépassés par les évènements, vous allez rencontrer un homme autoritaire (une femme) dans un premier temps et qui a l’air de diriger et de tout maîtriser.
La réalité, c’est que, vous allez vous retrouver seul(e) chaque fois que vous aurez besoin de soutien.
- Si vous vous êtes senti(e) régulièrement seul(e), que vous vous êtes élevé(e) tout(e) seul(e), vous allez vous marier avec quelqu’un qui se ferme régulièrement et se coupe chaque fois qu’il touche une difficulté émotionnelle.
Vous aurez d’ailleurs tendance à le lui reprocher plutôt que de sentir que cette solitude vous appartient.
- Si vous avez eu des parents irresponsables, vous allez trouver un homme (une femme) gentil mais qui va vite devenir votre 3ème enfant, vous laissant toute la responsabilité.
- Si vous avez vécu, enfant, une forme d’abus qui vous isole de votre vie de famille, vous allez rencontrer à un moment ou à un autre une homme (une femme) ayant une psychose, « addict » aux drogues dures ou présentant des aspects pervers.
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Le (la) fréquenter risque de vous couper du monde, réveiller votre dépendance affective jusqu’à ce que vous retouchiez le malaise et l’isolement dans lequel vous étiez enfant, à cause de cet abus.
- Si vous avez eu des parents qui ne disaient jamais un mot plus haut que l’autre et réprimaient tout de leurs émotions, vous allez vous ennuyer dans vos relations.
Inconsciemment, vous choisirez des partenaires avec lesquels vous allez vous adapter sans vous en apercevoir (la fameuse grenouille dans l’eau bouillante).
Si vous ne connaissez pas l’histoire, je me ferai un plaisir de vous la raconter dans les commentaires.
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Vous allez devenir ce que l’autre veut que vous soyez sans rien remettre en question de la relation.
Lorsque vous arriverez à l’asphyxie de ne jamais être vous-même, vous songerez à partir en racontant que vous ne trouvez jamais chaussure à votre pied.
- Si vous vous êtes occupé d’un de vos parents parce qu’il était trop en souffrance, vieux, jeune, délaissé ou dépressif, vous allez attirer un homme (une femme) qui n’a jamais un sou pour sortir, s’amuser, partir en vacances ou en voyages.
Ainsi vous retrouvez cette atmosphère d’enfant où vous étiez obligé de tout assurer sans collaboration possible si vous voulez vous amuser ou sortir.
- Si vos parents travaillaient fort tous les deux et que c’est plutôt une nounou, un grand frère ou une grande sœur qui vous élevait, vous allez attirer à vous un homme (un femme) qui habite loin ou qui est déjà marié.
- Si vous êtes né, enfant, au milieu d’une fratrie et que vous avez été rapidement détrôné par un petit frère ou une petite sœur qui a pris beaucoup de place, vous allez attirer un homme ou une femme infidèle, afin de revivre à chacune de ses liaisons, l’arrivée d’un frère (sœur) concurrent.
- Si vous aviez un père extrêmement violent, vous allez vous arranger inconsciemment pour ne pas avoir à vivre avec le père de vos enfants.
Je pourrais continuer comme ça les enchaînements de cause à effet : tant que vos blessures ne sont pas soignées, vous les rejouez inconsciemment dans un autre contexte.
Ceci durera jusqu’à ce que vous reconnaissiez la souffrance de l’enfant en vous et que vous acceptiez que c’est cet enfant/subconscient en vous qui attire ces situations fâcheuses.
La vie ne vous veut pas du mal, tant que vous vibrez à cette souffrance, elle attire à vous des situations de même nature. La blessure se rouvre alors et vous pouvez la soigner.
Vous comprenez peut-être maintenant pourquoi je dis que la vie répond à votre besoin: vous avez besoin de revisiter cette partie souffrante de vous-même pour vous libérer.
La vie de couple vous offre cette opportunité. Oui je sais ce n’est pas très vendeur et le mental n’aime pas du tout cette version du besoin !
La vie de couple est une voie initiatique pour arriver plus rapidement au cœur de soi. Si c’est votre cas, vous faites partie des heureux courageux.
Si ce n’est pas encore votre cas, vous ne serez pas déçu maintenant que vous êtes prévenu. Sans compter tous les autres besoins que la relation peut satisfaire!
Et vous, avez-vous déjà vécu une relation amoureuse dite « de travail », c’est à dire qui vous fait beaucoup travailler? Laissez un commentaire!

Bonjour Hannah
Merci pour cet article très intéressant qui nous explique bien la façon dont on peut se sentir attiré vers telle ou telle autre personne. Tout est bien souvent lié à l’enfance, à notre éducation, à nos parents, à notre environnement familial. C’est très instructif de savoir cela.
Je ne sais pas si mon mari est la « bonne » personne car à l’époque je ne savais pas tout ce que tu expliques, mais notre couple dure depuis pas mal de temps déjà. Mais tu vois la relation a évolué au fil des années, et je m’en rends compte maintenant. L’harmonie du couple est un travail de chaque jour.
merci et à bientôt
Jacqueline
Bonjour Jacqueline,
Tu fais partie des rares élues qui arrive à évoluer avec la même
relation.;-)
Je ne sais pas Hannah, si je fais partie de ces rares élues, il y a eu parfois des périodes de désaccord dans notre vie, on a surmonté ces désaccords : est ce au dépens de quelque chose ? et il y aura peut être encore.
Nous n’avons pas eu d’enfants, et à une période cela n’a pas été facile.
Dans un couple quelqu’il soit, la vie n’est pas un long fleuve tranquille pour plein de raisons.
Mais ces raisons font que parfois il faut quitter la personne pour se reconstruire et ça j’en suis bien consciente.
Jacqueline
Je trouve que c’est aussi une force de pouvoir rester avec
la même personne.
Avez-vous une correspondance Couleurs* Etages de la pyramide de Maslow de votre interprétation
votre livre sur les couleurs m’intéresse quel est son prix
joignez moi sur ma bal
Bonsoir,
On peut dire que les chakras ont quelques correspondances
avec la pyramide. Mon livre est à 21 euros livraison gratuite.
Hello Hannah,
Grande frileuse des relations en tout genre, j’ai l’impression d’avoir expérimenté les différents types de personnalités.
