Tout ce que vous avez toujours voulu savoir pour sortir de la peur et l’angoisse

Qu’est ce que la peur et l’angoisse ? Peut-on sortir de la peur?


La peur et l’angoisse, voilà un sujet qui n’a pas l’air très encourageant pour profiter des beaux jours de l’été. Pourtant, n’est-ce pas rassurant de savoir comment en sortir ?


La peur est une émotion au même titre que la tristesse ou la colère. Vous la ressentez en général en présence d’un danger réel et immédiat.


Vous pouvez aussi la ressentir par anticipation (ou évocation) alors que la situation angoissante n’est pas encore arrivée ou déjà révolue.


L’angoisse est un sentiment de mal-être ressenti dans le corps qui s’articule autour de peurs contre lesquelles vous vous sentez impuissant.


Parmi la palette d’émotions à votre disposition, la peur semblent prendre un ascendant sur votre corps et vos facultés d’analyse, paralysant ainsi votre réactivité (par l’anesthésie) ou vous précipitant dans la fuite incontrôlée (grâce à l’adrénaline).


Quelles sont les sensations physiques de la peur et l’angoisse ?


Avant de vous les décrire, je vous propose de les passer en revue avec Anne Roumanoff, histoire de remettre du sourire sur ce thème un peu grinçant.


Où en étions-nous ? Ah oui…


Palpitations, transpiration mains moites, nausées, étourdissement, perte de sensation de la réalité, dépersonnalisation, engourdissement, bouffées de chaleur, frissons, sensation d’étranglement, jambes en coton, vide dans la tête, étouffement, oppression etc..


J’en oublie peut-être?


Autrement dit, l’émotion de peur est un sentiment, un phénomène mental traduit par une expression somatique.


Jusqu’ici, les émotions étaient associées au domaine de la psychologie, du développement personnel et des maladies mentales.


Pour une meilleure compréhension, le rôle du cerveau dans les émotions a été ramené dernièrement au goût du jour par les  neurosciences.


Faut-il vraiment sortir de la peur ? A t-elle une utilité?


Certaines peurs sont justifiées : elles vous mettent en alerte et vous obligent à être vigilants.


Si vous êtes engagé dans une via ferrata qui passe au-dessus du vide, la peur vous oblige à assurer vos pas et vérifier vos appuis.


Malgré l’aspect préventif de la peur, vous êtes tellement habitués à avoir peur que vous la prenez pour la normalité.


Prenons un exemple : vous vous apprêtez à traverser la rue avec votre enfant et il vous lâche la main au moment où une voiture passe.


La peur vous rappelle un instant que vous êtes à un endroit potentiellement dangereux où vous devez redoubler de présence.


Elle vous rappelle aussi que vous êtes responsable d’un enfant et qu’il va falloir tenir plus fermement sa main car il n’a pas encore la notion du danger.


La peur est censée s’arrêter là. Elle a fait son travail, elle vous a prévenu, vous n’avez plus qu’à adapter votre comportement.


Est-ce bien cela qui se passe ? Au lieu d’expliquer calmement à votre enfant ce qu’il faut faire, vous :


  • continuez à avoir peur et vous manifestez des symptômes physiques (voir ci-dessus)
  • cachez votre peur derrière de la colère et vous menacez votre enfant
  • frappez votre enfant pour qu’il se souvienne du danger(cela arrive aux meilleurs)
  • culpabilisez et vous repassez en boucle le film de ce qui aurait pu arriver
  • prenez la décision de ne plus laisser de liberté à votre enfant à l’avenir
  • en voulez à votre enfant de ne pas se souvenir que la route est dangereuse


Bref, vous vous racontez que vous avez peur pour votre enfant mais ce n’est pas exactement ce qui se passe.



En réalité, c’est vous qui avez peur et inutile de vous cacher derrière la fin de la phrase (qu’il arrive quelque chose à votre enfant).


Vous avez peur, point barre. C’était vrai pendant quelques secondes. La peur qui perdure est à vous et n’a rien à voir avec ce qui vient de se passer.


Connaissez-vous cette histoire zen à propos des émotions qui perdurent?

 

« Deux moines qui faisaient un pèlerinage parvinrent au gué d’une rivière. Ils virent là une jeune fille parée de ses plus beaux atours.

