Avez-vous trouvé un antidote contre la solitude, à part le web et les petites annonces?

Un antidote contre la solitude ça existe ?


Ce mois-ci j’organise la croisée des Blogs de Développement personnel. J’ai demandé à chaque participant de me raconter une belle histoire de guérison. Le genre de récit où il y a un avant et un après.


Si vous n’avez pas de blog, faites-moi parvenir rapidement votre histoire de guérison et je la publierai sur le mien. Vous trouverez ici les conditions de participation.


J’ai donc réfléchi à ce que j’allais raconter moi-même. En vingt cinq ans de travail personnel sur moi et en tant que thérapeute, les histoires de guérison ne manquent pas.


De la gestalt aux constellations familiales, de l’EFT au décodage biologique en passant par la technique Tipi et les couleurs, j’ai les deux bras chargés d’outils tous aussi pertinents les uns que les autres.


Pourtant, il en est un dont je n’ai pas encore jamais parlé. Il est intime, précieux et m’a littéralement permis de révolutionner et guérir ma capacité relationnelle.


Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours souffert de solitude, d’isolement et de peur de l’abandon. Pourtant, je ne manquais pas de preuves d’amour. A une ou deux exceptions près, je tombais toujours sur des compagnons prévenants et loyaux, à mille lieux de me trahir.




La racine était bien évidemment plus profonde mais il semblait toujours que, plus j’avançais dans mon travail intérieur, plus la guérison de cet aspect était retardée.


Je m’inquiétais même de ne pas pouvoir aider mes clients/patients si moi-même je n’arrivais pas à trouver de remède contre la solitude. Attention, je n’étais pas seule : je me sentais seule. Je vivais la solitude à l’intérieur de la relation, je dirais, dans mes cellules.


Le sentiment était tellement récurrent que je ne pouvais pas mettre cela sur le dos de la relation. C’était bien une mémoire à moi. 


Pas d’antidote contre la solitude !


Si je devais résumer mes symptômes quotidiens, cela pourrait ressembler à cela :

  • Un sentiment de manque, une sorte d’incomplétude chronique.
  • Une limitation récurrente à vivre le plaisir ou le succès, comme si vivre pleinement une vie terrestre pouvait m’ éloigner d’un lien intime à moi-même.
  • Un conflit assez permanent au niveau du territoire : ne pas savoir où est la limite avec l’autre et peur d’avoir mon territoire envahi.
  • Une dualité quand c’est l’heure de faire des choix, comme si il y avait toujours deux pistes possibles en même temps.
  • Une grande difficulté à vivre les séparations ou les deuils que ce soit au cinéma ou dans la vraie vie.
  • Un lien à la nourriture assez chaotique, dans le trop ou le pas assez. Un désir latent de manger pour deux.
  • La sensation désagréable de me sentir souvent isolée et mal comprise dans les relations.
  • La vague impression qu’aucun humain sur terre ne correspond au désir fusionnel qui est inscrit profondément dans mes cellules. Un relationnel fade ou dépendant.
  • Une ambivalence entre être en lien profond avec les humains ou juste en superficie.
  • Des problèmes d’orientation, de coordination ou de dyslexie.
  • Une impression régulière de perte d’identité
  • Mélancolie tristesse ou désespoir sans raison


En psy, un seul remède contre la solitude : la mère !


J’ai toujours interprété ces symptômes comme étant liés à une difficulté relationnelle avec la mère, soit qu’elle ait été absente ou trop occupée.




Pourtant, malgré mes recherches et mon engagement thérapeutique, rien n’avait pourtant l’air de se modifier au fil du temps, quelle que soit l’avancée dans mon travail.


On fait quoi alors contre la solitude ?


C’est alors qu’au détour de toutes les formations que j’ai faites, j’ai choisi de m’intéresser à la communication facilitée ou psychophanie. Certain l’appellent communication profonde accompagnée.


Quelque chose de puissant m’appelait du côté de cet outil que je voulais maîtriser.


La psychophanie ou communication facilitée c’est quoi?


Au départ, c’est un outil alternatif qui permet aux personnes privées de parole d’apprendre à communiquer et à trouver une forme d’autonomie dans l’expression.


Un facilitant soutient la main de celui qu’il veut accompagner dans la position où son index peut pointer sur un clavier. il n’est pas question de guider la personne, juste la soutenir.




Lorsqu’il sent une impulsion de celui qui veut écrire, il prête littéralement son bras pour le laisser approcher des touches du clavier afin de former des mots ou des phrases qui finissent par former un tout cohérent.


Le postulat de départ, c’est qu’une personne, quelle que soit la gravité de son handicap, garde une conscience intacte à un autre niveau que celui de la compréhension ordinaire.


En d’autres termes, elle a une âme et un esprit qui ne sont pas handicapés. C’est à cette autre partie d’elle-même que l’on s’adresse en communication facilitée (CF) ou communication profonde accompagnée (CPA).


On peut dire que facilitant et facilité communiquent à ce moment-là d’âme à âme ou de subconscient à subconscient, c’est à dire à partir d’un espace inaccessible au mental.


Le facilitant prête ses facultés cognitives et sensorielles à celui qui en est privé et traduit les informations qu’il reçoit via sa conscience et son système de croyance.


Cette danse à deux, si on peut l’appeler comme cela génère un texte, souvent symbolique qui parle à la personne qui le reçoit au niveau profond de son être.


On comprend bien sûr, qu’il n’est point besoin d’être handicapé pour faire appel à la psychophanie. Pour chacun, le corps héberge une dimension plus vaste qui s’exprime au travers de cette technique.


Cette méthode étonnante nous vient d’Australie et elle a beaucoup été utilisée auprès des enfants autistes ou à tendance autistique. Aujourd’hui elle est utilisée pour toute personne qui désire avoir accès à une vision plus large de ses difficultés du moment.