Aujourd’hui, j’en suis à chou fleur.
J’ai rencontré quelqu’un qui semble être moi dans les relations mais au masculin.
J’ai du mal à le considérer comme un « amoureux », parce que justement, je ne reconnais aucun « symptôme » de l’état amoureux.
Enfin ceux que je considère comme tels et qui m’ont souvent fait fuir: dépendance, besoin, coeur qui bat, peur de perdre etc.
Au final, des émotions liées à mes relations familiales.
J’évitais les relations amoureuses par peur de me perdre dans l’autre, de disparaître.
J’ai l’impression que la vie me propose un espace d’expérimentation suite au chemin accomplit.
Bises
Delphine
Bonjour Delphine,
Une relation n’a pas besoin d’être amoureuse pour
faire évoluer. C’est sans doute pour que tu ne prennes
pas peur que la vie t’a envoyé toi en masculin!
Oh là là oui, je suis en plein travail !
J’ai été abusée petite fille, et me voilà, à un âge pourtant bien mature, installée depuis quelques mois avec un pervers narcissique.
Je viens enfin de comprendre, il y a une dizaine de jours, qui il était vraiment.
Quel boulot cela a été de supporter, jusqu’à la prise de conscience, l’alternance de propos humiliants, vexatoires, critiques et de flatteries et grandes déclarations.
Maintenant, ça ne me touche pus, ça glisse …
Et quel cadeau m’attend de l’autre côté de mon départ (qui s’organise secrètement) !!!
Bonsoir,
Cela fait partie des rituels initiatiques pour personnes abusées…
oser partir est un très bon début. Dans ce type de relation, c’est un peu
comme s’échapper de prison, il est bon de préparer méticuleusement
son évasion et surtout de nettoyer les raisons qui nous l’ont
fait rencontrer.
Finalement, il n’est qu’une petite main de l’univers;-)
Bonjour Hannah,
Merci, c’est une évidence, j’ai le ressenti que je peux être en haut de la pyramide par moment, et qu’effectivement la vie me fait vite redescendre quand ma petite fille tape pour que je m’occupe d’elle.
Depuis 2 ans je vis des rencontres douloureuses et je comprends que c’est juste pour que je m’occupe de l’ estime de mon enfant intérieur, cette attention que je n’ai eue lorsque j’étais petite.
Je suis dans l’amour, dans le donner, sauveur des autres, mais avant tout je dois prendre soin de mon enfant.
Je suis sur le chemin avec cette nouvelle compréhension.
Merci
Sophie
Bonsoir Sophie,
Ce chemin est une voie directe pour apprendre à
mettre l’attention au bon endroit plutôt que de se focaliser
sur « régler les problèmes » en 2015.
L’enfant en nous ne cherche pas à solutionner des problèmes
mais bien à être entendu, écouté, choyé…
Merci Hannah pour cet excellent article dont j’ai pris beaucoup de plaisir à lire.
Mon ex à Osaka entre 2009 et 2012 m’a fait revivre le lien avec ma mère alternant les hauts et les bas émotionnels. Je pouvais être fantastique, mériter le meilleur à ses yeux puis quelques heures plus tard, j’étais un moins que rien qui était mis à la porte et devait faire ses valises. Comme un idiot, je revenais encore et encore chaque fois qu’un haut se présentait à nouveau, en culpabilisant si je l’a quittais. D’autant que c’était promis, juré c’était la dernière fois que cela se passe ainsi… jusqu’à la fois suivante ! Cela s’est déroulé des dizaines de fois avant de s’arrêter pour de bon en grandissant et en apprenant beaucoup de ton blog et de Bruno Lallement à l’époque.
Aujourd’hui, je me sens très bien avec Yoko mon épouse officiel dans un peu plus de 2 semaines. Je sais que ce passé avec mon ex avec tous ces hauts, ces bas émotionnelles et une faible estime de soi est guéri. Maintenant Yoko me fait travailler mes peurs de manquer d’argent comme objectivement, j’ai accumulé plus d’épargne qu’elle donc je ne devrais pas m’en faire. Je suis même monté à plus de 20000€ ces derniers mois (ce qui est énorme par rapport à mon historique passé) mais quand elle me suggère ses idées de déco, de tel ou tel projet de voyage à 2, je vois que je m’inquiète de manquer à l’avenir si on fait ses dépenses.
J’ai compris ce qui se passait donc on va voyager avec du grand luxe à Bali pour notre lune de miel. On le mérite tous les deux et la vie est abondance alors pourquoi se contenter de peu ! J’ai d’ailleurs un problème avec le Bouddhisme sur ce point ! Je ne me sens plus en phase avec cela, j’ai même l’intuition que cela m’a plus limité que fait grandir dans l’interprétation que j’en ai faite.
Aujourd’hui, les mémoires de peurs de manquer sont donc encore là et en même temps bien moins puissantes qu’avant. Je suis très en phase avec ton article, cette réalité que je guéri me semble logique vu les comportements dans ma famille, je ne vois aucun membre (sauf Maxence qui avance sur son chemin spirituel à sa façon) qui ne soit pas à cheval sur ses économies pour ne pas manquer dans le futur (quelqu’en soit le montant !).
Comme la vie est là pour nous faire grandir et nous aider, je suis tombé sur les vidéos de Slavica Bogdanov, c’est pile ce avec quoi je suis phase. Ces formations sont excellentes, je me sens hyper aligné et il y a ho’oponopono également. Un beau clin d’oeil avec ton travail, tous les chemins mènent à Rome 😉
Bonsoir Jonathan,
Lorsqu’on travaille sur ses dépendances, il est bien rare qu’on reste
avec la même personne car c’est justement pour apprendre à la quitter
qu’on a rencontré cette personne!
La peur de manquer est au 2 ème étage de la pyramide. Elle est parfois
liée à la peur d’être dépossédé.
Si je me souviens bien, c’est toi l’ainé donc c’est bien toi qui symboliquement
t’es fait prendre la place par le petit frère qui, lui n’y est pour rien mais c’est
souvent comme cela qu’on le vit quand on est le premier.
Normal que ton frère ne soit pas touché par cette peur, il n’a pas vécu l’arrivée
d’un suivant!
Parfois cette peur est karmique ou dans l’arbre, c’est bel et bien une mémoire…
parfois de moine!
