Rencontre remarquable avec le travail sur soi, grâce à Gurdjieff

Un travail sur soi grâce à un livre?

 

Je vous ai déjà parlé dans un précèdent article de trois livres (assez récents) qui avaient eu un fort impact sur moi.

 

Aujourd’hui, je vais vous parler du livre le plus important de ma vie de jeune adulte, « Rencontre avec des hommes remarquables » de Gurdjieff et de ma rencontre avec le travail sur soi.

 

Cet article participe à l’évènement « le livre qui a changé ma vie » à l’initiative de Cédric Vimeux pour le blog Virtuose-marketing.

 

Quand je parle d’un livre important, j’exprime qu’il y a eu un avant ce livre et un après. A l’époque, j’ignorais tout du travail sur soi.

 

Est-il possible de changer radicalement sa vie après la lecture d’un seul livre ? Certainement pas. Pourtant, après rencontre avec des hommes remarquables, tout a commencé.

 

Après ma rencontre virtuelle avec Gurdjieff, la vie pour moi n’a plus jamais été la même et mon avenir s’en est trouvé modifié et le travail sur soi a commencé.

 

Il s’agit de la vie autobiographique du mystique Georges Gurdjieff (1866 – 1949) parue en 1963. Rencontre avec des hommes remarquables relate ses jeunes années.

 

Lorsque je suis tombée sur ce livre (sans me faire trop mal), j’étais dans ma vingtaine et j’arrivais tout droit des études que j’avais faites au Québec.

 

J’étais assez déboussolée d’avoir à plonger dans une vie adulte et passablement seule pour le faire.

 

J’avais peu de famille et peu d’amis à cause de cette longue interruption à l’étranger. Tout me paraissait impossible et compliqué et si je n’avais pas eu pour but de passer le concours de l’éducation nationale, je me serais sentie littéralement perdue.

 

Réussir sa vie et être heureux étaient deux concepts qui m’étaient à l’époque, totalement étrangers et n’avaient ps de place dans mon vocabulaire. Je ne connaissais que la psychologie comme définition du travail sur soi.

 

 

Rencontre avec des hommes remarquables et l’effet Gurdjieff

 

 

Ce livre a eu l’effet d’une bombe. Il a rassemblé mes états d’âme dans un tout cohérent et m’a propulsé vers une autre dimension de moi-même.

 

Nous verrons cela en dernière partie de l’article lorsque je vous aurai un peu expliqué de qui il s’agit.

 

Gurdjieff est né d’un père grec, d’une mère arménienne et a vécu en Géorgie, en Russie puis à la révolution a émigré en France et aux US.

 

Il a étudié la médecine et fait des études de prêtre sans trouver dans ces discipline une réponse satisfaisante à ses questions existentielles.

 

Ce livre résume ses premières années et insiste sur l’influence qu’ont eu son éducation et ses rencontres avec des hommes remarquables, à commencer par son père.

 

Les méthodes éducatives de ce dernier n’étaient pas ordinaires: il n’était pas rare que Gurdjieff enfant retrouve dans son lit un serpent non venimeux (ou autre chose).

 

Tout cela avait pour but de l’entraîner afin qu’il trouve en lui un espace de liberté qui ne dépende pas des circonstances de la vie et des influences extérieures.

 

Ne pas juger en bien ou mal les expériences et ne pas être esclave de ses réactions étaient les préceptes enseignés, c’était sans doute pou lui l’éducation à la dure, du travail sur soi.

 

Je sais, cela paraît un peu extrême (ne faites pas cela chez vous avec vos enfants diraient les pubs) mais on peut réellement faire un lien entre d’éducation du père et les préceptes spirituels que Gurdjieff a enseignés plus tard. (Photo de Gurdjieff)

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Le père de Gurdjieff était un ashokh, une sorte de barde poète, chanteur et conteur qui racontait pendant les veillées toutes les légendes à propos de la vie, de la mort et de la sagesse.

 

Bien qu’improvisées, ces histoires se transmettaient de générations en générations depuis la nuit des temps sans altération.

 

Ces ashokhs se réunissaient parfois lors de concours pour partager leur art et évaluer la pureté de leur voix ou leur instrument.

 

Rencontre avec des hommes remarquables, c’est aussi un film

 

C’est sur cette note que commence le film de Peter Brook (Rencontre avec des hommes remarquables) réalisé en 1979 retraçant l’enfance et la vie du jeune Gurdjieff.

 

Vous pouvez visionner ce film sur Utube à cette adresse:

http://youtu.be/vZ_ycTK0ZOE

mais je vous mettrai en fin d’article un court extrait de l’arrivée de Gurdjieff  au monastère.

 

De son éducation, Gurdjieff a gardé la certitude que les enseignements des maîtres et le capital sagesse de l’humanité sont conservés en lieu sur au fil des siècles.

 

Entraîné à s’interroger sur la vie dès son plus jeune âge, Gurdjieff posa un jour la question de la vie après la mort à son père.

 

Ce dernier lui fit une réponse très avant-gardiste pour l’époque:

 

 

« Certaines personnes pensent que nous avons une âme individuelle qui transmigre après la mort.

Je ne pense pas cela. Pourtant, au travers de certaines expériences, nous pouvons développer en nous une vibration plus fine qui continue à vivre après la mort du corps.  »

 

Le livre retrace donc l’histoire de la quête de Gurdjieff qui se définissait lui-même comme un chercheur de vérité mais qui a été considéré, par la suite, comme un des piliers du travail sur soi.

 

En rencontrant des derviches et des hommes réalisés, Gurdjieff a cherché à comprendre sa véritable place dans l’univers, son potentiel d’éternité et le sens  de son passage sur terre.

 

C’est ainsi qu’il découvrit l’existence d’un monastère, lieu de la confrérie ésotérique Sarmoung où étaient conservés la connaissance et les enseignements secrets.

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A ce propos, bien que réducteur, le film est assez fidèle au livre et vous pouvez visualiser quelques exercices de danse sacrée enseignée au sein de ce monastère.