Bien au-delà de l’aspect « psy », cette technique fait émerger des aspects non conscients de la personne en lien avec les aspirations plus profondes de son âme ou de son esprit.


Le texte est rarement à prendre sur un plan littéral mais plutôt au niveau de l’impact émotionnel et d’une compréhension plus profonde des processus à l’œuvre.


J’ai souvent cette vision plus vaste pour mes clients/patients. Je connais cette approche d’âme à âme mais je n’avais pas encore rencontré quelqu’un qui puisse aussi faire cela pour moi !


J’aime cette analogie à propos de cette technique :


 » C’est un peu comme si un regard océanique ajusté à notre regard témoignait de la vague qui déferle sur le quotidien à l’intérieur duquel on se noie… « 


Ma première séance en tant que cliente fut une révélation. Au lieu d’avoir un courant d’énergie autour de mon corps comme tout le monde, j’avais un point de fuite, une brèche qui faisait que je ne me sentais jamais complète.


Ceci était du à la perte d’une jumelle dans ma vie intra-utérine. Je n’ai pas cherché à rationaliser ou comprendre si c’était vrai ou non, je l’ai senti et éprouvé dans mon corps comme une évidence. Je souffrais d’un syndrome peu ordinaire :


Le syndrome du jumeau perdu, un début de réponse au remède contre la solitude


Le terme jumeau, jumelle, nous vient du latin gemellus et signifie « né le même jour .»




Pas besoin bien sûr d’avoir un jumeau intra-utérin pour vivre les symptômes que j’ai décrits plus hauts. Un manque affectif dans l’enfance peut tout à fait en être la cause.


Il existe cependant quelques indices supplémentaires pour qui est un jumeau né seul (c’est comme cela qu’on les appelle):


  • Chercher dans l’enfance systématiquement un ou une ami(e) unique avec qui on fusionne dans une exclusivité palpable de l’extérieur.
  • S’imaginer en double, faire comme si on avait vraiment quelqu’un à qui parler, comme si l’autre était là dans le jeu.
  • Vouloir les objets en double et même plus tard, s’acheter les vêtements en double.
  • Acheter deux fois les objets, un pour offrir et un pour soi.
  • La capacité à être ambidextre enfant et pouvoir écrire en miroir.
  • Découvrir en sport ou en surf des habitudes de gaucher alors qu’on pensait être droitier.
  • Se servir adulte de ses deux côtés pour porter ou travailler.
  • Avoir un jeu particulier avec les paires de chaussettes, le désir ou l’angoisse de les dépareiller.
  • L’habitude de perdre un gant.
  • Souffrir de mi-graines.
  • Au niveau psychologique, la peur fréquente qu’un malheur arrive.
  • La peur maladive de perdre (donc le désir de garder).
  • La croyance erronée que les choses démarrent bien puis finissent immanquablement par péricliter d’elle-mêmes si on ne garde pas une vigilance tendue à entretenir une situation ou une relation.
  • L’impossibilité de trouver où est sa place.
  • Un intérêt pour la spiritualité ou l’invisible.
  • Une compulsion à quitter les relations avant de perdre l’autre
  • La peur que l’autre meure.
  • Passer de tout faire tout seul à avoir peur de ne pas y arriver seul sans juste milieu.
  • Une peur irrationnelle de l’abandon.



La conscience de la gémellité, véritable antidote contre la solitude

 

Pourquoi n’en avais-je jamais entendu parler ?


D’abord parce que les échographies étaient moins courantes à l’époque de ma naissance. Ensuite, parce que la gémellité restait une rareté souvent génétique et qu’on ne cherchait pas de vestiges à la naissance d’un bébé unique.


Aujourd’hui, on sait reconnaître les jumeaux fantômes à l’échographie. On peut aussi les découvrir à la naissance car ils apparaissent sous la forme d’une boule de tissu fibreux sur le placenta.


La plupart des mères ne savent pas qu’elles ont eu un début de grossesse gémellaire. Une petite perte de sang avant la 3ème semaine passe souvent inaperçue.


Je vous propose de regarder cette vidéo ou tout du moins les premières minutes si le sujet vous intéresse.

Cliquez ici pour voir la vidéo

 

Au cours de la vidéo, on s’aperçoit qu’une personne sur 8 a commencé sa vie au sein d’une grossesse gémellaire


Claude Imbert va même jusqu’à 20%, c’est à dire 1 humain sur 5. De récentes études tendent même à dire que les grossesses gémellaires sont plus nombreuses que les grossesses uniques.


Et alors, où disparaît le jumeau décédé ? Lorsqu’il ne s’agit pas d’un avortement, il est absorbé par le tissu du placenta, parfois même il s’incruste dans le jumeau survivant, et rarement devient un « fetus papyraceus », un corps desséché dans le placenta visible à la naissance.


La science sait aujourd’hui les détecter dans l’utérus. La vidéo parle aussi des jumeaux en miroir quand la division arrive plus tard, et donc quand le côté gauche et le côté droit ont été définis. Parfois même, les organes sont en miroir.


Il y a ainsi plus de gauchers chez les jumeaux comme si un gaucher était souvent un jumeau dont l’alter égo ne serait pas parvenu à terme.




On sait aujourd’hui que l’existence d’une perte gémellaire engendre des conséquences dans la vie d’adulte et une blessure toujours active tant qu’elle n’est pas identifiée.


Au niveau astrologique, ce démarrage de vie peut être retrouvé par les planètes en gémeaux.


Si on s’en tient aux données astronomiques, la constellation des gémeaux comprend deux étoiles Castor et Pollux nommés d’après la légende grecque.


