Vivez-vous cette contradiction entre desir et peur du regard des autres?

Désir et peur du regard des autres
J’écoutais une conférence l’autre jour sur le fait que les thérapeutes ont peur de se lancer.
Ce sont bien entendu les cordonniers qui sont les plus mal chaussés. Les thérapeutes savent « coacher » leurs élèves mais ont du mal à profiter eux-mêmes de leurs précieux conseils.
Le conférencier a alors demandé à l’assistance, constituée principalement de thérapeutes, de fermer les yeux et de s’imaginer en train de lancer une de leurs formations afin de détecter la peur la plus prégnante.
Parmi les plus récurrentes se trouvait la peur du jugement, la peur de parler en public, la peur de ne pas y arriver et la peur du regard de l’autre.
Cet article est proposé pour la Croisée des blogs organisée par Laurence du blog happy soul sur le thème du regard des autres.
J’ai accepté de faire le test en étant assez sure de moi et j’ai été surprise de trouver une peur qui avait échappé à ma pratique de la technique TIPI (technique d’identification des peurs inconscientes) :
La peur de ne pas être légitime dans le regard de l’autre! Ainsi donc, ma légitimité dépendrait du regard de l’autre ? J’étais intriguée. J’ai donc commencé un travail d’approfondissement à propos de ma découverte et vous allez voir à la fin de l’article dans quelle aventure à rebondissement cela m’a amené.
Comme j’ai dépassé le stade où mes peurs me font peur, je suis plutôt contente d’en dénicher une de temps en temps sur laquelle je peux travailler.
Cette gigantesque mémoire qui m’a sauté à la figure a titillé mes talents d’enquêtrice.
Le regard, une partie essentielle de mon travail de thérapeute
Je fais très attention au regard que je porte sur mes clients. Je sais que, d’une certaine manière, ils me ressemblent mais je sais aussi qu’ils ont leur propre chemin de vie.
Je peux leur montrer les différentes options qu’ils ont dans la vie, les conséquences que cela aura mais je m’abstiens de porter un jugement sur le choix qu’ils devraient faire.
Je ne m’attends pas à ce qu’ils se comportent de telle ou telle manière parce que je n’ai pas une vision totale de ce qu’ils sont venus réaliser sur terre. Ce sera à eux de se poser la question et d’y répondre.
La relation d’aide est pleine de pièges, en particulier celui de savoir mieux que l’autre ce qui est bon pour lui.
Tout comme un enseignant accepte que ses élèves se trompent, un thérapeute accepte les doutes et les incohérences de ses clients.
De leur côté, les clients font, la plupart du temps, une projection massive sur leur thérapeute.
Ils utilisent la surface projective qu’il représente (en tant que parent putatif) pour imputer à ce dernier toutes les caractéristiques réelles et sublimées de leurs parents.
Ainsi, les projections positives alternent avec les projections négatives. En tant que thérapeute, il est bon d’y être préparé sans s’identifier à ce que le client pense de vous.
Ni dans le positif, ni dans le négatif. Je sais que les jugements de mes clients n’ont rien à voir avec moi, cela a à voir avec leur histoire parentale.
Un thérapeute ne peut pas rechercher la reconnaissance dans le regard de ses clients sous peine de grosse désillusion.
Manipulateur, irresponsable, sauveteur, bienveillant, aimant, froid, présent, distant, voilà ce que chaque client voit en lui . Pourtant, tous ces adjectifs ne parlent que de ce sur quoi le client s’est construit.
Il en est de même pour toutes les relations. Vous ne voyez chez l’autre que ce qui vibre en vous, comment pouvez-vous imaginer vous définir en fonction du regard de l’autre ?
Trop ceci ou pas assez cela ? En comparaison à quelle mesure-étalon ? Qui décide de la norme ?
Aujourd’hui personne mais ça n’a pas toujours été le cas…il y a bien un moment dans votre vie où vous vous êtes construit dans le regard des adultes de votre entourage.
La peur du regard des autres commence tôt
Malheureusement, le regard bienveillant n’est pas toujours ce que vous avez vécu dans votre enfance.
Le regard de vos parents n’est jamais perçu comme neutre. Ou bien il respire la bienveillance et vous savez que vous avez une place bien à vous dans votre famille ou bien il est exigeant et vous n’êtes jamais là où on vous attend, ou bien encore, il est indifférent et là, les gros problèmes relationnels sont à envisager pour la vie future de cet enfant.
Si adulte, vous voulez vous affranchir du regard des autres, il ne vous suffira pas d’apprendre à les ignorer.
Et si la peur du regard des autres, de la critique, de ne pas trouver votre place, d’être transparent, de ne pas exister, de ne pas être parfait, de ne pas être adéquat, d’être un imposteur, d’être sans valeur, d’être insuffisant etc… vous colle à la peau, vous aurez à travailler sur les raisons de votre identification.
Pour quelles raisons votre identité a t-elle eu du mal à se forger ?
En voici quelques unes qui vous sont peut-être familières:
- Vous avez été transparent, vous étiez noyé dans la masse des frères et sœurs.
- Vous avez été soumis au regard d’un parent rempli d’exigences à votre égard, exigence de résultats scolaires, d’exploits sportifs, de critères esthétiques etc.
- Vous ne connaissiez pas votre père
- Il y a un doute au niveau de la paternité de l’un de vos ancêtres
- Vous avez été abandonné
- Vous avez été adopté
- Vous avez vécu des abus
- Vous avez été pris pour un prolongement (ou une annexe) de votre père ou de votre mère et vous avez été contraint de vivre une partie de leurs espoirs à leur place.
- Un parent a totalement projeté en vous ses propres caractéristiques et ses souffrances comme si c’était les vôtres.
- Un parent vous a fait comprendre qu’il n’arrivait pas à avoir un sentiment d’appartenance avec vous
- Vous avez vécu une dictature parentale
- Vous n’aviez pas le droit de parler
- Un rôle (autre que celui de l’enfant) vous a été assigné: protection, soutien, confident, parent de remplacement etc …
- Vous n’avez pas eu le choix de votre métier ou de faire des études.
- Vous étiez un otage entre deux membres de la famille
- Vous avez vécu longtemps chez vos grands parents
- Vous avez vécu loin de vos parents
- Vous êtes à cheval entre deux nationalités ou deux races.
- Vous êtes le fruit d’un viol ou d’un inceste
- Vous avez été privé de vos droits d’enfant (si vous voulez connaître les droits de l’enfant, cliquez sur le lien bleu:)
Etc… la liste est longue.
Si vous avez répondu oui à au moins une des questions, il y a fort à parier que ces peurs liées à l’identité soient encore visibles dans votre vie d’adulte.