 

De maîtres en hommes remarquables, la vision du monde de Gurdjieff a été influencée par le soufisme, le Christianisme orthodoxe, l’hindouisme et le bouddhisme. (Il a été un des professeurs du 13ème Dalaï Lama)

 

Je ne vous parlerai pas ici de la profondeur de ses enseignements, ce sera sans doute l’objet d’une suite à cet article.

 

Suite à ses années d’études dans la confrérie des Sarmoung (selon Gurdjieff car il a gardé secrètes ses sources), il a fondé des écoles dans plusieurs pays dont la France. (Il a vécu dans un Prieuré à Fontainebleau vers les années 20).

 

L’objectif de ses enseignements était de « réveiller » les humains endormis pour les initier à un état de présence et de conscience en utilisant l’observation, le questionnement socratique et la danse sacrée. cette forme de travail sur soi était totalement novatrice à l’époque.

 

Bien que Gurdjieff ait été très controversé à son époque, je me demande aujourd’hui si ce n’était pas en partie parce qu’il était en avance sur son temps.

 

Avec Gurdjieff, au niveau du travail sur soi, nous ne sommes pas dans le registre du développement personnel ou de la psychologie mais plutôt dans la réalisation de Soi et la quête de l’Éveil.

 

La base du travail sur soi de Gurdjieff

 

  • Recevoir un enseignement direct d’un être qui a réalisé ce qu’il enseigne plutôt que d’avoir une connaissance livresque.
  • Observer sa façon d’être basée sur l’égo.
  • La pratique de la danse sacrée et de l’alphabet des mouvements.

 

Ramener le corps dans la pratique a été un des grands apports de Gurdjieff. Selon lui, les mouvements du corps révèlent les blessures émotionnelles et psychiques non conscientes.

 

Pas de travail sur soi sans rapport au corps. C’est aussi un des principes de la sophrologie.

 

Un des aspects de sa pratique est aussi l’observation des réactions défensives de l’égo et ceci tout au long de la journée sans même que vous le soupçonniez.

 

Cette science du mouvement devient alors un pont entre votre réalité psychique, corporelle et votre essence véritable, votre Être profond, votre Soi.

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Le message de Gurdjieff s’adresse à tous les insatisfaits de la planète, à ceux qui veulent plus pour leur vie que l’échec, la réussite, la famille, les constructions et l’avoir.

 

Les personnes les plus susceptibles de faire un travail sur soi selon Gurdjieff

 

Ce sont celles qui:

 

  • se savent emprisonnés dans la ronde des personnalités contradictoires. 
  • veulent développer leur potentiel de présence et d’unité pour être impliqué dans le présent pour agir plutôt que réagir.
  • cherchent à se souvenir de qui ils sont véritablement afin de vivre leur vraie nature.
  • savent qu’ils sont venus sur terre avec une intention précise.
  • ont conscience d’être en graine et doivent œuvrer à leur transformation.

 

 

Gurdjieff s’est défini lui-même dans la 4 ème voie:

 

 

  • La première étant celle des fakirs, capables de maîtriser leur corps et la biologie en général au point de garder un bras en l’air pendant plusieurs années.
  • La deuxième est celle des moines qui maîtrisent l’émotionnel, les passions et les pulsions.
  • La troisième, la voie des yogis qui maitrisent leur esprit et toute la sphère mentale.

 

Ces trois voies impliquent un retrait du monde et de la vie quotidienne.

 

Pour Gurdjieff, la quatrième voie est celle qui réunit les trois autres. Un individu doit pouvoir maitriser son esprit mais être aussi capable de passer à l’action.

 

Il doit aussi devenir maître de ses émotions, de ses dépendances et de ses pulsions. Pour ce faire, il doit pouvoir rester dans ce monde.

 

Gurdjieff s’adresse à ceux qui, dans cette vie, abordent tous les engagements en même temps :

 

  • celui d’un métier, gagner sa vie
  • fonder une famille, élever des enfants
  • vivre une relation de couple
  • faire un travail sur soi.
  • œuvrer à la libération de l’emprise de son égo
  • apprendre à se désidentifier de son histoire douloureuse.

(Se désidentifier ne signifiant pas faire table rase).

 

C’est sans doute à cet endroit que son message m’a percuté, je n’avais pas l’intention de m’enfermer dans un monastère ni un ashram en Inde.

 

C’était la première fois que j’entendais parler du « travail sur soi ». D’ailleurs Gurdjieff à l’époque l’appelait tout simplement « le travail ».

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Qu’est ce que « Rencontre avec des hommes remarquables » de Gurdjieff a fait pour moi?

 

Tout d’abord j’ai enfin eu l’impression que quelqu’un parlait la même langue que moi. Un monde s’est ouvert : celui de la quête de soi qui passe par le travail sur soi.

 

Comme Gurdjieff, j’avais l’impression d’avoir cherché vainement un sens à ma vie. Je ne me retrouvais dans aucune des aspirations de mes contemporains.

 

J’ai compris que dans la vie, il n’y avait pas que les livres, il fallait rencontrer ceux qui les écrivaient.

 

C’était une révélation: celui qui vit ce qu’il enseigne transmet un enseignement vivant. Jusqu’ici je n’avais rien rencontré de vivant et je n’avais foi en rien.

 

J’ai compris intuitivement que ce que j’avais connu de ma vie n’était que le résultat de mon éducation mais en aucun cas mon potentiel.

 

J’ai réalisé en me projetant dans la quête de Gurdjieff, que lorsqu’on cherche on trouve, c’était pour moi un message plein d’espoir.

 

C’était aussi la première fois que je rencontrais la notion de guide et de maître. Je n’avais pas jusque là rencontré d’ «hommes remarquables» et j’en mesurais la nécessité.

 

Je découvrais le monde de l’Orient où la vieillesse détient la sagesse. C’était inespéré: jusqu’ici vieillir m’était apparu comme la pire des calamités.

 

La sagesse s’acquiert, elle n’est pas innée. Il y a moyen d’apprendre enfin sur des sujets passionnants qui n’ont jamais été abordés pendant l’éducation. Cela fait partie du travail sur soi.

 

Bref, le monde s’est mis à exister pour moi. J’avais une nature à révéler. Rien de ce que j’avais appris jusque là ne m’avait nourri. J’avais une vie à investiguer.