Normal que tu prennes un peu de distance avec le bouddhisme. Cela ne lui enlève
aucunement ses qualités mais tu as besoin d’être un moine dans l’action et les relations
dans cette vie!
Sachant que le futur est une pure invention terrestre, il sera sans argent si nous
vivons notre présent dans cete peur!
Encore félicitation pour ton mariage, j’espère que tu m’enverras une photo.
Bel article Hannah ! J’ai été longtemps dans le rôle du donneur, dans toutes les situations.
Habituée à me débrouiller seule car issue d’une famille nombreuse, c’est moi qui « dirigeait mon couple », qui aimait plus que l’autre. Quand les enfants ont quitté le nid, j’ai décidé de m’occuper de moi, j’ai pris conscience que j’ existais ! Depuisi 4 ans, j’utilise ho’oponopono pour me libérer des émotions négatives issues du passé, j’essaie de me réaligner et de m’écouter moi, et non les autres. Je me suis découverte et j’ai retrouvé mon enfant intérieur qui mérite lui que je m’en occupe !
Merci de m’aider à progresser dans ce sens Hannah grâce au contenu de tes articles !
Amitiés
Bonsoir Christine,
Je vois que tu connais « chou fleur ».
Dès que tu t’es occupé de quelqu’un, tu
prends soin de ta petite afin qu’elle ne soit
pas délaissée dans un coin comme tous les
autres.
Bien vu Hannah ! le portrait du donneur en reconnaissance d’affection me correspond tout à fait et j’ai vécu 30 ans avec un preneur qui n’a pas voulu évoluer et donner en retour, ce que j’attendais. Résultat : j’ai rompu le contrat de mariage et je me reconstruis – je prends soin de ma petite que j’avais perdue de vue et j’attends la rencontre qui me comblera et qui la comblera…..
Merci Hannah – tes réponses sont aussi enrichissantes que tes articles !
Amitiés
Il y a quelque chose à retenir du preneur, c’est
apprendre à prendre pour soi même si on
ne le fait dans le même bazar que le preneur
qui nous l’a montré. Ainsi, un échange se fait et il
est possible qu’un jour il s’appuie sur ce qu’il a vu de
toi pour modifier son comportement dans une autre relation.
C’est possible, Hannah, tout comme je sens que maintenant, je suis plus « preneur » que « donneur » – j’apprends effectivement à prendre pour moi-même. On apprend toujours de ses erreurs, et celles-ci, comme les épreuves, sont là pour nous aider à nous aimer, quoiqu’on en pense.
Merci Hannah
😉
Excellent article, tres chere Hannah!
En ce qui me concerne, j’etais mariee a un homme pendant presque 12 ans polytoxicomane et il est mort il ya un peu plus d’un an d’une gangraine a la jambe (a cause de l’utilisation de seringue a cet endroit). Il est vrai que j’ai perdu la terre en dessous de mes pieds car je l’aimais beaucoup malgre son addiction aux drogues fortes. On a tout essaye pour le faire sortir de cette situation inimaginable mais en vain, il arretait des petites periodes de temps et il recommencait. C’etait un enfer pour lui et pour son entourageet et je me sentais d’autant plus mal car mon fils (il a aujourd’hui 12 ans) etait temoin de toute cette situation et fou furieux envers son pere.
En fait, ma famille n’etait pas la plus equilibree du monde, A l’age de 35 ans , mon pere a ete examine par des psychiatres qui on dit qu’il etait schizophrene (il avait des fantasmes hallucinatoires) et depuis il vit avec des medicaments tres forts. Ma mere avait 16 ans quand elle s’est mariee (elle venait d’une famille de 10 enfants) et ce que je me rappelle de mes parents ce sont leurs disputes effroyables, les dangereuses crises de mon pere qui etait une atteinte a nos vies, ses maintes tentatives de suicide (je ne vais pas rentrer dans les details car c’etait des scenes comme dans les films d’horreur). A chaque fois, la peur m’envahissait, je me sentais vraiment seule au monde. Mon pere buvait beaucoup a l’epoque mais quand il etait dans de bonnes phases, il etait chaleureux envers moi. Quant a ma mere elle etait a distance de tout et moi dans tout cela c’etait comme si je n’existais pas (heureusement aujourd’hui nos relations sont parfaites). Plus tard, elle a ete addictee aux jeux ce qui a ete un coup pour notre situation financiere. Mes parents se disputaient beaucoup pour l’argent car ma mere depensait tout l’argent que gagait mon pere (il etait mineur) a des choses inutileset de plus elle s’endettait.
Beaucoup plus tard sont nes ma soeur et mon frere. J’ai une excellente relation avec eux. Nous sommes tres attaches et nous nous soutenons l’un l’autre.
Mais en 1997, il y a eu un miracle pour ma famille, mes parents ont connu le Seigneur et les choses ont vraiment change depuis. Tout est beaucoup plus calme et plus normal.
Quant a ma vie c’etait un continuel bouleversement, mes relations sentimentales etaient toujours conduites a l’echec, j’avais toujours besoin de quelqu’un pour me soutenir, mon mariage etait ce que vous pouvez imaginer quand on a faire a une personne droguee, ma situation financiere est desastreuse (« l’addiction de mon mari » a detruit notre entreprise et nous a obligee a faire beaucoup de prets pour survivre que je dois aujourd’hui rembourser sans avoir de quoi vivre) et curieusement la derniere chose que je voudrais c’est quelqu’un dans ma vie.
En lisant l’article, je me rends compte que ce sont toutes ses parties de moi qui ont besoin d’etre traitees qui ont amene mon subconscient a attire toutes ces situations. C’est tellement vrai!
La seule chose qui m’interesse maintenant c’est de trouver un equilibre psychologique, spirituel et financier pour moi et pour mon enfant.
Merci encore une fois Hannah, sache que je suis une fan ardente et quoique j’habite en Grece, je partage tes articles avec des personnes sachant le francais.
Bonsoir Katerina et merci de ton témoignage.
Je vois que tu avais bien « chargé la mule » en
t’incarnant.
Je me suis aperçue que les conversions religieuses
arrivent souvent dans ce genre de chaos, comme si
la vie donnait un petit coup de pouce au coeur de
terribles addictions.