C’est votre inconscient qui porte les traces de ces souffrances passées et les croyances qui en découlent prévalent sur votre bonne volonté à vous affranchir du regard des autres.
Si c’est votre mémoire cellulaire qui réagit au regard des autres, vous ne pouvez pas faire comme si vous n’étiez pas touché.
Vos réactions sont le fruit de décisions précoces qui vous ont permis de survivre sans succomber à l’impuissance totale et au désespoir.
Il y a deux réactions possibles si vous avez eu du mal à vous forger une identité, ou bien:
- Ce n’est pas moi, c’est toi le problème
- Ce n’est pas toi, c’est moi le problème
Ou vous vous dévalorisez, ou bien vous dévalorisez l’autre, (voire les deux) il n’y a pas de mesure intermédiaire.
Les parents vous disent que c’est vous le problème, d’ailleurs ils vous emmènent chez le psy (dans le meilleur des cas) avant d’y aller eux-mêmes.
Vous pouvez aussi décider que c’est vous le problème, il doit bien y avoir quelque chose qui cloche chez vous, sinon vous vous sentiriez mieux et plus aimé.
Vous pouvez aussi rester coincé dans l’exigence que vos parents aient été autres et vous continuez à penser que c’est eux la source de tous vos maux, même encore aujourd’hui.
Ces conclusions et interprétations que vous avez faites, enfant, sont encore visibles dans votre univers relationnel ou celui du travail si vous y prêtez attention.
Dès que vous êtes sous stress, vous retrouvez l’autoroute neuronale crée par vos comportements d’enfant: vous attirez à vous des regards indifférents ou jugeant comme à cette époque passée et vous réagissez comme vous le faisiez enfant.
Vous programmez en quelque sorte l’autre pour qu’il vous fasse revisiter vos peurs d’antan.
Vous lui faites rejouer le parent sous pression qui ne supporte rien, qui croit détenir la vérité universelle, qui vous demande de vous conformer sans trop « exister » faute de quoi, il vous rejette, vous nie ou vous agresse.
N’oubliez pas qu’en tant qu’enfant il est un âge où vous n’aviez pas la possibilité de remettre en question le comportement ou le regard de vos parents. Il est donc normal de garder quelques traces de peur.
Que faire alors aujourd’hui en cas de peur du regard de l’autre ?
Sur les blogs, vous lirez cette sage recommandation : N’oubliez pas que tous les individus que vous croisez ont leurs propres soucis, leurs propres priorités et ont autre chose à faire que de vous juger.
C’est vrai aujourd’hui mais votre réactivité vient d’un passé où effectivement vos parents avaient d’autres priorités que vous et n’avaient aucune patience pour vos maladresses. Il ne suffit pas toujours de s’auto-hypnotiser pour réussir à faire disparaître votre peur.
Vous lirez aussi : « Arrêtez d’imaginer ce que les autres pensent de vous ». Si vous y parvenez tant mieux. Mais, n’oubliez pas que, dans votre enfance, c’était vital. Il était important de devancer les difficultés par peur des « pétages de plomb » des adultes que vous ne pouviez pas contrôler.
Je pense par exemple à un parent alcoolique, une mère dépressive ou bipolaire. Il était difficile de prévoir ce qui allait l’énerver donc vous avez développé des trésors d’empathie pour ne pas vous faire surprendre.
Cela vous a demandé beaucoup d’énergie et vous a empêché de vivre votre vie d’enfant insouciant et confiant, vous regardiez en permanence par dessus votre épaule.
Vous lirez aussi : « ne vous inquiétez pas, les autres jugent en fonction de leur système de valeur. »
Eh bien, justement elle est là votre angoisse, vous ne connaissiez pas le système de valeur de vos parents. Laissez moi vous donner un exemple :
Lorsqu’un fille se maquille à 13 ans et qu’elle se fait traiter de P..in, elle ne comprend pas le système de valeurs de sa mère. Elle croit sincèrement que cette dernière ne l’aime pas et qu’elle fait tout pour lui pourrir la vie.
Si on décortique, la mère a subi des attouchements à l’adolescence, elle s’est plainte à sa mère qui lui a dit que c’était de sa faute et qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait à attiser les regards.
Devenue adulte, cette mère fait en sorte que sa fille ne soit jamais accusée de cela et qu’il ne lui arrive rien. C’est maladroit de sa part, mais cela part d’un fort sentiment de protection à l’égard de sa fille.
Malheureusement, cette dernière ancre une mauvaise image d’elle-même, doublée d’un auto-jugement alors que le parent voulait juste la protéger.
C’est pourquoi, je vais vous faire d’autres propositions et vous donner de nouvelles pistes de réflexion si vous souffrez vous aussi de la peur (doublée du désir) du regard des autres.
Quelle attitude adopter lorsque vous êtes sujet à la peur du regard des autres ?
Ce qui peut vous aider aujourd’hui, c’est d’imaginer que les deux ont affaire à une mémoire. Celui qui juge et celui qui est jugé. Chacun est responsable de ce qu’il crée dans sa vie.
De votre point de vue:
- Apprenez à identifier et respecter vos propres besoins. Si vous avez besoin de tendresse, mettre une mini jupe en cuir n’est peut être pas le vêtement approprié.
- Faites des demandes de massage et de câlins plutôt que de vous exposer aux regards.
- Sentez ce qu’il se passe dans la présence de l’autre lorsque vous surprenez votre peur du regard et acceptez l’émotion qui se présente sans vous en coupez.
- Apprenez à être authentique et à prendre le risque d’énoncer ce qui se passe pour vous, ce que vous voulez, ce que vous ne voulez pas.
- N’agissez pas sous le coup de l’émotion par la fuite, l’agression ou l’inhibition.
- Attendez d’être sorti du cerveau reptilien afin de ne pas générer des dégâts dans votre vie.
- Développez vos dons et/ou une activité qui vous corresponde totalement et dans laquelle vous sentez que vous vous réalisez.
Du point de vue de l’autre :
- Acceptez que l’autre ait des besoins différents des vôtres et veuille les satisfaire
- Comprenez que l’autre pourrait bien être sous le coup d’une émotion lorsqu’il juge, rejette ou envie.
- Donnez-lui le droit de se rendre compte (ou pas) qu’il est lui aussi dans une mémoire et que c’est à lui de prendre en charge ses émotions.
- N’oubliez pas que l’autre ne parle que de lui-même. Ainsi, par exemple, lorsqu’il juge la façon dont vous faites le ménage, il ne parle que de la vision de la propreté dans son enfance. (S’il n’avait aucune mémoire au ménage, il n’aurait pas besoin de vous juger.)