 

C’était la première fois qu’un sens à ma vie prenait forme. Je venais de comprendre ce que voulait dire le terme « spirituel ».

 

J’avais du pain sur la planche si je voulais mener de front ma vie matérielle, ma réalité spirituelle et faire un travail sur soi. Je n’avais pas de temps à perdre.

 

En quoi « Rencontre avec des hommes remarquables a changé ma vie ?

 

Au début, je me suis découragée. J’ai voulu rencontrer les élèves de Gurdjieff et j’en ai même rencontré une dans l’école où j’avais été nommée.

 

C’était un clin d’œil de la vie pour me rappeler que « quand on cherche, on trouve ». Je n’étais cependant  pas intéressée à rentrer dans son école alors que lui-même n’était plus là pour enseigner.

 

J’avais une amie à l’école normale qui me montrait des cassettes d’enseignements de Omraam Michaël Aivanhov pour apprendre qu’il venait tout juste de mourir.

 

Je me suis dit que j’étais arrivée trop tard sur terre et que tous les maîtres étaient morts !

 

Puis, je me suis mise à chercher de véritables enseignements. J’ai suivi les traces de Gurdjieff sur la piste de soufis et du bouddhisme tibétain.

 

J’ai attrapé au passage la société théosophique et les périples d’Alexandra David-Neel.

 

Je suis partie au Laddakh dans la ferme intention de trouver un maître tibétain mais c’est un maître tantrique que j’ai rencontré !

 

A force d’investiguer, j’ai fini par trouver les guides que je cherchais. J’avais une soif terrible de sagesse et d’enseignements mais j’ai mis du temps à comprendre ce que signifiait réellement le travail sur soi.

 

J’ai rencontré quelqu’un qui m’a initié à la pratique du zikr (chant soufi ). Je n’ai pas testé les danses que vous pouvez voir dans le film mais j’ai dansé « tandava »dans les pratiques tantriques.

 

Voici un extrait de ce que trouve Gurdjieff dans le monastère Sarmoung. il est accompagné de l’acteur Therence Stamp.

 

 

Je suis, moi aussi devenue « chercheur de vérité » mais jusque là, je n’avais pas envisagé que ça puisse être un métier.

 

J’ai fini par quitter l’éducation nationale et transmettre moi-même des enseignements.

 

Je m’aperçois, au fil des ans, que ma pratique thérapeutique et ce que j’enseigne aux futurs psychopraticiens ne sont pas très éloignés de ce que j’ai découvert quand j’avais 20 ans.

 

Au lieu de m’en tenir à l’aspect psychologique, je cherche à faire émerger l’Être chez chacun en l’aidant à démanteler son système de défense.

 

Avec la thérapie quantique, j’aide à trouver les espaces intérieurs qui ne sont pas régis par l’égo et où il est possible de ne plus s’identifier à la souffrance ou à des constructions illusoires qui ne sont pas notre vraie nature.

 

Ne serait-ce pas aujourd’hui la floraison des graines qui ont été semées par ce merveilleux livre ?

 

Et vous, suivez-vous une quête? Avez-vous une piste? Avez-vous trouvé?


Hannah

61 commentaires

  1. Christian de toujours positif le 29 mars 2013 à 7 h 24 min

    Bonjour Hannah,

    Je ne connais pas les enseignements de Gurdjieff, mais ton article m’a donné envie de les étudier. Je vais de ce pas fouiner sur Amazon pour trouver des livres à ce sujet.
    Si tu en connait un qui te parait indispensable, mis à part celui dont tu nous parles, n’hésites pas à me le communiquer.
    Félicitations pour avoir rencontré très tôt cet enseignement qui t’as permis d’emprunter le beau chemin que tu fréquentes !
    Amicalement
    Christian



    • Hannah le 29 mars 2013 à 9 h 33 min

      Bonjour Christian,
      celui dont j’ai parlé est un très bon début.
      C’est le tome 2 d’une trilogie qui a le mérite
      d’être écrit par lui. Bien que ce soit une
      autobiographie, ses enseignements transpercent déjà.



  2. zenie le 29 mars 2013 à 8 h 16 min

    Bonjour Hannah, ma quête m’invite à être dans le moment présent le plus possible, à ne rien attendre mais à être prête à tout pour agir du mieux possible à chaque instant. Je suis en apprentissage permanent.

    zenie



    • Hannah le 29 mars 2013 à 9 h 30 min

      Bonjour Zénie,
      C’est une quête magnifique qui demande beaucoup
      de vigilance. Vivre dans le présent pourrait être
      quelque chose d’inné mais nos conditionnements
      ne nous permettent pas d’y avoir accès sans un « travail »



  3. Arnaud le 29 mars 2013 à 9 h 30 min

    Bonjour Hannah,

    wahhoooo j’adore ton article!

    A mon avis oui c’est la floraison des graines semées comme tu le dis si joliment.
    Je pense que tu es arrivée à une certaine incarnation de ton enseignement car j’ai eu l’impression en lisant ton article que c’était le résumé de tout ce que j’ai appris depuis que je vous suis Alain et toi.

    Ca me fait une sorte de déclic car comme tu le sais ma difficulté du moment est de passer à l’action en matière de conférence sophrologie et construction d’une association.En fait je réalise là en te lisant que je prends le problème à l’envers.Je viens de sentir pourquoi je n’y arrive pas.Tout simplement parce que je ne pratique pas ce que je veux enseigner.Ca ne va pas du tout ! Pas d’enseignement si pas de pratique c’est très clair.
    Grace à ton article je vais changer de cap! Je vais pratiquer pratiquer pratiquer et là je suis sur qu’il n’y aura plus de problème pour passer à l’action.
    Merci Hannah
    Je suis d’accord avec toi pour ce qui est de rencontrer les maitres! Ma vie à basculé lorsque j’ai rencontré Sathya Sai baba



    • Hannah le 3 avril 2013 à 2 h 36 min

      bonjour Arnaud
      je crois que tu as une vraie réponse la:
      on ne peut pas enseigner ce qu’on ne pratique
      pas au quotidien!