A l’évidence, elle était dans un grand embarras, car elle avait peur et ne voulait pas abîmer ses vêtements, la rivière étant en crue.

Sans autre préambule, un des moines la prit sur son dos, traversa la rivière et la déposa sur la terre ferme de l’autre côté.

Le moine continua tranquillement son chemin en direction du monastère sans plus y penser.

Seulement, l’autre moine au bout d’une heure se mit à maugréer :

-« Ce n’est pas bien de toucher une femme : les contacts étroits avec les femmes sont contraires aux commandements. Comment as-tu pu enfreindre la règle ?

Le moine qui avait transporté la jeune fille fit cette remarque à l’autre moine: 

-« Je l’ai déposée au bord de la rivière il y a une heure, pourquoi la portes-tu encore? »



Toute émotion qui dure n’a rien à voir avec la situation. Et cela est valable pour la peur, toutes les peurs.


La peur et l’angoisse, y en a t-il une des deux qui vous parle ?


Les peurs ne sont pas toujours conscientes et pourtant elles régissent nombre de vos comportements relationnels.


Si vous pensez réellement que vous n’en avez aucune, lisez ce qui suit :


Peur de parler en public, peur de l’inconnu, de l’échec, du rejet, du succès, d’être vu, d’être abandonné, de souffrir, d’être maltraité, d’être oublié, de l’obscurité, de la foule, des grands espaces, des espaces confinés, de la maladie, de la solitude, de conduire, des hauteurs, des avions, des ascenseurs, de l’eau, des souris, des serpents, de la contamination, des examens, des personnes influentes, de danser, de crier, de s’engager, d’acheter un bien, d’être volé, de l’argent, de la guerre, de la famine, de faire des enfants, d’être en groupe, de rencontrer des personnes inconnues, de partir loin, d’être enfermé, d’être séquestré, d’être tué, violenté…



Y a t’il dans le cerveau un siège de la peur et  l’angoisse?


Bien évidemment, au niveau de l’ amygdale cérébelleuse. Elle fait partie du système limbique et fonctionne comme un système d’alarme.


Elle est impliquée dans la reconnaissance des émotions.


L’amygdale reçoit des informations sensorielles (peur et colère) et stimule les régions du corps qui permettent d’agir immédiatement comme l’accélération du cœur et la production d’adrénaline.


Grâce à son action, il est donc possible de réagir de façon efficace à la présence d’une menace. Vous apercevez un danger, votre corps est prêt à fuir.


La nouveauté des neurosciences par rapport à la peur et l’angoisse.


C’est la nuit, vous pressez soudainement le pas, votre pouls s’accélère et seulement alors, vous vous apercevez que quelqu’un vous suit. Comment cela est-il possible ?


En théorie, une stimulation sensorielle fait d’abord escale dans le thalamus, puis l’information est transmise au cortex où elle est évaluée et acquiert une signification.


Si cette signification est menaçante, l’amygdale en est alors avisée et produit les réponses émotionnelles appropriées. (c’est ce que nous avons vu plus haut)


Or, ce qu’on a découvert beaucoup plus récemment, c’est qu’une partie du message reçu par le thalamus peut être transférée directement à l’amygdale, sans même passer par le cortex!



C’est cette seconde voie beaucoup plus efficace, qui explique la rapidité de votre système d’alarme naturel.


Qu’est ce que cela signifie vraiment au sujet de la peur et de l’angoisse?


Qu’en cas de danger mortel (selon le thalamus), on ne vous demande pas votre avis… (à votre cortex).

Le corps vous prépare à la fuite avant même que vous ayez vu venir le risque.


Prenons un autre exemple: vous avez beau vouloir parler en public (avec votre néo-cortex), si votre corps a déjà reçu l’information que vous courriez un danger mortel, vous ne serez pas capable physiquement d’articuler un son ni de rester debout pour votre conférence.


Comment fonctionne le cerveau limbique par rapport à la peur et l’angoisse ?


L’hippocampe qui fait aussi partie du système limbique est le siège du stockage des souvenirs et ceci tout au long de la vie.


L’amygdale reçoit aussi de nombreuses connexions de l’hippocampe. Dès lors, une émotion peut être déclenchée par un souvenir précis.


