La dépression cherche à vous guérir

sortir de la depression technique Tipi1Dépression et décodage biologique

 

La dépression est un trouble mental. Selon la médecine traditionnelle, elle peut être causée par des facteurs biologiques (chimie du cerveau) ou psycho-sociaux (difficultés relationnelles, chômage etc).

 

Bien qu’on puisse être tenté de dire que la dépression n’existe pas, elle est tout de même composée d’un ensemble de symptômes et pour ceux qui les vivent, elle est bien réelle.

 

Je vais vous parler en fin d’article des récentes découvertes qui font que le traitement de la dépression peut se faire en quelques séances là où des années étaient nécessaires auparavant.

 

Cet article est écrit pour la Croisée des blogs organisée par Dominique du blog « Choisir le bonheur« .

 

Considérer la dépression comme une maladie peut être aidant car la fatigue et les inhibitions qu’elle occasionne peuvent être très culpabilisantes.

 

La rumeur circule que la guérison est longue, aléatoire et que certains ne s’en sortent jamais. J’espère vous démontrer le contraire.

 

J’aimerais, dans cet article éclairer la dépression sous l’angle du décodage biologique afin de multiplier les chances de la comprendre pour s’en dégager.

 

Les symptômes de la dépression

 

Mis à part le fait de ne plus se reconnaître ou de ne plus se sentir soi-même, cet ensemble de symptômes inclut certains des troubles suivants:

 

  • Manque d’énergie voire fatigue extrême et obsédante
  • Troubles du sommeil
  • Manque de motivation, difficulté à prendre des décisions
  • Irritabilité, agitation
  • Mal de vivre avec isolement
  • Modification involontaire du poids, souvent perte d’appétit
  • Troubles de la concentration et amoindrissement des facultés cognitives
  • Ralentissement et affaiblissement général
  • Culpabilité et auto-dépréciation
  • Forte anxiété
  • Douleurs somatiques dont problèmes gastriques
  • Tristesse persistante

 

Le problème des affections mentales, c’est qu’elles sont en partie non visibles, ce qui les rend difficiles à diagnostiquer et à guérir.

 

Lorsque quelqu’un vous lance à la volée que vous êtes dépressif ou en pleine dépression, vous avez immédiatement le réflexe de penser psychiatrie.

 

Il n’y a rien de problématique à cela du moment que vous poursuivez de votre coté une investigation fine des raisons qui vous ont mené jusque là.

 

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Comme cette affection est assez douloureuse, sans compter qu’elle vous draine de toute votre énergie, physique, psychique et sexuelle, il est normal de parer au plus pressé et de penser médication.

 

Dépression et causes psychiques

 

Par contre, si vous croyez sincèrement qu’on devient dépressif par hasard ou que la dépression s’attrape comme un mauvais rhume, vous allez devenir un patient (qui patiente) mais qui ne prend pas en main ses responsabilités.

 

La souffrance psychique existe pour les mêmes raisons que la douleur physique: vous dire que quelque chose en vous est en train de s’infecter et qu’il est temps de s’en occuper.

 

Au niveau physiologique, les bactéries ont gagné le combat avec votre système immunitaire. Au niveau psychique, un stress (souvent non conscient) a pris le dessus.

 

il doit devenir clair que la dépression vous oblige à regarder de près ce qui ne fonctionne pas dans votre vie.

 

Ce sont peut-être des choix que vous avez faits et dont les résultats sont insatisfaisants ou des actions dont vous vous sentez coupable.

 

C’est souvent une épreuve à laquelle vous n’avez pas réussi à vous adapter et qui a fini par vous ronger.

 

Dépression et auto-questionnement

 

Les premières questions à se poser pourraient être :

 

  • Qu’est ce que j’ai fait (ou pas fait) qui me met dans cet état ?
  • Qu’est ce que je n’ai pas digéré ou qui ne passe pas ?
  • Qu’est ce que je n’ai pas compris ?

 

Symboliquement, la dépression vous met dans un état de survie et non de vie.

 

Vous avez donc à prendre conscience de vos souffrances, schémas mentaux ou émotions.qui vous maintiennent dans cet état.

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Si vous pensez n’y être pour rien, vous pouvez espérer que la dépression reparte comme elle est venue mais vous êtes réduit à l’impuissance totale.

 

Si vous ne connaissez pas encore les raisons qui vous y ont poussé mais que vous les recherchez, alors la maladie devient un processus réversible dont vous êtes la clé.

 

C’est ce que propose le décodage biologique ou bio-décodage.

 

La dépression vue par le décodage biologique

 

Selon le décodage biologique qui prend en compte l’être humain dans sa totalité, une maladie n’est pas que physiologique, elle est aussi le résultat d’un désordre psychique ou émotionnel.

 

Vous avez pu lire dans mes articles qu’une maladie est toujours la meilleure solution qu’a trouvé le cerveau pour vous maintenir en vie.

 

Lorsque vous êtes affecté par un stress (appelé conflit) qui pourrait nuire à votre biologie, le cerveau met en place une solution temporaire destinée à vous laisser le temps de régler le problème afin de vous maintenir en bonne santé.

 

Ne pouvant gérer la charge du conflit émotionnel en cours, le cerveau fait porter le stress par l’organe qui lui correspond :

Ainsi par exemple:

 

  • Conflit de manque : organe touché ,l’estomac
  • Conflit de contrariété, ignominie avec la famille : pancréas
  • Conflit de territoire : vessie
  • Peur de la mort : poumons
  • Peur du futur :Parkinson
  • Conflit mère/enfant : sein gauche etc…

 

Les corrélations entre le type de choc émotionnel, les zones du cerveau et les organes touchés tendent à prouver que les maladies ne se développent pas par hasard.

 

Cependant, le symbolisme de l’organe ne suffit pas, il faut rajouter à cela, le ressenti émotionnel de la personne qui vit un choc.

 

Par exemple, lors d’une succession qui se passe mal, celui qui se sent lésé pourra développer un problème au pancréas s’il est en colère.

 

Celui qui se sent dévalorisé sera affecté par un problème osseux s’il ne résout pas son conflit intérieur. Pour une même injustice, deux pathologies différentes.

Looking up at the sky, from a manhole, Rendered in 3D

 

Alors, pourquoi la dépression?

 

La question à se poser par rapport à la dépression pourrait être : en quoi cette dépression est-elle la solution la moins stressante pour mon cerveau ?


La première réponse qui vient est peut-être :


« En limitant ma capacité à agir, je m’oblige à reconsidérer ma vie affective, familiale et professionnelle avant d’être capable d’aller plus avant. »


Vous voyez que si vous prenez des cachets sans reconsidérer votre vie, il n’y a aucune raison pour que la dépression s’arrête.


La deuxième serait :


« En me maintenant dans la survie et ayant perdu le goût de vivre, je me mets à l’abri de sentir la vie intensément.

 

Ainsi j’y perds en sensations agréables mais j’y gagne car je n’ai plus non plus de sensations désagréables. »


 

Pour ma part, j’ai du mal à croire au sabotage : le corps est une machine parfaite destinée à se maintenir en vie le plus longtemps possible.


Lorsqu’il développe une pathologie, c’est parce que entre choisir ce qui vous plait ou ce qui vous fait le moins souffrir, c’est la deuxième solution qu’il choisit.


Le vivant et le nouveau sont créateurs de plus de stress que la routine où vous n’êtes pas heureux mais où vous ne souffrez pas trop.


Vous pouvez penser que c’est contradictoire car la liste ci-dessus des symptômes de la dépression peut vous paraître riche en souffrances.


C’est très vrai mais cela m’amène à la troisième réponse :


Il vaut mieux souffrir aujourd’hui alors que vous êtes adulte avec des ressources (médecins, thérapeutes), votre famille ou vos amis à côté plutôt que de sentir une souffrance passée à un âge où vous n’aviez pas toutes ces ressources.


Ainsi, la dépression est souvent le rappel d’un obstacle que vous n’avez pas réussi à franchir dans le passé, mais dont vous avez minimisé l’impact.


C’est ce qui fait qu’un individu dépressif passe ses journées au présent inondé de ses émotions du passé qui lui font dire: « je ne comprends pas, j’ai tout pour être heureux… »


Oui au présent, les circonstances sont favorables mais vous êtes psychiquement dans le passé là où vous n’avez pas pu intégrer certaines épreuves.

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Retracer l’origine de la dépression


L’état de dépression serait donc une sonnette d’alarme vous rappelant que vous avez un élément du passé à traiter qui vous empêche d’être totalement heureux au présent.


Vous avez besoin de sentir ce que vous n’avez pas senti à l’époque où vous êtes resté figé.


C’est la raison pour laquelle il est bon de se faire accompagner car c’est souvent une époque où vous évitez de retourner.


Dans un premier temps, vous avez besoin de retrouver l’évènement déclencheur de votre dépression.


Pour cela remontez entre 3 mois et un an avant l’apparition des premiers symptômes dépressifs.


