Decodage biologique: le Sherlock Holmes de la sante

decodage-biologique-1Pour trouver le coupable, on cherche toujours à savoir, pourquoi il s’est attaqué à cette victime en particulier, quand cela a t-il eu lieu exactement et pour quelles raisons…

C’est exactement pareil avec un symptôme physique en décodage biologique:

Vous pouvez décider de prendre vos médicaments (opération, prothèse etc) en espérant que le mal ne revienne jamais ou vous pouvez, en même temps que votre médication, déclencher une passionnante enquête :

  1. Pourquoi ça m’arrive à moi ?
  2. Pourquoi maintenant ?
  3. Pour quelles raisons ?

Le principe de base du décodage biologique

Le décodage biologique est une technique récente qui part du principe que rien n’est anarchique dans le corps. Tout a une raison, même un dysfonctionnement. Ce qui préoccupe le cerveau, c’est la survie du corps. Il s’occupe de nos fonctions vitales donc de notre survie.

 

Lorsque nous sommes confrontés à un choc émotionnel important, le corps va prend le relai, c’est ce qu’on appelle « somatiser », afin que nous puissions continuer à vivre.

 

Le mal dit (mal a dit) alors quelque chose de ce choc sous la forme d’un symptôme. Il n’y a pas de maladie qui n’ait un sens caché dans le décodage biologique.

Le décodage biologique explique et traduit ce que le mal physique nous dit de notre mal psychique ou émotionnel.

Comment nait une « mal a dit » selon le décodage biologique?

Une maladie est la réaction visible (par exemple vomir) qui fait suite à une phase invisible (ex, ingérer un poison). Le corps cherche une adaptation pour sa survie.

 

Seulement, le cerveau ne fait la différence entre une situation réelle et une imaginaire.

 

Que la situation soit vécue physiquement ou pensée, ce sont les mêmes zones du cerveau qui sont touchées du point de vue scientifique et du décodage biologique .

Vous êtes sceptique?

 

Pensez alors à un citron bien frais dans votre frigo. Vivez en pensée le fait de le tenir dans votre main, de le couper en deux et de mordre dans la pulpe. Si vous déroulez suffisamment longtemps la scène, vous allez vous apercevoir que vous salivez…

 

Le cerveau ne fait pas de différence avec un citron réel. Il reçoit ses informations par l’extérieur donc les 5 sens, mais aussi par l’intérieur, la pensée.

 

Si nous entretenons un conflit émotionnel avec une personne, notre inconscient va chercher une solution biologique adéquate (au niveau du symbole) pour nous aider, c’est à dire une maladie.

 

Prenons l’exemple d’une personne qui m’empoisonne la vie, je peux déclencher une maladie qui m’oblige à vomir. La maladie ici n’est pas considérée comme une épreuve mais une réaction biologique de survie face à un événement émotionnellement ingérable.

 

Tout est analogie en décodage biologique .Tous les symptômes démarrent par un choc précis, réel ou virtuel. Ce choc crée un stress dans le corps, afin de pousser la personne à trouver une solution au conflit.

 

On peut considérer la maladie comme un système d’attente de résolution. Si par contre, la personne en question me fait peur au point que je n’ose pas lui dire ce que je pense, c’est une angine que je vais déclencher ou une extinction de voix… vous voyez où je veux en venir…

 

Le décodage biologique s’occupe ainsi de l’aspect symbolique du stress. L’organe qui est touché est prévisible lorsqu’on connaît les relations entre les organes et les méridiens.

 

Tout est une question de ressenti pour le décodage biologique.

 

Pendant la phase de stress, ce n’est pas l’intensité du conflit émotionnel qui prime mais la façon dont je vais le ressentir qui va guider mon cerveau. Vous trouverez des exemples dans mon autre article sur le décodage biologique.

 

Prenons l’exemple d’une séparation (comptabilisée comme indice 75 sur l’ échelle du stress où 100 représente la mort d’un proche et 10 se faire arrêter pour excès de vitesse).

  • Si ma dévalorisation est purement esthétique, c’est le sternum qui est touché.

  • Si ma dévalorisation est liée à la parole, c’est la mâchoire.

  • Si je me sens coupable , je vais pencher vers des états dépressifs.