A cause donc de l’hippocampe et de ses liens étroits avec l’amygdale, tout le contexte associé à un événement traumatisant peut devenir une source d’anxiété.


Lors d’un traumatisme, les systèmes, de mémoire implicite de l’amygdale et contextuel de l’hippocampe, vont emmagasiner différents aspects de l’événement.


Plus tard, l’hippocampe vous permettra de vous souvenir très précisément de l’endroit où c’est arrivé, de la personne avec qui vous étiez, de la saison, etc.


Désormais, chaque fois que vous vous trouverez dans un contexte identique à celui du trauma, vos muscles se raidiront, votre tension augmentera, votre estomac se nouera, etc.

Peur et angoisse en début de vie


L’hippocampe n’est pas opérationnel les premières années de vie, c’est la raison pour laquelle nous ne nous souvenons pas des traumatismes qui se sont produits dans la vie intra-utérine ou la toute petite enfance.


Par contre, l’amygdale est déjà capable d’enregistrer des souvenirs inconscients.


Un traumatisme précoce pourra donc venir perturber les fonctions mentales et comportementales d’un adulte par des mécanismes totalement inaccessibles à la conscience.


Vous comprenez mieux l’histoire de la peur de cette mère qui traverse la route avec son enfant.


Si elle a vécu une expérience dans la peur quand elle avait l’âge de son enfant, elle croit aujourd’hui réagir à une situation actuelle alors que ses cellules se souviennent d’un traumatisme de son début de vie à elle.


Pour résumer à propos de la peur et l’angoisse


Si aucun trauma n’est impliqué dans la situation, vous pouvez, par votre cortex frontal exercer un contrôle sur l’amygdale qui est responsable de vos perturbations dues à la peur et l’anxiété.


Vous pouvez décider de ne plus avoir peur et de gérer l’angoisse une fois que la situation en question ne vous apparaît pas menaçante.


Ce contrôle conscient est cependant à double tranchant : vous pouvez créer vous-même  de l’anxiété en imaginant l’échec d’un scénario donné ou même la présence de dangers inexistants.


Dans ce cas précis, la PNL, l’hypnose, la sophrologie et d’autres thérapies brèves fonctionnent. Puisque votre cortex est sollicité, vous pouvez :


  • Reconnaître que vous avez peur
  • Vous informer des dangers potentiels pour vous calmer et relativiser
  • Modifier votre état émotionnel
  • Agir malgré la peur, apprendre à vous engager
  • Vous concentrer sur la réalité de l’instant présent où il n’y a pas de réel danger
  • Trouver la source de votre peur pour résoudre le problème.
  • Mesurer les dégâts si vous n’osez jamais vous lancer par peur.

 

Tout cela est possible si les mémoires en jeu ne sont pas des mémoires mortelles et si le mode « survie » du système limbique n’est pas activé.



Dans le cas contraire, que faire pour sortir de la peur et l’angoisse ?


C’est là qu’intervient la technique Tipi, « Technique d’Identification des Peurs Inconscientes ».


La technique Tipi considère que les peurs sont en fait à la base de la plupart des souffrances émotionnelles. Celles qui persistent sont inconscientes.


Selon Tipi, C’est toujours une confrontation directe avec sa propre mort qui est responsable de la souffrance.


Tant que vous n’avez pas libéré votre corps de cette mémoire, vous vivez la peur, la peur phobique, l’anxiété, la panique, la dépression,le stress, l’inhibition etc…


Une première expérience désagréable aux prémisses de la vie d’enfant n’est pas vécue dans la peur mais dans un stress et inclut souvent un danger mortel.


La répétition de cette expérience désagréable active les mécanismes de défense qui ne permettent plus de s’approcher de près ou de loin du trauma.


Par exemple, la peur de l’eau vous fera éviter toute situation qui vous replongerait dans une expérience que votre système limbique confond avec une expérience de vie intra-utérine où vos cellules ont failli mourir.