A quoi cela vous sert-il d’avoir peur du regard des autres aujourd’hui ?
C’est rarement le genre de question que vous vous posez. En général, vous avez peur donc il faut régler le problème.
Je vous demande maintenant de regarder cette peur du regard des autres sous l’angle des bénéfices secondaires inconscients.
Pendant que vous avez peur aujourd’hui du regard de l’autre qui ne peut, en définitif, pas vous faire tant de mal que ça, vous évitez soigneusement de vous occuper de l’enfant dont les maladresses ont été décortiquées et dont on s’est moqué pendant des années.
Avoir peur de quelque chose d’improbable au présent vous dédouane de sentir à quel point vous étiez sous terreur, enfant. Vous ne pouvez pas avoir peur aujourd’hui de quelque chose qui ne vous est pas déjà arrivé.
Plus vous êtes petit et plus le danger du rejet est mortel: vous n’aviez pas d’autre univers que celui de vos parents pour relativiser votre impuissance et votre souffrance.
Parfois, croire que les autres vous jugent et disent du mal dans votre dos, c’est plus facile que d’imaginer une totale indifférence. Au moins vous êtes au centre de leur préoccupations !
Comment vous souvenir aujourd’hui de ce climat d’insécurité ? En continuant à croire que les autres sont comme vos parents.
Projeter sur les autres votre peur est un moyen de ne pas partir à leur découverte et voir leur différences. Ainsi, vous restez à l’abri dans le connu.
Le cerveau est ainsi programmé : entre s’amuser et ne pas souffrir, il choisira toujours ne pas souffrir. Dans ce cas-ci, ne pas souffrir, c’est anticiper le rejet et donc avoir peur des réactions, des jugements et du regard des autres.
Vous n’en êtes peut-être pas encore à rencontrer vraiment les autres, vous en êtes toujours à vous protéger de ce que vous avez subi enfant.
Voyez que vous avez de très, très bonnes raisons de garder cet attachement à votre peur du regard des autres ! Cela vous sécurise !
Tant que vous n’avez pas compris cette notion d’attachement à des comportements passés et que vous ne voyez pas combien ils sont enregistrés comme sécuritaires, vous ne pourrez pas vous dégager de votre peur.
Vous portez en vous le jugement que vous voyez chez l’autre à votre égard
Si vous voulez régler votre problème avant tout, c’est aussi parce que vous n’avez pas de compassion pour le petit en vous qui se soumet au regard des autres dans une impuissance et une grande vulnérabilité.
Vous le jugez, il ne devrait pas avoir peur du regard des autres. Il faut qu’il soit fort, endurant, téméraire….pas cette « lavette » qui tremble devant l’autre.
Sans vous en apercevoir, sous couvert de vous soigner, vous guérir ou vous développer (développement personnel oblige), vous n’acceptez pas cette partie fragile de vous-même.
Vous voulez qu’elle s’en sorte, qu’elle réussisse, que vous puissiez être fier de ne plus avoir peur, d’avoir retrouvé la confiance, bref d’avoir dépassé tous ces enfantillages.
Ne faites-vous pas alors comme certains de vos parents qui voulaient des résultats plutôt que d’avoir de l’empathie pour vos difficultés?
C’est cela toute l’essence de la technique Ho’oponopono : nettoyer les mémoires de votre subconscient avant de miser sur la réussite de vos entreprises.
Vous vous plaignez du regard que les autres portent sur vous mais vous entretenez des jugements plus durs encore avec vous-mêmes.
C’est aussi cela la loi d’attraction : vous attirez à vous des gens qui vous traitent comme vous traitez cet enfant en vous.
Modifiez votre regard et développez de la compassion envers cet enfant en vous et vous n’aurez plus à craindre le regard des autres.
Regardez de plus près cet enfant faire : il cherche encore une approbation dans le regard des autres car il n’est pas assuré dans son sentiment d’identité et sa sensation d’exister pour quelqu’un.
Que le regard qu’il croise soit conciliant ou désapprobateur, en fait, peu lui importe du moment qu’il est reconnu comme existant. Mieux vaut recevoir une claque que d’être ignoré.
Vous pouvez être indifférent à l’opinion que l’autre a sur vous mais vous aurez plus de mal à ne pas réagir à un manque de reconnaissance de votre existence même.
C’est le moment que je vous explique ce qui vient de m’arriver en lien direct avec ce sujet.
Je me suis fait hacker mon blog la semaine dernière par un hacker parasite qui s’est installé dans le domaine de Forme Sante Ideale et qui a pris les commandes de mon blog.
Du jour au lendemain, il (ou elle) a installé des pubs sur lesquelles vous pouviez cliquer et qui, à chaque clic lui rapportaient de l’argent.
Trop fort, me suis-je dit, cet autre vient me montrer à quel point je me sens illégitime à gagner de l’argent via mon blog.
C’est un peu comme s’il me disait: « si tu as peur de gagner ta vie avec ton blog, je vais le faire à ta place ».
Je l’ai donc enregistré comme le coup de pied au cul de l’univers qui me pousse, non pas à me faire payer pour mettre des publicités sur mon blog mais à proposer mes formations on-line.
Pour pas mal de thérapeutes, l’argent n’est pas une obsession mais juste une énergie nécessaire pour vivre.
En pensant cela, (et je m’inclus dedans), nous omettons souvent de regarder nos peurs, celle d’être vues, d’être critiqués, d’être illégitimes etc… vous vous souvenez de l’exercice qu’on m’avait proposé en début d’article…
Je n’avais donc pas tout à fait senti ce que ça me faisait que quelqu’un usurpe mon identité et utilise mes créations à ses propres fins. J’avais vite réagi en me faisant aider mais, vous le savez aussi bien que moi, lorsqu’on est immergé dans une mémoire rien ne fonctionne, même pas l’aide!
Alors le hacker (ou la?) a mis une pression supplémentaire : elle a fait disparaître la vente de mon livre sur les couleurs (mon bébé), ainsi que ma présentation et ma photo dans l’onglet « qui suis-je » ?
Là, j’ai senti. L’intrusion dans mon univers c’est une chose, que l’on me fasse disparaître et que l’on nie mon existence, là c’était une autre histoire.
Ça ne m’amusait plus du tout. Je pense même avoir senti de la peur même si j’avais eu du mal à la définir
J’ai continué à demander de l’aide mais il n’y avait pas moyen de déloger le hacker. J’avais encore la possibilité d’incriminer quelqu’un mais un autre fait étrange s’est produit : ma photo de Facebook a aussi disparu ! Rien à voir avec le hacker!