Celui ou celle qui vit avec un addict est bien entendu
lui aussi addict même si son addiction est affective.
Je crois que Ho’oponopono peut être bien utile pour
nettoyer ces mémoires de famille.
Bonjour Hannah,
Article très fluide à lire et qui m’a bien plu.
Au début dans une de mes relations, les disputes étaient incessantes et plus j’avançais le travail sur moi et plus ça se pacifiait de mon côté. Quant aux autres, je me lassais très vite, je n’arrivais pas à m’attacher.
Il y a quand même quelque chose qui me tracasse, je me suis souvent retrouvée à être l’objet d’attention d’hommes qui ne me plaisaient pas. Il y en a très peu qui trouve grâce à mes yeux. Qu’est ce que cela signifie?
Merci.
Bien à toi,
Magalie
Bonjour Magalie,
C’est parfois la conséquence d’abus et dans ce domaine,
les mémoires sont familiales.
Je crois que, parfois il est bon de faire un 180 degrés.
Peut-être que cette idée d’être dans le regard d’une personne
qui ne nous plait pas, raconte que nous étions, petit, soumis
au regard de quelqu’un à qui on ne plaisait pas.
C’est souvent très inconscient mais c’est ce qui se passe
lorsque les grossesses ne sont pas désirées…
La grossesse était désirée c’est une certitude. J’incarnais l’espoir d’un renouveau. Après ça ne veut pas dire que ça n’a pas été vécu dans la peur.
L’histoire d’abus dans la lignée est également une vérité. Mais comment faire pour libérer? Je ne vois pas comment ho’oponopono peut s’exercer dans ce cadre.
Merci beaucoup.
Bonsoir Magalie,
Il y a un protocole avancé avec Ho’oponopono
pour ce genre de choses.
Merci Hannah.
J’attends avec impatience la sortie de ton livre 😉
Je suis en train de l’envoyer à tous les éditeurs jusqu’à ce
que j’aie une réponse…
bonjour,
effectivement votre tableau de cause a effet est très intéressant!
ma première vie de couple (11ans) était plutôt dû au fait que j’avais vécu l’abus.Mon compagnon était un « addict » (drogue, sex etcc) doublé d’une attitude pervers et manipulatrice.. » bref j’ai eu deux enfant avec lui..
ma deuxième vit de couple, toujours en route (depuis 10ans) , me renvoi plutôt a la solitude, au fait d’avoir la sensation de m’être construite seule avec des parents qui ne se prononçaient jamais quant a leur sentiments ou émotions, j’ai effectivement en face de moi quelqu’un qui se ferme facilement et notre vie de couple sent un peu l’ennui…mais il n’y a pas de perversité ni de manipulation.
je ne saurais pas dire si je suis plus donneur, preneur ou échangeur, j’ai un peu des trois
j’ai la sensation d’avoir conscience des schémas que j’ai installé et dont j’avais besoin pour me construire , la difficulté consiste a trouver comment les transformer et attiré a soi une relation plus équilibrée, plus riche, si tentée qu’elle existe . Un grand merci pour votre travail!!
Bonsoir Christele,
Il y a du mieux si la relation est saine.
Peut-êre aviez vous besoin de réparer les deux
premiers étages de la pyramide avec quelqu’un de pas
dangereux.
Si vous êtes avec quelqu’un qui se ferme et que vous sentez`
la solitude, c’est qu’il y a peut être encore en vous une enfant qui
ne se sent pas épaulée par vous.
L »autre est juste là pour vous le rappeler.
Vous pourriez faire Ho’oponpono sur cette petite qui se sent encore
seule et loin de vous.
Et oui, on peut aspirer à une relation plus équilibrée si on nettoie
les mémoires de solitude de la petite en nous.
Bonjour Hannah
merci pour cet article, avec mon mari, j’ai appris à évoluer, j’ai pris du recul et j’ai soigner mes blessures – je me sens équilibrer – je reconnais mon mari dans le « donneur »- il vit toujours dans une addiction – aujourd’hui, supportable – notre relation est devenue amicale –
Merci et belle journée
Amicalement
Patricia
Bonjour Patricia,
Une relation pacifiée, c’est déjà pas mal.
Pour ce qui est de l’addiction de l’autre, cela parle
de notre propre addiction affective, pas toujours
reconnue comme telle car moins explosive que
le jeu ou l’héroïne 😉
Bonjour Hannah,
Toujours des analyses intéressantes ! Et je suis convaincu de tout ce que tu dis là.
Je me suis séparé de ma copine après 5 ans car nos chemins n’étaient plus les mêmes bien que les sentiments étaient toujours là. Chaque personne que l’on rencontre nous apporte certaines choses à prendre ou à laisser mais comme tu le dis si bien, nos blessures resurgissent toujours sous une forme différente pour qu’on les guérisse. C’est parfois pas simple de faire preuve du discernement nécessaire et c’est un travail quotidien.
Au plaisir !
Dorian
Bonsoir Dorian,
C’est une période secouante pour les couples.
Tant que les carrés Uranus/pluton ne sont pas terminés
(le 17 mars), tout ce qui n’est pas aligné a tendance à
exploser. C’est bien de se quitter aussi en gardant
l’autre dans son coeur.
je reconnais dans cet article des situations de mon histoire. je fais parti des peu courageuses qui ne vit pas en couple , je suis célibataire. je voudrais bien mais je ne peux pas et pour reprendre les mots d ‘un commentaire :par peur de me perdre et de disparaitre. je me suis accommodé de personnes pas libre ou vivant loin. qui repondaient à mon besoin de presence d ‘echange,mais qui ne s’attachaient pas . les ruptures donnaient suite à un sentiment de désintérêt envers moi . j’aimais sans me sentir suffisamment aimé . la vie me demande de soigner mes blessures qui souffrent effectivement à chacune de mes tentatives. Merci Hannah pour cette article éclairant et qui nourrit encore mes interrogations
Bonsoir Dan,
Moi je ne crois pas au sabotage alors quand je vois qu’une personne
choisit des compagnons un peu lointains ou distants et ne vit pas en couple,
c’est qu’elle se protège d’un plus grand danger que la solitude.