Vous pouvez avoir recours à la technique Tipi lorsque :


  • L’amygdale est activée sans votre capacité à utiliser votre volonté
  • La peur est ingérable
  • Vous ne pouvez plus faire « comme si »
  • Vous vous apercevez que vous préférez vous priver de l’expérience et vous limitez votre vie pour éviter la peur et l’angoisse.
  • Vous êtes certain que vous allez mourir.
  • Votre corps vit des manifestations physiques sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle comme dans le cas du vertige
  • Vous êtes dans un débordement émotionnel totalement démesuré par rapport à la situation
  • Vous préférez vous mettre en danger (d’être rejeté) plutôt que d’affronter la situation comme c’est le cas pour la procrastination


Que s’est-il donc passé de si dangereux dans la vie d’un fœtus?


Vous pouvez, par exemple, avoir vécu une rupture d’alimentation du cordon dans votre vie intra-utérine et transposer cette peur mortelle sur les téléphériques ou les avions.


De façon analogique, vous êtes enfermé dans une cabine comme vous l’étiez dans le ventre de votre mère.


Il vous est impossible de remonter le temps jusqu’à cette expérience première puisque l’hippocampe ne l’a pas enregistré.


Avec la technique Tipi, il n’est pas question de repasser par le trauma (qui fait peur) ni de chercher à comprendre les raisons de votre angoisse avec votre mental.

 

Le découvreur de cette technique, Luc Nicon, s’est aperçu que la plupart des évènements traumatiques surviennent dans la vie intra-utérine, la naissance ou dans la toute petite enfance avant la parole.


Ces périodes sont donc décisives dans l’apparition des peurs et des souffrances émotionnelles.


C’est donc au stade de la survie la plus basique que s’articulent les peurs qui génèrent les souffrances les plus tenaces et peu de techniques remontent jusque là.




Concrètement, comment fonctionne cette technique Tipi?


Vous trouverez un descriptif sur ma page Tipi.


Il suffit de partir d’une situation paniquante comme la pire fois où vous avez pris l’avion, l’ascenseur ou le téléphérique.


En vous laissant guider, vous allez permettre à votre corps de retrouver une de ses fonctions naturelles qui est de se libérer définitivement en revivant sensoriellement la perturbation.


Le processus est simple et sans danger. La technique Tipi a construit un protocole très au point pour y arriver avec un pourcentage de réussite de plus de 80 % dès la première séance.


Il n’y a rien de magique, vous n’imaginez pas à quel point votre corps est volontaire pour se dégager de ces mémoires qui vous polluent.


La technique Tipi n’est pas une thérapie: si vous avez cohabité un certain temps avec un jumeau dans la vie intra-utérine, vous avez vécu la perte de l’autre comme un événement violent (mais non émotionnel) qui a pu mettre votre propre vie en danger.


Si on aborde le sujet du jumeau d’un point de vue psychologique, on va pouvoir décrypter les raisons pour lesquelles vous vivez régulièrement un manque affectif dans vos relations. 


Cependant, pour qu’il y ait véritablement guérison, il faut traiter la souffrance physique du fœtus qui est activée dans la mémoire sensorielle. Le point de vue psychologique ne suffit plus, il faut aller au cœur de la mémoire cellulaire.


Si cette technique Tipi vous passionne autant que moi, je vous invite à lire mon premier article qui traite de ce sujet ainsi qu’une expérience de guérison vécue dans l’Himalaya grâce à elle.


Je vous expliquerai dans un prochain article, en quoi la peur est aussi un système de défense que vous utilisez à « l’insu de votre plein gré » !


La technique Tipi n’exclut pas que vous ayez un travail intérieur plus approfondi à faire.


Vous n’aurez cependant pas besoin de vous lancer dans une longue thérapie (si cela n’est pas votre désir) pour vous dégager de la peur et l’angoisse.


La technique Tipi peut  rapidement soulager  quelques uns de vos traumas qui se manifestent encore aujourd’hui sous forme de peurs, d’angoisses, d’inhibitions et de débordements émotionnels.


Si vous désirez d’autres méthodes pour vaincre la peur, rendez-vous sur mon nouvel article.

 

Et vous, avez-vous une peur persistante? Que faites-vous quand vous avez peur?

 

Faites un commentaire!