Vous ne trouverez peut-être pas le conflit d’origine mais vous allez en connaître le thème.

 

C’est en général là que s’arrêtent les thérapies ordinaires. En acceptant de sentir totalement ce qui vous a affecté à cette époque, vous n’avez plus besoin d’un rappel sous forme de maladie.


Vous comprenez qu’être sous camisole chimique peut aider à supporter les symptômes de la dépression mais retarde la guérison en anesthésiant vos ressentis.


Vous aurez aussi à prendre des décisions et opérer des changements dans votre vie pour vous offrir ce dont vous avez besoin pour être plus heureux.


Il faudra sans doute aussi faire un peu de ménage dans les situations ou relations qui vous « bouffent » et vous empêchent de vous épanouir.

 

Est-ce bien l’origine de la dépression?


Pourquoi les personnes qui ont réussi à se sortir d’une dépression ont-elles souvent peur de rechuter ?


Parce que le conflit qui a été débranché et résolu n’est pas toujours le conflit initial. La mémoire cellulaire est encore active.


D’où viennent alors les mémoires qui font que vous déclenchez une dépression ?

 

  • De votre vie actuelle mais quand vous étiez plus jeune.
  • De votre famille sous la forme de mémoire transgénérationnelle.
  • De votre projet sens qui va de 18 mois avant la conception jusqu’à votre naissance


1)  Votre enfance

 

Une psychothérapie bien menée peut vous aider à retrouver et ressentir les émotions liées aux évènements qui ont engendré la dépression présente quelques mois plus tôt.

 

Vous pouvez aussi avoir accès à des mémoires plus antérieures et portant sur le même thème.


2) Les mémoires transgénérationnelles

 

Elles sont transmises par le biais de votre arbre généalogique et contrairement à l’idée reçue, elles ne sont pas destinées à vous pourrir la vie .


Vous héritez de la physiologie de vos ancêtres, vous héritez aussi de leurs possessions ou de leurs dettes.

 

Comment avez-vous pu vous imaginer que vous n’héritiez pas aussi de leur psychisme et de leurs blessures non résolues?

 

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Revivre les mémoires de vos ancêtres et trouver une issue là où ils n’ont vu qu’injustice et souffrance intolérable fait partie de votre « travail » sur terre en dehors de trouver les voies du cœur et de l’Esprit.


Lorsque vous ne comprenez pas le sens des évènements répétitifs ou des symptômes de votre vie, vous pouvez creuser du côté de l’arbre.


Je me souviens de l’histoire de Laurence dans mon article sur la guérison qui avait identifié l’apparition de ses symptômes dépressifs lors de sa première grossesse.


Que peut-il y avoir dans la vie de vos ancêtres (de non réglé) qui crée en vous une dépression pendant la grossesse ou au moment de la naissance ?


Il suffit de remonter à quelques générations pour s’apercevoir que mourir en couches était chose courante. Un enfant naît mais la maison est en deuil.


Tant que l’arbre n’est pas guéri, les naissances s’accompagnent de la profonde tristesse d’un deuil non fait.

 

Si vous n’avez pas vu ce merveilleux film de Cristina Comencini « Va où ton cœur te porte », vous trouverez les explications d’une dépression dont les causes sont bloquées dans l’arbre!

 

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3) Le projet sens

 

Dans le projet sens, il est question des conflits non résolus de vos parents que vous incarnez à votre naissance dans le but non conscient de les résoudre à leur place.


Imaginez que quelques mois avant votre conception votre père perde son père. S’il ne vit pas son deuil, c’est vous qui aurez à porter le deuil non fait du père.


Au moment où vous allez divorcer par exemple et où vous allez vous séparer du père de vos enfants, il est possible que la mémoire de la perte du père resurgisse.


En apparence vous n’allez pas vous remettre du divorce (alors que c’est vous qui l’avez demandé).


Vous allez même vous demander si vous n’avez pas fait la pire erreur de votre vie vu l’état dépressif dans lequel cela vous a mis.


Vous êtes juste en train de profiter du symbole de la séparation et de la perte pour guérir par la même occasion le deuil non fait du père de votre père.


Voilà pourquoi la charge paraît insupportable. Sans conscience et connaissance de ce qui se passe vraiment, vous risquez de mettre beaucoup de temps à traverser et de rester bloqué dans une dépression…de guérison !


La technique Tipi et la dépression


Luc Nicon, auteur et découvreur de cette technique avance que Tipi peut traiter en un temps record les dépressions.


La difficulté avec la technique Tipi, c’est qu’il faut trouver des situations très précises alors que dans une dépression, vous avez l’impression de vivre une morosité uniforme.

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Il n’est pas possible de démêler l’écheveau de symptômes que représente une dépression.


Avec la technique Tipi, il est possible d’isoler les peurs, insécurités, inhibitions et émotions qui tournent en satellite autour d’un état dépressif.

 

Je parle des inhibitions car ceux qui souffrent de dépression ont souvent du mal à sentir la colère.

 

Un travail est nécessaire pour dénicher les situations agaçantes et pour oser y réagir.

 

Parce que le déprimé est en sous-régime, il développe une grande culpabilité à ne pas être opérationnel pour sa famille.

 

Il évite les conflits relationnels qui pourraient le mettre en danger de rupture car, comme nous allons le voir, c’est une des peurs fondamentales au cœur de la dépression.


En y regardant de plus près, vous allez vous apercevoir que les états anxiogènes révélés par la dépression arrivent à des moments précis de la journée comme le réveil ou le coucher.


Les perturbations émotionnelles et tristesses inconsolables arrivent aussi suite à des situations précises qu’il vous faudra identifier et qui pourraient bien être relationnelles.


Il est nécessaire alors de se concentrer sur les moments forts de tristesse ou de manque d’entrain afin de les débrancher en profondeur.

 

Dépression et vie intra-utérine


Sur des centaines de cas étudiés avec la technique Tipi, Luc Nicon s’est aperçu que la dépression prenait souvent racine dans la vie intra-utérine et était liée à la perte d’un jumeau.

 

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Dans le ventre de la mère, les jumeaux entretiennent une relation déjà fusionnelle et plutôt harmonieuse.


La disparition du jumeau n’est pas vécue consciemment surtout si elle occasionne une perte de connaissance, mais elle affecte la mémoire cellulaire du fœtus.


Avant même de naître, vous avez déjà perdu l’amour de votre vie. Vous avez failli mourir et vous avez vécu de longs mois de solitude et d’isolement.


Vous pouvez bien entendu ne pas vous en souvenir mais les scientifiques sont en capacité aujourd’hui de repérer dans l’utérus les vestiges de jumeaux décédés.


Les récentes découvertes vont même jusqu’à dire que les grossesses gémellaires ont pu être aussi nombreuses que les grossesses à enfant unique.


Bien que ce vécu intra-utérin soit non conscient, votre mémoire cellulaire va rejaillir dès qu’un symbole de séparation ou de mort va faire irruption dans votre vie.


Les évènements tels que:


  • les fausses-couches
  • la perte d’un enfant
  • l’interruption de grossesse
  • la mort d’un proche ou d’un inconnu, (même en film)
  • les séparations (même en film)
  • les histoires d’amour impossibles


ravivent la mémoire cellulaire de la perte d’un jumeau et peuvent déclencher des états dépressifs ou des tristesses sans fin.


Vous trouverez dans cet article sur les jumeaux nés seuls, une liste de symptômes pouvant vous amener à vérifier si un jumeau intra-utérin était votre cas.


Ce qui est certain, c’est que les personnes ayant souffert de la mort d’un jumeau (in utero) sont susceptibles de développer des symptômes dépressifs sans en connaître la cause.


Elles nourrissent au fond d’elles-mêmes une insécurité latente qui les rend fragiles émotionnellement et les empêche de trouver une satisfaction véritable et durable.


Elles vivent dans un contrôle exacerbé et ont une difficulté à lâcher prise puisque lâcher peut signifier perdre quelqu’un.

 

Leur sommeil est longtemps affecté puisque dormir c’est lâcher prise sur le contrôle.


Il leur est aussi difficile de construire une vie matérielle et affective durable sans un travail sur soi approfondi.


Grâce à Luc Nicon et sa technique Tipi, il est aujourd’hui envisageable de sortir rapidement d’une dépression en allant directement à la source de la mémoire cellulaire sans rechute possible.

 

Pour résumer, la dépression est là pour vous guérir dans ce sens où elle vous montre que votre vie est en désaccord profond avec vos aspirations.

 

Vous n’êtes pas né pour souffrir même si pour le moment, vous êtes aux prises avec des mémoires cellulaires.

 

Bien que souffrant depuis votre tendre enfance (l’était-elle, tendre?), vous arrivez à un point crucial dans votre vie où vous envisagez qu’être heureux est possible quelle que soit votre histoire.

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Même les plus grandes épreuves ont leur raison. C’est peut-être une question spirituelle que vous avez à résoudre avec la dépression.

 

Aujourd’hui, les techniques quantiques démontrent chaque jour que nous avançons vers des guérisons plus rapides avec des outils de plus en plus performants.