Là, j’ai vraiment su que j’étais au cœur d’une mémoire gigantesque. J’ai reconnu ma problématique à l’identité, ma peur être vue, ma peur de disparaître et de ne pas exister. Je collectionne pas mal d’ingrédients de la liste que je vous ai soumise plus haut.
Dans ma vie, j’avais déjà changé trois fois d’identité (la première fois à 4 ans) avant de changer mon nom pour celui de mon mari. Dans cette histoire, en fait, c’est toute mon existence de ces 3 dernières années qui était remise en question. (en apparence bien entendu)
J’ai commencé à nettoyer (avec la méthode Ho’oponopono entre autres) et à sortir toute ma batterie de pratiques pour m’immerger littéralement dans la mémoire.
Les exercices et pratiques que j’ai déployées ont commencé à porter leurs fruits: j’ai rêvé de ma mère enceinte comme si je me propulsais à l’âge de ma vie intra-utérine.
Si je ne portais pas à l’époque le nom de mon père, c’est que j’étais considérée comme une enfant illégitime. Une fille-mère n’était pas bien vue à l’époque. Il ne fallait sans doute pas que ça se voie qu’elle était enceinte.
Aujourd’hui encore, chaque fois que je veux me mettre en avant, être vue, présenter mon livre et bientôt mon second, je suis rattrapée par ma mémoire cellulaire qui me dit de rester cachée et de ne pas être visible parce que je suis encore illégitime.
En fait, même si tout a l’air de se passer aujourd’hui, tout ceci pourrait bien être le climat angoissant dans lequel a vécu ma mère avant ma naissance.
C’est un peu comme si j’avais intégré en moi les pensées de ma mère en croyant que c’étaient les miennes. C’est ce que tous les fœtus font.
Ce sont les pensées déroutantes d’une mère qui apprend qu’elle est enceinte : sans doute un mélange d’exaltation et de panique surtout s’il est question de légitimité, de rejet de la famille et de sentiment d’isolement.
C’est bien cela que je dois nettoyer car la peur du regard des autres et la peur d’être illégitime pourrait bien ne pas m’appartenir dans sa totalité.
De votre côté, retrouvez les circonstances familiales d’avant votre naissance et vous verrez qu’elles déterminent en partie vos comportements dans la vie tant qu’ils ne sont pas « nettoyés ».
Le lendemain de ce rêve et après une longue nuit de pratique Ho’oponopono, mon amie webmaster avait trouvé les coordonnées du hacker en question et s’apprêtait à porter plainte pour dénoncer ses pratiques frauduleuses.
Voilà pourquoi il était important que le hacker fasse disparaître mon livre, ma création et toutes mes images identitaires. Sinon comment savoir que je vibre encore à cette mémoire ?
C’est là que le « je te remercie, je t’aime » de la technique Ho’oponopono prend toute sa signification. J’ai surtout compris que, disparaître des regards est beaucoup plus effrayant qu’avoir peur du regard des autres !
Rassurez-vous, je vais continuer à écrire des articles mais, pour ceux qui veulent aller plus loin, j’aurai bientôt d’autres propositions à vous faire.
Et vous, vous reste t-il des peurs de cet ordre ? Que vous inspire ce genre d’anecdotes? Dites-le dans un commentaire juste en-dessous.

Bonjour Hannah,
Je suis comme souvent émerveillée par la synchronicité qu’il existe entre ce que je vis et tes articles.
Evidemment, je me reconnais.
J’ai une petite anecdote :
Je suis présente sur Facebook, je maîtrise assez bien ce média, il y a presque un an, je me suis amusée à changer de nom de famille.
Lorsque j’ai voulu remettre le mien, ça n’a pas été possible.
J’ai découvert par après, que certains changements, notamment liés à l’identité, ne pouvaient se faire que tout les deux mois.
Je ne me suis pas plus inquiétée que ça.
Récemment, j’ai réitéré l’expérience.
Surprise, je n’ai pas pu le faire.
Le site m’a réclamé de justifier de mon identité.
Il m’a fallu définir avec facebook de ce qu’il acceptait comme document.
Au départ, il n’était pas acceptable d’envoyer un document officiel, sans protections.
Après négociations, nous nous sommes mis d’accord.
Malgré tout, je n’ai pas pu remettre mon nom de famille.
Le site considère que ce n’en n’est pas un.
Sur le coup cela m’a fait sourire.
Après lecture de ton article, je me dis que j’ai sans doute quelque chose à faire.
Il s’avère que depuis longtemps je m’interroge sur mon nom.
Comme un malaise, comme si ce n’était pas le mien.
Jouer avec sur facebook, avait été alors une sorte de soulagement.
Je prends conscience que ce n’est pas si anodin.
Si mon prénom est une évidence, m’entendre appeler par nom de famille me mets souvent en difficulté.
Voilà pour mon expérience.
Delphine
Bonsoir Delphine,
Le bazar au nom de famille fait vraiment partie
du conflit d’identité. Souvent dans l’arbre, il y
a des doutes à propos de certaines paternités
d’où une non reconnaissance du nom!
Il faut dire que tu ne portes pas un nom facile,
la barre est haute!
Ton histoire me donne une idée, je vais tester
à mon tour si facebook veut bien changer mon
prénom!
Hello Hannah,
intéressant ton histoire de Hacker. J’ai aussi subi deux piratages cet été et ça m’a beaucoup affaiblie.
J’ai du mal à me remotiver.
Je devrais peut-être entreprendre un travail sur ces évènements.
Bonne journée
Nadia
Bonjour Nadia,
Je crois que c’est une bonne idée.
Comme rien n’arrive vraiment par hasard,
il y a de quoi décoder et en apprendre
sur soi.
Un scan régulier pour détecter les malware
est aussi utile dans la matière mais j’imagine
que tu as appris à contrer tout cela maintenant.
Coucou Hannah !
Quelle magistrale synchronicité dans la réception de ton récit !
Depuis le début de l’année j’ai des couacs informatiques innombrables, avec répercussions financières, suite de petits cailloux blancs qui – en plus d’autres recommandations qui me sont parvenues par divers canaux, dont ma propre intuition – me disent de ré-orienter mon travail…
Et j’ai du mal avec ça, pour exactement toutes les raisons que tu décris si bien…
Alors, merci pour ce partage fraternel et… en route !
Mille soleils amicaux et joyeux,
@nne
Bonjour Anne,
L’informatique est champion pour nous révéler nos petites
mémoires à nettoyer. Pas étonnant puisque les chercheurs
quantiques parlent de psycho-matière…tout l’univers nous
répond et nous renvoie à nous-mêmes, c’est ce qui rend
la chose ludique…quand elle est réglée!