  • Si je dois quitter le domicile , la perte de territoire peut entraîner des troubles cardio- vasculaires ou urinaires.

  • Si cela entraîne des disputes et que je doive dénoncer, un problème aux bronches

  • Si je me sens agressé, un ulcère à l’estomac.

  • Si l’évènement est impossible à digérer, système digestif.

  • Si je sens que tout s’est écroulé, j’ai le syndrome du réfugié, reins et hypertension.

  • Si j’ai peur d’être privé de mes futurs petits enfants, la prostate.

  • Si enfin je suis soulagé perce que j’attendais que la relation s’arrête depuis longtemps…je ne développe aucun symptôme !

A quoi cela sert-il donc d’avoir une mal a dit et qu’en dit le décodage biologique?

 

Cette première phase de stress qui déclenche une maladie ou un symptôme nous permet de rester en vie, de nous défendre et de nous mobiliser pour développer des actions conscientes en vue d’une solution. (le désir de nous libérer du symptôme).

 

Le cerveau, par le biais du corps nous donne des indices sur le problème à solutionner. Il nous laisse toujours le temps de trouver une issue même dans le cas des maladies fatales.

 

Pour le décodage biologique, le but principal de la maladie, paradoxalement, c’est de ramener la paix à l’intérieur après un délai de réparation.

la maladie est l’effort que fait la nature pour guérir . Carl.G.Jung

 

Que préconise le décodage biologique lorsque j’ai un symptôme ?

 

Il est important de se souvenir que le cerveau ne fait rien par hasard mais toujours dans le sens d’une amélioration et de la croissance.

Vous en doutez ?

Souvenez-vous que vous êtes sur une planète où tous les êtres vivants partagent les mêmes éléments chimiques : Carbone, Hydrogène, Oxygène, Azote même s’ils les combinent de façon différentes.

 

Tous développent des systèmes d’adaptation pour rester en vie et se multiplier.

 

Si vous mettez des graines en terre, à moins d’un accident, il y a toutes les chances pour qu’elles croissent et se multiplient.

 

La survie et l’évolution de l’espèce sont des lois immuables de l’univers. La maladie n’échappe pas à cette loi, elle est là pour les mêmes raisons.

 

S’il nous reste des peurs et des doutes à ce propos, c’est sans doute qu’ils ont été « engrammés » dans l’enfance suite à des évènements traumatiques ou érigés sous forme de croyances dans notre famille ou la société.

 

Posez-vous ensuite ces trois questions pour orienter votre réflexion quant à la cause:

  1. A quand cela remonte ?

    En décodage biologique, on  remonte à 48 heures pour trouver l’origine des petits bobos

    Pour des symptômes plus graves comme le cancer, remontez de 1 à 9 mois.

    Il n’est pas nécessaire de chercher dans sa petite enfance pour trouver la cause qui déclenche, même si certaines informations peuvent s’avérer utiles pour la totale guérison.

  2. Qu’est ce que ce symptôme m’oblige à faire ? C’était peut-être le but de la manœuvre!

  3. Qu’est ce que cette « mal a dit »m’empêche de faire ? C’est peut-être aussi l’objectif de cette maladie: arrêter de faire ce que je fais car je crée trop de stress.

La réponse à ces trois questions vous ouvre la porte de votre inconscient.

 

Peut-on guérir définitivement alors grâce au décodage biologique ?  

 

Le décodage biologique aide au suivi médical mais ne le remplace pas. Si vous réussissez votre enquête, vous êtes guéri à vie de ce symptôme et les médicaments fonctionnent.

Il est important de rechercher la cause non consciente, la véritable origine de la maladie.

 

On traite ainsi la cause en même temps que l’effet : on traite le vomissement et on recherche l’aliment qui empoisonne le corps pour éviter de prendre des médicaments à vie contre le vomissement.

 

En décodage biologique, on décode l’organe touché puisqu’il symbolise un ressenti très précis. L’analyse psychosomatique aide à comprendre ce qui arrive et donne un sens à la maladie.

 

Enfin, on rentre en partenariat avec son corps et on lui propose de prendre en charge l’émotion jusque là ingérable (en se faisant aider par exemple) pour qu’il n’ait plus à le faire à notre place.