 » Ce mythe montre qu’en tout homme il y a une partie mortelle (le corps) et une partie immortelle (I’âme) qui doivent cohabiter en bonne intelligence durant leur vie terrestre commune.  Et Pollux (l’âme) ne peut se passer de Castor (le corps) pour vivre ses expériences terrestres. « 


Encore faut-il savoir que c’est de cela dont on souffre avant de cohabiter en bonne intelligence !


Ce qui revient le plus souvent, au niveau affectif, c’est cette comparaison que l’on peut faire avec un aveugle de naissance :


il aura beau tout faire pour surmonter son handicap, il ne pourra jamais prétendre voir, au sens où l’entendent les gens normaux.


C’est vraiment cette conscience qu’il leur manquera toujours quelque chose d’essentiel qui caractérise les jumeaux nés seuls.


C’était mon cas : à une ou deux exceptions près, j’avais tous les symptômes, même l’ascendant gémeaux !




Ne pas voir dans un monde de voyants ou ne pas aimer dans un monde qui ne parle que d’amour était, pour moi le handicap suprême.


Pour ou contre la solitude ?


Il y eut un avant et un après.


J’ai pu me mettre en lien avec ma jumelle, échanger et comprendre les raisons profondes de son existence dans ma vie.


J’ai compris aussi pourquoi j’avais été soumise tout au long de ma vie à tant de pertes et de deuils à faire, qu’ils soient réels ou psychologiques.


Ils n’étaient que la répétition d’un premier deuil à faire dont je n’avais pas encore pris conscience. J’ai donc enfin pu faire le deuil de cette jumelle terrestre puis me connecter à elle au niveau de l’esprit.


J’ai petit à petit lâché la mauvaise habitude que j’avais de comparer toutes les relations terrestres à l’aune de la jumelle.


J’ai accepté de rentrer pleinement dans l’incarnation terrestre, de profiter enfin de la vie et d’accepter les humains incarnés pour ce qu’ils étaient: des êtres que l’on peut aimer!


J’ai enfin relativisé les croyances que quelque chose d’horrible finissait toujours par arriver si je n’étais pas aux aguets.


Je me suis mariée, j’ai quitté l’éducation nationale pour me consacrer à ce que j’aimais faire par-dessus tout : aider les humains à se transformer comme je l’ai fait moi-même.


J’ai conservé cet outil merveilleux que j’associe souvent aux couleurs chaque fois qu’une personne a besoin de se réconcilier avec les évènements incompréhensibles de sa vie.


Et vous, avez-vous surmonté un handicap, une mauvaise habitude, une souffrance récurrente ? Laissez un commentaire !

Vous voulez raconter plus longuement ? Envoyez-moi votre texte !

 

 


Hannah

52 commentaires

  1. Sco!@couple routine le 6 novembre 2012 à 1 h 43 min

    Bonsoir Hannah,

    C’est la première fois que j’entends parler de psychophanie. Je ne comprends pas pourquoi il faut tenir la main de la personne qui veut s’exprimer. Est-ce que c’est parce qu’elle ne connaît pas l’alphabet et qu’elle touchera au clavier un peu par hasard tout en créant un message cohérent?

    Je suis également surprise du très grand nombre des jumeaux et de jumelles qui ne naissent pas.

    Vraiment pas mal de nouvelles choses pour moi dans ton article.

    Pour moi, la solitude est bien différente de ce que tu as vécu. Je me reconnais dans certains points, mais dans l’ensemble, je ne décris pas la solitude de la même façon.

    Pas encore d’histoire de guérison en vue, du moins, pas pour moi personnellement. Je continue de chercher…

    Amicalement,

    Sco!



    • adminhannah le 7 novembre 2012 à 14 h 51 min

      Bonjour Sco!
      Au départ, cette technique est destinée à des autistes ou des grands porteurs
      de handicap, c’est à dire qu’ils ne pourraient pas écrire eux-mêmes.
      On s’est aperçu qu’il est aussi possible de faire parler l’âme d’une personne
      sans handicap (apparent, ne sommes-nous pas tous des handicapés de l’amour?).
      Je peux pratiquer cette technique sans tenir la main. Il y a cependant quelque
      chose de magique qui se passe lorsqu’on sent l’impulsion de la personne qui veut communiquer.
      On lui demande alors de regarder ailleurs que sur le clavier pour être bien certain que
      ce n’est pas le mental qui écrit.
      Quand on facilite les enfant, on les fait jouer avec leur main droite et on les
      fait taper avec la main gauche qui n’est pas leur main dominante.
      Pour la Croisée, je suis certaine que tu as une petite histoire relationnelle
      drôle à nous raconter. J’aime beaucoup ton humour.



  2. zenie le 6 novembre 2012 à 7 h 24 min

    Bonjour Hannah, moi j’ai besoin de solitude car c’est la où je me sens le mieux. Toutes mes relations m’ont poussé dans mes retranchements car l’autre voulait me changer. Je n’ai pas envie que l’on me change sous différents prétextes qui pour moi ne tiennent pas la route. J’ai besoin d’une liberté totale en pensée et en action pour aller bien et pour évoluer. Pour moi aimer c’est laisser libre.

    zenie



    • adminhannah le 7 novembre 2012 à 14 h 46 min

      Bonjour Zénie.
      Ce sont aussi des phases et tu as raison, c’est bon de les respecter.
      J’ai commencé ma vie très fusionnelle puis je me suis beaucoup protégée
      pour ne pas être maltraitée.
      Puis, après avoir débranché pas mal de mémoires cellulaires, notamment
      de la vie intra-utérine, j’ai retrouvé la confiance dans les
      humains et je me mêle à eux plus joyeusement aujourd’hui »hui.



  3. Françoise le 6 novembre 2012 à 8 h 11 min

    Merci Hannah, cette fois j’ai pu lire le message intégralement. Très intéressant.