 

Et vous, pensez-vous aussi qu’une dépression puisse être le début d’une guérison plus profonde? La dépression, vous connaissez? Commentez!


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Hannah

68 commentaires

  1. celine le 16 septembre 2013 à 5 h 38 min

    Bonjour Hannah
    je viens d’ouvrir mes mails et je tombe sur un sujet qui me touche enormement, puisque j’ai fait une depression, de nouveau fragile, je vais prendre un bon plaisir a lire et relire votre article
    merci



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 14 h 36 min

      Bonjour Céline,
      N’hésitez pas à venir donner vos impressions



  2. Laurent le 16 septembre 2013 à 6 h 03 min

    Bonjour

    Peut on guérir de la dépression infantile précoce par la méthode TIPI?



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 14 h 37 min

      Bonjour Laurent,
      La dépression des enfants a souvent un rapport avec
      les émotions non conscientisées des parents, c’est
      une première piste qui peut déjà dégager beaucoup
      de choses.
      De quel âge parlez-vous dans ce cas?



  3. Brigitte le 16 septembre 2013 à 6 h 26 min

    Merci Hannah.
    Je n’ai pas vu le film mais à la lecture du titre, quelques larmes. Je vais le regarder… Bonne journée



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 14 h 39 min

      Bonjour Brigitte,
      Ah si les larmes commencent dès le titre c’est bon signe.
      le film est très bien joué et extrêmement réaliste sur le
      malaise des enfants qui portent les conflits non résolus de
      leurs parents.



  4. Nom le 16 septembre 2013 à 6 h 29 min

    Merci Hannah
    pour cette clarification de la dépression. Le décodage permet de reprendre en main le pouvoir sur soi alors que les médications l’enlèvent. Et de savoir qu’il existe des techniques comme celle TIPI que tu décrits rassure. Les illustrations images choisies pour ce thème sont formidables!



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 14 h 40 min

      Bonjour Nicole,
      Tu sais que tu pourrais proposer tes services d’illustration
      pour certains articles ou certains headers!



  5. Michel de Changer Gagner le 16 septembre 2013 à 6 h 44 min

    Bonjour !

    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce qui est dit. À quoi cela sert de remuer le passé ? De chercher la cause première ? C’est comme vouloir voir ce qu’il y a derrière la colline.
    Maman m’a puni quand j’ai fait pipi au lit ? Soit !
    Ce qui est fait est fait. Ce qui compte c’est comment nous nous représentons la chose, pas ce qui est la réalité.
    De toute façon, la réalité est-elle bien la réalité ?
    Comment sommes-nous sûrs que ce qui s’est passé s’est passé de cette façon ?

    Je pense qu’il faut agir directement sur les symptômes.
    Le cerveau est une puissante machine à apprendre.
    Il est capable d’entrer en dépression super facilement. Il est aussi capable d’en sortir.
    Il suffit de le choisir.



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 14 h 43 min

      Bonjour Michel,
      Tant qu’on peut se débrouiller sans faire intervenir le passé,
      il ne faut pas hésiter. Remuer le passé n’est vraiment pas
      un passe-temps mais souvent c’est une voie de guérison.
      Bien entendu ce qui est fait est fait mais le psychisme est
      ainsi fait qu’il peut continuer à vivre dans le passé, bloqué
      sur une mémoire non conscientisée , alors que la personne
      se croit au présent et pense »j’ai tout pour être heureux ».
      J’ai vu Anthony Robbins jouer avec les attachements
      dépressifs d’une personne et donc je sais qu’on peut
      vraiment accélérer le processus de guérison sans y passer
      des années. C’est aussi pour cela que j’ai opté pour Tipi,
      dans un souci d’efficacité.



  6. zenie le 16 septembre 2013 à 8 h 03 min

    Bonjour Hannah, je n’ai jamais fait de dépression mais j’étais de nature dépressive, ce qui explique le mal-être que j’ai eu pendant des années.

    La seule solution a été de m’occuper de mes soucis un par un, pas facile quand il y a en a une tonne mais je n’avais pas le choix. C’est comme ça que j’ai commencé à travailler sur moi avec l’aide d’un magnétiseur.

    Une chose est sûre, c’est que l’on apprend à se connaître à l’intérieur et qu’on arrive plus facilement à poser des non sur pas mal de décisions car on sait pourquoi on le fait.

    Le rapport à la vie change aussi, on prend du recul sur pas mal de choses.

    Pour moi ça a été très long et je sais que ce temps était nécessaire pour aller régler les soucis à la base et reconstruire par dessus de nouvelles bases solides car je comprends aujourd’hui que  » tout est dans la tête »

    zenie



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 14 h 48 min

      Bonjour Zénie,
      Tout le monde ne passe pas par une dépression.
      Je m’interroge d’ailleurs sur la différence entre
      nature dépressive et faire une dépression.
      Je me demandais si faire une dépression n’était pas
      une pathologie de dépendance, un peu comme
      les autres drogues . Autrement dit, est ce qu’on
      ne fait pas une dépression lorsqu’on est dans une
      relation de dépendance, c’est à dire lorsqu’il y a des
      personnes pour nous ramasser, nous soutenir ou
      nous houspiller par exemple?
      Est ce que qu’une personne seule peut se permettre
      de faire une dépression ou est-elle juste de nature un
      peu triste ou dépressive , comme si elle ne pouvait
      pas se permettre ce type de maladie parce que personne
      ne viendrait à son secours?
      C’est juste une interrogation que m’inspire ton commentaire.



  7. MYRIAM le 16 septembre 2013 à 9 h 14 min

    Bonjour Hannah, comme tous les articles publiés sur votre site, celui-ci est super intéressant et nous invite à prendre bien soin de nous et surtout à bien être en relation d’amour avec nous-mêmes. J’ai une demande à faire : a-t-on le droit d’imprimer ces articles ? En effet, j’ai un peu difficile à lire un article sur l’ordi.
    Merci Hannah et merci à tous les auteurs qui vous accompagnent.



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 14 h 51 min

      Bonjour Myriam,
      Il n’y a pas de souci à imprimer mes articles.
      Il n’y a pas d’auteurs qui m’accompagnent sauf
      peut-être les autres blogueurs qui ont leur propre
      blog.



  8. sylviane le 16 septembre 2013 à 10 h 35 min

    Bonjour Hannah

    Ayant fait une grave dépression nerveuse il y a presque 40 ans maintenant, j’ai tout de suite « trouvé » les pistes pour en connaître les raisons, elles n’étaient d’ailleurs pas très difficiles à trouver : problèmes de couple graves, difficultés dans le travail, éloignement de chez moi évidemment le plus dur a été de « voir » où était ma responsabilité dans tout cela (le plus dur vraiment puisque je m’aimais plutôt bien dans mon rôle de victime)

    Je me suis arrêtée 9 mois (pas un hasard …) et après ce temps retour au travail et changement de perspective du côté professionnel, ensuite demande de divorce (refusé mais à partir de là ma décision étant irréversible ce n’était plus qu’une question de temps pour que cela se concrétise) et bilan de la situation. Pas de médicaments et j’ai « décidé » que la rechute annoncée par tout le monde vu que je n’avais pas de béquille médicamenteuse n’aurait pas lieu et tout s’est passé au mieux

    Je parle de mon cas personnel mais bien sur chaque cas est un cas cependant si j’avais connu l’hypnose à l’époque je pense que la remontée aurait été plus rapide



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 14 h 53 min

      Bonjour Sylviane,
      Je suis persuadée que ce sont plutôt les médicaments
      qui endorment le mal et font en sorte qu’il y ait récidive.
      A partir du moment où tu as entendu le message et
      décidé de changer de vie affective, il n’y a pas de
      rechute possible.
      Mon interrogation du moment est:
      est ce que la dépression ne serait pas une maladie de couple?



  9. Annemay le 16 septembre 2013 à 11 h 08 min

    Bonjour Hannah,
    Merci pour vos écrits et vos conseils. Je n’ai jamais osé vous écrire jusqu’à aujourd’hui, mais votre article me parle énormément.
    La dépression, je connais même si j’ai voulu l’ignorer et la cacher aux autres par des efforts surhumains.

    Je ne pense pas que ma mère est eue une grossesse gémellaire ( encore que je ne suis sûre de rien) mais ce dont je suis sûre c’est que 7 mois avant ma conception, mes parents ont perdu un fils qui avait 2 ans, et qui s’était noyé en tombant dans une mare, et un an après ma naissance, j’ai eu un autre frère qui est mort d’une malformation à l’âge de 2 mois. Donc je suis née entre 2 morts.