 

S’il y a lieu, on pose des actes qui vont dans le sens d’un apaisement, d’une acceptation, voire d’un pardon.

 

Christian Flèche, spécialiste du décodage biologique explique cette technique en utilisant l’analogie de l’eau qui coule sous la porte de la salle de bains:

 

Je m’aperçois que de l’eau passe sous la porte de ma salle de bains:c’est le symptôme.

Je peux décider d’éponger tous les jours pour ne pas inonder la maison ( c’est prendre un médicament sans conscience ou décider d’une opération immédiate ou d’une prothèse).

Je peux aussi ouvrir la porte de la salle de bains et fermer le robinet. (faire un traitement de fond)

Si le symptôme revient, je peux me poser la question de qui oublie de fermer le robinet dans la maison sans que je m’en aperçoive. ( je cherche une cause dont je n’ai pas encore pris conscience).

Après enquête, je m’aperçois que c’est mon fils qui est distrait, comme il est distrait dans ses études d’ailleurs.

Je décide de lui parler (je vais faire un partenariat) et il me fait comprendre qu’il se sent abandonné par moi, c’est ce qui le rend triste et distrait.

Je m’aperçois que je travaille trop et que je ne suis jamais là pour lui. (Je vais poser un acte dans le sens de la guérison du problème).

 

Ce processus du décodage biologique est applicable à la psychothérapie, il résume parfaitement ce qu’est un vrai travail sur soi. Il y a peu de chance pour que je retrouve de l’eau sous la porte de ma salle de bains…

Vous trouverez ci-dessous un autre article sur le thème du décodage biologique:

Le décodage biologique au pays des sultans

Et vous avez-vous un symptôme qui nécessite un début d’enquête? N’hésitez pas à commenter ou poser une question!

Sur ce thème, découvrez également cet article de Divine lumière:

les 3 clés de l’auto-guérison

 


Hannah

13 commentaires

  1. Sco! le 27 décembre 2011 à 0 h 22 min

    Hannah,
    Ton analogie de l’eau qui coule sous la porte de la salle de bains est excellente. En prenant un médicament, on ne fait qu’éponger l’eau si on n’ouvre pas la porte de la salle de bains pour voir d’où vient le problème.

    Quand on cherche la cause à un problème de santé, on peut aussi se poser une autre question : 4- qu’est- ce que je vivais à ce moment-là? (que se passait-il dans ma vie?). Es-tu d’accord?

    Sco!



  2. Elisandre (le Royaume Amoureux) le 27 décembre 2011 à 21 h 37 min

    Bonjour Hannah !

    Très juste tout cela, excellent !
    J’aime bien ton idée d’enquête.

    Sur un plan existentiel c’est identique, mais on parle de quête héroïque et au lieu de symptôme de sortilège (ou sort).
    Avec les contes, on peut « remonter » dans le symptôme sortilège pour le dissoudre et retrouver l’état avant la perturbation, le chaos.
    Les sortilèges sont des sortes de malédictions (analogie à maladie) qui entravent notre vie et nos souhaits, nos rêves dans certains domaines ; l’amour, les finances, la profession etc… des entraves au bonheur.
    Dans une situation d’urgence, il est temps de partir en quête de guérison, comme pour les somatisations;
    Evidemment les êtres humains attendent le plus souvent que la maison soit envahie d’eau !
    A bientôt
    Elisandre



    • adminhannah le 27 décembre 2011 à 22 h 14 min

      Merci Elisandre,
      Ça me plaît beaucoup ton analogie avec la quête du héros et le sortilège. Dans ma dernière vie, c’est à dire avant 2010, j’étais enseignante et je passais mon temps à raconter des histoires aux enfants et je vois qu’on peut aussi en raconter aux adultes. Je vais venir fouiner sur ton blog.



  3. Lionel le 5 janvier 2012 à 5 h 53 min

    super !
    « aller à la source des choses », en somme…
    j’ai découvert ce sujet passionnant en 2002, avec jean-philippe brébion…
    c’est un nsujet passionnant, et d’avenir que le décodage biologique.

    Merci.

    Lionel
    Etre… Et Grandir



  4. Docteur Grèg le 13 janvier 2012 à 9 h 42 min

    Coucou Hannah,

    Génial cet article et l’analogie avec l’enquête policière !