Autres articles sur TIPI:

Déprogrammer une phobie en une séance c’est possible avec la Méthode Tipi

Comment j’ai passé le col avec la technique Tipi

Venez découvrir la technique Tipi et bien d’autres méthodes au Booster-Gala


 

 






Hannah

27 commentaires

  1. zenie le 23 juillet 2012 à 6 h 37 min

    Bonjour Hannah, on marche tous avec des peurs plus ou moins handicapantes…pour moi, vivre ici et maintenant enlève énormément de peurs liées au futur. Si une peur se présente, ce n’est pas pour rien, ce sont des messages que mon corps m’envoient pour que je m’y penche dessus..

    zenie



    • adminhannah le 23 juillet 2012 à 20 h 17 min

      Bonsoir Zenie,
      Cela s’appelle la sagesse ce que tu dis dans ton commentaire. Parfois la peur sert de paravent a des traumas qui n’ont vraiment rien a voir avec ce dont on croit avoir peur,



  2. Bernadette le 23 juillet 2012 à 6 h 59 min

    La peur de l’imprévisible, de ne pas savoir à quoi m’attendre, au sens très large du mot, aller dans un endroit où je ne suis jamais allée, rencontrer des gens que je ne connais pas, donner cours, commencer une nouvelle peinture, le vent, le noir, etc… Je sais d’où ça vient mais pas vraiment comment m’en débarrasser. Dans certaines situations, je me résonne et je suis ok, mais pour d’autres j’abandonne tout simplement:-).



    • adminhannah le 23 juillet 2012 à 20 h 14 min

      Bonsoir Bernadette,
      Maintenant tu sais qu’une technique efficace existe. Le paradoxe serait d’utiliser une technique inconnue pour se debarasser de la peur de l’inconnu et que cela marche!



  3. Luc mister-no-stress le 23 juillet 2012 à 9 h 08 min

    Bonjour Hannah,
    Bravo pour ce super article très bien documenté et très complet,
    Et belle présentation de la technique TIPI, que j’affectionne particulièrement dans mon travail de psychothérapeute.
    j’en fait une démo pour traiter une phobique lors d’une émission qui a été diffusé sur M6 au printemps et qui peut être visionnée là :
    http://mister-no-stress.fr/je-passe-sur-m6/
    A bientôt
    Luc Mister-no-stress



    • adminhannah le 23 juillet 2012 à 20 h 11 min

      Bonsoir Luc,
      Parfois il faut faire quelques miracles en public pour convertir les dubitatifs. J’ai des preuves tous les jours que cette méthode fonctionne. Elle est en cours d’adoption par les américains et les chinois…pour une fois que c’est nous qui sommes en avance. Les mentalités sont difficiles a bouger. Les thérapeutes de l’arrière-garde continuent a prétendre qu’il faut de longues années fastidieuses pour venir a bout d’une phobie alors qu’aujourd’hui souvent une séance suffit. Il n’y a pas de grands risques a tester au moins une fois cette technique!



    • arnaud le 25 juillet 2012 à 16 h 13 min

      Bonjour MIster No stress,

      Je viens de visionner l’émission sur M6 Vous concernant!
      Félicitations ! C’est fabuleux que le grand public puisse voir cela.

      Il m’arrive parfois de pratiquer Avec Alain et Hannah la technique Tipi.
      Ce que j’ai vu sur m6 correspond tout à fait à mon vecu en la matière.

      Bonne continuation
      Cordialement
      Arnaud



      • adminhannah le 25 juillet 2012 à 20 h 44 min

        Bonsoir Arnaud,
        Merci de ton témoignage a propos de Tipi. Plus on en parle, plus le monde saura que ça existe et surtout que c’est efficace!



  4. Patrick le 23 juillet 2012 à 12 h 00 min

    Bonjour Hannah … et merci bien de tes précieux conseils.
    Bon, je me suis mis à la technique TIPI, déjà deux séances et une troisième programmée pour valider la technique.
    Mes maux de crâne ne sont pas encore partis, mais je me sens déjà soulagé.
    Super cette méthode qui parait si simple et qui évacue des mémoires viscérales. Pas besoin de savoir d’où ça vient, juste à laisser faire notre corps qui se souvient de tant de choses insoupçonnables.
    Je crois que bientôt je pourrais dire « ça y est, c’est fini ».
    C’est tellement plus rapide que les thérapies classiques.



    • adminhannah le 23 juillet 2012 à 20 h 01 min

      Bonsoir Patrick,
      Bravo pour avoir teste la méthode Tipi. Elle ne s’occupe pas des maux physiques mais a force de travailler sur l’émotionnel, on finit par venir a bout des somatisations!