    Je me suis rendue compte que je déprimais lorsque j’ai divorcé (divorce à ma demande au bout de 30 ans ) J’avais commencé de penser au divorce pourtant au bout de 5 ans de vie commune mais j’avais une peur terrible de me retrouver seule. Je n’ai pas pris de médicaments seulement de l’homéopathie, et je m’étais fait aider par un psychothérapeute quelques années auparavant ce qui m’avait permis de prendre cette décision.
    Je me suis toujours intéressée au développement personnel et aux médecines naturelles dès l’âge de 15 ans,
    mais mes bagages sont tellement lourds que je peine toujours, d’autant plus que j’ai voulu ignorer cette dépression que vous décrivez si bien.
    Je pensais m’en être sortie alors qu’il n’en est rien. Elle m’a de nouveau engloutie lors du décès de mon compagnon mort d’un cancer après des années de souffrance.

    J’ai beaucoup pratiqué Ho’oponopono et ça m’a beaucoup aidé, ainsi que la méditation guidée. Le médecin qui suivait mon ami m’avait prescrit des anti-depresseurs à prendre le matin et le midi. J’ai gardé la boîte pendant un an, ça me rassurait de savoir qu’ils étaient là au cas où je ne puisse plus supporter la douleur et je vous assure que leur présence m’a beaucoup aidée, mais je n’en n’ai jamais pris un seul.
    L’année suivante, j’ai été opérée à cœur ouvert et j’ai eu beaucoup de mal à remonter la pente.
    Je me rends compte que je me replie sur moi-même, que j’ai énormément de mal à rencontrer les autres, je suis bien, seule avec mon adorable chienne. Au début j’ai pensé que j’avais besoin de temps pour me reconstruire car je me rends compte que j’ai passé ma vie à penser et à m’occuper des autres sans penser à moi. J’ai fonctionné à force de volonté, j’ai mené de front plusieurs entreprises sans jamais prendre de vacances, les finances toujours très minces ne me l’ont jamais permis.
    Hannah, s’il vous plaît, dîtes-moi ce que vous en pensez. J’aimerai avoir votre avis. J’ai des moments de purs bonheurs car je vis à la campagne au milieu des oiseaux, mais je me sens bloquée complètement au niveau relationnel, et même matériel car la PROCRASTINATION fait partie de mon quotidien.

    Désolée d’avoir été aussi longue mais pour une première fois, je me suis lâchée.



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 12 h 08 min

      Bonjour Annemay,
      Vous semblez effectivement prise dans le projet sens de vos parents:
      digérer un deuil non fait, c’est sans doute pour cela que vous avez
      eu à faire le deuil de votre compagnon.
      Selon moi, la procrastination est l’expression de la difficulté à vivre au présent.
      Je ne crois pas qu’on puisse l’enrayer juste avec quelques recettes d’organisation.
      Les racines sont profondes et vont jusqu’à la vie intra-utérine, endroit où vous
      avez récupéré la mémoire des enfants morts de l’arbre.
      C’est un véritable chemin de coeur qui vous attend où vous avez une leçon
      magistrale à apprendre: vous n’êtes pas une petite créature larguée sur terre,
      vous êtes l’incarnation de votre esprit. Tant que vous existez sur terre, c’est
      que vous êtes la densification de votre Esprit.
      Il n’est donc pas très loin, même s’il est dans une autre dimension et pas
      très visible à l’oeil nu.
      Cette leçon majeure est spirituelle et s’intitule « l’amour est plus fort que
      la mort ».
      Pour cela, vous aurez à trouver ce chemin vers votre Esprit.
      Il n’y a aucune raison de porter des enfants morts si ce n’est pour réaliser
      cette vérité jusque dans vos cellules.
      Tant que vous n’avez pas mis cet objectif numéro un comme intention, votre
      état dépressif est là pour vous rappeler que vous n’aurez pas l’énergie de
      construire tant que cet objectif ne sera pas atteint.
      C’est la raison pour laquelle, selon moi, la procrastination n’est pas un
      problème mais l’expression de « je dois d’abord travailler l’émergence de
      mon passé avant de pouvoir profiter de mon présent. »
      Notre projet sens et nos mémoires transgénérationnelles sont des mémoires
      qui ont manqué d’amour et qui attendent notre éclairage là où nos ancêtres
      ont sombré dans l’injustice, la folie, le repli, la colère contre Dieu,
      sans comprendre que leur douleur était en fait, un véritable chemin.
      C’est tout le sens Profond de Ho’oponopono.



  10. Marie-Anne le 16 septembre 2013 à 16 h 06 min

    Bonjour Hannah,

    Et bien en voilà un sujet !

    Je suis encore en dépression, je vais commencer une nouvelle thérapie qui se trouve être un massage empirique ou reboutologie (quelle chance, car je vais y aller demain), car je suis confrontée à des choses du passé non encore résolus et je trouve important de régler le passé pour se reconstruire dans le présent et renaître à la vie, car comment continuer si l’on traîne des boulets et des valises… (Même si elles sont en carton !…)-

    Je suis depuis plusieurs mois en questionnement et j’ai déjà trouvé quelques réponses, qui vont m’aider à me reconstruire.

    Allez, courage, je vais tout faire pour me débarrasser de ce lourd passé et ainsi avancer plus légèrement.

    Voilà, ce que je souhaitais vous partager, chère Hannah.

    Je vous embrasse et vous souhaite une merveilleuse semaine.
    Marie-Anne



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 11 h 52 min

      Bonjour marie-Anne,
      Je ne suis pas certaine qu’on se débarrasse du passé.
      On rentre dedans, on va chercher l’enfant qui y est
      perdu. On met du coeur et de la compréhension sur ce
      qui fut si lourd et on l’intègre.
      Notre passé a vraiment besoin d’amour comme toutes
      nos mémoires même si elles sont transgénérationnelles.
      Voir la dépression comme une alliée que comme une ennemie
      peut vraiment faire la différence.
      Après cela, toutes les techniques peuvent être bonnes
      du moment que la charge du passé est levée.



  11. Jacqueline le 16 septembre 2013 à 18 h 14 min

    Bonjour Hannah

    J’ai lu avec attention ton article sur la dépression et les informations que tu donnes par rapport à cela.

    Je n’ai pas vu le film que tu cites, mais l’affiche est belle, et ça donne envie de voir le film et de lire le livre

    peux tu me donner le titre du livre ? j’aime beaucoup la photo qui montre nos ancêtres (en noir et blanc) elle illustre bien notre passé, d’où l’on vient, mais je ne pensais pas que les choses si lointaines pouvaient ressurgir chez tout un chacun par notre corps qui nous met en garde, qui nous fait nous interroger.

    Mais j’attends avec impatience ton article sur « comment améliorer sa vue » car tu nous donneras comme d’habitude de bons conseils et de bonnes directions à suivre.
    plein de belles choses
    Jacqueline



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 11 h 49 min

      Bonjour Jacqueline,
      Pour le livre, c’est:
      « Va où ton coeur te porte de Susanna Tamaro »
      Le film est un régal avec Tcheky Karyo
      Pour la vue, ça vient!



  12. Bernadette GILBERT le 16 septembre 2013 à 19 h 21 min

    Bonjour Hannah,
    Personnellement, je n’ai pas vécu la dépression, mais j’ai grandi auprès d’un frère gravement dépressif. Il a encore eu « la chance » d’être soigné par les électrochocs. Je te laisse deviner l’ambiance familiale à l’époque !
    Maintenant que j’ai découvert le décodage biologique et que je sais ce que vivais ma mère en le portant en même temps que ses conflits sexuels à lui, je comprends mieux… Sabbah ne conseillait-il pas cette phrase clé à lancer en thérapie aux dépressifs : « parle-moi de ta frustration sexuelle » ?
    Cette maladie est épouvantable à vivre et la médecine moderne fait plus de ravage encore en tentant de la soigner. Si l’accès à la BT et au TIPI que je ne connais pas mais qui, je te l’ai déjà dit, me tente grandement, pouvaient s’élargir un peu, on résoudrait bien des souffrances !
    Merci et à bientôt !



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 8 h 45 min

      Bonjour Bernadette,
      C’est une constante effectivement. Derrière la dépression, il y a des
      frustrations sexuelles. Ce n’est pas parce que la dépression inhibe la libido
      qu’il y a des frustrations sexuelles, c’est parce qu’il y a des frustrations
      sexuelles que la dépression s’aligne sur une énergie déja présente.
      Les états dépressifs entraînant des pensées suicidaires peuvent très bien
      résulter d’abus de toutes sortes.
      Donc je comprends Sabbah.
      Quant à vivre avec un frère dépressif, c’est beaucoup d’énergie dirigée vers
      lui et sans doute peu vers toi puisque tu te débrouillais bien toute seule!



  13. Phil de Plume-Active le 17 septembre 2013 à 7 h 43 min

    Bonjour Hannah

    Lire tes articles m’amène toujours en réflexion. Cette approche transgénérationnelle me semble très intéressante. De plus , le stress, la course permanente ne sont que des catalyseurs qui vont faire éclater une bulle mise sous cloche de puis trop longtemps.
    Retracer l’origine de la dépression , c’est aussi la vivre pleinement et pouvoir donner ce coup de pied qui nous fait remonter . Et rester uniquement sur les symptômes de surface, c’est prendre le risque de ne pas décoder les causes réelles et profondes. Du coup, c’est Play Again assuré 😉

    Merci pour ce partage

    Phil



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 8 h 36 min

      Bonjour Phil,
      Je suis du même avis que toi, la dépression n’est
      pas un symptôme dont il faut à tous prix se débarrasser
      mais plutôt l’indicateur d’un malaise plus profond, ce
      qui paraît inouï pour ceux qui vivent la dépression car
      ils ont l’impression d’être déjà arrivé à l’intensité
      maximale du malaise et malheureusement, il n’en est
      rien.