      • Arnaud le 3 avril 2013 à 14 h 02 min

        Bonjour Hannah,
        Oui comme tu dis là je tiens une vraie réponse.D’ailleurs c’est confirmé par le film que je viens de visionner entièrement.Ce film me donne encore plus envie de continuer sur ma voie si il en était besoin!
        J’ai également trouvé un document de l’INA d’une interwiew de l’époque d’Arnaud Desjardin et autres qui avaient cotoyé Gurdjeff et son enseignement.Très interressant!!
        Merci Hannah



        • Hannah le 3 avril 2013 à 15 h 25 min

          Coucou Arnaud,
          tu peux mettre un lien dans les commentaires, les interviews
          d’Arnaud Desjardins sont toujours passionnantes.
          il est le premier à avoir filmé les maîtres justement.



          • Arnaud le 3 avril 2013 à 15 h 32 min

            Voilà c’est fait :
            http://www.dailymotion.com/video/xseqsy_gurdjieff_travel

            c’est long mais en fait le meme enregistrement passe 2 fois dans ca dure 1 quinzaine de minutes



            • Hannah le 4 avril 2013 à 2 h 27 min

              on j’irai voir en rentrant les connexions à Bali sont pas top!



  4. Jonathan le 29 mars 2013 à 9 h 36 min

    Salut Hannah,

    C’est très intéressant cette quête comme je me retrouve dans ce que tu décris à un stade moins avancé, j’en suis seulement au tout début. Ma voie du moment va vers le bouddhisme Tibétain (la lignée Kagyu de Kalou Rinpoché en particulier) en restant ouvert aux autres.
    D’ailleurs en voila une nouvelle avec Gurdjieff dont je n’avais jamais entendu parlé avant cet article ! Chaque jour apporte son lot de surprise 😉 A+



    • Hannah le 3 avril 2013 à 2 h 44 min

      bonjour Jonathan,
      il y a un lien de toutes façons entre les deux lignées car fur d’hier à été admis au Tibet a une époque ou il n’était pas facile de franchir la frontière traça à son statut de maître pour le dalaï lama de l’époque. bien avant l’invasion des chinois il devait déjà avoir l’info que le Tibet allait s’ouvrir à l’Europe!



  5. Luc mister-no-stress le 29 mars 2013 à 10 h 10 min

    Bonjour Hannah,
    Encore un point commun entre nous, le passage dans l’éducation nationale !
    Tu m’as vraiment donné envie de lire ce livre de Gurdjieff…
    Je ne connaissais de lui que sa contribution à l’enneagramme, que je trouve extraordinairement pertinent…
    Merci de ce très bel article !
    Prends soin de toi
    Luc mister No Stress



    • Hannah le 2 avril 2013 à 15 h 01 min

      Bonjour Luc,
      C’est plus qu’une contribution.
      Si tu regardes le film, tu verras que le sigle
      de la confrérie des Sarmoung, c’est un des
      schémas de l’énnéagramme.
      Gurdjieff a effectivement enseigné une véritable
      voie spirituelle qui passe par un travail sans
      complaisance sur soi.



  6. Sco!@couple routine le 29 mars 2013 à 18 h 31 min

    Bonjour Hannah,

    Ta question finale est excellente au sujet de la quête… Lorsqu’on est en quête c’est qu’on a pas trouvé et toujours chercher sans trouver n’est pas un signe qu’on évolue. C’est juste un signe qu’on a pas trouvé… C’est lorsqu’on arrête de chercher parce qu’on a trouvé qu’on est en paix avec soi-même et qu’on accomplit le plus.

    J’ai entendu cela dernièrement venant d’une personne «évoluée spirituellement» qui disait ne plus rien chercher… Elle a atteint ce qu’elle avait à atteindre. C’est une chance inouïe, car on peut chercher et ne jamais trouver, surtout si l’on croit qu’il y a toujours à découvrir.

    Je ne l’explique probablement pas de la bonne façon, mais je comprenais ce qu’elle disait : chercher et être en quête est quelque chose de plutôt souffrant.

    Amicalement,

    Sco!



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 58 min

      Bonjour Sco!
      C’est d’ailleurs très explicite dans le film.
      Au début, ils se nomment chercheurs de vérité…
      ils sont jeunes.
      Puis ils trouvent chacun leur voie et là où ils
      se sentent appartenir. La quête est liée au désir
      et le désir c’est vouloir quelque chose qu’on n’a
      pas et ne pas vouloir ce qu’on a.
      parfois c’est au cours de la quête qu’on s’aperçoit
      qu’il n’y a rien à quêter.



  7. Thiellet. le 29 mars 2013 à 20 h 42 min

    Bonjour mon amie.

    Il est beau et touchant ton article. Merci de ce partage.



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 55 min

      Bonsoir Didier,
      Merci. J’ai été ravie de faire un petit hommage
      au père de l’énnéagramme.



  8. Yannick le 29 mars 2013 à 22 h 38 min

    Bonjour Hannah,

    Une fois de plus, j’ai dévoré ton article ! Je pense qu’il y a des livres qui peuvent nous apporter un grand enseignement sur nous même. Ensuite, je te rejoins complètement, je ne pense pas qu’un livre puisse nous transformer du jour au lendemain, je crois qu’il faut déjà pouvoir s’y retrouver à l’intérieur pour ensuite pouvoir dire qu’il a changé quelques choses en nous.
    Que nous en avons tiré un leçon de vie pourquoi pas !

    En tout cas, je ne connaissais pas du tout et c’est avec plaisir que je le découvre.
    A très bientôt et merci
    Yannick Hirel



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 53 min

      Bonjour Yannick,
      C’est étonnant comme peu de gens connaissent Gurdjieff
      alors qu’il a longtemps vécu en France.
      Il a ramené du monastère des Sarmoung les enseignements de
      l’énnéagramme que tout le monde utilise sans même en connaître
      l’origine.