Si il y a un vrai désir de rencontrer quelqu’un, une investigation
s’impose.
comme toujours, je trouve vos articles passionnants et très justes en forte résonnance avec ma vision des choses de la vie : empreints d’humanité, d’empathie, de bon sens commun mais aussi d’élévation spirituelle que tout le monde devrait chercher à contacter au fond de soi, c’est le moi supérieur, le divin.
quant au couple, ma foi, j’ai toujours été dans le donneur jusqu’à satiété, jusqu’au jour, ou après avoir trop donner, le sentiment de ne pas assez recevoir, de ne pas être bien traitée (l’autre ne pouvait être autrement, j’en conviens, je ne peux lui en vouloir), de m’être oubliée, perdue dans la relation, je n’avais d’autre choix pour me retrouver que de m’éloigner avec beaucoup de courage et de souffrance. Mais çà se fait et aujourd’hui, comment pourrais-je retrouver un couple sans tomber dans le même travers : impossible car trop consciente mais aussi bloquée pour retrouver l’amour
j’aimerai avoir le plaisir de vous rencontrer
amicalement à toutes et à tous
Bonjour Adèle,
Je serai ravie de vous rencontrer.
Je suis un peu excentrée en France mais je fais
un stage à Paris en juin…
Il est absolument possible d’évoluer dans les relations de couple
mais le passage obligé est: sortir de la dépendance affective et
cela ne se fait pas sans perte et fracas.
Vous avez sans doute avancé avec cette dernière relation.
Pour la prochaine, faites vous accompagner pour ne pas
retomber dans les mêmes ornières.
Un petit coup de pouce de l’extérieur peut faire toute la différence.
Bonsoir Hannah,
je n’ai pas pu me cantonner à une seule relation
mais je dirais qu’au fil des années , ça a tendance
à s’améliorer.
Bonjour Elise
Oui c’est cela tout l’intérêt. Grandir de relations en relations
à partir du moment où apprend une nouvelle leçon chaque
fois et que le taux de satisfaction ne cesse d’augmenter.
Bonjour Hannah,
En regardant la pyramide, je me dis que je n’ai pas beaucoup
investi le 4 ème étage, c’est normal, docteur?
Bonjour Fred,
Il est possible de ne pas expérimenter un étage et pourtant de chercher
la réalisation de soi.
Pourtant, il y a un moment où dans la vie cela sera un frein.
Ne pas trouver sa place dans la société ne permet pas de trouver sa place
dans la relation, car les freins qui nous empêchent d’accéder au 4 eme étage
sont « la place que j’ai eue dans ma famille d’origine ».
Bonsoir Hannah,
Je me demandais si les gens qui aspirent au dernier étage
de la pyramide n’ont pas tendance à avoir des relations
difficiles?
Bonjour Sandra,
Je n’avais pas vu cela sous cet angle mais tu as raison,
pour chercher le 5 éme étage et ne pas se contenter
des premiers niveaux, c’est souvent par ce que la vie
nous a réservé quelques épreuves souvent affectives!
Bonjour Hannah
J’ai mis du temps à trouver un équilibre dans le couple trop de choses en rade de l’enfance et d’après mais ayant eu la chance de rencontrer quelqu’un qui m’acceptait totalement comme j’étais j’ai beaucoup appris de et avec cette personne qui m’a fait comprendre ce qu’était l’amour inconditionnel et vraiment accepter l’Autre dans ses richesses et faiblesses est le plus sûr garant d’une union qui dure quand l’amour est toujours là bien sûr
Bonsoir Sylviane,
L’amour inconditionnel, c’est une magnifique expérience..
et rare! ça ne vient pas forcément du premier coup.
La magie c’est aussi lorsque c’est nous qui arrivons à
accepter l’autre de façon inconditionnelle.
Moralité, deux donneurs qui se rencontrent ont une chance
de faire un bon bout de chemin ensemble…
Bonjour Hannah,
J’ai l’impression, du moins l’espoir qu’en dehors des 3 façons décrites d’être en couple,
il pourrait y en avoir une autre ( ou plusieurs autres), plus équilibrée, dans laquelle chacun(e) pourrait
être un(e) bon(ne) compagnon(e), pas de moitié, ni de complément, suffisamment d’autonomie personnelle
pour pouvoir s’épanouir en bonne complicité et amour.
Je n’ai pas encore trouvé!
Qu’en pensez-vous?
Bonsoir Carole,
Heureusement, cela existe…lorsqu’un donneur
finit par ne plus rencontrer de « preneurs » mais un donneur
comme lui, c’est gagné, la dépendance affective a été vaincue!
Bonjour Hannah
Quand je lis votre sujet, je vois un mélange de tous les comportements, en incluant le mien à ceux des autres personnes qui sont dans ma vie! Il a du me manquer plein de chose à tous les étages! Le jour où je suis arrivée, j’ai mis 25 heures pour naître, et comme je refusais de sortir, pauvre de moi, on m’a aidé avec les forceps!
Je ne suis pas une enfant née rapidement après le mariage de mes parents, puisqu’ils m’ont conçue 9 ans après leur mariage, et cela je le sais par ma propre mère, qui m’a dit un jour, qu’elle ne voulait pas avoir d’enfants, parce qu’aînée de quatre enfants, cela je l’ai entendu à 6 ans! J’en ai conclu à l’adolescence, qu’à force d’observer ce que ma mère attendait de moi, de subir ses colères et ses dépressions et toutes les critiques indirectes et les comparaison à sa personne qu’elle pouvait faire, qu’il fallait que je sois son prolongement, sinon gare à moi! Je pense que je me suis construite du mieux que j’ai pu, en ne cherchant surtout pas à ressembler à ma chère mère, et encore aujourd’hui, je n’imagine même pas lui ressembler, ni physiquement, ni dans mes attitudes! Je n’ai pas fait du copié collé, mais de l’opposé à l’extrême! J’ai ressenti une solitude profonde, rapidement, qui ne s’est pas arrangé lors de notre déménagement à mes 7 ans, dans un village proche de celui où je suis née, mais où l’accueil des gens était plutôt mitigé! un Italien qui achète une maison, et qui change souvent de voitures, c’est souvent un mafieux! des personnes dont il faut se méfier! et là aussi, il a fallu faire face, à des médisances et des moqueries! et j’ai du me débrouiller très vite, toute seule à la maison! Je me suis blindée!