  14. Helene@Objecti-Reussite le 17 septembre 2013 à 17 h 53 min

    Bonsoir Hannah,

    Voici un éclairage enrichissant surtout en ce qui concerne les mémoires transgénérationnelles.

    J’ai pu constater autour de moi que les personnes ayant eu avant leur propre naissance un frère ou une sœur nourrisson décédés étaient en souffrance dans leurs vies.

    J’ai connu la dépression suite à une accumulation d’évènements engendrant l’épuisement. Gérer les évènements avec un rythme de travail sur une quinzaine avec des horaires 6/14h et 14/22h, mon corps et mon mental ont dit stop car en fait je n’avais pas le choix.
    Donc la dépression m’a sans doute sauvée de bien pire, j’en prend conscience à ce jour…Au bout de presque 30 ans…La prise de conscience est longue à la détente !

    Merci Hannah,

    Hélène



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 8 h 34 min

      Bonjour Hélène et merci de ton retour.
      Tu as parfaitement raison, pendant que le corps
      limite notre énergie, il nous sauve de l’épuisement
      fatal qui pourrait nous coûter la vie.
      Nous sommes des Êtres venus chercher l’épanouissement
      aussi, pas juste des machines de travail.
      Notre enfance est souvent un embrigadement au travail:
      12 ans d’école plus les années d’université avec peu
      de récréations et peu d’affection manifestée envers
      nous, nous formatent à ne pas chercher à
      être vivants!



  15. Benedicte le 17 septembre 2013 à 21 h 02 min

    Bonsoir Hannah,

    Tu écris : « Vous avez pu lire dans mes articles qu’une maladie est toujours la meilleure solution qu’a trouvé le cerveau pour vous maintenir en vie. »
    j’ai du mal à associer cela à qq’un qui a un cancer incurable.

    je pense à mon mari notamment. Alors qu’enfin il accédait à une vie en harmonie avec lui-même, on lui décèle 1 an ½ après ce virage à 360 degrés un cancer incurable des poumons multi métastasé.

    J’ai connu des personnes qui avaient développé un cancer suite à un choc émotionnel, un deuil,
    mais je ne peux associer tous les cancers à ce que tu écris.

    Quant à la dépression, je partage en grande partie ce que tu écris.
    Mais il me reste là aussi un interrogation,
    Quid de qq’un qui sur moins de deux ans affronte :
    – plusieurs décès parmi ses proches
    – un diagnostique de handicap chez son enfant (non décelé avant ses 9 ans)
    – quitte son emploi pour s’occuper de son enfant et souffler professionnellement
    – le cancer incurable de son conjoint

    Qui, pendant toutes ces épreuves ne développe pas de dépression, elle est dans l’action,
    Malgré l’angoisse du lendemain, elle positive toujours et se dit que c’est un tournant de sa vie. Que les deuils font partie de notre vie. Quels qu’ils soient. Décès ou un enfant non idéal.
    Pense que toutes ces épreuves font « grandir » non pas dans le sens de la maturité, mais dans l’acceptation du monde, de soi, des autres.

    Et qui….. plusieurs mois après, voir plusieurs années après…. Fait une méga dépression ?

    Elle est dans l’acceptation des épreuves, dans le positivisme…. Alors ?

    Je lis bien que cela peut se rapporter à des mémoires autres que les évènements dépassés….

    Et que penses tu lorsque l’on te diagnostique adulte un tdah, et que cela semble t’apporter enfin les clés que tu cherches depuis l’enfance. Pourquoi te sens-tu différent ? pourquoi quand tu es dans le succès tu mets tout en œuvre pour tout mettre en échec….. et que l’on te répond donc : ne cherchez plus les raisons, elles sont neurologiques, physiologiques.
    Que tu rencontres alors des personnes tdah et qu’il te paraît, pour la première fois de ta vie, comme une évidence qu’en effet seules ces personnes peuvent te comprendre, te suivre dans tes raisonnements qui paraissent si étranges (pour être polie) aux autres.
    Le sentiment d’une reconnaissance entre tdah qui se rencontrent. Qui se comprennent aussitôt, sans jamais s’être connus auparavant.
    ce diag tdah expliquant également une forme sévère de procrastination.

    J’ai déjà exprimé dans d’autres posts et par mail, que je suis totalement convaincue que le mental dirige en grande partie notre corps,
    Qu’il est donc important d’être à l’écoute,
    Que bcp de choses semblent nous échapper tant que l’on n’a pas fait un vrai travail intérieur (et ce que je trouve sur ton site m’interpelle car ce qui est classiquement proposé ne répond pas souvent à ce que j’en attend. La technique TIPI entre autres attise ma curiosité)

    Mais les points évoqués ci-dessus m’amènent néanmoins à penser que certaines maladies, ou dépression sont purement physiques (même si elles sont très minoritaires).

    Je reviens sur Les mémoires transgénérationnelles, sans connaître ce terme, j’appelle ça en fait « mes casseroles familiale »…. Ce qui m’avait amenée à une 1ère psychothérapie avant la naissance de mon fils. Ne voulant justement pas lui transmettre ces « casseroles »…. Même si, pour le coup, mauvaise pioche, puisque je lui aurais transmis mon tdah entre autres .

    Par contre tu apportes un nouvel angle que je trouve incroyable et qui fait que je vais pouvoir cogiter dessus un moment….. j’ai divorcé il y a 11 ans…. A ma demande, et pourtant je ne cicatrise pas. Ce que tu décris dans le « projet sens » me renvoie à un évènement remontant à mes grands parents paternels…. Et je trouve très intéressant cette approche.

    je trouve intéressantes tes pistes de réflexion, au-delà de mon propre diag de tdah.

    Oscillant personnellement entre le fait que le diag physique apporte des réponses mais pas toutes, que le psychisme apporte d’autres réponses, mais pas toutes.

    Je vois que déjà bcp de commentaires….. comme d’hab !

    🙂

    amicalement



    • Hannah le 18 septembre 2013 à 8 h 29 min

      Bonjour Bénédicte,
      Ton commentaire est très riche, je vais sans doute découper un peu ma réponse
      afin que nous traitions les sujets un par un si tu veux bien.
      Ainsi dans l’interaction, je serai certaine de répondre vraiment à tes
      interrogations.
      Cette phrase que tu réécris où le cerveau cherche la solution la plus viable
      est , je te comprends, assez terrible quand c’est nous qui sommes confrontés
      à la maladie, la notre ou celle d’un proche.
      Le cerveau choisit un relai temporaire avec le corps afin de nous laisser le
      temps de trouver le stress qui nous détruit.
      C’est une véritable enquête qui vaut vraiment le détour car, lorsqu’on comprend
      le déclencheur de la maladie, on a une vraie piste pour investiguer le passé où
      tout a commencé.
      J’ai beaucoup étudié le papillomavirus par exemple et j’ai trouvé chaque fois
      le conflit déclenchant. Je sais par expérience maintenant, que ce n’est pas un
      vilain virus cancéreux que l’on attrape au détour du chemin.
      Même si tu sais que le cancer de ton mari n’a pas de racines émotionnelles, cela
      vaut vraiment la peine de chercher dans les 3 mois à un an ou un an et demi
      ce qui l’a déclenché. Cela ne le guérira sans doute pas mais résoudre le conflit
      initial amène une très grande paix même à ceux qui sont à quelques mois de
      « partir ».
      Je ne connais en fait aucune maladie qui n’ait pas un déclencheur émotionnel.
      Je m’apprête à écrire la suite de mon article sur la peau et je me mets à
      développer un petit herpes sur le visage.
      Pour la première fois, peut -être, je peux faire le lien direct avec un
      événement qui vient de se passer. Dans le cas d’un herpes, entre le conflit
      déclencheur et l’apparition du bouton, tout se fait dans la même journée.
      Pour un cancer c’est plusieurs mois auparavant en apparence mais le cancer
      se déclenche en fait en une seconde.
      Si tu veux bien, nous parlerons du reste de ton commentaire après ta réponse
      si toutefois, il y a matière pour toi à répondre.