  9. Danièle de Forme et bien-être le 30 mars 2013 à 7 h 47 min

    Bonjour Hannah,
    Tu m’as donné envie d’en savoir plus sur Gurdjieff.
    Mais comme tu le dit le seul de lire un livre ne change pas la personne et ne lui fait pas trouver ce qu’elle cherche.
    Lors d’un voyage en Turquie j’ai assisté à un « spectacle » de derviches tourneurs et ça m’a totalement emportée. Tu connais mon goût pour la danse et cette danse qui n’a rien à voir avec celles que j’enseigne m’a donné une émotion comme je n’en avais jamais ressenti en regardant danser d’autres personnes.
    Leurs chants étaient envoutants. Très beau moment d’intense émotion partagée avec la majorité des spectateurs.
    Je te souhaite la meilleure journée.
    Danièle



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 51 min

      Bonjour Danièle,
      Oui les pratiques soufis sont très puissantes.
      Elles sont empreintes de mystère car les soufis
      n’ont pas toujours eu le droit d’exercer ouvertement
      leur art, religion oblige.



  10. Laure le 30 mars 2013 à 14 h 50 min

    Bonjour Hannah,
    Un homme et maître pour moi, qui a changé ma vie quand je l’ai rencontré, c’est Emaho le chamane. Quand j’y suis allée pour la première fois avec Eric, j’étais morte de trouille de ce qui allait m’arriver. Heureusement, j’avais 100% confiance dans Eric. La première DANSE DU FEU que j’ai faite m’a littéralement nettoyé le mental. Je me rappelle en être ressortie en ayant l’impression de ne plus penser comme avant, en étant vide dans ma tête. Par la suite, je me suis rendue compte que ma vision du monde changeait. Ce fut pour moi une révélation, une nouvelle direction donnée à ma vie. Ensuite, la rencontre avec Amma, dont tu parles dans un de tes articles, m’a aussi fait basculée dans ce que pouvait être, à mon petit niveau, le ressenti de l’amour maternel inconditionnel, qu’elle nous procure avec son Darshan. Ne l’ayant pas connu avec ma mère, ce fut une autre grande révélation. Puis Antony Robbins avec sa fameuse journée faite pour re-polariser le masculin et le féminin qui nous apporta à Eric et moi un tournant dans notre vie de couple. Toutes ces GRANDES personnes ont contribué à m’aider à devenir ce que je suis maintenant. Je ne pourrai pas faire de l’accompagnement de personnes comme je fais maintenant si je n’avais pas vécu ces grands moments qui m’ont tellement apportés et fait évoluée. Je suis, comme toi, et comme Sainte Thérese de Lysieux, une simple chercheuse de vérité et c’est ce qui mène ma vie.
    Je t’embrasse toi et Alain.



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 46 min

      Bonsoir Laure,
      Je suis d’accord, nous avons besoin de côtoyer des êtres
      réalisés, déjà pour mesurer que c’est possible, ensuite
      pour désirer l’être aussi. Enfin pour avoir un retour
      car, en lisant des livres spirituels sans le « coup de
      pied au c… » donné au mental, on se fourvoie très vite
      sans même s’en apercevoir!



  11. Daniel@La vie en Je le 30 mars 2013 à 16 h 17 min

    Bonjour Hannah,

    tu m’intrigues avec ton Gurdjieff. Déjà ses origines, son éducation et ses études interpellent. Réunir les maîtrises des fakirs , des moines et des yogis, ça décoiffe!
    Je le mets dans ma readinglist d’attente!

    Pour répondre à ta question, ma quête, tu le sais, est de faire découvrir au plus grand nombre mes « travaux de recherche » sur le cancer que j’ai entamés bien malgré moi il y a quelques années!
    D’après les personnes, de plus en plus nombreuses, qui m’encouragent à poursuivre, on dirait bien que j’ai trouvé ma raison d’être…
    Bien à toi
    Daniel



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 43 min

      Bonsoir Daniel,
      Notre voie et notre légende personnelle
      ont toujours à voir avec ce qui nous est arrivé.
      Nous passons dans le moule de ce que nous pouvons
      offrir à l’humanité.
      ca ne m’étonne pas que le tien passe par le diffusion
      d’un message d’espoir et de compréhension profonde par
      rapport à la maladie



  12. jean-Yves le 30 mars 2013 à 20 h 11 min

    Bonjour Hannah,

    J’avais il y a longtemps un ami qui me parlait souvent de Gurdjieff, mais je ne connaissais pas vraiment sa quête et son parcours.

    Ton article me donne aujourd’hui envie de lire ce livre, mais je te rejoins, ce genre d’apprentissage de la vie ne s’apprend pas dans les livres.

    Amicalement
    et bons tropiques !

    A bientôt
    Jean-Yves



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 41 min

      Bonsoir Jean-Yves,
      Tu as raison, la vie spirituelle se niche dans
      nos actions quotidiennes. C’est une des particularités des
      enseignements de Gurdjieff: pas de vie spirituelle sans
      travail sur soi!



  13. cécile le 30 mars 2013 à 20 h 42 min

    Les mentors capables de nous aider à comprendre le sens de notre vie, une orientation de développement personnel sont toujours fascinants. J’en ai rencontré un certain nombre et je ne connaissais pas Gurdjieff! Merci Hannah de nous faire découvrir cet homme…Tout ce qui peut nous déstabilise nous aide à avancer!



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 36 min

      Bonsoir Cécile,
      Tu as trouvé le bon mot pour parler de Gurdjieff,
      « déstabilisant ». ses enseignements sont encore
      d’actualité aujourd’hui car ils réunissent certains
      aspects de plusieurs religions sans se laisser enfermer
      par une forme.



  14. Institut de la 4e voie le 31 mars 2013 à 10 h 27 min

    Ce film, tiré de son ouvrage, peut éveiller en nous , comme vous le dites, ce sentiment qu’il existe ailleurs un enseignement et certaines vérités que la sagesse de certains a su protéger en les cachant dans les mouvements, les symboles, la musique….. L’enseignement que GURDJIEFF nous a rapporté est, comme la Bible, la transmission de certaines connaissances que les anciens avaient acquises; je veux dire la Tradition au sens réel. Plus encore dans cet ouvrage et le film, pouvons-nous percevoir les centres qui nous constituent, leur fonctionnement et comment ils travaillent entre eux. Et c’est tout le sens de l’Enseignement. Pour découvrir cela au delà de cette première impression, une grille de lecture est nécessaire. Encore merci pour votre témoignage et surtout n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitiez nous faire partager votre expérience.