Je n’ai pas su cultiver l’amitié, je ne savais pas m’y prendre, et on ne savait pas me prendre non plus! j’ai vu peu de gens rentrer chez moi, ni avant, ni après le déménagement, mes parents étaient des gens qui ne s’intégraient pas, par honte, par manque de temps, par méfiance, je n’en sais rien! J’avais l’impression d’être une extraterrestre, et que personne ne me comprenait.
Puis le temps passe, j’ai évolué assez solitaire, et j’ai fait des bêtises, que j’ai payé de ma personne, puis enfin et j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari.
Je me suis vite comportée comme celle qui donne, sans compter, et lui a joué le rôle du preneur, sans jamais vouloir s’investir! Mais je n’en étais pas consciente, et je sentais un malaise, comme une fuite de sa part, quand il m’expliquait, qu’il allait souvent partir dans le cadre de son travail, ce que je n’aimais pas entendre à l’époque! et notre relation est restée la même…. pendant 9 ans! Bizarre! 9 années où il ne se passait rien de nouveau, pas une promesse, pas de projet à l’horizon!
Puis étant sous pression de mes parents à qui il tardait que je m’en aille, et à l’inverse, lui étant freiné par ses parents, parce que considéré comme un soutien de famille, pour ne pas dire la poule aux oeufs d’or, j’ai mis l’ultimatum! ce qu’il ne faut jamais faire sans doute, mais cela l’a fait réagir et fixer la date de notre mariage, et nous sommes mariés depuis 20 ans maintenant.Mais là encore, la demande ne venait pas de lui! On a vécu ensemble, on a eu un enfant, mais lui ne donnait pas grand chose, ni de sa personne, ni de son temps, en preuve de protection et d’amour. J’ai alors instauré le rôle d’échangeur, pensant que cela allait faire réagir, mais toujours obligée de donner toujours un peu, de mon côté, je me suis perdue, j’ai fini par ne plus supporter ce rôle qui donne et qui n’a rien à devoir attendre, Et une crise de foie est venue me titiller, mal au foie, la colère qui ne me lâchait plus, la vésicule biliaire qui déversait sa rancune!
la déception qui m’a habité dans ma vie, dans mon couple, dans mon boulot, le ras le bol, m’a fait prendre conscience qu’il fallait consulter, je me suis faite aider, maintenant, je me calme, la douleur est partie, mais je n’ai pas quitté mon conjoint, que j’aime toujours, seulement, je ne compte plus sur lui, sur son approbation, je donne si j’ai envie, et je me donne à moi surtout, je réapprends à m’aimer, à me pardonne et j’essaye de lui pardonner aussi! Il y a beaucoup de tendresse entre nous, mais quand une émotion le ramène à quelque chose de douloureux pour lui, il se ferme, il ne communique pas, je l’accepte comme il est, je ne sais pas si c’est la bonne solution! mais je n’ai jamais souhaité le quitter et il me dit que lui non plus! On est compliqué, mais de là à dire que ça va marcher jusqu’au bout de notre vie, je ne fais plus de plan sur la comète! et comme dans tous les exemples que vous avez cité, je vois un peu de tout notre entourage, toute les situations, il me semble les connaitre, je ne sais pas où me situer dans ma relation!
Bonjour Sandra
Lorsque l’autre se ferme, il est important de travailler sur ce que ça vous fait vivre qu’il se ferme;
c’est là tout le travail.
En général, c’est une immense solitude d’enfant qui est là.
Soyez vigilante à ne pas porter les émotions de l’autre qui
ne veut pas sentir.
Partez quelques heures et recentrez vous sur votre vie sans
oublier d’emmener votre enfant blessé avec vous.
Bonjour Hannah et Alain,
Merci d’avoir traité ce sujet.
Marié depuis 25 ans avec la même femme, je nous retrouve dans certains portraits décrits. Elle, donneur, perfectionniste, avec une mère accaparée effectivement par 5 garçons et elle, seule fille, mais 2ème petite mère.
Moi, hyper responsable, avec des parents sans un mot plus haut que l’autre.
Et effectivement, j’ai tendance à partir dans le boulot et voir copains et copines parce que c’est ch…avec elle.
pas de fantaisie, surtout des problèmes à gérer, Tanguy (25 ans) à la maison. C’est trop long….
Moi , ouvert, curieux, sociable.
Elle,méfiante, prudente, abîmée par la vie.
Couple fusionnel pendant15 ans, dur de trouver un second souffle, alors c’est très moyen maintenant.
Par contre on a fondé notre couple en s’appuyant l’un sur l’autre pour réparer nos propres blessures. C’est d’autant plus difficile maintenant d’envisager une séparation. Alors on reste dans une sorte de cohabittion avec chauds et froids totalement insatisfaisante.
Pour supporter cette situation, je m’étourdis dans le sport, les obligations et responsabilités (assoc, copropriété, syndicat) à l’extérieur que me reproche violemment ma femme.
J’ai du mal à trouver une issue malgré un travail sur moi depuis 10 ans (psy, blogs, développement perso,…).
De plus, mon second fils (22ans) qui me ressemble le plus (moralement et physiquement) a quitté la famille depuis 2 ans pour suivre ses études à Paris. Il arrivait à colmater les brêches. Et notre fille (16 ans) se tient à l’écart (ado avec casque sur les oreilles et copines au fil).
Je revois dans mon fils ainé mes diificultés de jeune adulte de trouver du travail (déjà à l’époque malgré un bon diplôme et beaucoup d’envie et d’ambition) alors que lui est plutôt lymphatique et résigné comme mon père..
Bref on n’arrive pas à réécrire un nouveau scénario avec ma femme qui partirait sur des bases différentes.
N’étant pas les préférés dans nos familles respectives, nos frères et beaux-frères respectifs ont pris toute la place et l’attention des parents vieillissants, nous appelant au secours, par contre en cas de problème.
Tout cela m’épuise moralement
Bonjour Jean-Claude,
Il me semble que, pour le moment, vous n’avez pas de vraies raisons de partir.
C’est bof mais pas irrespirable.
Lorsque le projet du couple, c’était d’élever des enfants et que les enfants sont
élevés, c’est assez rare de trouver à deux un nouveau projet. C’est jouable mais rare
et il faut que les deux soient d’accord.