    • adminhannah le 23 juillet 2012 à 20 h 19 min

      Encore un petit mot: si tu trouves de vrais changements en toi suite a Tipi , envoie- moi un petit résume de ton histoire de guérison et je le publierai.



  5. Jonathan le 26 juillet 2012 à 12 h 11 min

    Salut Hannah,

    Très instructif cet article. Je comprends maintenant de quoi il s’agit quand tu parlais de nos mémoires cellulaires. Je ne vois pas de peur persistante en moi mais peut-être que je ne m’en rend pas compte.
    Pour le reste, j’utilise la méditation pour observer ce qui monte en moi et me rappeler que tout ça n’est qu’une illusion et non pas la réalité.
    Cela prends un certain temps à désamorcer, par exemple j’ai vu que j’avais de gros freins au moment d’écrire des articles puis je prends l’habitude d’écrire un peu tous les jours donc ça devient de plus en plus simple sans avoir beaucoup de freins internes. Le plus dur est de démarrer et ensuite pas de problème. C’était sans doute pas lié à des peurs intra-utérines.
    A+ et merci pour l’article 😉



    • adminhannah le 26 juillet 2012 à 20 h 12 min

      Bonsoir Jonathan,
      Ce n’est pas la peine de partir à la chasse aux peurs, si elles ne perturbent pas ton quotidien, c’est tant mieux!
      La méditation aide c’est certain, en plus de sa valeur spirituelle, c’est aussi une aide psychique pour voir
      notamment tout ce qui s’élève dans le mental.
      Quand on vient à bout des difficultés, c’est qu’elles ne sont pas attachées à des mémoires cellulaires. Quand on
      ne s’en sort pas, ce n’est pas parce qu’on ne sait pas y faire, c’est qu’une mémoire pollue et sape notre bien-être.



  6. Muriel le 28 juillet 2012 à 5 h 56 min

    Bonjour Hannah,

    J’ai eu l’occasion d’utiliser TIPI à plusieurs reprises pour « débrancher » la jalousie que je pouvais ressentir à certaines occasions vis à vis d’autres femmes et qui en fait n’était que la peur d’être abandonnée par mon compagnon qui à ce moment de peur n’était pas bien sur mon compagnon mais une figure parentale (résumé succin…). J’ai souffert durant des années et dans diverses relations de cette jalousie et quand j’ai vu que quelque soit la femme dont j’étais jalouse (belle ou pas, jeune ou pas…) mon corps réagissait de la même façon dans la peur viscérale j’ai commencé la méthode TIPI et j’ai relevé chaque situation ou cette peur revenait me toucher afin de débrancher un à un les fils de cette mémoire. Aujourd’hui après un stage de formation Auto TIPI quand une peur réapparait je la sens dans mon corps par une petite intolérance et je fais un TIPI dessus.
    J’ai l’impression d’avoir repris un « contrôle » sur mon corps et de ne plus être agit par mes cellules, d’où plus de confiance en moi . Je ne sais pas exactement comment ça fonctionne mais je l’ai testé et ça fonctionne!
    J’ai tellement vu de femmes souffrir de jalousie sans comprendre ce que c’est alors qu’il y a une solution que je voulais faire ce témoignage.
    Bonne journée,



    • adminhannah le 28 juillet 2012 à 12 h 20 min

      Merci Muriel,
      Nous avons tellement l’habitude de gérer nos stress, que la jalousie nous paraît normale alors qu’elle nous ronge de l’intérieur et mine nos relations au point même de les faire cesser. Se rendre compte du malaise et désirer s’en libérer est déjà un très grand pas. Ce que tu soulignes est la prise de conscience fondamentale: peu importe le type de femmes… c’est là qu’on ne peut pas se faire bluffer par notre mental. Dans la profondeur, nous souffrons d’une blessure à la mère à partir du moment où elle posé son regard ailleurs que sur nous, enfants, ou qu’elle s’est occupée d’un autre membre de la famille, très souvent un petit frère ou une petite sœur.
      Croire aujourd’hui que notre compagnon peut nous tromper est malgré tout un soulagement, il peut aussi ne pas nous tromper, nous avons une chance sur deux de ne pas souffrir. La mémoire du passé qui est bloquée est plus douloureuse, il n’y a pas une chance sur deux que mon petit frère ou ma petite sœur naisse, c’est une certitude à 100 %!