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 34 min

      Merci de ce témoignage.
      J’ai revu dernièrement le film et c’est
      toujours avec le même plaisir.
      Je vois que ma vie a été orientée par cette découverte.
      Par contre, je n’ai pas participé
      aux danses mais celles que l’on voit dans le film
      n’ont pas pris une ride.



  15. Bernadette GILBERT le 1 avril 2013 à 16 h 19 min

    Bonjour Hannah,
    Je ne connais pas Gurdjieff, mais comme je suis toujours prête à découvrir de nouvelles lectures de la vie, je me dis que, ne connaissant pas le hasard, cette découverte prendra son sens à un moment opportun pour moi…
    Tu poses la question de notre quête. Vaste et ambitieuse question, parfois angoissante d’ailleurs. Il me semble que ma quête à moi, c’est l’ouverture spirituelle, justement, et l’approche de chacun de mes univers (famille, enfants, travail, amour, amitié) par ce biais.
    Alors, Gurdjieff ou un autre, pourquoi pas ?
    Merci et à bientôt !



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 31 min

      Bonsoir Bernadette,
      Tous les chemins mènent à l’ouverture
      spirituelle, même si pour certains, c’est
      pas gagné. L’âge n’est pas toujours un facteur,
      je connais des enfants de 12 ans qui sont déjà
      branchés.
      La particularité de Gurdjieff c’est de prôner
      (et de montrer le chemin) une voie spirituelle qui
      inclut la famille, le travail, les petits enfants
      et la construction de la maison!



  16. Dominique (F) le 2 avril 2013 à 7 h 23 min

    Super article, Hannah ! il résonne totalement en moi, j’ai bien conscience que le chemin d’une vie est ce « travail » que tu décris si bien. L’enseignement par un Maître congruent est ce que je recherche aussi. Quant à GURDJIEFF je le connaissais par l’Ennéagramme et tu me donnes envie de découvrir son enseignement. Merci

    Dominique



    • Hannah le 4 avril 2013 à 3 h 08 min

      Bonjour Dominique.
      L’Enneagramme est un des outils qu’il a ramené de son fameux
      monastère ésotérique Sarmoung mais son enseignement va
      bien au-delà des descriptions de la personnalité. C’est une voie
      spirituelle à part entière.



  17. Janine CESAIRE le 2 avril 2013 à 7 h 28 min

    Bonjour Hannah

    L’évènement qui a totalement changé ma vie il y a quelques années maintenant a été la découverte du bouddhisme tibétain : une révélation , comme si un voile se déchirait brusquement me donnant accès à un monde que je ne connaissais pas jusqu’alors ; j’ai compris à ce moment -là quel était le sens de ma vie , ce qui était vraiment important et j’ai acquis une force incroyable : je ne connais plus la peur

    Amitiés

    Janine



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 28 min

      Bonjour Janine,
      je comprends que c soit une révélation…
      parfois même c’est dans notre capital
      karmique…on le retrouve plutôt qu’on ne
      le trouve!



  18. Nicole le 2 avril 2013 à 8 h 50 min

    Bonjour Hannah,
    Les chemins qui mènent à la connaissance de soi sont différents pour chacun
    mais des êtres peuvent nous guider et leurs écrits nous expliquer.
    La mise en pratique de ces enseignement est la voie qui permet de les assimiler.
    Parfois quelques années sont indispensables pour voir les résultats du changement.
    C’est comme cela qu’on grandit…



    • Hannah le 2 avril 2013 à 14 h 27 min

      Bonsoir Nicole,
      Oui il y a toujours eu des éclaireurs.
      Heureusement, contrairement à ce que je croyais
      ,ils ne sont pas tous morts!



  19. Marhthine le 2 avril 2013 à 16 h 00 min

    Comme tu l’as souvent dit Hannah , lorsque l’élève est prêt , le maître apparaît 🙂 . A mon avis , tu as dû être précoce dans beaucoup de domaines , mais particulièrement dans le travail sur soi 🙂 . Dans ma vingtaine , je ne me suis pas particulièrement arrêtée sur Gurdjieff parce que j’étais préoccupée ailleurs , plutôt côté mystique que développement personnel 🙂 , et le bouquin qui m’a percutée à l’époque , ça a été  » le symbolisme du corps  » de Souzenelle . Je l’ai gardé 8 ans sur ma table de chevet , le connaissant presque par coeur sans jamais en comprendre le sens , mais éprouvant à sa lecture ,des sensations dans le corps , les organes , et surtout la colonne vertébrale . Il n’y avait pas internet à l’époque , alors les recherches étaient plus longues . Jusqu’au jour où « par hasard  » dans une revue Montessori je tombe sur une info qui annonce un colloque sur l’école alternative où Souzenelle donnait 1 conférence . Je calcule même pas , je me mets en indisponibilité à l’école , et je prends le train pour Paris . Sa conférence sur « le masculin et le féminin » a été une profonde méditation pour moi . Je n’ai pas pu à la fin , me frayait un passage à travers la foule pour aller lui parler , et elle est partie . Un peu dépitée j’ai erré dans les rues de Paris à regarder les vitrines , quand tout à coup , je la vois , derrière la vitre d’un restaurant , assise à une table avec une autre personne . Je calcule pas ( one again ) 🙂 j’entre dans le resto , je me dirige à sa table , il y avait une autre chaise vide , et je lui dis :  » Bjr , je viens de vous entendre en conférence , est-ce que je peux m’asseoir ?  »
    – elle me répond :  » oui , je vous en prie  » 🙂 , et là tout a commencé . J’ai suivi son enseignement pendant 10 ans , la suite tu la connais 🙂 .
    J’ai regardé ton film sur la jeunesse de Gurdjief , toujours interessant de voir le cheminement de chercheurs de vérité(s) . Une chose manquait à la fin du film : Gurdjief n’est pas revenu dire au moine ce qu’il avait éprouvé dans les différentes salles 🙂 ! ça m’a laissée sur ma faim comme la fois où j’ai vu « la montagne sacrée  » de Jodorovski . La démarche OK , mais l’essentiel de ce qu’éprouve le héros quand il pense avoir atteint son but …. personne ne sait . Obligé d’imaginer .
    Voilà Hannah , à l’heure d’internet 🙂 te lire est passionnant , ça prend du temps mais je te l’octroie volontiers , car en bonne semeuse que tu es , tu répands ces graines qui pour le printemps des temps qui viennent feront dans leurs floraisons le jardin lumineux de l’émergence de l’Etre en chacun . Attention aimante que tu sèmes aux quatre vent . Merci , et dans l’attente de ton prochain article …
    Bien ♥♥♥ à toi , bises à Alain … et garde le chapeau sous le soleil 🙂 ♥♥♥