Il y a 3 cas de figure…
1°) ou alors cela reste confortable et on continue en s’occupant de ce qui nous intéresse vraiment.
2°) ou alors on affine son travail personnel et on regarde au peigne fin la relation en modifiant
son comportement, ce qui oblige l’autre d’une certaine façon à bouger aussi, bref,
on introduit le travail sur soi au coeur de la relation avec sa femme mais aussi avec les parents
qui appellent au secours…sans le leur dire.
Dans l’ennui relationnel se cachent beaucoup d’émotions non traitées.
3°) on rencontre quelqu’un d’autre même si ce n’était pas prévu au programme.
Bonjour Hannah
Merci pour votre partage, je suis en plein travail et le soutien de ceux qui m’entourent et en qui j’ai confiance m’aide à rétablir une certaine cohérence . Avec ton texte j’ai pu mettre sur une page mes blessures, les unes à la suite des autres , je les regarde et je m’offre toute cette attention avec amour et la méthode hoponopono . Quelle belle richesse !! . Il n’en tient qu’à moi de poser les gestes dans la gratitude pour que cette fin de relation soit une découverte de mieux – être avec moi – même et les autres. Merci encore et belle continuité
Merci Marie-Lune pour ton témoignage.
Ho’oponopono est définitivement d’une grande aide
pour vivre les ruptures et se relier à la petite à l’intérieur.
Bonjour Hannah,
Je savoure tous vos articles comme du nectar! Celui-ci me donne l’envie dans lire plus et je me demandais si vous pourriez me donner quelques références d’ouvrages sur les différentes types de personnalités humaines?
Je fais aussi partie de celles et ceux qui perçoivent la relation comme un voyage initiatique avec ses défis et ses réalisations. Bien souvent partir d’une relation pour ne pas voir ce qu’elle nous reflète, nous ramène inlassablement aux mêmes circonstances avec quelqu’un d’autre.
Merci Hannah
Bonjour Louise,
Je lis si peu d’ouvrages que je n’ai pas grand chose en tête
pour le relations.
Ce livre sur les donneurs et les preneurs d’Adam Grant est
peut être un bon départ…
Bonjour,
Votre article m’interesse toujours mais cette fois c’est ma vie de couple actuelle qui est expliquée en détail, je vous remercie du fond du coeur. Ci dessous le passage qui m’a livrée la vérité sur nous:
« Voici régulièrement ce en quoi votre grand amour va se transformer non pas pour que vous le (la) quittiez mais pour revisiter certains passages difficiles de votre vie relationnelle depuis que vous êtes né. »
En effet, nous sommes trois enfants de moins de 4ans elevés par nos grands parents , je suis l’enfants du milieu, notre grand mère parle toujours à haute voix que j’entend encore maintenant et j’en étais peureuse; j’ai fait tout pour qu’elle me fasse reconnaissance et considération mains rien! C’est toujours mon frère et ma petite soeur qui en reçoivent
A 10ans, de retour chez nos vrai parents, ils avaient 2 petites soeurs à notre insu, on était 5 enfants, notre papa autoritaite et notre maman passive, c’est comme si nous étions des étrangers dans notre famille, je sentais toujours cette incosidération, incompréhension, non reconnaissance;
Et qu’est ce ce qui se passe actuellement: mon mari m’a trahi 5fois, et après chaque trahison, il pleure comme un bébé disant qu’il ne comprend pas ce qui se passe dans sa tête, et que ce n’est pas du tout son intention, mais, je souffre de la même chose qu’avant!
Maintenant je me reconnais, des mémoires sont bien là et à nettoyer pour nous deux, car lui aussi avait reçu des coups de batons après chaque bétises et repètait encore et encore
Bref on se comprend mais on va nous atteler à faire de grand nettoyage.
Encore merci.
Bonjour Francia,
Un gros nettoyage de mémoires me parait approprié.
C’est la petite à l’intérieur qu’il faut consoler chaque fois
qu’elle se sent trahie.
Bonjour Hannah,
J’ai une dette karmique sur le couple. Je me reconnais dans plusieurs étages de la pyramide. je me suis élevée seule parce que mes parents étaient très occupés par leur métier, j’ai « contré » mes parents qui voulaient un mariage arrangé, je me suis occupée d’eux quand ils ont été vieux et je me suis mariée avec un homme gentil et doux toujours absent quand des décisions importantes étaient à prendre, qui me laissait des dettes dans tous les commerces. Aujourd’hui il est alcoolique et je le soigne comme un enfant…Nous sommes mariés depuis 40 ans (31/03/1975). Il y a du lien mais quel lien ?
Je reconnais ces mémoires à travailler, c’est long et lent
Claudine
Bonjour Claudine,
S’il est alcoolique, c’est un lien de dépendance, c’est
pour cela sans doute qu’il n’est pas aussi nourrissant que vous
le voudriez.
Dans le travail sur la dépendance, il y a parfois des risques à prendre,
c’est à dire ne pas toujours secourir l’autre car lorsqu’on fait ça, c’est parfois une manière subtile d’étouffer la
petite qui souffre en nous.
Bonjour Hannah,
Je vous remercie très sincèrement pour le travail que vous faites pour nous aider. Je me suis mariée avec un homme depuis plus de 20 ans, c’est le genre « preneur », bagarreur et très brutal. Nous avons 2 enfants et nous leur faisons subir des scènes impossibles. Il lui arrive de s’adoucir par moment et demander pardon et on repart sur de nouvelles résolutions, c’est ainsi depuis longtemps déjà. Depuis que je lis vos articles, je fais hoponopono pour nettoyer les mémoires et j’espère que ça va aller. Il m’arrive de vouloir me séparer de lui, mais nous avons pratiquement tout construit ensemble, j’ai beaucoup investit dans nos réalisations, je n’ai pas le courage de reprendre à zéro. Il y a aussi l’éducation des enfants, je ne sais comment je m’en sortirai si on se sépare. Dans tous les cas, je continue de faire Hoponopono. Merci de tout coeur Hannah
Nicole
Bonjour Nicole,
Oui c’est bien la chose à faire lorsqu’on est pris
dans une co-dépendance sans compter les enfants.
Pour que le travail avance, il est important de noter
ce que son comportement génère en vous, toutes les
émotions qui sont soulevées et les nettoyer.