    En effet, vrai travail, minutieux, de recherche de la correspondance entre la pathologie et le conflit, le ressenti émotionnel. Tout un art !

    As-tu eu l’occasion de livres d’autres ouvrages que celui de Christian Flèche ?



    • adminhannah le 13 janvier 2012 à 10 h 01 min

      Coucou DR! Greg
      J’aime beaucoup C.Flèche, c’est suite à sa conférence il y a une vingtaine d’années que j’ai débuté le développement personnel. J’utilise le dictionnaire des malaises de Martel et l’ouvrage de salomon Sellam. J’ai fait un échange fructueux de pratiques avec Gérard Athias, lui le décodage et moi la psychologie des couleurs et c’était très compatible!



  5. Sarah D le 19 janvier 2012 à 17 h 28 min

    je vois que le sujet de l’auto-guérison et de la compréhension de nos « mal a dit » se chevauchent ! j’ajoute un lien vers le tien en fin de mon article …
    a++



  6. Didier le 20 janvier 2012 à 1 h 37 min

    Bonjour Hannah,
    Bien ficelée ton explication sur la bio – courageux aussi.
    Personnellement je l’utilise plus dans son cadre « psychobiologie » avec le projet sens. Pour le ressenti, j’aime bien l’explication d’Athias : « le senti c’est ce que notre biologie va prendre des situations émotionnelles inachevées de nos parents – une fois dans la boite et après notre naissance, les situations que nous allons expérimenter vont activées ce senti et nous enclenchons alors le RESENTI. Ce qui ancrera le sens du projet.’
    Bien retenir que le langage de la maladie se déclenche par le cerveau à partir du conflit entre notre biologie et notre psychologie.

    Au plaisir
    Didier



    • adminhannah le 20 janvier 2012 à 21 h 38 min

      Bonsoir Didier,
      Merci d’amener des précisions de qualité. cela explique les techniques comme la bio-psycho-généalogie et la nécessité de remonter dans l’arbre pour régler certaines somatisations.



  7. farid le 27 janvier 2012 à 0 h 14 min

    Je m’intéresse aussi un peu au développement personnel, et j’ai souvent croisé cette notion de mal à dit pour expliquer la maladie.

    Je voulais ton avis sur une question que je me suis toujours posé par rapport à ça, penses tu que tous les maux ou maladie ont une explication interne et sont dues à un problème que nous n’avons pas résolus?

    Ou bien penses tu que cela dépend des maladies..



    • adminhannah le 27 janvier 2012 à 19 h 04 min

      Bonsoir Farid,
      Tu soulèves une question vraiment primordiale.
      Oui il y a une résonance psychique à chaque maladie parce que nous sommes un tout.
      Mais, parfois l’enquête doit être plus poussée que l’analogie. Il faut souvent remonter dans l’arbre généalogique.
      « Les parents ont mangé les raisons verts et les enfants en ont eu les dents agacées ». On peut donc vivre la maladie d’un ancêtre.
      On peut aussi arriver sur terre avec une maladie, c’est à dire que cette maladie est un effet et donc les causes sont antérieures à la naissance.
      Il existe aussi des maîtres qui ont un cancer. La maladie fait alors travailler les disciples. Qui sait si le maître ne digère pas dans son corps certains maux de l’humanité afin de la soulager?
      J’espère , Farid, avoir répondu à ton interrogation.



  8. BRIGITTE LB le 18 juin 2012 à 15 h 03 min

    bonjour Hannah

    Merci pour cet article que je trouve très intéressant.

    Je n’avais jamais penser faire une enquête lorsque j’ai des maux du corps.

    C’est une technique que je vais pratiquer.

    Je travaille régulièrement avec le livre des malaises et des maladies de Jacques Martel c’est déjà une technique de prise de conscience et ensuite je pratique la pensée positive qui marche bien.

    Mais je suis certaine que cette nouvelle technique viendra compléter la mienne.

    Je t’embrasse
    Brigitte



    • adminhannah le 18 juin 2012 à 21 h 18 min

      Bonsoir brigitte,
      Toutes les techniques sont bonnes et quand on a vraiment mal, c’est bon d’avoir plusieurs cordes à son arc!