As tu trouvé ta ré-orientation?
Très interpellant l’article. Je ne vis pas une usurpation informatique mais depuis treize mois c’est une « mise au placard professionnelle » que je rencontre. Plus je fais des tentatives pour me hisser hors de ce problème, plus j’en rencontre d’autre : retard dans les paies, refus de récupération de jours prestés complémentairement.
Je pratique régulièrement Hoponopono et d’autres techniques et j’ai également le sentiment d’être au coeur d’un tsunami d’événement contraire. J’imagine que mon éclaircie n’est pas loin.
Mille mercis pour ce merveilleux témoignage ! Francine
Bonjour Francine,
Je suis en train de finir mon livre sur Ho’oponopono
justement pour affiner les petites phrases et les
adapter aux mémoires que l’on travaille.
N’oublie pas de parler à la petite en toi qui est mise
au placard lorsque tu nettoies avec Ho’oponopono.
Bonjour Hannah,
Tes articles ont toujours beaucoup de résonance avec ce que je vis. Cet été mon mail a été piraté: je n’ai pas pu le récupérer, google ne m’a pas cru….
J’ai souvent l’impression d’être transparente, quand je parle, du coup je force les portes par des propos brut de pomme: cata-stophe!!! je suis cata-loguée!!
J’ai récemment rencontré un homme dont je suis tombée amoureuse, et il se rétracte après m’avoir montré lui aussi son attirance, son besoin de tendresse, sous prétexte qu’il ne peut pas me consacrer du temps…qu’il est plus âgé et …mutilé sexuellement( certes c’est plutôt élégant de sa part!)…
En faisant le bilan passé, je m’aperçois que je suis attirée par des hommes sensibles: homosexuels ou ayant de gros « conflits* »émotionnels-(* au sens MNG de G Hamer).. d’où amputation par la médecine qui ne cherche pas l’origine des maux du côté des états psychiques de l’individu.
Le travail de nettoyage des mémoires que j’ai effectué il y quelques mois, est passé à côté de ????mon problème de fond.
Ton article me redonne le courage de m’y replonger, pour m’en défaire à tout prix.
Bonjour Raymonde,
Cela ressemble aussi à une grosse mémoire.
C’est un peu normal de repasser par les
mêmes mémoires, même quand on a l’impression de
les avoir nettoyées.
Le premier travail est l’acceptation de la mémoire.
Il doit y avoir une raison pour laquelle on vit
les mémoires. Accepter, comprendre et lâcher ensuite.
N’oublie pas qu’il est donné à chacun des mémoires en fonction
de ses capacités à les nettoyer. Les grosses mémoires
pour les bons élèves!
Bonsoir Hannah
Magnifique démonstration comme d’habitude ! Mais je me sens complètement incapable de faire toute seule ce travail sur moi ! L e seul fait de l’envisager déclenche chez moi une angoisse terrible ; malgré tout ton article m’a fait prendre conscience de beaucoup de choses ; mille fois merci
Amitiés
Bonjour Janine,
C’est normal de ne pas savoir , c’est quand même un métier la relation
d’aide et savoir le faire pour les autres aide à
pouvoir le faire pour soi.
Se faire aider est la solution comme moi je me suis faite aider
pour restaurer le blog et pister le hacker.
Bonjour Hannah,
J’aime ta façon t’aborder cette épreuve et qui rejoint ce que j’ai dit dans ma propre participation, c’est à dire que le regard de l’autre est avant tout un axe de développement de soi.
En revanche, cela me ramène à quelque chose de personnel. Moi aussi j’ai un blog que je considère comme mon bébé avec mes pas loin de 200 articles, mes ebooks, mes formations. Que se passerait-il si tout disparaissait du jour au lendemain ? Un sentiment de disparaître du monde ? Comme un tsunami balayerait une petite ile de la surface du monde… Y a-t-il une peur derrière cela ? J’ai une foi immense en la vie et je sais que tout ce qui arrive arrive pour une bonne raison et je suis prêt à ramasser des grosses tartes pour en tirer des leçons qui me feront grandir. Mais tout de même, perdre une oeuvre (oui c’est de l’art tout ça non ?!) que l’on a mis de longues années à construire ?! Je me demande quelles leçons j’en tirerais… 🙂
C’est marrant mais en essayant de me mettre dans cette situation je suis tiraillé entre le « Noooonnn!!! » et l’excitation de me dire « La vie m’a pris cela, que va t-elle me donner en retour ? »
Au plaisir !
Dorian
Salut Dorian,
Tu me fais frémir : si tout devait disparaitre…
Pas de panique : il y a les sauvegardes. Moi aussi, pas loin de 170 articles… C’est fou ce que l’on peut être attaché… à notre bébé, pas vrai ?
J’ai connu cette espèce de disparition soudaine à cause d’un hacker, ça fait drôle, l’impression de ne plus exister effectivement…
Bon, nous avons du répondant, n’est-ce pas ? Et puis notre existence ne se borne pas à nos blogs, j’espère ? Sur que si mon blog devait disparaitre, je ne le prendrais pas bien du tout mais finirais par me dire qu’il y a une raison à cela et je repartirais de plus belle… vers ou ? Je ne puis le dire à ce jour.
Bonjour Hélène,
C’est cela la magie de l’informatique, cela nous
permet de travailler nos mémoires même dans le virtuel.
En dehors de l’expérience que cela nous oblige à
vivre, ma webmaster hallucine devant la quantité
de malware espions qui traînent sur le web et qui s’attaquent
aux blogs.
Bonjour Dorian,
C’est exactement ce qui s’est passé pour moi. Réticence
puis acceptation de « il doit bien y avoir une raison ».
Je n’ai pas tout raconté dans cet article mais il y a eu
des suites tout aussi déroutantes et de grands « ah ah ».
Mes plus grandes peurs seraient mémoires … celle de mourir a fait trace dans la vibration de « mon » histoire … en fait il n’y a pas d’histoire mais ça c’est une autre histoire … Je vis aujourd’hui que cette peur vécue du bébé que j’étais (et donc longtemps re-créée dans ma vie d’adulte ) est là comme une invitation à mourir à moi-même, à tout ce que je ne suis pas en vérité. Une des plus belle manifestation d’amour que je me suis offerte à vivre est la Nde de mon fils à l’âge de deux ans, et sa surdité qui en a suivi entre autre. Mettre à jour mes mécanismes grâce à ce que je me donne à vivre et considérer chacune de mes expériences comme une manifestation de mon propre potentiel d’amour me permet de renoncer à qui je crois être. C’est une invitation ultime à laisser partir tout ce qui construit ma personnalité, et le silence peut alors commencer à scintiller.