    • adminhannah le 7 novembre 2012 à 14 h 43 min

      Bonjour Françoise.
      Je crois avoir trouvé le problème qui faisait que les images
      ou le texte n’apparaissait pas sur les mobiles.
      Je ne suis pas une pro de la technique!



  4. PARODI le 6 novembre 2012 à 8 h 59 min

    Bonjour Hannah,

    Je te remercie pour ton témoignage qui biensur ne m’a pas laissé indifférente.
    Je te remercie encore de m’avoir permis de déterminer la cause réelle de toutes mes difficultés.
    Je ne peux encore témoigner d’avoir dépassé cette blessure.
    Etant souvent encore aujourdhui dans cette sensation de vide que tu décris très bien, cette solitude inexplicable.
    Quant à l’explication de la raison d’avoir eu une soeur jumelle qui a pris la décision de ne pas continuer son chemin dans le matériel, la seule explication qui me touche vraiment est qu’elle n’était là que pour m’accompagner car je n’avais pas vraiment envie de venir m’incarner dans le monde terrestre. Ainsi, mes émotions oscillent souvent entre la tristesse qu’elle ne soit pas là, et la colère qu’elle soit partie.
    C’est ainsi que j’ai répété inlassablement des relations sentimentales où l’absence émotionnelle existe et la colère que cela devrait être autrement, mais aussi des trahisons professionnelles.
    Aujourd’hui, le deuil est bien avancé. Je commence à accepter que les relations avec les autres seront par essence incomplète. La seule fusion devant être avec moi même.
    Pourrais tu me dire qu’elle était les raisons pour ta soeur et toi qui t’ont permis de lâcher cette partie de ton histoire?
    Je t’embrasse. Embrasse aussi Alain.
    Dominique



    • adminhannah le 7 novembre 2012 à 14 h 41 min

      Bonjour Dominique,
      Pour rester dans le thème, tu avais écrit deux fois le commentaire!
      Et pas exactement le même, tu vois le genre de petite différence
      qu’il y a entre deux jumelles.
      Le deuil est long car savoir qu’aucune relation terrestre ne peut
      égaler l’intensité d’une relation gémellaire est une pilule dure
      à avaler.
      Une fois cela fait, quand il n’y a plus ni colère ni tristesse, alors
      les intuitions arrivent.
      On s’aperçoit que la présence de la jumelle de l’esprit n’est jamais
      très éloignée de nous.
      La solitude n’existe plus en fait.
      Dans un deuxième temps, on peut collaborer ensemble!
      ce qui m’a permis de lâcher dernièrement ce sont les séances Tipi.
      Avoir une jumelle qui s’en va crée beaucoup de tensions et de « petites
      morts » dans la vie intra-utérine.
      La technique Tipi débranche tout cela au niveau cellulaire. C’est ce que
      tu a vécu avec nous par skype un jour de fort débordement émotionnel à cause
      de ton travail.
      je ne connais pas mieux pour le moment.



  5. Nath le 6 novembre 2012 à 17 h 59 min

    Bonsoir Hannah,
    Votre article résonne beaucoup en moi.
    Je suis gauchère contrariée
    En effet, à 18 ans j’ai été opérée d’un kyste dermoide à l’ovaire, Les résultats de la biopsie furent stupéfiants : dans le kyste il y avait une dent, des cils, des poils et des cheveux. Le gynéco de l’époque, face à notre stupéfaction nous expliqua qu’une légende urbaine circulait sur cette anomalie. Cette légende dit que les cellules de notre jumeau qui ne s’est pas développé se localisent un peu n’importe où et que je devais m’estimer heureuse de ne pas avoir ce kyste sur le front.
    30 ans plus tard, il y a deux mois, je débutais une séance de kinésiologie et je découvrais que je souffrais d’un traumatisme ancré dans mon organisme. Ce traumatisme s’avérait être la mort foetale de mon jumeau.
    Depuis je suis perplexe, cela résonne en moi, comme une évidence. Mais franchement je ne sais comment en guérir. Je suis encore plus démunie, et toujours aussi seule. Je ne vois pas comment m’en sortir.
    Merci de vos articles
    Amicalement,
    Nathalie



    • adminhannah le 7 novembre 2012 à 10 h 26 min

      Bonjour Nathalie,
      On ne guérit pas d’être un jumeau né seul. On commence par faire
      le deuil de la relation fusionnelle idéale que l’on a toujours
      cherchée et qui n’est jamais arrivée.
      On s’aperçoit dans un deuxième temps, qu’il y a a des humains sur
      terre assez intéressants, en tous cas dignes de l’amour que l’on peut donner
      même si ce n’est pas un amour gémellaire.
      Ensuite, on cherche à comprendre à quoi cela nous sert aujourd’hui
      d’être connecté à une jumelle dans l’esprit.
      C’est là que ça commence à devenir vraiment intéressant.



  6. Sabrina le 6 novembre 2012 à 19 h 28 min

    Coucou,
    Ma mère ma souvent dit qu’elle pensait avoir perdue ma jumelle (jumeau),
    jusquà aujourd’hui ,je n’y avais jamais songé..à réfléchir…
    Je comprends l’échange que tu décris dans la communication accompagnée, je vis quelque chose de similaire dans mes cours de couture.
    grand merci pour cet article , biz Sabrina



    • adminhannah le 7 novembre 2012 à 10 h 21 min

      Bonjour Sabrina,
      Si ta mère s’en est souvenu, c’est qu’il y
      a toutes les chances pour que tu fasses
      partie des jumeaux nés seuls, bienvenue au club.