      • Benedicte le 18 septembre 2013 à 11 h 51 min

        bonjour Hannah,

        arff oui en effet, c’est un de mes défauts, je ne sais JAMAIS faire court
        merci de ta réponse

        pour en revenir à mon mari
        difficile avec le diagnostique de savoir quand a commencé le cancer

        vrai que par exemple fin 2010 a été très compliqué pour nous
        un événement traumatisant nous a touché de plein fouet
        cet événement est depuis longtemps derrière nous

        été 2011 nous prenons la décision de tout quitter dans le nord
        maison vendue en 8 jours
        installation en octobre en Dordogne

        intégration dans notre village plus qu’idyllique, nous nous faisons de nouveaux et réels amis (je mets réels car ils nous soutiennent aujourd’hui comme personne ne l’aurait fait, tant pour garder mon fils, mais aussi nous aider dans le quotidien, pas seulement prendre des nouvelles)
        Les « amis » du nord ayant peu à peu fuient au moment des diagnostiques de mon fils.

        Donc depuis octobre 2011…. une vie enfin en harmonie avec notre façon de la voir. Saine, riche en relations sociales,
        mon mari ne cessait de dire qu’il regrettait de ne pas avoir fait ce choix des années avant, qu’il avait perdu tant d’années.
        qu’il retrouvait les valeurs qu’il avait connu enfant à la campagne.

        janvier 2012 il commence à perdre l’appétit, avoir des douleurs anormales dans le dos.
        avril 2012 diagnostique d’un cancer des poumons stade IV sans perspective de guérison

        s’en est suivi deux mois de mutisme total pour lui, refusant toute visite, coup de fil etc
        aujourd’hui il accepte de nouveau que nos amis passent, il parle de son cancer,
        fait des projets (qui me sont douloureux car vains)

        je ne vois donc rien d’autre que ce souci en octobre 2010, qui semble si loin depuis et dont il parlait sans problème.

        Enfn, je reste avec ma question :
        où est « la maladie est toujours la meilleure solution qu’a trouvé le cerveau pour vous maintenir en vie. »
        c’est totalement antinomique dans le cas d’une maladie incurable.

        Merci



        • Hannah le 18 septembre 2013 à 13 h 59 min

          Bonjour Bénédicte,
          J’ai tout de même précisé que la maladie nous donne le temps de
          régler le stress qui pourrait nous couter la vie si nous ne nous en
          occupons pas. C’est peut être le cas pour toi.
          Les mémoires qui déclenchent en nous des cancers jouent sur deux
          plans:
          au présent il se passe un évènement traumatisant que nous pouvons
          régler.
          au niveau cellulaire, ce trauma récent peut en activer un plus profond
          qui était resté enkysté depuis très longtemps et qui resurgit afin
          d’être nettoyé.
          Je pencherais pour la deuxième solution. Maintenant, je crois qu’il
          faut revenir sur cet événement traumatisant de 2010 pour vérifier en
          quoi, au niveau symbolique, il pourrait avoir réveillé un vieux trauma
          dont ton mari n’aurait pas mesuré l’importance mais qui, au niveau cellulaire
          semble encore actif.



  16. Gilbert le 19 septembre 2013 à 9 h 05 min

    Bonjour Hannah,

    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt cet article, dont je te remercie, sur un sujet qui ne m’apparaît pas simple.
    Je ne pense pas avoir été dépressif mais je me sens pleinement concerné par la liste des troubles inclus dans les symptômes de la dépression.
    J’ai lu avec intérêt les commentaires et en particulier ceux d’Annemay et de Helene@Objecti-Reussite, que je remercie également.
    Je te dois d’avoir observé que j’étais né entre deux morts et que cela a eu des conséquences surprenantes dans ma vie.
    J’en suis toujours quelque peu abasourdi et j’aimerais en savoir plus.
    Je suis souvent touché par la procrastination, me semble-t-il bien souvent par peur de ne pas bien résoudre une question ou faire une chose.
    Sur ce sujet, je dois me remettre au travail et vais revenir vers toi…
    Avec toute mon estime.
    Gilbert



    • Hannah le 19 septembre 2013 à 17 h 52 min

      Bonsoir Gilbert,
      Être né entre deux enfants morts a un impact sérieux
      sur la vie d’un enfant car ses parents ne sont qu’à
      moitié là, tournés vers l’interrogation du pourquoi de
      la mort.
      L’enfant vivant peut très bien enregistrer qu’il vaudrait mieux être
      mort pour avoir l’intérêt de ses parents, d’où de possibles
      ressemblances avec des états dépressifs.
      C’est aussi l’enfant qui porte le fardeau des deuils non faits
      de ses parents et cela alourdit passablement sa joie de vivre.
      Procrastiner, c’est ne pas pouvoir aller de l’avant, c’est une
      des preuves que nous vivons encore de fortes émotions du passé.



  17. Anne-Marie le 19 septembre 2013 à 17 h 51 min

    Bonsoir Hannah,

    Ca tombe à pic que tu aies choisi d’écrire sur la dépression et pas sur les problèmes de vues, car je connais bien la dépression (et cela me dérange de le dire ou de l’écrire) puisque j’y suis en plein dedans.

    Je suis de clinique mercredi matin car mon patron m’a faite hospitaliser vu tous les symptômes que je présentait : douleurs aux mains, poignets et pieds, brûlures oesophagiennes+reflux importants, grande fatigue et difficulté pour me lever le matin, envie de rien, prise de distance avec la famille et les amis, profonde tristesse, etc…

    A la clinique tous les bilans effectués (radios, colo et gastroscopie, bilans sanguins, apnée du sommeil) se sont révélés bons, le médecin me dit « tout ce que vous avez est nerveux », et me voilà ressortie avec SEROPLEX et SERESTA, INEXIUM, FORLAX.

    Comme d’habitude ton article est d’une infinie précision et je suis bien d’accord sur le décodage biologique.

    J’ai commencé le traitement, tout en sachant que ce ne sera que « reculer pour mieux sauter ».

    Difficile pour moi actuellement de prendre la décision de venir te voir en octobre avec ma fille, j’ai peur de me déplacer vu les troubles de la concentration et la mémoire qui flanche… et pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque de te rencontrer ; peut être prendre le train ?

    Je tourne en rond et la solution ne vient pas, malgré que je connaisse mes souffrances…

    De l’aide, mais la bonne aide !

    Merci pour tous ces merveilleux articles, ce qui me fait me sentir bien nulle vu que j’ai même eu du mal à me concentrer pour le lire mais je l’ai fait avec ravissement…

    Belle et douce soirée Hannah

    AM



    • Anne-Marie le 24 septembre 2013 à 10 h 46 min

      Bonjour Hannah,

      Je reviens ici car apparemment je n’ai pas eu « droit » à une réponse de ta part, hasard ??

      Mais ce que tu as répondu à Gilbert me parle : « C’est aussi l’enfant qui porte le fardeau des deuils non faits
      de ses parents et cela alourdit passablement sa joie de vivre. Procrastiner, c’est ne pas pouvoir aller de l’avant, c’est une des preuves que nous vivons encore de fortes émotions du passé »

      Serait-ce le passé de mes parents qui me « bloque » dans mon présent et m’enlève toute joie de vivre ? il me semble que je n’ai jamais été heureuse, même tout bébé, et j’ai regardé il y a 2-3 jours des photos de moi bébé (il y a en très peu) et aucune d’elles ne laisse entrevoir de sourire de ma part !!! J’ai l’impression d’être née dépressive…

      Et que l’on ne me dise pas que je ne souhaite pas guérir, car c’est faut ! par contre oui je fais pas mal de procrastination, je sais que je suis toujours encore dans de fortes émotions du passé (le mien ?) et je ne sais comment m’en sortir !

      Comme je le disais sur mon précédent post, le check up effectué à la clinique n’a rien montré mis à part que tout chez moi était « nerveux »… donc que je continue à être dépressive, sachant que ma séparation avec mon ex n’a fait qu’empirer la situation !!!

      Belle journée

      AM



      • Hannah le 24 septembre 2013 à 20 h 01 min

        Suite…
        Ce que tu racontes là mets sur la piste de porter un enfant
        mort. Les bébés tristes ont déjà vécu beaucoup de pertes:
        ou ils portent un deuil non fait de leurs parents ou ils ont
        déjà vu mourir une jumelle dans la vie intra-utérine.
        Au moment où ils naissent c’est un peu comme si ils avaient
        déjà perdu l’amour de leur vie.
        Tu comprends que cet état peut être réactivé par toute mort
        ou séparation.
        As tu lu mon article sur les jumeaux nés seuls?



        • Anne-Marie le 27 septembre 2013 à 10 h 56 min

          Je ne pense pas que maman ait perdu des enfants vu que personnellement j’ai eu du mal à naître (étroitesse du bassin de maman) mais que je suis née malgré tout à la maison ; j’ai aussi eu le même problème que maman à la naissance de Natacha (en amplifié puisque j’ai subi une anesthésie générale et que je ne l’ai pas vue naitre…).
          Non je n’ai pas lu ton article sur les jumeaux nés seul, mais comment savoir maintenant si maman a perdu des enfants, elle est démente et ne se souvient plus …
          Mais par contre, j’ai subi une IVG vers l’âge de 26-27 ans.
          Peut être ma naissance n’était-elle pas désirée par ma mère !! l’abandon maternel, et l’abandon paternel (harcèlement et attouchement sexuels du père).