Haha c’est incroyable comme je me reconnais dans le type échangeur.
Je déteste faire quelque chose pour quelqu’un si il/elle ne le mérite pas, ou abuse de mon temps, je déteste les preneurs !
En revanche je peux tout faire si je sens que cette personne est honnête et serait prête à faire la même chose pour moi. La notion de contrôle est très importante là dedans, parce que parfois j’aimerais beaucoup donner à la personne sans me soucier de savoir si elle le mérite à mes yeux, si elle n’est pas en train d’abuser de ma confiance… Mais du coup je me dis que c’est une force, qu’au moins je ne me laisse pas avoir, car je déteste ça, pour la moindre petite chose. Je l’ai remarqué il n’y a pas très longtemps, je déteste qu’on essaie de me mentir, de me manipuler, c’est clairement un manque de respect pour ma personne. Je reste politiquement correcte comme tu le dis dans mes relations. Du coup je fais confiance à très peu de personnes & donc pas de prise de risque relationnel.
Et ce n’est pas une question de gentillesse ou de générosité je pense puisque je peux être très très généreuse avec les donneurs. C’est une façon de se protéger je pense…
Je ne vois pas vraiment le problème là dedans, à part peut être que j’ai vraiment du mal à faire confiance, ce qui n’est pas souvent un tort… Qu’en penses-tu?
Voilà merci pour ton article !
Bonjour Célia,
Il n’y a pas de souci à ne pas tout donner à tout le monde.
On peut ne pas être généreux et pourtant avoir le coeur ouvert.
On peut être généreux et se méfier des gens.
Je crois que travailler sur la méfiance est une bonne piste,
sans se préoccuper de savoir si on donne ou pas.
Bonjour Hannah,
La pyramide de Maslow me rappelle mes études d’infirmière. Super présentation, simple et ludique !
Suspens assuré au fils de ton article, du moins au début. Ben, oui, n’étant pas en couple actuellement, j’ai cru que j’étais coincée à un étage comme dans une panne d’ascenseur. Ouf…
Ma synthèse : on attire ce que l’on est, enfin, je crois. Je suis passée d’un extrême à l’autre dans l’expérience de couple. Profil terre à terre à profil complètement intellectuel. Pour m’apercevoir qu’il y avait des similitudes d’attitudes (de ma part et de l’autre) dans les 2 cas.
Dernièrement, j’ai failli tomber dans l’entre deux (hourra !) en étant convaincue que c’était la bonne personne dans cette dernière relation. Cette fois, j’ai pris les devants pour m’en aller (à temps), comprenant que j’étais dans un scénario déjà connu et destructeur pour moi. J’étais tombée dans le piège des bonnes paroles, des bonnes intentions, à un rêve…. et dans des scénarios déjà vécus. Prise de conscience salvatrice ! Mais non sans souffrance !
Drôle de destin, mais après tout, vivre seule à son charme. Oh et puis, tous les espoirs sont permis ! Le tout est d’avoir fait ses essais… réussis ou pas. Il faut parfois du temps pour qu’une moitié rencontre son autre moitié 😉 !
Hélène
Bonjour Hélène, tu as raison, tous les espoirs sont permis…
je me suis mariée à 49 ans. Plus les blessures se travaillent et
plus on a de chance de vivre une relation saine et satisfaisante.
Travailler sur les obstacles à la relation peut aider aussi…
A mon sens, un point important chez Maslow est la variation de l’intensité des besoins.
Si, bien sûr, les besoins de base sont immuables, il en va différemment dans les « étages supérieurs ».
Pour cette raison la vie de couple est amenée à évoluer et la connaissance réciproque de l’autre change au fil du temps.
Rien n’est donc jamais gagné et toute vie de couple fait donc travailler !
Bonjour Jean-Luc,
C’est clair que rien n’est jamais gagné d’avance.
Lorsqu’on commence à vouloir vivre au 5 ème étage
de la pyramide, on devient plus exigeant dans les relations…
on veut que l’autre aussi fasse un travail sur lui-même…;-)
bonjour et merci pour les articles qui poussent à réfléchir
et ici je réfléchi, c’est bien beau de savoir qu’on est donneur, et que cela nous vient de notre passé.
mais que faire pour changer les choses?
Cela veut-il dire que lorsque l’on a compris le message porté par notre conjoint (et que l’on a nettoyé les douleurs de l’enfance), on doit le quitter?
Qu’est ce qui peut faire changer un preneur en un donneur? Le jeu du chou fleur ? 🙂
Frédérique
Bonjour Frédérique,
Un donneur change le jour où il en a marre de souffrir.
il comprend qu’il n’est pas que généreux…il est surtout
un grand dépendant affectif!
Un preneur change le jour où il souffre vraiment d’être quitté,
tant que ça ne lui est pas arrivé, il reste preneur…mais peut
aussi changer grâce à un enfant.
Il n’y a pas de loi, parfois lorsqu’on a vraiment nettoyé une blessure,
il n’y a pas besoin de quitter l’autre car, comme par enchantement,
c’est une autre facette de lui qui est là.
A croire que c’est notre mémoire qui le programmait à être preneur…
bonjour,j’adore vos articles merci pour le partage,
et l’amour a sens unique? et le fait détre attiré par des plus jeune que moi?
s’est quoi?
moi j’ai arété toute relation vére mes 22ans jusqua h’aujourdhui 36 ans
a mes 33 ans jai u comme un coup de foudre mais sa n’avai pas l’aire du tout détre réciproque il me tournai le dos quand je le regardai et donc je me suis encore plus renférmé
Bonjour,
Il n’y a pas de souci à être attiré par des personnes plus jeunes
que soi, c’est souvent des personnes qui ont l’âge ou quelque chose s’est bloqué en nous.
Quand la relation n’est pas réciproque, il y a un point thérapeutique à
travailler car la non réciprocité vient de l’enfance et de l’interprétation
que nous avons fait de certains évènements comme l’arrivée d’un petit frère ou
d’une petite soeur et où on est persuadé qu’on a perdu l’amour de ses parents.
Lorsque c’est nous qui déboulons dans la famille on peut interpréter le
comportement d’un grand frère ou d’une grande soeur comme ne nous aimant pas.
C’est le début de la non réciprocité.