    • Hannah le 3 avril 2013 à 3 h 25 min

      Merci Marhthine pour cette magnifique histoire.
      Je ne la connaissais pas en entier! lorsqu’il
      m’arrive des synchronicité de ce genre,je sais que
      je viens d tomber sur une mine et que j’en ai pour
      dix ans!
      je trouve Annick de Souzenelle d’une richesse
      incommensurable. J’en ai d’ailleurs développé un goût pour
      l’approche orthodoxe, qui est d’ailleurs l’approche
      première de Gurdjieff.
      On trouve dans ses recherches des trésors d’interprétation
      sur les phrases de la Bible qui parlent du travail du soi.
      Tout ce qui est écrit est à prendre au second degré,
      voire au quatorzième et sans méditation sur ce qui est
      écrit, pas moyen d’en approcher le sens véritable.
      Je vais peut-être faire un article là-dessus car après,
      ce n’est plus possible d’entendre les versions de la Bible pour
      enfants de 4 ans dans certaine églises.
      C’est aussi la raison pour laquelle j’ai choisi un prêtre
      orthodoxe pour notre mariage, pour pouvoir écouter la cérémonie
      en faisant un pont entre ce qui est dit et le travail sur soi.



      • Marhthine le 3 avril 2013 à 17 h 30 min

        Oui , je suis bien d’accord Hannah , d’autant plus que Annick de Souzenelle a été psychanalyste , donc le travail sur soi , elle a connu aussi. Je reste une femme de tradition et c’est dans le judeo christianisme , l’étude et l’approfondissement des textes de cette tradition , que je trouve où étancher la soif de mon coeur . Le chemin de la quête est toujours libre . Gurdjieff a quand même eu un père qui a bien orienté son désir 🙂 mais les racines de son enseignement sont un peu mystérieuses pour moi .Il n’en reste pas moins vrai que ceux qui l’ont rencontré et qui témoignent , disent de lui qu’il était un homme rayonnant de bonté , de tendresse et d’intelligence , un Homme remarquable 🙂
        cf : vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xseqsy_gurdjieff_travel#.UVxhraJ7L5w

        Et comme tu l’as toujours dit celui qui met en acte ce qu’il enseigne dans le domaine de la connaissance de soi ,et de la sagesse , celui là est un Etre conscient ♥ .

        Mais pour moi Hannah, s’il est une Vérité , et s’il ne me restait qu’un seul désir , ce serait celui d’éprouver
        :♥♥♥  » Le Père et moi ne faisons qu’un « .♥♥♥

        Hannah , si des fois tu trouves des petits éléphants , qui tiennent dans la main 🙂 et si c’est pas trop lourd , suis preneuse .:)



        • Hannah le 4 avril 2013 à 2 h 32 min

          à Bali ils ne sont pas très éléphant
          comme en Thaïlande. rien de très raffiné quand on
          connaît kathmandou. la grande spécialité ce sont les bouddhas et les barungs (dragons locaux) mais ils pèsent une tonne et demi!



  20. Jean le 2 avril 2013 à 16 h 24 min

    Bonjour Hannah,
    Ton article m’incite vraiment à en savoir plus sur Gurdjieff et à lire ce livre.
    La quête bien sûr que j’en suis une, mais c’est sans aucune piste particulière. Disons que pour l’instant, je suis en quête de la piste pour la poursuite de ma quête. C’est ce qu’on appelle la croisée des chemins, non ?



    • Hannah le 3 avril 2013 à 3 h 09 min

      Bonjour Jean,
      Sans doute la croisée des chemins pour toi;
      lorsque j’arrive comme ça à une véritable
      question dont dépend le reste de ma vie,
      je fais une demande à l’intérieur à mon Être
      plus grand que moi afin d’être guidée
      vers la suite du programme, là où je manque
      un peu d’imagination.



  21. Jean-Luc (de Moralotop) le 3 avril 2013 à 5 h 53 min

    Recevoir un enseignement fondé sur le vécu m’a toujours paru plus utile qu’un enseignement purement livresque, (non dénué d’intérêt bien sûr).

    Avec la nuance, là encore, que le vécu est lui même une part de la vérité mais non la vérité.
    Car personne ne peut se substituer à l’autre.



    • Hannah le 3 avril 2013 à 6 h 24 min

      Bonjour jean-Luc,
      Quel homme matinal! Il y 27 heures dans la journée de
      Moralotop? Merci de prendre le temps de venir commenter.
      L’enseignement de Gurdjieff n’est pas magistral du genre
      faites ceci ou faites cela et comme moi vous deviendrez un
      maître.
      Il donne des clés pour la véritable auto-obervation
      et la reconnaissance des pièges de l’égo qui aime réagir
      aux situations sans se demander ce que ça lui fait
      d’abord et qui croit que dire ça j’aime et ça j’aime pas
      est l’aboutissement d’un travail sur soi.
      Pour lui, la seule vérité c’est d’être Soi mais nous
      nous prenons en permanence pour quelqu’un d’autre.



      • Jean-Luc (de Moralotop) le 3 avril 2013 à 8 h 39 min

        Re bonjour Hannah.

        Merci pour ton retour et les précisions apportés.

        Tu suscites l’envie d’en savoir plus sur Gurdjieff… mais où vais-je caser ça dans l’emploi du temps ? 🙂
        A bientôt Hannah.



        • Hannah le 3 avril 2013 à 13 h 27 min

          A 4 heures du mat évidemment!
          Moi je triche un peu avec les horaires en ce moment car je suis en Asie, c’est
          pour cela que j’ai vu que tu étais un lève-tôt!