  7. Danièle de Forme et bien-être le 7 novembre 2012 à 11 h 18 min

    Bonjour Hannah,
    Quel beau témoignage de guérison.
    La technique dont tu parles peut être utilisée un peu différemment en d’autres circonstances.
    Lorsque je donne des cours de danses surtout en cours particuliers, il m’arrive de me mettre derrière la personne pour lui indiquer sans faire à sa place, simplement la guider, vers le bon mouvement.
    Chacun à son tour à besoin d’un accompagnement.
    A tout bientôt.
    Danièle



    • adminhannah le 7 novembre 2012 à 14 h 31 min

      Bonjour Danièle,
      Oui elle peut être utilisée pour des actions concrètes aussi comme tu le décris.
      Sa grande particularité est aussi d’utiliser le langage symbolique de
      l’âme ou l’esprit pour des espaces moins accessibles en temps ordinaire.



  8. Christine le 7 novembre 2012 à 12 h 09 min

    Bonjour Hannah,

    Merci pour cet article et ce témoignage qui résonne en moi.

    Lors d’un séminaire de spiritualité organisé par un ami « Conférencier, thérapeute, channel », nous avions évoqué ce phénomène. Je le découvrais avec beaucoup d’émotion.
    Lui-même, avait vécu cela avec en plus à l’âge de 8ans une expérience de N.D.E

    J’ai compris après cette découverte que la raison pour laquelle j’avais toujours ressenti une frustration vis a vis de mes 2 petites soeurs jumelles qui sont nées 20ans après moi, pouvait venir de là.

    J’étais très heureuse de leur naissance et nous sommes toujours très proches toutes les 3, mais j’éprouvais souvent en leur présence un sentiment de solitude.

    Grâce à différentes techniques et pratiques régulières, dont la méditation, les choses se sont aplanies et je peut entretenir une relation avec mes soeurs, sans ce sentiment de solitude, qui parfois m’accablait.

    Bien amicalement,
    Christine



    • adminhannah le 7 novembre 2012 à 14 h 30 min

      Bonjour Christine,
      C’est toujours difficile de distinguer la solitude
      liée à la perte d’un jumeau et la solitude des enfants
      qui ont vécu la naissance du petit frère ou la petite soeur
      (a forciori des jumelles) alors qu’ils étaient encore en bas âge.
      La perte ressentie de la mère est alors assez atroce et mal comprise
      des parents.



      • Christine le 8 novembre 2012 à 14 h 02 min

        Bonjour Hannah,

        En effet je vois cela avec l’ainée de mes nièces. Pour moi, ce n’était pas le cas, J’avais 20ans à la naissance de mes petites soeurs . 🙂 Plutôt heureuse, d’avoir enfin des soeurs et de les materner.

        En revanche, oui, ce sentiment de solitude, étant enfant unique, avec des parents très occupés, je l’ai connu dans mon enfance et mon adolescence après la disparition de mes grands parents.

        Bien amicalement,
        Christine



        • adminhannah le 8 novembre 2012 à 21 h 17 min

          Bonsoir Christine,
          ça doit être assez magique d’avoir deux jumelles qui déboulent dans
          la maison, surtout quand on n’est plus en âge de se faire piquer
          la place!



  9. adminhannah le 7 novembre 2012 à 14 h 34 min

    Bonjour Mikaël,
    Je l’ai écrit pour la croisée des BLogs sur le thème de la guérison.
    SI tu as une jolie histoire à nous raconter sur ce thème, Mikaël,
    n’hésite pas;j’en ferai un ebook à la fin du festival.



  10. Bernadette GILBERT le 7 novembre 2012 à 22 h 02 min

    Bonjour Hannah !

    Je n’avais jamais entendu parler de la psychophanie ! Elle rappelle un peu l’écriture automatique, non ?
    Ton histoire est belle et encourageante… As-tu déjà réalisé que ton prénom était un parfait binôme de lettres ? Oui, sans doute.
    Je me suis reconnue dans bien des symptômes que tu décris et ai déjà envisagé l’existence d’une jumelle aux débuts de mon existence… En fait, d’autres événements programmants plus significatifs pour moi ont répondu à mes questions, en décodage biologique, mais j’ai toujours gardé cette piste comme possible !



    • adminhannah le 7 novembre 2012 à 22 h 35 min

      Bonsoir Bernadette,
      Il y a un peu de ça dans la psychophanie sauf que l’écriture
      automatique est un peu connotée spiritisme alors que là, on
      est très clairement connecté au niveau du coeur et cela fait toute la
      différence.
      En général, lorsqu’on a commencé sa vie intra utérine en étant deux
      ou plusieurs, il y a un moment où la vie nous le fait savoir afin
      que nous puissions profiter des raisons pour lesquelles c’est arrivé.
      C’est étonnant que tu aies eu cette intuition tout de même!



  11. Françoise Bayle le 7 novembre 2012 à 22 h 27 min

    Bonjour Hannah,
    Article très intime et très émouvant.
    En ce qui me concerne, j’apprécie la solitude, presque autant que j’apprécie la compagnie. J’ai appris à vivre avec moi-même et c’est généralement agréable. J’ai appris qu’on est finalement toujours seul, mais j’ai appris aussi à ressentir le lien avec les autres formes de vie, notamment les plantes, les arbres, avec autrui aussi, et finalement on n’est jamais seul. C’est un grand paradoxe, et c’est passionnant à explorer.



    • adminhannah le 7 novembre 2012 à 22 h 32 min

      Bonsoir Françoise,
      Oui ça devient passionnant lorsqu’on peut sentir qu’on est
      finalement connecté à tout. cela prend du temps de digérer
      les blessures affectives qui empêchent de le sentir.