Love Hannah, gratitude pour tout ce que tu es.
Emmanuelle
Bonsoir Emmanuelle,
Merci pour ce joli commentaire.
Oui, c’est ce qui est formidable, puisqu’en fin de compte
il n’y a pas de trauma et pas d’histoire.
Lorsqu’elle est réactivée cependant et que le silence
est perturbé, quelques petites techniques de centration ne sont
pas inutiles.
Bonjour Hanah
très intéressant ton article, et ce qui t’est arrivé avec ce haker.
souvent ce qui nous arrive n’arrrive pas par hasard, il faut essayer de comprendre, ce qui nous permet d’avancer.
le regard de l’autre, le jugement de l’autre est une projection de lui même, il n’y a pas si longtemps que je l’ai découvert et compris, et maintenant je suis plus à l’aise avec cela, même si ce n’est pas toujours facile de gérer ces situations.
Jacqueline
Bonjour Jacqueline,
Décoder les petits évènements de la vie quotidienne est
un réel plaisir, sinon comment saurions-nous ce que
nous portons inconsciemment?
Bonjour Hannah,
J’ai lu des bouquins sur la méthode Tipi. La technique contre les peurs semble efficace et pleine de bonnes choses. Je ne peux pas la tester sur moi, il n’y a rien qui me perturbe.
Par contre, tout ce qui touche aux origines dans le ventre de la mère, je trouve que ce n’est pas super pertinent.
Bonjour Michel,
Peut-être que justement tu as peu de mémoires de vie
intra-utérine mais je peux t’assurer que pour ceux
qui en ont, TIPI est super pertinent.
TIPI travaille aussi sur des problèmes comme la procrastination,
l’hyper-contrôle (souvent vu comme une qualité, à tort), la
fuite pour éviter les confrontations etc… qui sont des
perturbations tout autant que les émotions.
Bonjour Hannah,
Encore une belle illustration d’une mémoire. Merci de la partager!
Comme toujours, ton article tombe à pic. J’ai pris le risque de me montrer auprès de gens que je n’ai pas vu depuis un bout de temps telle que je suis aujourd’hui.
Avant de le faire, j’ai senti la petite qui était prête à renoncer, la panique monter, l’indécision, les pleurs, mais je lui ai fait de la place. Du coup, j’ai pu y aller tranquillement. L’exercice des yeux bandés lors de ma venue a été déterminant car je suis capable de la prendre sous le bras. Le fait de savoir que ce sont des mémoires, il y a quelque chose qui s’est détendu le jour où j’ai intégré cette notion. Je suis responsable de ce que j’attire, ouf!
Quant au fait d’être visible, j’ai malgré tout encore du chemin à parcourir parce que mon nom me pose toujours problème mais c’est une problématique paternel dont j’ai bien conscience. Mais Rome ne s’est pas construit en 1 jour paraît-il! De mon côté, ce sont des petites victoires quotidiennes.
Au plaisir.
Magalie
Le nom de famille est vraiment ce qui stigmatise
les problématiques à l’identité, je sais de quoi je
parle!
il y a derrière, la lignée du père et peut-être des
bugs non connus dans la descendance , la paternité et la
transmission du nom.
Bonjour Hannah,
Je suis également bluffé par cette synchronicité, en effet, je suis actuellement en train de me travailler sur la question du regard des autres, au combien je me perds encore dans ces filets. Mais j’ai bien décidé que je vais oser être thérapeute et artiste à mon image. Tout ces clichés, tous ces stéréotypes finissent par nous couper les ailes en plus de ces vieux paradigmes qui nous habitent. Mais heureusement on se travaille, on a des outils puissant pour nous aider, alors ensemble guérissons et révélons nous à nous-mêmes. Car en brillant on permet aux autres de briller également! Un grand merci pour ce bel article qui tombe à pique et qui me permet de mettre de la lumière sur cet être encore bafoué mais qui est bien décidé à vivre indépendamment d’être reconnu par ces pairs. Car si je me reconnais, je trouverais la paix, et là sera mon trésor.
Merci pour votre générosité et votre authenticité! avec respect et admiration. sandra
Bonjour Sandra,
Merci de ton témoignage, le problème
de l’existence, de la valeur, de la
légitimité est au coeur de la vie des
thérapeutes. C’est la-dessus qu’ils doivent
le plus travailler!
J’ai pensé a vous hier je me suis demandée le pourquoi de votre absence et j’étais sur de vous lire aujourd’hui.
Merci pour votre article je m’y retrouve . J’aime me nourrir de vous, vous m’éclairez . Gratitude infinie. Rania.
Bonjour Rania,
J’ai espacé un peu mes articles car je suis en train de terminer mon deuxième
livre et cela prend un temps considérable!
Merci adorable Hannah,
défricheuse des premières heures.
Mes peurs me font encore peur mais depuis quelque temps
je suis rassurée de savoir qu’au fond il y a mon enfant intérieur
blessé qui était sans défense et qui a trouvé un moyen de fortune
pour se protéger, comme de jouer le dur, manipuler, ou autres…
Il reste que je ne maîtrise pas les techniques surtout dans un
état d’enfermement. Puis, soudain, je me souviens que la vie
casse tout parce que quelque chose ne me convient pas là dedans
et que c’est pour un mieux.
C’est vrai que tant que je n’ai pas compris et lâché prise, pas d’aide
et aussitôt après de l’aide arrive. Pour finaliser je vais me faire aider
le 20 novembre. J’ai déjà été aidée.
Il s’agit de ma relation à l’homme toujours marquée par la sévérité
d’un père pour lequel je n’avais pu ressentir que crainte et peur.
« Aussi », parce que ce n’est pas tout, j’ai attiré un homme pas libre
comme ça je suis sûre de ne pas m’engager dans une relation
avec un homme qui se révélerait enfermant, autoritaire.
Je prends conscience comme je malmène ma petite fille intérieure.
Merci pour ce partage du tonnerre, de ton si beau cru.
Les images super parlantes.
Bonjour Elisabeth,
Oui cette histoire de l’enfant enfermé en nous nécessite
des petites pointes de thérapie afin que notre vie quotidienne
soit plus fluide et réjouissante.
Si ce travail n’est pas fait, la vie spirituelle n’est qu’une
gigantesque farce, elle se fait sur le dos d’un enfant terrorisé ou
malmené!
Un homme pas libre bien sur est donc souvent un homme avec une autre
femme. Cela donne un couple parental auquel on est encore confronté
et qui ne nous laisse pas vraiment de place.