  22. charlotte le 3 avril 2013 à 6 h 55 min

    Bonjour Hannah,

    Je ne connaissais pas Gurdjieff. Tu m’as donné envie d’en apprendre plus…

    Je suis à l’écoute, j’apprends toujours. Tout me parle, mon interprétation s’ajuste au fil du temps.

    J’admire ta façon de nous raconter….

    Bien amicalement

    Charlotte



    • Hannah le 3 avril 2013 à 7 h 54 min

      Il y a tant à apprendre sur terre et tant de
      découvertes passionnantes… nous sommes obligés
      de trier aujourd’hui en fonction de nos priorités!
      Guedjieff en était une pour moi!



  23. Alain le 4 avril 2013 à 3 h 11 min

    Cet extrait du commentaire de Sco :
    « Lorsqu’on est en quête c’est qu’on a pas trouvé et toujours chercher sans trouver n’est pas un signe qu’on évolue »
    me laisse dubitatif ….
    Pour moi être en quête est un signe d’évolution ! Ça veut dire que je suis « enseignable ».
    Et comme je ne suis pas omniscient, il y a toujours à m’enthousiasmer à quelques découvertes.
    Ensuite, il ne faut pas confondre chercher La Vérité et chercher Sa Vérité, c’est tout l’enjeu du travail sur Soi.



    • Marhthine le 4 avril 2013 à 16 h 22 min

      Bonjour Alain 🙂 Contente de te voir 🙂 . A mon avis , La Vérité appartient peut-être à une question qu’on s’est jamais posée , c’est pour ça qu’on n’y a pas accés. Pilate n’a pas eu de réponse non plus , parce qu’il a posé la mauvaise question .
      Moi des questions j’en ai au moins dix par jour 🙂 Pourquoi pensons nous être vivants ? Quel est mon désir le plus fondamental pour lequel cette existence puisse être utilisée ? Un désir qui était , est , et sera ?
      Ce souffle n’est il pas lui aussi un outil ? Dans quel but l’ai je reçu ? Ma nature n’est-elle pas de rechercher la clarté ? Moi je pense que tant qu’on ne sera pas prêt à s’investir dans ce souffle , on ne comprendra jamais ce qu’est la bénédiction d’être vivant . Voilà un peu les questions que je me pose , entr’autres ♥ à plus 🙂



    • Hannah le 5 avril 2013 à 0 h 27 min

      La quête n’est pas un problème, c’est la tension de vouloir arriver quelque part
      dans la quête qui pose problème.



      • Marhthine le 7 avril 2013 à 18 h 10 min

        Mais où il est Alain ? 🙂 Si il continue comme ça je vais l’appeler « l’arlésien  » 🙂 Là , à défaut , je fais l’enquête 🙂 .
        Une réponse toute simple en fait à la parole de Jésus quand il dit :  » Je suis le Chemin , la Vérité et la Vie  » , elle est dans les textes , et il dit tout simplement :  » Je ne suis ni le mensonge ni la calomnie » –
        Alain revient ! 🙂



        • Alain le 9 avril 2013 à 13 h 19 min

          Hello Martine,
          je ne suis pas très loin …
          Pour le moment en escale à Hongkong sur le chemin de retour at home …
          Nous serions bien restés à Samui …
          tu me cherches ???;-)



          • Hannah le 10 avril 2013 à 4 h 19 min

            Depuis nous avons fait du chemin on est à Dubaï…



            • Hannah le 10 avril 2013 à 4 h 25 min

              Aujourd’hui retour au froid et aux montagnes,
              au chien et au chatchat.



  24. sylviane le 4 avril 2013 à 13 h 10 min

    Bonjour Hannah

    C’est vrai que ton récit est passionnant et je ne connaissais pas bien Gurdjieff et j’attends la suite avec impatience

    Il y a quelques années bien larges, j’étais en « recherche spirituelle » sans trop savoir où aller et que faire, mon ami de coeur qui avait un maître en Inde m’a beaucoup aidée à comprendre et expérimenter par moi-même certains enseignements de l’Hindouisme et du bouddhisme tibétain.

    Et puis il m’a offert tout un tas de livres que j’ai dévorés et un jour miracle je tombe sur la biographie de Pierre loti sur VIVEKANANDA, je me souviens avoir pleuré de joie en lisant sa vie, ses actions me reconnaissant totalement dans ce qu’il enseignait.

    Depuis, je le garde au fond du coeur comme un maître bien sûr mais surtout un ami qui me tient compagnie en toutes circonstances

    Bien sûr il faut mettre en pratique sinon tout n’est que théorie mais vu la teneur de tes articles et la façon dont tu transmets « ton savoir » je sens vraiment que tu as réussi même si jusqu’à la dernière minute de notre vie nous apprenons, toujours quelque chose à apprendre



  25. Shane Bryant le 2 mai 2013 à 20 h 41 min

    De 1915 à 1918, Gurdjieff a offert à ses groupes russes un ensemble étonnant de données précises, qui lui avaient coûté 20 ans de recherches. Piotr Demianovich Ouspensky (1878-1947) – journaliste, mathématicien et intellectuel, et connu déjà pour son œuvre «Tertium Organum », était son élève le plus éminent à l’époque. La qualité même de cette période, caractérisée par la destruction générale et les contradictions sauvages, a intensifié son désir ardent de toute une vie d’acquérir une connaissance et des idées de valeur d’un ordre différent. « Fragments d’un enseignement inconnu » a été publié après sa mort. Cette œuvre reprend pour les trois quarts les paroles mêmes de Gurdjieff, conservées depuis cette époque-là et brillamment regroupées. Cautionnée par Gurdjieff lui-même, cette œuvre offre sans aucun doute la relation la plus accessible de ses idées psychologiques et cosmologiques, tout en nous faisant ressentir, autant qu’un livre puisse le faire, les conditions spéciales d’un groupe: le choc bouleversant, passionnant et révélateur qui a enflammé Ouspensky en 1915 continuera à se transmettre à travers ces phrases et diagrammes à ceux de chaque génération qui, quelle que soit la condition de leur vie externe à laquelle ils doivent se soumettre, entreprennent en secret une recherche intérieure.