  12. Nicole le 8 novembre 2012 à 7 h 32 min

    Bonjour Hannah,
    Merci pour ce témoignage qui me parle car quand, petite, j’écrivais en miroir, je me sentais mieux,
    Je suis ambidextre, mes chaussure sont toujours posées une dans un sens et l’autre dans l’autre,
    etc…mais ce qui me touche c’est quand tu nous dis »Je m’inquiétais même de ne pas pouvoir aider mes clients/patients si moi-même je n’arrivais pas à trouver de remède contre la solitude. » car je voulais devenir art thérapeute mais ne pas pouvoir rester en couple m’a écarter de ce chemin…merci pour cette piste intéressante.
    J’ai reçu de ta part une invitation pour twoo…je comprends mieux.



    • adminhannah le 8 novembre 2012 à 10 h 42 min

      Bonjour Nicole,
      En 3D Twoo fait quelque chose qu’il n’ pas le droit de faire:
      se servir de mon carnet d’adresse pour faire sa pub.
      Je serai intéressée à en savoir plus sur le fait que tu n’es pas devenue
      art thérapeute.



  13. Myrianne le 8 novembre 2012 à 9 h 28 min

    Bonjour Hannah,

    je m’y suis reprise à 2 fois pour lire ton article!
    Certaines choses me parlaient. ( le sentiment de manque, la limitation récurrente à vivre le plaisir ou le succès, le conflit au niveau du territoire , la difficulté à vivre les séparations ou les deuils, le lien à la nourriture ,la sensation désagréable de me sentir souvent isolée et mal comprise dans les relations, et la mélancolie et tristesse mais pas sans raison), d’autres pas.
    J’ai regardé la vidéo, ç a m’a rappelé l’histoire racontée dans la famille ( il y a fort longtemps) d’une grande tante qui avait été opérée d’un kyste dans le thorax et qui contenait un tout petit squelette, cela m’avait semblé fort incongru, je ne savais pas non plus qu’il y avait autant de grossesses gémellaires.
    J’avais par contre déjà entendu parler de la psychophanie, je viens donc de regarder plus en détail le site de TMPP ( ta main pour parler) et notamment l’article du DR Duchon: http://www.tmpp.net/articleschoisis/dr-duchon.pdf
    J’ai beaucoup apprécié le courage et l’humilité de ce médecin, et ça me donne envie d’aller y voir.

    Je me retrouve aussi quand tu dis que malgré ta boîte à outils, et donc malgré tout le travail accompli, il reste un faille, et c’est pour moi, ce qui m’empêche encore aujourd’hui d’avancer dans mes projets, et d’être complètement bien dans mon quotidien, alors si je tiens en bout de solution, MERCI.
    J’aimerai savoir comment tu as pu  » te mettre en lien avec ta jumelle, échanger et comprendre les raisons profondes de son existence dans ta vie ».

    Quant à ta proposition de témoignage, j’essaierai d’écrire quelque chose sur ce qui pour moi a été déclencheur: le suivi sur une année d’un séminaire de psychiatrie spirituelle avec le Dr Mantel. (mais je n’ai pas de blog)

    Et pour reprendre ce que disait Bernadette sur ton prénom, et te remercier avec la langue des oiseaux, je dirai que quand Hannah Sembély, elle embellit les autres.

    Amicalement



    • adminhannah le 8 novembre 2012 à 10 h 40 min

      Merci Myrianne,
      Si tu n’as pas de blog, je peux publier ton histoire sur le mien mais il
      faut que ce soit fait pour le 18 novembre date de fin de la Croisée des Blogs.
      Déjà, pour recevoir les informations concernant la jumelle, je les ai demandées
      c’est à dire que je voulais à tout prix une réponse. Après ça, le canal par
      lequel passent les infos n’est pas si important. Pour moi c’était la communication
      profonde accompagnée parce que j’étais en train de me former à cette technique.
      Ça peut être en rêve aussi, en rêve éveillé.
      Cette info que tu as eue par rapport à une grand tante est bien sur un élément de
      réponse. On ne peut pas être touché par une histoire pareille si on n’a pas la même
      chose dans sa mémoire cellulaire.



  14. Dorian le 8 novembre 2012 à 22 h 48 min

    Bonsoir Hannah,

    Bravo pour cet article !
    J’ignorais tout de ce que tu écris là. Du synchrome à la technique pour guérir. C’est assez atypique à vrai dire.
    Beaucoup de personnes, à en croire ton histoire, doivent vivre toute leur vie sans faire le dueil de leur jumeau. Parfois on ne comprend pas d’où viennent certains de nos problèmes. On peut opter pour le lâcher prise ou aller chercher le fond du problème. Et félicitation à toi pour avoir fait cette démarche et t’être écoutée surtout !

    Dorian



    • adminhannah le 8 novembre 2012 à 22 h 53 min

      Merci Dorian,
      C’est certain que ce n’est pas la première chose à laquelle
      on pense, surtout quand personne ne le soupçonne dans la famille!



  15. charlotte le 9 novembre 2012 à 7 h 03 min

    Bonjour Hannah,

    psychophanie, je ne connaissais pas cette thérapie. Thérapie qui t’a aidée. Ton chemin de solitude est bouleversant. J’ai connu une certaine solitude, histoire de vie. Ma mère morte à 38. J’avais 8 ans. Protégée par mon père, merveilleux. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes extraordinaires dans ce parcours. Je ne me sens jamais seule. J’aime la vie et m’interesse à tout. Merci pour ce récit qui m’a bouleversé aussi.

    Amicalement

    Charlotte



    • adminhannah le 9 novembre 2012 à 8 h 57 min

      Bonjour Charlotte,
      La psychophanie n’est pas vraiment une thérapie.
      C’est une ressource pour les individus privés de
      parole.
      Elle ne remplace donc pas du tout le travail
      thérapeutique en profondeur mais a une vision
      de l’âme qui parfois éclaire de façon surprenante
      certains aspects de notre vie.