Epoustouflant, Hannah! La boîte mail ne fonctionnait pas depuis le 14, orages etc. Fin de matinée aujourd’ hui, je réinitialise et je trouve ton écrit. Le 14 octobre m est venue la question de la légitimité, dans la sphère familiale, il y a eu bcp de dévalorisation générationnelle….donc la mienne aussi. J’ y travaille toujours, pour dénouer ce noeud familial. Une activité de thérapie que je vais mettre en route en novembre. Je souris et je ris. C’ est chouette les connexions entre nous, entre tous! C’ est beau la vie et les belles personnes comme toi, pourvu qu il y en ait plein sur terre! Le hacker est tombé sur HAnnahCoeur, haha!
Bonjour Claudine,
Joli jeu de mots.
C’est incroyable comme une mémoire cellulaire
qui nous est arrivé avant même que l’on soit né
puisse prendre autant d’importance dans notre vie.
Pour les mémoires transgénérationnelles, un gros
nettoyage s’impose comme tu le soulignes.
Bonjour Hannah,
J’apprécie toujours d’avoir des points de vue différents sur le déroulement de nos vies.
La synchonisation de notre parcours avec nos mémoires est fabuleuse lorsque l’on prend le temps de regarder, de voir, d’entendre, de toucher et d’intégrer les messages.
Je vous remercie pour ce partage et j’ai trouvée une peur que je n’avais pas vraiment identifiée.
Je vous souhaite une magnifique fin de soirée
Martine
Bonjour Hannah,
Merci pour cet article instructif que je lis avec intérêt, comme toujours .
Bien que ce ne soit pas agréable, je crois que je préfère l’indifférence au jugement . L’avantage de l’indifférence, c’est que logiquement il n’y a pas de commentaires derrière mon dos et pas d’hypocrisie .
Mais le problème de fond n’est pas réglé tant qu’on attache de l’importance à l’un ou à l’autre : disparaître ou chercher à plaire .
Préférer disparaître ne m’aide pas vraiment à m’épanouir . J’ai revécu un jour ma vie intra-utérine, et j’ai compris que ma mère ne désirait pas cette grossesse . J’ai tenté toute ma vie de lui plaire en vain . Que faire dans ce cas pour trouver l’estime de soi ?
Bonsoir Marie-Christine,
Dans un premier temps, faire le deuil de la
relation qu’on aurait voulu vivre avec sa
mère.
Accepter qu’elle ne puisse pas être dans un lien
véritable avec nous.
Ensuite, l’estime de soi passe par trouver les
liens qui nous font nous ouvrir et développer
des savoir faire qui nous révèlent et des
activités qui nous enthousiasment.
Cela relativise les situations et les relations
qui ne nous ont pas nourri.
Bonjour Hannah,
Décoder les mémoires qui restent encore tapies en nous grâce aux événements de la vie quotidienne et à nos proches, c’est un beau challenge.
Moi j’ai un compagnon depuis 4 ans qui, à lui seul, me fait faire un travail colossal. J’ai l’impression qu’il a été mandaté par l’univers uniquement pour cela.
Aujourd’hui, mais aujourdh´hui seulement et après en avoir bavé, j’arrive à lui dire « merci »
Merci à toi aussi pour cet article fort intéressant. À très bientôt 🙂
Bonjour Roseline,
Bel hommage que tu lui rends!
Je ne connais pas de meilleur gourou
que le compagnon avec lequel on vit…
ah si nos enfants!
Bonsoir Hannah,
Je suis allée lire les droits de l’enfant et je crois
que ça m’a fait du bien de voir écrit noir sur blanc
que l’enfant a des droits et qu’il n’est pas livré à
sa famille et aux adultes sans protection.
Bonsoir Lisa,
Oui, cela n’a pas toujours existé.
C’est l’enfant en nous qui respire
mieux de savoir qu’il est protégé par des lois
et des droits, il n’a pas que des devoirs comme
certains l’ont expérimenté dans leur enfance.
Bonjour Hannah,
Quel bel article, à la hauteur de tes talents d’enquêtrice! Car moi, j’aurais paniqué, vraiment! Mais à te lire, je comprends mieux pourquoi. Comme toi, j’ai été conçue hors normes (au bord d’un ruisseau, ce que je trouve charmant 🙂 ) mais mon père a « assumé » même s’il m’a toujours dit que j’étais une catastrophe pour rire, même si « j’ai » fait pleurer ma grand-mère maternelle, même si mes grands-parents paternels ont traité ma mère de noms pas très gentils, avant de se pavaner fièrement avec moi en disant : elle est belle ma petite fille, hein?, je suis sûre que ma naissance leur a fait plaisir, quand-même.
Par contre, je comprends mieux mon sentiment de panique si quelque chose comme ça m’arrivait. Parce qu’il m’a fallu du temps, de la compréhension et de la force pour affirmer mon identité et la laisser éclore librement, si quelqu’un venait à l’usurper et s’en servir, je me sentirais non seulement trahie et très fâchée mais surtout vraiment effrayée. Peut-être la peur de ne plus exister, de disparaître,… de ne pas naître?
Chacun de tes articles m’amène toujours à réfléchir à quelque chose que je n’aurais jamais pensé imaginer et j’adore ça 🙂 Merci Hannah!
Bonsoir Cat,
La peur de disparaître ou de ne pas exister est ontogique c’est a dire au fond de chaque être humain
même s’il ne le sait pas ou ne l’a jamais rencontrée.
La raison en est simple, en fait, nous Sommes plus que nous existons c’est pourquoi il est normal
pour un cerveau programme pour la survie d’avoir besoin de se rassurer ( et donc de flipper aussi )
par rapport au sentiment d’exister.
Bonjour Hannah et merci pour cet article très fouillé !
La recherche de la légitimité en tant que thérapeute fut pour ma part un travail personnel très important : trouver sa place, sentir que l’on peut donner des conseils, se rendre compte de sa propre valeur… C’est une étape importante sur le chemin, je pense.
J’apprécie également beaucoup tes prises de consciences face à ton hacker : j’espère néanmoins que tout s’est arrangé et que tu n’auras plus de souci à ce niveau !
Merci encore de ta participation, validée avec grand plaisir 🙂
Merci Laurence, ta Croisée m’aura bien fait travailler! J’espère aussi avoir réglé ce
souci sinon il faudra nettoyer encore un peu!
Bonjour Hannah,
super article, en fait je m’y vois et je m’y noie,
dis moi Hannah est il pensable de se libérer, de se guérir un jour, avant sa mort, de la semble t-il éternelle présence de l’enfant intérieur ?
de notre relation si particulière, si étroite, si étouffante, si secrète, voire si mortelle,
quel jeu de piste pour l’actuel moi afin qu’il découvre un jour ?? ou à la 36000ème réincarnation, l’omniprésent petit moi qui ne sent pas reconnu et aimé ?