    • Hannah le 24 septembre 2013 à 19 h 57 min

      Désolée Anne-Marie,
      J’ai pensé répondre et puis cela m’a échappé!
      La médecine n’est pas toujours d’un grand secours.
      Je me demandais si tu ne portais pas aussi ta fille.
      Lorsqu’on vit avec quelqu’un , on a tendance à
      mélanger les corps émotionnels.
      …tu sais les enfants qui veulent rester avec leurs
      parents à la maison développent des rhumes carabinés
      qui les clouent au lit. Est ce que ce n’est pas une façon
      de t’inquiéter pour ta fille que de ne pas être disponible au travail?
      Prenez votre temps toutes les deux.
      Je pense que tu as besoin de soutien, c’est à dire de rester en lien avec
      les personnes avec qui tu te sens proches.



      • Anne-Marie le 27 septembre 2013 à 10 h 49 min

        Bonjour Hannah,
        Ne sois pas désolée… je sais aussi pertinemment que tu es bien occupée à aider et donner de ton temps, et ce gratuitement, ici, ce qui est fantastique et nous donne des pistes.
        J’ai forcèment besoin de soutien mais je n’en ai pas figure toi !!! et personne de ma famille n’a fait cas de mon hospitalisation, tout le monde s’en fiche, alors eh bien je continue seule ma route comme je le peux, la solution viendra surement…
        Non la médecine n’est pas vraiment d’une grande aide, mais au moins a t-elle pu me confirmer qu’il n’y avait rien d’allarmant physiquement, sauf une apnée du sommeil modérée, et une irritation du colon due aux nombreux laxatifs que j’ai pris sans avis médical, bien entendu.
        Certainement que Natacha et moi, étant dans l’empathie, mélangeons nos corps émotionnels ; le rhume qui vient de se transformer en sinusite et compliqué d’otites des deux oreilles, ne m’a pas empêché d’aller travailler, j’ai repris mon travail de secrétaire médicale, le lendemain même de ma sortie de clinique ! Je suis mère et malgré mes souffrances je dois avancer pour que nous puissions vivre toutes les deux décemment.
        Merci de me soutenir, tu es un ange
        A très bientôt



        • Hannah le 28 septembre 2013 à 13 h 34 min

          Bonjour Anne-Marie,
          Je crois que le manque de soutien est au coeur du problème.
          Aujourd’hui tu as ta fille malgré tout et des ressources
          ne serait ce qu’internet. Imagine cette même détresse
          de ne pas avoir de soutien lorsque tu es bébé. pas de soin
          surtout.
          Lorsque tu vas travailler dans cet état, tu le fais bien sur
          pour ta fille mais en même temps tu te traites de la même façon que
          tu as été traitée: sans soin. Et la spirale de l’enfance
          continue. tout faire pour ta fille c’est déjà très bien car, au moins
          elle n’auras pas à souffrir des mêmes choses que toi.
          Mais lorsqu’elle ne va pas bien elle te donne l’indication que
          toi aussi tu dois prendre soin de tes difficultés , de tes
          émotions, de tes souffrances.



  18. Christine Votre Efficacite Personnelle le 20 septembre 2013 à 10 h 50 min

    Bonjour Hannah,

    Quel moment passionnant je viens de passer en lisant ton article et tous les commentaires ainsi que tes réponses !

    Je vais le partager sur les réseaux sociaux !
    Bien amicalement,
    Christine



    • Hannah le 20 septembre 2013 à 11 h 25 min

      Bonjour Christine,
      Merci de ton enthousiasme,
      c’est un sujet sérieux mais qui
      finalement de près ou de loin
      touche beaucoup de monde.



  19. Marhthine le 20 septembre 2013 à 15 h 43 min

    Bonjour Hannah chérie ,
    J’apprécie toujours la qualité de tes articles , la bienveillance et l’humanité qu’on peut y sentir . J’ai été touchée par la sincérité de certains commentaires et même très émue . Je me dis que c’est heureux que ces personnes puissent te croiser et que tu leur apportes des éclairages . Je ne saurais témoigner de la dépression , je n’y suis jamais tombée . Mais je me rends compte que la vie parfois prend de sacrés détours , même très douloureux pour un moment de possible rencontre avec la conscience que nous sommes . Sans doute qu’il serait bon de s’abandonner totalement et avec confiance dans les bras du Père … <3 .
    Hannah , aurais -tu un lien pour ce film " va où ton coeur te porte " ? Je ne l'ai pas trouvé 🙂
    A tout bientôt <3



  20. charlotte le 22 septembre 2013 à 16 h 15 min

    Bonjour Hannah,

    La richesse de tes articles me touchent profondément. Quand je lis toute la souffrance de tes lecteurs, je m’interroge, mais comment trouver le chemin d’une guérison?.méthode tipi, Ho’oponopono viendront-elles à bout de ce mal être? sans un thérapeute plein d’amour. J’ai vu des proches en dépression. Incapable de les aider
    efficacement, quel désespoir. de voir, sans pouvoir…..

    merci Hannah de soulever ce problème.

    Charlotte



    • Hannah le 22 septembre 2013 à 18 h 56 min

      Bonjour Charlotte,
      pour ce qui est de la dépression, tu as raison,
      il y a nécessité de se faire aider.
      Il est vraiment possible aujourd »hui de ne pas
      passer des années à ruminer cette maladie à partir
      du moment où on est volontaire pour faire le travail
      d’aller chercher la cause profonde et vivre les émotions
      qui n’ont pas pu être vécues.



  21. Heloise le 22 septembre 2013 à 18 h 06 min

    Très bon article sur le sujet qui touche plus de monde que l’on n’imagine.
    En réponse à ta question: oui, elle nous guérit au sens où l’on est amené à se remettre en question, à confronter nos sentiments enfouis et qui font, un jour, déborder la baignoire. Ressentir aussi et accepter que l’on soit en colère et puis pardonner: à l’autre, à soi.

    Moi je suis passée par là quelques mois et je ne le regrette pas.
    Au contraire, cela fut la pierre tournante de mon parcours 🙂

    Bonne soirée Hannah



    • Hannah le 23 septembre 2013 à 7 h 58 min

      Bonjour Héloïse, J’imagine que tu racontes cela sur
      ton blog.
      Les dépressions sont effectivement des grandes opportunités
      de guérison et de pardon.
      L’état dans lequel elle nous permet ressemble étrangement à
      l’état dans lequel nous avons traversé certaines périodes
      de notre enfance: sans vie, sans espoir, dans l’impuissance
      à modifier la donne (parce que trop petits) avec pour seule ressource
      celle de s’en vouloir de ne pas être capable d’assurer.



  22. Albin le 22 septembre 2013 à 18 h 53 min

    Bonjour Hannah,

    ton article est intéressant, mais chercher la cause de toute chose est-ce vraiment utile ?
    Plus j’explore et me questionne, et plus je me dis que le passé est passé et que de toute façon, quoi que nous fassions nous ne pouvons le modifier.

    >i>  » Votre passé ne reviendra plus ! En maintenant des liens avec votre passé, vous garantissez non seulement que vous serez immobilisé aujourd’hui, mais vous vous empêchez de guérir. En mentionnant les luttes passées et en les utilisant comme des raisons de ne pas continuer votre vie d’aujourd’hui, c’est exactement comme au sillage la capacité de faire avancer le bateau.  » Wayne D. Dyer

    J’adhère pour ma part plutôt à ce point de vue.

    Excellente semaine…

    Albin



    • Hannah le 22 septembre 2013 à 19 h 03 min

      Bonjour Albin,
      J’aime beaucoup Wayne Dyer et j’adhère parfaitement
      avec le fait de ne pas ressasser le passé.
      La dépression est souvent là pour nous dire que,
      malgré tout notre désir de ne pas nous y a attacher,
      il y a quand même une épreuve que nous n’avons pas digérée.
      C’est seulement dans le cas de la maladie qu’une introspection
      peut nous aider à regarder sous un autre angle une situation
      ou une épreuve sur laquelle notre inconscient a butté.
      On ne refait pas le passé, on modifie son point de vue
      sur lui.



  23. Jean le 23 septembre 2013 à 15 h 46 min

    Bonjour Hannah,
    Ton article est très intéressant (comme d’hab) et m’éclaire un peu plus sur ce qu’est la dépression. Je ne sais pas vraiment ce que c’est et ne l’ai jamais comprise. C’est une autre planète pour moi, bien qu’il me soit arrivé de connaître des passages difficiles. Mais j’ai toujours rebondi.
    Ma cousine était une dépressive chronique et j’avais la fâcheuse tendance à la juger.. Elle est morte d’un cancer et j’ai découvert après qu’elle n’était pas égoïste comme je le croyais. C’est dommage que ces outils dont tu parles n’aient pas pu lui venir en aide.