  16. Luc mister-no-stress le 9 novembre 2012 à 12 h 04 min

    Bonjour Hannah,
    Merci pour cet article très émouvant.
    Ton explication de la gémellité, vécue de l’intérieur, est vraiment très intéressante.
    Bravo pour la qualité de ton article (encore une fois) !
    Prends soin de toi
    Luc Mister No stress



    • adminhannah le 9 novembre 2012 à 15 h 17 min

      Bonjour Luc,
      Merci pour ton appréciation.
      Prendre soin a l’air d’être très important
      pour toi, je remarque que tu l’ajoutes à la fin
      de tes commentaires.



      • Luc mister-no-stress le 11 novembre 2012 à 15 h 56 min

        C’est très juste !
        Je trouve en effet que nous ne sommes souvent pas assez bienveillants avec nous-mêmes…
        Et c’est notamment encore plus vrai pour ceux qui sont dans la relation d’aide, non ?



        • adminhannah le 11 novembre 2012 à 21 h 59 min

          Tu veux dire que nous pourrions être des cordonniers mal chaussés! 😉



  17. nartaki le 9 novembre 2012 à 14 h 52 min

    Bonjour

    j’ai porté un intérêt tout particulier à cet article parlant du « problème rencontré « par la perte d’un jumeau ( jumelle/ intra utérin) .
    j’ai pu remonter à cette info après des années et des années de recherches et de parcours de développement personnel. je suis une chercheuse du vivant, thérapeute et danse thérapeute, j’utilise tous les outils dont vous parlez, entre autres et quel bonheur de se sentir vivante !!!
    belle route à vous et à celles et ceux que vous rencontrez sur votre chemin

    Nartaki « danseuse de la vie!! »



    • adminhannah le 9 novembre 2012 à 15 h 08 min

      Bonjour Nartaki,
      Merci de votre partage. Je m’aperçois que c’est un
      syndrome beaucoup plus répandu qu’il n’y paraît!



  18. Muriel le 10 novembre 2012 à 12 h 50 min

    Bonjour Hannah,

    Bravo pour ton article et ton histoire de guérison ! 🙂
    C’est impressionnant de réussir à communiquer de subconscient à subconscient.

    Je pense souvent que mon mental est trop fort pour que ca marche chez moi. Pourtant, j’ai suivi quelques séances d’hypnothérapie. La 1ère m’a scotchée, car j’ai senti mon bras se lever, puis redescendre tout seul, par saccades. Là, il était clair que mon mental ne contrôlait rien.
    La thérapeute était ravie et m’a dit que c’était le signe que mon inconscient était d’accord avec le travail à faire, qu’on avait défini préalablement.
    Mais hélas, les séances suivantes n’ont rien donné… et par la suite, la thérapeute n’a plus voulu me suivre, car j’étais retombée dans une phase maniaco-dépressive. Elle disait que c’était trop dangereux pour moi. 🙁

    Je n’ai donc pas d’histoire de guérison à raconter. J’aimerais pourtant de tout cœur sortir de mes problèmes, car ils m’handicapent fortement. Je vais te contacter directement pour essayer la méthode TIPI que tu me proposais par Skype, si tu es tjs ok ?

    Bien à toi,
    Muriel



    • adminhannah le 10 novembre 2012 à 21 h 56 min

      Bonsoir Muriel,
      Ton mental fait son boulot, il te sécurise par le contrôle.
      Pour ce qui est de Tipi, il n’y a pas de souci, il faut par
      contre trouver des situations précises à débrancher.
      Celles qui génèrent des émotions, celles qui créent des
      paniques ou des peurs. On ne peut pas partir d’un malaise général,
      tu comprends.
      En cherchant bien, tu trouveras facilement des situations qui
      dernièrement t’ont affecté.
      N’hésite pas à me contacter.



  19. Brice le 10 novembre 2012 à 18 h 11 min

    Bonjour Hannah,

    C’est très intéressant, j’ai ressenti quelque chose de similaire à ce que tu décris (ou du moins je pense) lorsque je réalisais cette retraite de méditation. J’avais ressenti le 7ème jour une peur incroyable qui m’a emmené jusqu’à admettre la possibilité que je puisse mourir tout seul ! Tu imagines ?

    Heureusement pour moi, la méditation nous entraîne à garder les pieds sur terre pour réaliser que nos peurs ne sont que des illusions projetées par notre identification au mental. C’est un peu comme si, dans l’océan une vague avait peur de perdre sa forme avant de replonger dans celui-ci (absurde non ?).

    Finalement, voici ce que j’ai compris : »on peut essayer des années de comprendre l’origine de sa peur pour s’apercevoir que cela ne nous en libère pas pour autant. »

    Le secret c’est de rester dans le présent et de se surveiller continuellement afin d’éviter d’alimenter ce genre d’anxiétés (que je trouve dans mon cas inutile).

    Ce que j’écris là est le fruit de ma réflexion personnelle. Il ne faut pas s’y accrocher pour autant et d’ailleurs, je trouve ça vraiment intéressant cette « psycophanie » et le « syndrome du jumeau perdu ».

    Merci beaucoup pour cet article !

    A très vite.

    Brice



    • adminhannah le 10 novembre 2012 à 21 h 52 min

      Bonsoir Brice,
      Tu as très bien décrit la peur.
      Les vraies techniques qui permettent de
      débrancher les peurs au niveau cellulaire
      ne s’intéressent pas au pourquoi du comment.
      de toutes façons, nous n’avons peur de ce que
      nous croyons.
      C’est le mental qui donne une forme à notre peur
      et nous fait croire que nous avons peur de ci et de ça!