à supposer qu’il parvienne un jour à tendre l’oreille, tout en étant peu souvent compréhensible, un fantôme nous guide , et nous tient comme le scotch collé au doigt du capitaine Hadock
je n’aurais pas su réagir comme toi, relativement au hacker, (cela ne t’a heureusement pas empêché de réagir de façon très pragmato-informatique, puis que ton amie l’a retrouvé,
j’attends le stage de janvier février 2015, s’il te plait , ne nous dit pas seulement qu’il suffit…de le découvrir et l’aimer,
je crois bien avoir essayé, à+
Bonsoir Antoine,
Je te rassure , il est vraiment possible de se
dégager des mémoires et de se promener avec un enfant intérieur en bandoulière assez calme et détendu. Cette
acceptation totale des parties souffrantes de soi prend du temps et parfois un peu de guidance. Je
suis moi même la preuve vivante que c’est possible, je pars de loin aussi!
Bonjour Hannah,:-)
Excellent ton article, un vrai talent d’enseignante! Je me suis retrouvée dans la liste problème d’identité familiale… et s’en est découlé une vie ou je me sentais invisible… de nombreuses années à sortir de ce schéma et ton article m’a permis de comprendre encore certains éléments de ce jeux de piste! Au final ce » problème de regard » une invitation pour moi à prendre ma place et amener dans ma vie cette partie de moi qui demandait à être visible!
J’adhère tout à fait à la théorie comme quoi on hérite des mémoires de nos parents, et même des générations d’avant! Et j’irais même plus loin à dire qu’on est aussi influencé par nos vies antérieures et nos vies sur d’autres planètes. Ca te parles aussi l’influence de nos autres vies? Ou tu n’entres pas la dedans?
Et l’histoire du piratage…. ça m’est aussi arrivé avec ma première tentative de blog, il n’y avait rien de dessus j’ai eu de la chance… c’était juste pour me dire que c’était pas le moment?!? Mais interpellant ton témoignage, ça fait réfléchir!:-)
Immense merci!
Merci Hannah,
Comme ton article me parle, tu as un don pour lier les éléments qui composent le thème choisi. Je percois les peurs dernièrement. Donc me revoici à hésiter, à douter, remettre à plus tard. Ta liste est très efficace pour ramener à la surface les mémoires. À travers ton vécu, tu décris bien l’enfer que je vis ces dernières semaines. De plus je vois les scénarios passés sans arriver à les dépasser. C’est là que Ho’oponono entre en jeu. Le désir d’être vu et la peur de sortir à la lumière.
Merci pour ton article clair, détaillé, éducatif.
Au plaisir
Sylvie
Bonsoir Hannah’ je ne lis ton article au aujourd’hui car. justement. mon dernier IPad ne s est jamais rallumé il y a une semaine… Lorsque j ai senti qu il était « mort » j ai pris un pied terrible, la même sensation de joie et d excitation que lorsque mon avant dernier ordinateur a rendu l âme,,, penser que mes mails. carnet d adresse. fiches patients’ photos. n’existent plus (en plus je ne sauvegarde rien) ça me plait.. Pareil pour mes tels. En fait. je sens que tout cela m’encombre même si je suis bien consciente que j en ai besoin. Idem pour la voiture’ je ne supporterai pas d en avoir une. Je ressentirai ça comme trop lourd. J’ai arrêté le vélo pour ça. C était encore trop encombrant. Au moins dans la danse’ je n ai besoin de rien… En fait. J ai toujours voulu me débarrasser du passé et de tout ce qui était soi disant qq chose de « l’identite » et j ai tjs eu bop de gratitude quand ça se produisait (hormis durant la dépersonnalisation) .. Mon prénom et mon nom de famille’ je les ressens comme qq chose d assez lointain de moi. En fait c est la simple signification du « prénom et nom de famille » que je ne comprends pas. Je n arrive pas a me définir par eux. Je ne « comprends » même pas ce que ça signifie vraiment. Je vis avec une pièce d identité car c était obligé pour passer la frontière a une époque mais j ai adore la perdre et vivre sans quelques temps. Je ne supporte pas non plus l idée d avoir une carte vitale. Malheureusement, mon entourage proche me rachète un iPad des qu il ne marche plus (c est en face que je sens de l angoisse d ailleurs) et on ne me refile des téléphones car on ne me supporte pas injoignable… Y en a même qui me font des demandes de cartes vitales derrière mon dos et qui me la fourre dans mon sac a mon insu (-: je crois aussi au être devenue « frugivore » car ça m’ a débarrassée de devoir faire des courses. Avec les fruits’ c est plus facile’ y.a pas d heure pour en manger… Tu tends les mains n importe ou et c est bon tu en trouves. Par contre bizarrement faire les courses pour l autre me dérange pas… En écrivant je me demande si c est pas un refus de société ou de normes.. Il m arrive parfois d être un peu « coupée » dans la sexualite quand je pense que des milliards d humains font la même chose que moi au même moment (surtout quand le rapport n est pas dans le « bleu » comme j aime… Mais pour revenir au sujet principal. la dernière fois que j ai eu un sentiment pouvant se rapprocher de la « peur » c est quand j ai perdu mon jeu de couleurs… Des le lendemain je suis allée en racheter un autre. J ai senti qu il se passait qq chose en moi mais je n ai pas travaillé dessus… J y ai pas pensé… Il faut que je sois moins laxiste sur le travail à faire au quotidien même sur les petites émotions… Bisous . Un bon gros Népal pour toi
bonjour Hannah,
je rapasse par là et j’ai relu, quel gain de temps !
Vraiment j’espère être en mesure de profiter de ce que tu vas
nous proposer – jusqu’ici, je n’ai pas eu de constance avec
EFT, Hooponopono. Au moment venu je ne sais plus le
procédé et oubliettes.
ton témoignage, c’est génial, il n’y a pas mieux pour
transmettre le fond.
L’enfant en moi qui souffre et qui n’est pas écouté,
reconnu dans ce qu’il a eu à vivre et qui s’est débrouillé
comme il a pu pour s’en sortir. Pour le servir j’ai besoin
de connecter cette réalité en moi, d’être présente à
cet endroit et que c’est la chose la plus vitale à faire,
la plus importante.
Merci du coeur,
Bonjour Elisabeth,
Oui les exemples sont plus frappants que la théorie.
je viens de terminer mon livre sur Ho’oponopono et
j’espère que cela pourra t’encourager à ne pas lâcher la pratique.