  7. Sco!@routine couple le 28 juillet 2012 à 23 h 30 min

    Bonsoir Hannah,

    Depuis un certain temps, je me demande si les personnes qui n’ont plus leurs amygdales sont moins sujettes aux peurs des grands espaces, de l’avion, de l’ascenseur, de conduire, de tout ce qui fait partie de la vie quotidienne ou presque.

    En fait, est-ce que ce sont seulement des personnes qui ont leurs amygdales qui peuvent souffrir de ces peurs?

    Sco!



    • adminhannah le 29 juillet 2012 à 12 h 13 min

      Bonjour Sco!
      Les amygdales dont tu parles sont celles au fond de la gorge. C’est le même mot mais elles n’ont pas
      la même fonction que l’amygdale (ou amygdales) du cerveau limbique. Celles de la gorge filtrent et
      produisent des anti-corps pour défendre le corps. Je me demande si on peut trouver un lien avec
      les peurs dont tu parles.
      On retire les amygdales d’un enfant qui respire mal et qui fait des angines à répétition.
      le conflit de l’amygdale en décodage biologique parle d’un resserrement au niveau de la gorge.
      Pourquoi le corps aurait il besoin de resserrer la gorge?
      Quatre raisons:
      1)Un truc qu’on voudrait recracher, dont on ne veut pas
      2)un truc qu’on voudrait attraper, retenir mais qui nous échappe tout le temps.
      3) un truc qui nous fout les glandes, ça nous reste en travers de la gorge
      4) un serment (resserrement) qui nous lie à quelqu’un mais avec lequel on n’est plus d’accord
      Dans notre grande ignorance des problèmes psy des enfants, nous leur retirons leurs amygdales
      mais le conflit reste.
      Personnellement, je ne vois pas de lien avec le fait que les gens sans amygdales auraient
      moins peur mais si tu trouves que c’est une info vérifiée parmi les gens que tu connais, je
      suis preneuse.
      Par contre, les personnes qui ont une défaillance de l’amygdale cerrebelleuse n’ont plus la
      notion du danger et n’éprouvent plus de peur même quand ils le devraient. Peut-être fais-tu
      référence à cela?



      • Sco!@routine couple le 29 juillet 2012 à 16 h 49 min

        Bonjour Hannah,

        Je me m’y «connais pas» en amygdales. J’ai probablement mal interprété une information que j’ai lue quelque part qui disait que la peur se logeait au niveau des amygdales ou quelque chose du genre. J’en ai conclu qu’il s’agissait de la seule «sorte» d’amygdales que je connais.

        Je ne savais qu’il y avait deux types d’amygdales. C’est la première fois que j’entends parler de l’amygdale cerrebelleuse. Pas pratique pour une personne qui vit au milieu de la jungle d’avoir une défaillance de cette amygdale!

        Sco!



        • adminhannah le 29 juillet 2012 à 21 h 01 min

          Bonsoir Sco!
          Rassure toi , il n’y a pas grand monde qui connaît cette deuxième sorte d’amygdale dans le cerveau,
          c’est parce que je suis passionnée de neuro-sciences que j’ai découvert le siège de la peur
          et l’activité du cerveau limbique.
          En thérapie, on vérifie tous les jours que nos mémoires sont stockées quelque part dans notre
          disque dur mais que notre hippocampe n’est pas au courant!
          Peut-être que ceux qui marchent sur un fil entre deux buildings à New York ont effectivement
          une défaillance au niveau de l’amygdale. Pour celui qui se retrouve dans la jungle, c’est pas de chance
          mais comme dirait Bigard, admettons…je suppose que tu connais le sketch de la chauve-souris enragée?



          • Sco!@routine couple le 30 juillet 2012 à 1 h 00 min

            Bonsoir Hannah,

            Non, je ne connais pas ce sketch…

            À la lumière de ce que tu dis, ce que j’ai lu devait être l’amygdale dont tu parles, parce qu’on y mentionnait également le cerveau limbique. J’ai alors confondu avec l’autre amygdale qu’un certain nombre de personnes n’ont plus.