  20. Nathalie le 11 novembre 2012 à 13 h 15 min

    Bonjour Hannah,

    Ton article m’a vraiment troublée…. J’ai cette sensation indescriptible que mon fils n’était pas seul au tout début de ma grossesse… Quand je lis la liste des indices qui peuvent indiquer la perte d’un jumeau, ça ne fait que me conforter dans cette idée. Depuis quelque temps, il me parle de sa soeur (qu’il n’a pas, il est fils unique pour le moment) et il me donne même un prénom de fille que nous n’avons ni dans la famille, ni dans l’entourage, ni même à l’école… Je ne sais pas où il a entendu ce prénom ni pourquoi il nous dit que c’est sa soeur. As-tu une idée ?

    J’ai une autre question à te poser. J’ai vu que tu parlais de constellations familiales. J’ai déjà participer à une constellation mais pas pour moi. La perte d’un jumeau peut-elle ressortir lors d’une constellation ?

    Merci d’avance pour tes réponses.

    Bonne journée



    • adminhannah le 11 novembre 2012 à 15 h 44 min

      Bonjour Nathalie,
      Nos enfants portent notre inconscient.
      Il est possible que ton fils ait eu une
      jumelle mais il est possible que être enceinte
      t’ait ramené une mémoire à toi.
      Dans ce cas, c’est le souvenir de ta jumelle dont
      il parle.
      Au niveau des constellations, si c’est ton intention
      de départ, tu peux obtenir une réponse mais tu peux
      t’attendre aussi à ce que cela parle de toi et pas de ton fils!



  21. Nathalie le 11 novembre 2012 à 16 h 22 min

    Merci pour ta réponse Hannah. Je n’avais pas pensé à cette éventualité « une mémoire à moi »…
    Si un jour je fais une constellation familiale pour moi, ce ne sera pas dans le but d’en savoir plus à ce sujet je pense… mais je ne sais pas ce qui peut se passer et ce que je pourrai apprendre ! Celles auxquelles j’ai assisté m’ont vraiment surprise tellement de choses « secrètes » sont ressorties.

    Bonne fin de journée 🙂



    • adminhannah le 11 novembre 2012 à 21 h 58 min

      Bonsoir Nathalie,
      Lorsque nous avons besoin d’avoir une info, elle vient
      à nous. Donc, si tu as d’autres indices de ce genre,
      c’est que la mémoire a besoin d’être reconnue. C’est
      aussi quelque chose qui peut être dans l’arbre généalogique et
      que ton fils porte. C’est étonnant qu’il ait en plus un
      prénom!



  22. martin le 14 novembre 2012 à 10 h 43 min

    Bonjour Hannah;
    Merci pour cet excellent article. Je le trouve très complet. Il dégage une force incroyable. Çà sent le vécu. Je trouve que c’est un beau témoignage. J’ai regardé la vidéo et j’ai été très impressionné. Voilà un sujet que je vais approfondir. Merci



    • adminhannah le 15 novembre 2012 à 21 h 50 min

      Bonsoir Martin,
      La science bouge en ce moment par rapport à ce thème.
      Avant on ne découvrait l’existence d’un jumeau que
      par un travail énergétique, maintenant, on trouve
      des traces dans le corps de la mère si on sait regarder!



  23. sylviane le 15 novembre 2012 à 11 h 13 min

    Bonjour Hannah,

    Je ne connaissais pas nom plus cette technique mais apparemment elle a été déterminante pour toi

    Ton histoire fait écho à mon vécu même si je n’ai pas eu de jumelle
    En lisant le livre de Sallomon SELLAM j’ai découvert que j’étais « une gisante » cad un enfant de substitution pour un frère mort 10 ans avant ma naissance et dont j’ignorais tout jusqu’au décès de ma mère

    Au cours de ma psychanalyse, curieusement il revenait sans arrêt occupant pratiquement tous mes rêves et je ne comprenais pas pourquoi . Après bien sûr j’ai compris mais mon Dieu qu’est-ce qu’on se trimballe, on a plutôt intérêt à faire un travail sur soi pour alléger notre vie

    Merc!i de te livrer ainsi car ça aide beaucoup de voir comment les autres ont guéri de leur passé



    • adminhannah le 15 novembre 2012 à 21 h 44 min

      Bonsoir Sylviane,
      Tu as raison, le sac à dos est lourd, enfin était lourd.
      Heureusement qu’on ne sait pas tout ce qu’on se trimballe
      quand on est jeune…
      On a du pas mal charger la mule…car il y en a qui ont
      l’air de s’en sortir sans avoir fait de travail intérieur!



  24. Elisabeth le 22 novembre 2012 à 18 h 10 min

    Magnifique votre témoignage !
    En plus, j’ai enfin l’explication de ce que j’avais accroché au placenta à la naissance de mon fils aîné !! C’était une excroissance qui en fait était sans aucun doute un jumeau ! De plus, inconsciemment puisque à l’époque nous ne savions pas mon mari et moi tout ce que nous savons aujourd’hui, nous l’avons prénommé Thomas (qui signifie « le jumeau » !!). Je vais lui faire regarder et lire cet article car je comprends d’une autre façon bien des choses le concernant !
    Vous qui avez la vocation d’aider les autres, je peux vous dire : mission accomplie !!
    Merci encore
    Elisabeth



    • adminhannah le 22 novembre 2012 à 18 h 57 min

      Bonsoir Elisabeth,
      Je ne sais pas si c’est ma vocation, c’est surtout un plaisir.
      Les jumeaux nés seuls ont effectivement des symptômes singuliers.
      Cela peut grandement les aider d’avoir des parents conscients!



  25. Thomas Goff le 23 septembre 2014 à 17 h 54 min

    Des fois, même quand je suis entouré de toutes les personnes qui me sont proches, j’ai cette sensation de solitude qui me range. Je repense à mes erreurs et je déprime. J’ai lu quelque part que les souvenirs nostalgiques sont une antidote contre la solitude. Qu’en pensez-vous ?