    • Hannah le 23 septembre 2013 à 22 h 12 min

      Bonjour Jean,
      Le cancer de ta cousine prouve qu’elle a longtemps souffert
      d’un conflit qu’elle n’a pas pu identifier.
      Rien ne dit non plus qu’elle aurait pu adhérer à des
      techniques comme Tipi ou le décodage biologique mais au moins,
      plus l’humanité avance, plus les techniques se multiplient.



  24. Mylène le 24 septembre 2013 à 7 h 26 min

    Bonjour Hannah,

    Je suis d’accord avec vous. La dépression est une voie de guérison trouvé par le cerveau comme signal d’alarme, une indication qu’on ne mène pas notre vie telle qu’on l’aspire. Je suis consciente que chez moi c’est bien le cas et qu’à chaque phase dépressive: à l’adolescence, pendant certaines périodes de stress professionnel, après mon accouchement m’a permis de de réfléchir sur les raisons de ces maux. Aujourd’hui, en psychothérapie depuis plusieurs mois, je commence à toucher du doigt la raison de mes blocages.
    Le travail n’est pas facile et la famille est secouée par cette prise de conscience: il s’agit d’abus sexuels lorsque j’étais enfant. Cependant, je suis contente d’avoir enfin trouvé la cause du mal et j’ai la volonté de m’en sortir. L’arbre généalogique est aussi chargé et pour moi il est temps que la chaîne se brise et que chacun assume sa part de responsabilité. C’est toute une famille qui doit saisir l’opportunité de travailler son passé, s’en libérer.

    Merci pour vos articles qui tombent toujours à pic!



    • Hannah le 24 septembre 2013 à 20 h 03 min

      Bonjour Mylène,
      C’est effectivement un grand moment pour se libérer des
      mémoires d’abus.
      Une chance que vous découvrirez cela en étant accompagnée.
      Vous aurez sans doute à révéler des non dits dans la famille
      afin que la chaîne effectivement des abus cesse.



  25. Célia le 24 septembre 2013 à 19 h 06 min

    Comment sortir d’un état dépressif sans accompagnement médical ?
    Article super intéressant comme d’habitude, et désolée d’insister mais je voulais vous demander la dernière fois concernant l’hyperhydrose vous m’aviez dit qu’il fallait identifier les émotions qui nous perturbent et qui sont bloquées. Mais je ne sais pas comment m’y prendre 🙁

    PS: à chaque fois je me rends compte que l’être humain est très fragile, un rien ne peut l’affecter…
    On ne s’en sort jamais si à chaque évènement on développe un symptôme… Ca me déprime…



    • Hannah le 24 septembre 2013 à 20 h 07 min

      Bonjour Célia,
      Je ne crois pas personnellement qu’on puisse tout régler
      sans aide. Les humains naissent au sein d’ une humanité car
      cela fait partie de leur chemin que de se rencontrer et s’entraider.
      Il existe aussi des psychiatres aujourd’hui qui se sont formés
      aux nouvelles techniques et qui ont la chance de procurer
      des soins où on peut se faire rembourser.
      Avec de l’aide, déclarer un symptôme devient une piste vers la guérison.
      La déprime c’est de ne pas avoir assez de soutien dans son entourage.
      Il y a un moment où il faut crier haut et fort qu’on ne va pas bien.
      Cela secoue la famille mais au moins chacun reprend ses émotions,
      sinon vous êtes seule à porter les symptômes familiaux et ce n’est
      pas très juste.



      • Célia le 25 septembre 2013 à 12 h 40 min

        Merci pour votre réponse.
        D’accord, je ne pense pas y arriver…
        On verra…



  26. Céline le 26 septembre 2013 à 10 h 45 min

    Bonjour,

    Comme chaque automne, je suis atteinte d’une « déprime hivernale ». Cette année, j’ai pourtant cru m’y échapper pour de bon car 2013 était une très bonne année pour moi. Malheureusement, depuis quelques jours, je déprime alors que tout va bien. Pour le moment, le soleil est présent et les températures sont très agréables. Donc, je ne peux pas dire que je manque de lumière car j’essaie d’aller marcher un peu tous les jours après le travail et, le week-end, je fais de petites randonnées.

    Hier, en ayant marre de ma situation, j’ai fait des recherches sur internet et je suis tombée sur votre blog qui m’a vraiment interpellée. Tout particulièrement, l’histoire du jumeau perdu. J’ai plusieurs symptômes et je peux même dire que je suis un Gémeaux et gauchère! Ca m’a vraiment secouée…

    Je vais alors essayer la méthode TIPI pour combattre ma déprime. Je vous remercie beaucoup pour vos tuyaux!!

    Bien cordialement.



    • Hannah le 5 octobre 2013 à 7 h 30 min

      Bonjour Céline,
      Parfois ce sont des dates anniversaires dans l’arbre généalogique
      ou précisément la date de la mort du jumeau dans la vie intra utérine.
      revenez nous dire vos conclusions avec Tipi



  27. Romain@pour bien dormir le 11 octobre 2013 à 9 h 17 min

    Coucou Hannah !

    Clairement, prendre des cachetons sans reconsidérer sa vie ne sert à rien. Je suis même persuadé que les anti-dépresseurs ne servent à rien dans la très grande majorité des dépressions.

    Et je suis d’accord sur un autre point important de ton article : Entre choisir ce qui nous plait ou ce qui nous fait le moins souffrir, on privilégie quasi-systématiquement la deuxième solution.

    Or, mieux vaut effectivement souffrir à un âge où l’on dispose aujourd’hui de suffisamment d’outils pour prendre en charge sérieusement sa fatigue et sa dépression.

    Accepter sa souffrance et lutter contre en se faisant accompagner est parfois nécessaire car on a souvent besoin de retrouver l’événement déclencheur de notre dépression et il faut parfois remonter très loin dans le passé. Ça ne peut selon moi pas se faire sans aide non plus.

    Mais je ne connaissais pas ces études sur le lien entre dépression et vie intra-utérine et j’ignorais totalement que les grossesses gémellaires étaient en réalité aussi nombreuses que les grossesses à enfant unique !! Vraiment très intéressant !



  28. Hannah le 24 octobre 2013 à 16 h 23 min

    Bonjour Romain,
    C’est assez terrible d’imaginer tant de souffrances
    qui finalement viennent de la vie intra-utérine.
    C’est vraiment l’apport original de Tipi et la libération
    est rapide.



  29. Mazza le 14 mai 2014 à 14 h 30 min

    Bonjour,
    Je viens tout juste de lire votre article.
    Je suis en recherche de tout ce qui pourrai aider mon garçon de 9 ans. Verdict : mon enfant est dans un état de dépression.
    Ce serait très long à expliquer, mais en gros, suis séparée du papa depuis 2006, celui ci ne s’étant jamais intéressé à son fils. A mes 6 mois de grossesse j’ai subi un choc émotionnel en voyant des photos de mon conjoint avec une femme. Il me trompait donc depuis plusieurs mois. Et je l’ai appris à mes 6 mois de grossesse.
    Raphaël mon fils de 9 ans est en manque de quelque chose me dit il… il se demande quel est le sens de sa vie.. et quelle est donc sa mission;
    Il n’a envie souvent de rien, des angoisses…. très collée à moi…. etc…
    et en même temps a un QI hors norme. Mais la seule chose qui m’intéresse est de l’aider à sortir de lui ce qui le bloque et le déprime….
    Que me conseillez vous de faire ?
    il a déjà vu des psychologues, mais cela n’a rien donné.
    Dans l’attente de vous lire.
    Bien cordialement,
    Florence Mazza



    • Hannah le 18 mai 2014 à 20 h 07 min

      Bonjour Florence,
      Si vous avez vu des psychologues et que ça n’a rien donné,
      c’est que votre fils porte une partie de vos émotions.
      C’est normal, il les a prises dès la vie intra-utérine,
      c’est ce que les enfants font.
      La meilleure façon de l’alléger, c’est de continuer le
      travail sur vous-même afin de dégager les raisons qui ont fait
      que vous êtes allée chercher un « papa » infidèle auprès duquel
      vous vous êtes sentie sans doute trahie ou abandonnée.
      Lorsque vous serez un peu plus libérée de ce trauma (qui a
      commencé bien avant les frasques du « papa »), votre fils
      commencera à être soulagé.
      Il y aura peut être des petits réglages à faire au niveau de
      sa vie à lui mais c’est beaucoup moins lourd que ce qu’il porte de
      ses parents!



  30. Thomas Goff le 19 septembre 2014 à 11 h 35 min

    On peut aussi faire appel à l’hypnose ou la méditation pour déterminer tout d’abord les causes de cette dépression et ainsi pouvoir s’en défaire plus facilement.



    • Hannah le 19 septembre 2014 à 12 h 45 min

      Toutes les méthodes sont bonnes Thomas.
      Se défaire d’une dépression, pas si simple car la dépression
      peut être une façon subtile de gérer une colère qui ne peut
      pas s’exprimer.
      La dépression en soi n’est pas toujours le problème, elle cache
      souvent quelque chose de plus profond.
      Si on élimine les symptômes de la dépression par l’hypnose, le
      corps cherchera d’autres façons de l’extérioriser.