            Sco!



            • adminhannah le 30 juillet 2012 à 9 h 29 min

              Bonjour Sco!
              Je te mets le lien vers BIgard c’est pas un con qui se retrouve dans la jungle sans amygdale
              cérébelleuse…mais un gars aux prises avec une chauve-souris enragée…c’est devenu un sketch
              culte dans la vie courante chaque fois qu’on dit « bon, admettons »… je ne sais pas si ça
              va être drôle pour un mental québécois mais en France ça passe très bien!
              http://www.dailymotion.com/video/x5bduq_la-chauve-souris-bigard_fun?ralg=behavior-meta2#from=playrelon-2



  8. francoise choubard le 2 août 2012 à 19 h 53 min

    Attention ce jour 02/08 en voulant aller sur le lien de votre dernier message « âme sœur et vie de couple » mon smartphone s’est éteint.



    • adminhannah le 2 août 2012 à 20 h 59 min

      Bonsoir Françoise,
      Je publie votre commentaire au cas où cela arrive à d’autres personnes mais
      j’utilise un mac donc il n’y a pas de virus possible à priori.
      J’espère donc que vous avez pu retrouver une connexion avec votre smartphone.
      Il y a une autre piste à suivre en parallèle: que vous inspire ce sujet de la relation?
      Lorsque j’ai un problème avec mon téléphone, la première question que je me pose
      avant de résoudre le problème technique est:
      Où y a t’il un problème de communication dans ma vie? je le fais vraiment pour
      moi, je ne suis pas à l’abri de ce type d’émotions. Venez témoigner,votre
      commentaire m’intéresse vraiment.



  9. Jean-Luc (de Moralotop) le 5 août 2012 à 6 h 21 min

    Et si l’on avait peur de ne plus avoir peur ?



    • adminhannah le 5 août 2012 à 8 h 06 min

      C’est une option jean-Luc, nous ne sommes pas à un paradoxe près!
      Comment occuper nos longues journées si nous n’avons pas un ou
      deux dossiers pour stresser sous le coude?



  10. Heloise le 9 août 2012 à 19 h 05 min

    Voilà un article très intéressant Hannah et qui en aidera beaucoup, j’en suis sûre! Tellement de réactions, de comportements, de choix et même d’autres émotions sont motivées par la peur, s’en libérer est un cadeau : )

    J’en profite pour souligner (comme tu parlais des traumas et de la peur vécue lorsque l’un y repense) de ne jamais pousser quelqu’un à raconter un évènement traumatique car ça lui fait revivre mentalement (et donc très physiquement) sa peur, ce qui ne lui rend pas du tout service! (ex: système judiciaire où une victime doit revivre une scène encore et encore!)

    Aussi, inutile de se forcer à affronter sa peur! Si on a tellement peur de quelque chose, qu’on en est malade, se forcer à le faire (ex: rentrer dans une grande surface, conduire, etc) ne fera qu’empirer les choses et c’est ainsi qu’on développe une phobie!

    Perso ma méthode de prédilection pour les peurs et angoisses, c’est le EMDR en cas de trauma (où l’on va d’ailleurs travailler sur la cognition comme avec ta méthode Tipi, par ex: se sent impuissant, se sent inutile, …). Autrement l’hypnose dans les cas de peurs dont on ne voit pas de suite l’origine. Pour les phobies, c’est une technique particulière où l’hypnose peut aussi aider à se mettre en situation.

    Perso, moi c’était une sorte d’agoraphobie mais qui s’est envolée avec un travail personnel approfondi.

    bises



    • adminhannah le 9 août 2012 à 19 h 14 min

      Bonsoir Héloïse,
      Je n’ai pas testé l’EMDR mais je sais que ça fait partie des techniques
      aidantes lorsqu’on est face à un trauma.
      Je montai une via ferrata hier et un père forçait sa fille à escalader
      le rocher alors qu’elle était visiblement en état de gros stress
      phobique. Je me suis attachée les mains pour ne pas intervenir mais
      je trouve cela terrible l’ignorance qui pousse les gens à croire
      que toutes les peurs se surmontent par la volonté. Certaines oui
      (c’est l’objet de mon article suivant) mais pas celles qui sont liées aux
      traumas comme tu le soulignes!